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Philippe Béchade : Face aux prix des marchés, David Kostin lâche son joker

Le 7 mai, Les prix des marchés difficilement justifiable ont été les thèmes abordés par Philippe Béchade, rédacteur en chef à la-chronique-agora.com, dans Intégrale Placements, avec Guillaume Sommerer et Cédric Decoeur, sur BFM Business.

 

Partie 1 :

 

Partie 2 :

 

 

Le moment fort :

Tags : International Finance




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6 réactions à cet article    


  • 2 votes
    lupus lupus 9 mai 2014 13:29

    toutes les semaines le même sketch.


    • 39 votes
      démosthène 9 mai 2014 14:31

              
      Les marchés sont effectivement difficilement justifiables.
       
      Pas au regard des sornettes béquetées par la chèvre de garde éconocomique de merdeFNtv.
       
      Mais bien à cause de ce que le revenu actionnarial EST.
       
      Comment fonctionne l’actionnariat ?
       
      Dans les faits, il s’agit d’un endettement de l’entreprise qui est introduite en bourse.
       
      Un endettement perpétuel pire qu’un crédit.
       
      L’entreprise qui est introduite en bourse doit obligatoirement générer toujours plus de bénéfices, pour pouvoir rémunérer l’actionnaire.
       
      Alors bien sur, vous avez une tripotée d’entreprises qui sont capables de générer énormément de richesses, au point de ’ capitaliser ’ des sommes supérieures aux PIB de nombreux pays.
       
      Tout comme il y en a de nombreuses qui sont capables de rémunérer l’actionnaire sur les bénéfices qu’elles font.
       
      Oh pas à hauteur des bénéfices qu’elles ont fait.
       
      Il leur faut au préalable capitaliser toujours plus pour se garantir d’une OPA hostile, tout en ’ assurant ’ leurs arrières dans des ’ garanties ’ ( immobilières et financières, entre autres... ).
       
      Alors comment font-elles ?
       
      Concernant leurs ’ coûts ’ de production, pas de mystère :
       
      Ils ont inventé un mot magique.
       
      Compétitivité.
       
      En quoi ce mot est-il magique ?
       
      Il leur permet de détourner l’attention des bénéfices qu’ils font tout en incitant les institutions et les meRdias à rabâcher aux salariés qu’il leur faut être toujours plus ’ compétitifs ’, tout en étant de moins en moins rétribués.
       
      Vous avez travaillé, l’an dernier ?
       
      Que ce soit en tant que salarié ou en tant qu’indépendant...
       
      Vous avez donc fournit plus de 595 € par mois au capital.
       
      Avez-vous été augmentés ?

      Au regard de ces 595 € ?
       
      Ben non, bien sur...
       
      Dans le meilleur des cas, vous avez été augmentés de 50 à 80 €, et je dis bien dans le meilleur des cas...
       
      Quel est le rapport avec les béguètements de la petite chèvre de garde éconocomique ?
       
      Lui prône la dévaluation de l’ Euro par des ’ QE ’ émises par la BCE.
       
      Mais qui les achèteraient, selon lui, ces ’ QE ’, pour rendre les ’ investissements ’ attractifs au sein de la traîtrise de Lisbonne ?
       
      Attention, accrochez-vous, c’est violent.
       
      Il ’ aimerait ’ que ces ’ QE ’ soient achetées par le membres de la monnaie unique.
       
      Comment ?
       
      En créant un endettement à l’échelle Européenne.
       
      Elles est bonne, sa blague, hein ?
       
      Après avoir endettés les pays membres pour financer les banques privées qui revendent l’argent emprunté aux états endettés préalablement, ils voudraient créer une nouvelle dette financée elle aussi par l’endettement des pays membres...
       
      Pas compris ?
       
      Mais si...
       
      Relisez plusieurs fois.
       
      Je sais, on a du mal à le croire, au premier abord.
       
      On se dit que le mec, il a pas tout compris.
       
      Qu’il a raté quelque chose dans la manip.
       
      Mais non...
       
      C’est bien cela et rien d’autre.
       
      Quel est le dénominateur commun à tout ultralibéral ?
       
      Rabâcher des mensonges jusqu’à ce qu’ils deviennent LA vérité dans l’esprit de ceux qu’ils veulent voler...
       
      Et ça fonctionne du tonnerre de zeus, la preuve, personne ne remet en cause la spoliation des acquis et biens sociaux par le biais de l’endettement public.
       
