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Gilles Ardinat sur la notion de taille en géopolitique : réponse à la propagande européiste

Le géographe Gilles Ardinat, auteur de l'ouvrage La mondialisation en 10 leçons, était l'invité du Cercle Aristote pour démonter un argument de la propagande européiste aussi faux que convenu : il faut être gros dans la mondialisation. 

 

 

Gilles Ardinat est professeur agrégé d’histoire-géographie et chercheur en sciences humaines. Il enseigne dans plusieurs universités languedociennes1 au lycée Jean Moulin et en CPGE B/L au lycée Henri IV à Béziers. Ses travaux portent notamment sur les notions de compétitivité et de mondialisation.

Tags : Altermondialisme Mondialisation Nouvel Ordre Mondial




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6 réactions à cet article    


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    Joe Chip Joe Chip 13 mars 2014 12:16

    Pas très convaincante, cette analyse.

    Le problème, c’est que la France n’est pas un "petit" mais un ancien gros (voire très gros) qui se vit encore comme tel. Diplomatiquement, militairement, psychologiquement... Il existe en outre une contradiction flagrante entre l’universalisme français, qui façonne encore les consciences et la perception de nos élites, même négativement, et le changement d’échelle imposé par la décolonisation et la necessité de se concevoir désormais comme un "petit" sur la carte mondiale. De Gaulle ne se laissait pas aller au lyrisme quand il disait "La France ne peut pas être la France sans grandeur", il exprimait une certaine réalité historique et géopolitique.

    Aujourd’hui, c’est surtout le fait d’avoir une "envergure moyenne" - dont la France, avec son Etat-Nation centralisé, fournit le meilleur modèle - qui constitue un handicap dans la compétition mondiale. Le système économique actuel favorise d’une part les géants continentaux qui peuvent s’appuyer sur leur démographie ("la quantité qui devient une qualité") et leur rayonnement géopolitique, et d’autre part les petites nations économiquement performantes qui peuvent garantir un haut niveau de vie à leurs habitants (Suisse, Singapour).
    La France ne se vit pas sereinement comme une puissance moyenne mais reste plutôt écartelée entre ces deux visions contradictoires de son rôle géopolitique et historique. 
     
    L’Angleterre et l’Allemagne ont réussi leur changement d’échelle en spécialisant leur économie, devenant pour l’une le cœur financier de l’Europe et pour l’autre son moteur industriel. La France est restée sur un logiciel universaliste et concurrentiel (modèle alternatif de la "troisième voie") qui la condamne à occuper les premières places dans tous les domaines (industriel, agricole, culturel...) ou a avoir le sentiment de se renier. Certains économistes soulignent aujourd’hui le fait que l’Allemagne a bénéficié économiquement de sa destruction - provisoire - sur le plan géopolitique. Et comment ne pas voir à travers la crise ukrainienne que l’Allemagne nous éclipse désormais dans ce domaine ? (son objectif étant de nous priver à terme du siège de membre permanent du conseil de sécurité, pour le remplacer par un siège européen... donc allemand). 

    Aujourd’hui, je crois que la France aurait tout avantage à tourner le dos à cette "vocation universelle" qui entretient la mauvaise conscience nationale (décalage vécu de ne pas être à la hauteur de sa stature historique) ainsi qu’une une culture de la repentance devenue totalement délétère (politique migratoire de plus en plus déséquilibrée combinant fuite des cerveaux et afflux de centaines de milliers d’immigrés sous-qualifiés).

    Au contraire, elle devrait réinvestir le champ de la francophonie qu’elle a paradoxalement déserté, en brillant par son retrait ou son absence dans toutes les instances chargées de promouvoir la francophonie réelle.


    • 2 votes
      la mouche du coche 13 mars 2014 21:34

      Commentaire d’un européiste qui traduit bien sa haine de la France et sa traitrise. smiley


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      Joe Chip Joe Chip 14 mars 2014 13:00

      Bah voyons... lâche-toi et fais-toi plaisir. Attaquer le messager, pas le message... "européiste", bouh, tout est dit. Manque de bol, je suis "nationaliste", ce qui n’exclue pas le réalisme... 


    • vote
      stabilob0ss stabilob0ss 15 mars 2014 23:16

      "Le problème, c’est que la France n’est pas un "petit" mais un ancien gros (voire très gros) qui se vit encore comme tel."
      .
      Bin non justement, c’est tout le thème du sujet. Si vous dites que la France est un ancien gros, c’est qu’elle est petite. Ce que vous faites est justement ce que dénonce l’exposé.
      .
      Et là vous partez tête baissée, en sprint pour nous ascener un copié collé des familles, provenu tout droit de l’encyclopedie de l’européiste vaincu. Evitons les pléonasmes. La forme est du reste imbuvable, et le courage seul ne suffit pas à vouloir contorsionner la réalité pour tout comprendre. Chaque phrase est une grenade prête à péter au visage de n’importe qui d’un peu tendu qui en ras la casquette des sophistes de l’UE en sandales à 5000€.


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      la mouche du coche 16 mars 2014 09:29

      Joe Chip est un euro-troll est c’est tout. Rien que son nom nous l’indique.


    • vote
      la mouche du coche 16 mars 2014 09:29

      Joe Chip est un euro-troll est c’est tout. Rien que son nom nous l’indique.



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