• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > La Commune de Paris (1871) Guerre franco-allemande

La Commune de Paris (1871) Guerre franco-allemande

La Commune (1/2) 27.05.2010
2000 Ans d’Histoire de Patrice Gélinet sur France Inter, avec Pierre Milza (historien)

« Au nom du peuple, la Commune de Paris est proclamée. »
Gabriel Ranvier, 28 mars 1871

« Le 28 mars 1871, devant l’Hôtel de ville de Paris décoré d’un drapeau rouge, plus de 100.000 parisiens entendaient un de leurs élus, Gabriel Ranvier proclamer la naissance de la Commune de Paris. « Quelle journée écrivait le soir même Jules Vallès, le soleil clair et tiède qui dore la gueule des canons, le frisson des drapeaux ! Le murmure de cette révolution qui passe ! Il y a là de quoi griser d’orgueil et de joie l’armée victorieuse des Républicains ! »

La Révolution dont parlait Vallès avait commencé dix jours plus tôt, lorsque le 18 mars, les Parisiens avaient refusé de rendre au gouvernement les canons qui avaient servi à la défense de Paris pendant la guerre franco-prussienne de 1870. C’était le début d’une autre guerre, une guerre civile qui, pendant 9 semaines a opposé la Commune de Paris au gouvernement qui s’était installé à Versailles.

Jusqu’au jour où à la porte de Saint Cloud, un général polonais de la Garde Nationale voyait arriver l’armée de Mac Mahon qui en une semaine allait écraser la Commune de Paris.
----------------------------------------

­----------------------------------------
invité :

*Pierre Milza
professeur émérite à l’IEP de Paris
----------------------------------------­----------------------------------------
livres :

*Pierre Milza
L’année terrible, volume 2 : La Commune, mars-juin 1871
éditeur : Perrin
« La Commune de Paris ne constitue pas une simple "parenthèse" dans l’histoire de la France contemporaine. Elle est largement continuité et conséquence des événements qui se déroulent entre juillet 1870 et mars 1871 : la défaite des armées impériales, puis celle du gouvernement de la Défense nationale, le siège de Paris, la montée en puissance - à la faveur des frustrations causées par la capitulation de janvier 1871 et par les souffrances endurées par la population de la capitale - d’un mouvement ouvrier auquel la politique menée par Napoléon III a servi de tremplin.

Notre objectif a été de traiter du phénomène communaliste sous ses aspects les plus divers : économiques, sociaux, politiques, culturels, en ne négligeant ni les rapports de l’insurrection parisienne avec ses homologues provinciales (à Marseille, Lyon, Saint-Etienne, etc.), ni les aspects internationaux de la question.

On retrouvera dans cet ouvrage le double souci de présenter au lecteur un récit vivant des événements, en évitant les interminables exposés didactiques et théoriques, et d’interpréter néanmoins ces événements à la lumière des travaux les plus récents, et des problématiques les plus sensibles. Que dire par exemple aujourd’hui, à la suite des drames qu’a connus notre planète depuis un siècle et demi, de la nature de la " Semaine sanglante ? ". Crime de guerre, crime contre l’humanité, ou pire encore ? Quelle est la place de la séquence englobant la guerre de 1870 et la Commune dans notre histoire nationale ?

Le lecteur retrouvera enfin des personnages rencontrés dans le premier tome : Gambetta, Thiers, Garibaldi... Il en découvrira beaucoup d’autres, car nous avons accordé dans notre récit un poids important aux hommes et aux femmes qui, des plus connus (Varlin, Courbet, Blanqui, Louise Michel) aux plus obscurs, ont fait - partisans ou adversaires de la Commune - l’histoire de cette République naissante dont nous sommes les héritiers. »

*Jean Baronnet
Images du Siège de Paris
éditeur : l’Amateur
parution : 2010

*Paul Lidsky
Les écrivains contre la Commune
éditeur : La Découverte/Poche
parution : 2010

*Jacques Rougerie
Paris insurgé. La Commune de 1871
éditeur : Gallimard collection Découvertes
parution : 1995
----------------------------------------­----------------------------------------
disques :

*Emile Dereux
Paris pour un bifsteak
par : Armand Maestral
label : disc Az 102652

*Antoine Renard et Jean-Baptiste Clément
Le temps des cerises
par : Marc Ogeret
label : Vogue 743212203

*Jean-Baptiste Clément et Max Rongier
Le capitaine, au mur
par : Armand Maestral
label : disc Az 102652
----------------------------------------­----------------------------------------
vidéo :

*La Commune de 1871
Cécile Clairval-Milhaud, avec Olivier Ricard
Documentaire
éditeur : Steinval édition / INA
parution : 2010

*La Commune
Peter Watkins
Film
éditeur : Doriane Films

 

1ère vidéo

 

 

2ème vidéo

 

 

Il y a aussi l’incontournable Henri Guillemin, (la vidéo est très longue). Vous pouvez aussi jeter un coup d’oeil sur le site RTS, page archives :

https://www.youtube.com/watch?v=PwX...

http://www.rts.ch/archives/dossiers...

http://reflexionssurlemonde.blogspo...




Réagissez à l'article

3 réactions à cet article    


  • 4 votes
    lancelot 11 mars 2014 21:58

    1871, ah oui c’est depuis cette année la qu on est les larbins des boches .
    La trahison des elites francaises est une constante historique,le peuple fut bien vaillant de tenter de s y opposer


    • 1 vote
      cathy30 cathy30 12 mars 2014 05:55

      des saxons, lancelot, des saxons...


    • vote
      marceau 15 mars 2014 14:37

      Jamais la commune ne fut un acte de résistance à l’occupation prusienne, jamais la Commune ne combattit les prussions.

      Ca c’est l’interprétation gaucharde des événements et elle est fausse.

      -La Commune s’explique d’abord par un décrét pris par les autorités françaises à la veille du conflit et qui décida d’un moratoire sur les dettes et les loyers ainsi que le paiement d’une solde à la Garde Nationale tant que durerait le conflit.

      -La signature de l’armistice signifiait , la fin du conflit et donc la fin du moratoire et du paiement des soldes.

      -En prétendant refuser la paix, les communards pensaient uniquement à faire durer l’état de guerre et donc les avantages liés à cette situation (moratoire et soldes).

      -Du reste les communards ne combattirent pas, enfermés dans Paris ils n’effectuérent qu’une ou deux sorties, très bréves et sans effetté .Planqués dans les mairies qu’ils occupaient, les communards passsérent leur temps à se goberger, à picoler, à sa taper des gonzesses, le tout entrecoupés de déclarations martiales et d’appels à la Révolution .

      -Jean -Baptiste Rossel, jeune officier polytechnicien qui avait rejoint les communards, confiant dans leurs désir de continuer la lutte, et qui fut exécuté par les versaillais, fit se constat amer "qu’il s’était bien fait avoir" en ayant rejoint les communards pour continuer la lutte, puisque les communards ne combattirent pas.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Frida

Frida
Voir ses articles


Publicité





Palmarès