      Oh... si, vous avez bien quelques nationaleux qui essayent eux-aussi de vous circonvenir en vous incitant à vous isoler des autres pays signataires de la traîtrise de Lisbonne, mais aucun ne vous explique comment il compte à la fois préserver ce qu’il vous reste de biens et acquis sociaux, tout en remboursant la dette et en réindustrialisant le pays...
       
      Et ils ne peuvent pas, parce que c’est tout simplement impossible à l’échelle d’un pays.
       
      A moins d’exploiter la seule ressource dont ce pays dispose, à savoir sa population, ce qui signifie la fin de tout acquis et bien social, de toute réglementation du travail.
       
      Autrement dit, une régression sociale à l’année 1850.
       
      Merci encore à dgomez de nous donner l’occasion d’expliquer comment les chèvres de garde éconocomiques tentent invariablement de prendre leurs auditeurs / lecteurs pour des crétins clinique.
       
      Inutile de supprimer ce commentaire, il est au chaud pour un copié collé éventuel, la dernière fois, ce fut 6 fois, va-t-on battre ce record ?
       


      • 1 vote
        izarn 11 mai 2014 13:53

        Je ne comprends pas ce que vous dites. L’action n’est pas du tout un pret, c’est un titre de propriété. De fait les dividendes ne sont pas fixes, comme les interets.
        "Se financer sur les marché" veut dire proposer des titres en bourse, c’est à dire vendre sa propriété.
        Par contre en effet, certaine PME-PMI se financent par des prets banquaires. Et mettent en gage leur entreprise. Cela n’a rien à voir.
        Quand à la hausse des titres en bourses, il faut savoir que les volumes restent 2 à 3 fois moindre qu’en 2007. Que la bourse est truquée par des achats massifs d’institutions banquaires pour soutenir les cours. Ensuite quand les obligations ne sont plus trés fiables, on rapplique sur les actions.
        Bref les marchés ne veulent plus rien dire, et ne sont la preuve que l’occident n’est pas encore sortit de la crise, et qu’il ne fait rien du tout, à part la planche à billet depuis 2008.
        Ce pseudo argent basé sur aucune production de richesse, n’investit pas dans la production, puisque elle à plat depuis 2008. Donc ces billet de Monopoly ne servent qu’a spéculer...


      • 36 votes
        démosthène 11 mai 2014 20:59

           
        L’action est un investissement.
        Contrairement à un emprunt, qui a une durée établie, et généralement un taux fixe ( à moins d’être stupide...), une action ne fournit des liquidités qu’une seule fois à l’entreprise émettrice.
        Lors de l’introduction en bourse de l’entreprise.
        Une fois l’action vendue, l’entreprise ne retire plus rien des actions mises en vente.
        Par contre, elle doit générer des revenus pour rémunérer les propriétaires des actions.
         
        Non, il ne s’agit pas de vendre sa propriété.
        C’est là le grand mensonge de la bourse.
        Une entreprise peut parfaitement être retirée de la bourse sans pour autant être mise en liquidation...
         
        Aucun rapport avec les emprunts conventionnels.
         
        Vous confondez.
         
        L’entreprise cotée en bourse se finance presque toujours en empruntant, une fois la vente initiale de ses titres effectuée...
         
        Que représentent les hausses de titres en bourse par rapport aux fonds obtenus par les entreprises lors de leurs introductions ?
         
        Absolument rien...
         
        Cela n’a strictement aucun rapport.
         
        Vous confondez le commerce de titres sur valeurs et vente de titre initiale, à l’introduction en bourse.
         
        Le seul rapport est que l’entreprise ayant été introduite en bourse DOIT impérativement rémunérer ses actionnaires.
         
        Si elle ne le fait pas, ses actions chutent...
         
        J’ai peur que vous n’ayez pas très bien compris le mécanisme boursier.
         
        Pour la suite, reprenez mon commentaire initial.
         
        Tout y est.
         


      • 2 votes
        Akerios Akerios 9 mai 2014 19:21

        Oui nous retournons aux années 1850 comme le dit  démosthène .
         Et avec la dette cela va bien plus loin car on enlève aussi le droit de propriété et la liberté.
        ......Le pire :
        ......................................... aujourd’hui un enfant qui nait en France est un esclave en devant rembourser la dette de ses parents ! ( plus de 2000 milliards d’euros ! )


        • vote
          Akerios Akerios 9 mai 2014 19:24

          Dans tous les cas :
          ....merci démosthène pour ton analyse !
          Bravo !



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dgomez


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