Les intérêts économiques qui se cachent derrière les mouvements fascistes

Bonjour Piloun.
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Extrême-droite c’est l’extrême de la violence associé au pouvoir ségrégationniste de l’argent au nom de l’individu-roi.
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L’extrême droite je l’entend comme ce pouvoir radical, ségrégationniste de classe, qui dépossède les populations de leur droit de leur souveraineté, organise leur dépendance à l’argent, leur spolie la valeur de leur travail, leur impose le joug de l’austérité quand il s’agit de conserver leurs propres privilèges...
Je pense à la Troïka, aux architectes de l’UE, aux institutions financières, aux politiques vendus à l’argent...
Je pense aux "castes" médiatiques qui enfument en divisant les populations, en les détournant systématiquement des effets justement de cette politique d’extrême-droite...
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L’extrême-droite n’est pas caractérisée par un racisme ethnique, elle est avant tout raciste socialement, elle est d’un élitisme dégénéré qui ne considère que l’identité de l’argent et du pouvoir. C’est une pensée bourgeoise à son paroxysme.
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Elle est la pensée ultra-individualiste qui fait peser sur les individus les responsabilités des structures collectives, qui impute radicalement aux individus les choix de condition de vie. Qui organise par exemple d’un côté le contrôle de l’inflation par la basse pression salariale, le chômage et d’autre part stigmatise les pauvres et les chômeurs.
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Elle est la pensée qui érige la marchandise comme sacrée et ne tolère aucune entrave à l’expansion des marchés, quitte à sacrifier l’humain qui n’en devient plus rien d’autre qu’un moyen.
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Pour faire simple et concret, est pour moi aujourd’hui d’extrême-droite celui ou celle qui organise, sert ou trouve sensé toute dépossession ou entrave à la souveraineté populaire, aux conditions de la dignité humaine, cela au nom de la conservation et du renforcement des systèmes économico-socialo-politiques qui sous-tendent les oligarchies.
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Donc, par delà les ultra-riches et leurs chiens de garde médiatiques,
les politiques qui participent au pouvoir sans le remettre réellement en question,
tout ceux qui pratiquent l’auto-justice et utilisent la violence physiques au nom de leur cause, contribuant par là à la division sociale pour des raisons individuelles ou communautaires mal assimilées (néo-nazis, antifas-nervis, bétariens...)
tous ceux qui envisagent et se servent des Ordres et des Corps comme des structures de pouvoirs individuels sans considération pour les individus qui les constituent et les portent (les carriéristes de l’armée, de la police, des mouvements religieux, des sectes)
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La pensée d’extrême-droite est celle d’un enfant pourri-gâté, aux pulsions mal canalisées, incapable d’empathie. C’est le mode de pensée de ceux qui sont avant tout conduits par des pulsions irrationnelles de peur - peur de ne pas être aimé, peur de manquer, peur de mourrir...
Ces peurs que nous vivons tous plus ou moins, mais portées à un niveau de névrose qui se traduit par une possibilité de recours à une violence sans limite, de celles que normalement seules les situations extrêmes de survies impliquent.
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La pensée d’extrême droite est la pensée d’un mode d’être cannibale d’un individu fatalement condamné à son autodestruction, après celles de tous les autres.
C’est le nihilisme institué en valeur absolue sous couvert de respect des volontés de puissance individuelles, c’est du nietzschéisme inversé.
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Bref, la pensée d’extrême-droite est une pensée "contre-nature", elle est ce qu’on appelle prosaïquement "le mal", tapis en chacun de nous et capable de surgir du gouffre de nos désespoirs. Une pensée qui ne suscite que la pitié.