Les identitaires : le communautarisme de réaction !
Face au communautarisme "d'en haut" proche du pouvoir incarné par le CRIF et ses satellites anti-racistes et face, d'autre part, au communautarisme "d'en bas", c'est à dire de la rue, incarné par une islamisation croissante (cf communautarisme juif VS communautarisme musulman), on assiste progressivement, en réaction, à un communautarisme de la part de français dits "de souche" qui se revendiquent de plus en plus en tant que "blancs".
Petit tour d'horizon de ce qu'on appelle la "mouvance identitaire" en France
Si l’on doit résumer simplement les choses, il y a, en gros, deux manières de se définir identitaire :
- La première (celle dans laquelle je me reconnais) est de considérer que l’identité Française est avant tout culturelle, c’est à dire que la France se définit au-travers de son Histoire, de son mode de vie et d’un certain état d’esprit qui n’appartient qu’à elle. Cette vision de l’identité n’est pas ethno-différentialiste dans la mesure où toute personne, quelque soit son origine, a la possibilité de devenir française à la condition que celle-ci s’assimile à la culture française en acceptant de se dépouiller de sa culture d’origine. C’est donc une approche anti-"multiculturaliste" qui est, en pratique, très contraignante car seule une minorité d’immigrés y parviennent. Mais force est de constater que ces "assimilés" se sentent souvent bien plus "français" dans leur coeur que bon nombre de français de souche qui se désintéressent de plus en plus de leur patrie...
- La seconde manière de se définir identitaire, celle dont il est question dans cet article, est de considérer que l’identité des peuples est avant tout liée au facteur "biologique" ou racial. C’est le cas de la mouvance identitaire pour qui la France, en tant que nation, n’a finalement que peu d’importance. La plupart du temps d’inspiration néo-païenne, cette mouvance défend avant tout une identité "europénne" (comprendre ’blanche’).
1 - Le Bloc identitaire : sous le signe du sanglier
Très présent lors des assises de l’islamisation en 2010 aux côtés de Riposte Laïque, le Bloc identitaire est certainement le mouvement identitaire le plus connu en France.
La ligne politique du Bloc Identitaire se résume ainsi
http://www.bloc-identitaire.com/blo...
"Face à un discours jacobin ultra-républicain et assimilationniste, nous défendons une vision de l’homme enracinée dans ses communautés naturelles et historiques. La notion de citoyenneté républicaine désincarnée – et sans relation avec la filiation – est en opposition totale avec notre vision de l’identité charnelle et enracinée. Au concept de « France des lumières », nous opposons celui de la terre et des morts de Barrès.
En tant qu’identitaires, nous concilions et assumons pleinement notre triple identité régionale (identité charnelle), française (identité historique), et Européenne (identité civilisationnelle).
Attachés à la défense de nos identités, nous refusons fermement non seulement l’islamisation de notre société mais également l’immigration extra-européenne.
Ainsi, le BI rejette clairement la notion de "Citoyenneté Républicaine"
2 - Terre et peuple
Ce mouvement, issu du GRECE (Groupement de Recherche et d’Etudes pour la Civilisation Européenne) et qui regroupait alors des personnalités telles Alain de Benoist ou Dominique Venner au sein de ce qu’il était convenu d’appeler "La Nouvelle Droite" dans les années 70, a été fondé par Pierre Vial. Ouvertement racialiste, Terre et Peuple compte parmi ses sympathisants des gens comme Hervé Ryssen, Guillaume Faye ou encore Gabriele Adinolfi.
3 - Thomas Ferrier et le PSUNE (Parti Socialiste d’Union des Nations Européennes
Bien que possédant une réelle culture historique, notamment sur la période Antique ainsi qu’une véritable vision politique, Thomas Ferrier demeure aujourd’hui un illustre inconnu aux yeux du grand public. C’est sur le site Enquêtes et Débats que j’ai découvert pour la première fois ce personnage tout en rondeur, courtois, à la fois très ouvert à la discussion et à la controverse tout en étant très idéologisé. (Jean Robin, lorsqu’il évoque des sujets autres que sa petite personne arrive par moment à mettre en avant des personnalités très intéressantes). Cela dit, Ferrier, contrairement à un Pierre Vial, n’assume pas sa vision racialiste bien qu’il souhaite la mise en place d’une nation européenne ’blanche’ basée sur ce qu’il appelle le Ius Sanguinis (droit du sang).
Par ailleurs, Thomas Ferrier est très hostile aux monothéismes en général et au christianisme en particulier. Il faut dire que cet ancien disciple de Dominique Venner, inconditionnel de Nietzsche qui se définit comme un "authentique païen", au sens quasi-mystique du terme a étudié de près la "christianisation de l’Europe".
Malgré le fait que, au cours de différents échanges sur E&D, je lui ai montré à plusieurs reprises, citations à l’appui, qu’Hitler détestait le christianisme encore plus que le judaïsme, Ferrier n’en continue pas moins d’affirmer que le nazisme est globalement d’inspiration "chrétienne" ! Ce qui a provoqué, à plusieurs reprises des débats enflammés, (voire plus...) sur E&D à ce sujet. Tel un intervenant qui lui a répondu un jour "Votre Europe est un fantasme de comics, si vous étiez né à Sparte, on vous aurait laissé mourir car vous n’avez pas la carrure. "
http://www.enquete-debat.fr/archive...
A l’occasion des élections europénnes, le slogan du PSUNE est "ni mondialisme, ni souverainisme". Le problème pour Ferrier, c’est que son anti-souverainisme et son positionnement "anti-nations" font le jeu du mondialisme...
Tags : Société
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