Zemmour - Domenach ... Un clash japonais !

Noir et blanc. Vraiment, tu ne vois jamais de mauvais points chez Zemmour, ou de bons points chez Domenach ?
 
En tout cas je donne moi aussi très souvent raison à Zemmour dans ces émissions (qui correspondent au niveau de divertissement que je demande, franchement ils me font marrer, ces deux "meilleurs ennemis"). Sur le Japon cependant, y’a quelques points que j’accorde à Domenach : comme société aliénée par le travail et la culture d’entreprise, on ne fait pas pire, et même si je n’en sais rien, je ne les envie pas. Oui le Japon est un rêve de droite, un peuple super discipliné, une sécurité très élevée, pas d’immigration ou de mixité... mais je pense que Domenach a raison, les gens doivent être malheureux. Y’a qu’à voir les efforts et l’inventivité de l’industrie du divertissement pour essayer de compenser, c’est du grand n’importe quoi. C’est hors-sujet par rapport au thème de l’immigration, ou alors je ne vois pas le rapport, mais quand même, même si j’aime beaucoup le rayonnement culturel japonais (mangas, jeux vidéos, arts...), je n’aimerais pas être Japonais.

Si la politique du Japon rend les Japonais malheureux, alors si, c’est critiquable. Le Japon a des problèmes à régler, comme tout le monde, et on n’a pas à le prendre pour modèle en les ignorant.
 
Nora Inu : Et c’est super, c’est vrai, ce n’est pas avec notre culture de liberté, où on encourage les jeunes à se rebeller et s’émanciper de leurs racines familiales à l’adolescence, qu’on peut avoir de tels comportements, et du coup nous perdons toute excellence héréditaire du fait de la liberté que prennent les jeunes à faire autre chose que la génération précédente. Ne peut-on pas trouver un compromis, afin que l’excellence ne se perde pas (= qu’on puisse toujours en vivre même dans ce monde de dumping social et de globalisation), sans toutefois s’imposer de façon héréditaire ?
 
Mais encore une fois je ne vois pas ce que ça vient faire avec l’immigration. Je pense que nos problèmes avec l’immigration viennent de la parabole de la grenouille qui cuit à petit feu. Nous cuisons dans les inégalités grimpantes, les privatisation des richesses et socialisation des pertes, que nous acceptons sans broncher, voire avec culpabilité (si on n’est pas aussi riche que le monsieur à la télé, c’est sûrement parce qu’on est nul et qu’il est bon, parce qu’on avait des mauvaises notes à l’école et pas lui, égalité des chances etc.). Mais un mec qui arrive de l’extérieur, qui vient d’une culture de solidarité, de partage, d’entraide, bref une culture humaine, il est jeté directement dans l’eau bouillante et la violence de notre monde, qui nous semble si banale et fatale. Y’a de quoi devenir dingue en voyant notre individualisme, notre orgueil, notre suffisance, notre mépris, alors qu’on fait de la merde et qu’on nage dedans. Si j’émigrais au Japon avec des amis, des étoiles plein les yeux, peut-être que je pèterais un câble devant tous ces hommes robotisés en cravate qui acceptent tout et consacre leur vie à leur entreprise, peut-être que je subirais la même violence et que j’en rendrais ! Alors, chacun reste chez soi ? Ou alors on apprend des autres et on progresse, on s’améliore, en gardant le bon et corrigeant le mauvais ?

L’Empire Européen qui nous sort Autchwitz pour nous inciter à voter me conforte dans l’idée qu’il ne faut surtout pas le faire. En votant, QUELQUE SOIT SON VOTE, on valide l’oligarchie en place.