• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les identitaires : le communautarisme de réaction !

Les identitaires : le communautarisme de réaction !

Face au communautarisme "d'en haut" proche du pouvoir incarné par le CRIF et ses satellites anti-racistes et face, d'autre part, au communautarisme "d'en bas", c'est à dire de la rue, incarné par une islamisation croissante (cf communautarisme juif VS communautarisme musulman), on assiste progressivement, en réaction, à un communautarisme de la part de français dits "de souche" qui se revendiquent de plus en plus en tant que "blancs".

 

Petit tour d'horizon de ce qu'on appelle la "mouvance identitaire" en France

 

Si l’on doit résumer simplement les choses, il y a, en gros, deux manières de se définir identitaire :

 

- La première (celle dans laquelle je me reconnais) est de considérer que l’identité Française est avant tout culturelle, c’est à dire que la France se définit au-travers de son Histoire, de son mode de vie et d’un certain état d’esprit qui n’appartient qu’à elle. Cette vision de l’identité n’est pas ethno-différentialiste dans la mesure où toute personne, quelque soit son origine, a la possibilité de devenir française à la condition que celle-ci s’assimile à la culture française en acceptant de se dépouiller de sa culture d’origine. C’est donc une approche anti-"multiculturaliste" qui est, en pratique, très contraignante car seule une minorité d’immigrés y parviennent. Mais force est de constater que ces "assimilés" se sentent souvent bien plus "français" dans leur coeur que bon nombre de français de souche qui se désintéressent de plus en plus de leur patrie...

 

- La seconde manière de se définir identitaire, celle dont il est question dans cet article, est de considérer que l’identité des peuples est avant tout liée au facteur "biologique" ou racial. C’est le cas de la mouvance identitaire pour qui la France, en tant que nation, n’a finalement que peu d’importance. La plupart du temps d’inspiration néo-païenne, cette mouvance défend avant tout une identité "europénne" (comprendre ’blanche’).

 

1 - Le Bloc identitaire : sous le signe du sanglier

 

Très présent lors des assises de l’islamisation en 2010 aux côtés de Riposte Laïque, le Bloc identitaire est certainement le mouvement identitaire le plus connu en France.

 

 

La ligne politique du Bloc Identitaire se résume ainsi

http://www.bloc-identitaire.com/blo...

 

"Face à un discours jacobin ultra-républicain et assimilationniste, nous défendons une vision de l’homme enracinée dans ses communautés naturelles et historiques. La notion de citoyenneté républicaine désincarnée – et sans relation avec la filiation – est en opposition totale avec notre vision de l’identité charnelle et enracinée. Au concept de « France des lumières », nous opposons celui de la terre et des morts de Barrès.

 

En tant qu’identitaires, nous concilions et assumons pleinement notre triple identité régionale (identité charnelle), française (identité historique), et Européenne (identité civilisationnelle).

 

Attachés à la défense de nos identités, nous refusons fermement non seulement l’islamisation de notre société mais également l’immigration extra-européenne.

 

Ainsi, le BI rejette clairement la notion de "Citoyenneté Républicaine"

 

2 - Terre et peuple

 

Ce mouvement, issu du GRECE (Groupement de Recherche et d’Etudes pour la Civilisation Européenne) et qui regroupait alors des personnalités telles Alain de Benoist ou Dominique Venner au sein de ce qu’il était convenu d’appeler "La Nouvelle Droite" dans les années 70, a été fondé par Pierre Vial. Ouvertement racialiste, Terre et Peuple compte parmi ses sympathisants des gens comme Hervé Ryssen, Guillaume Faye ou encore Gabriele Adinolfi.

 

 

3 - Thomas Ferrier et le PSUNE (Parti Socialiste d’Union des Nations Européennes

 

Bien que possédant une réelle culture historique, notamment sur la période Antique ainsi qu’une véritable vision politique, Thomas Ferrier demeure aujourd’hui un illustre inconnu aux yeux du grand public. C’est sur le site Enquêtes et Débats que j’ai découvert pour la première fois ce personnage tout en rondeur, courtois, à la fois très ouvert à la discussion et à la controverse tout en étant très idéologisé. (Jean Robin, lorsqu’il évoque des sujets autres que sa petite personne arrive par moment à mettre en avant des personnalités très intéressantes). Cela dit, Ferrier, contrairement à un Pierre Vial, n’assume pas sa vision racialiste bien qu’il souhaite la mise en place d’une nation européenne ’blanche’ basée sur ce qu’il appelle le Ius Sanguinis (droit du sang).

 

Par ailleurs, Thomas Ferrier est très hostile aux monothéismes en général et au christianisme en particulier. Il faut dire que cet ancien disciple de Dominique Venner, inconditionnel de Nietzsche qui se définit comme un "authentique païen", au sens quasi-mystique du terme a étudié de près la "christianisation de l’Europe".

 

 

Malgré le fait que, au cours de différents échanges sur E&D, je lui ai montré à plusieurs reprises, citations à l’appui, qu’Hitler détestait le christianisme encore plus que le judaïsme, Ferrier n’en continue pas moins d’affirmer que le nazisme est globalement d’inspiration "chrétienne" ! Ce qui a provoqué, à plusieurs reprises des débats enflammés, (voire plus...) sur E&D à ce sujet. Tel un intervenant qui lui a répondu un jour "Votre Europe est un fantasme de comics, si vous étiez né à Sparte, on vous aurait laissé mourir car vous n’avez pas la carrure. "

 

http://www.enquete-debat.fr/archive...

 

A l’occasion des élections europénnes, le slogan du PSUNE est "ni mondialisme, ni souverainisme". Le problème pour Ferrier, c’est que son anti-souverainisme et son positionnement "anti-nations" font le jeu du mondialisme...

Tags : Société




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • 13 votes
    darion ben gourvid 26 mai 2014 11:16

    Très intéressante synthèse à laquelle on peut se permettre d’ajouter un ou deux éléments.
    Se sentir français ne peut pas se faire uniquement sur des bases "raciales" pures et dures comme le feraient les japonais ou les islandais. Cependant, il est indéniable qu’accepter un trop grand nombre d’identités diverses sur notre territoire pose des problèmes de concurrence civilisationnelle insolubles.
    Il y a effectivement trop de personnes qui ne se sentent pas françaises actuellement dans ce pays, ce qui est nous en conviendrons, dommage.

    C’est pourquoi la France doit rester majoritairement blanche, gréco-latine (la phrase de De Gaulle est très juste) de tradition chrétienne (laissez tomber le "judéo" car le christianisme est LA rupture totale avec l’élitisme racialiste hébraïque et donc une forme d’influence à la suite de notre Histoire néanmoins républicaine car la République est un nationalisme rationnel "universalisable" : accès à la citoyenneté égalitaire entre tous les individus avec une forte tendance à protéger les plus faibles, qu’on retrouve tant dans notre service public que dans la fraternité chrétienne pardi). Bref, nn ne va pas en Suède pour voir des musulmans comme on ne va pas au Sénégal pour voir des blonds aux yeux bleus...

    Et on peut également, donc dans des proportions raisonnables, avec des personnes étant nées et ayant grandi en France, avoir des rapports fraternels si l’esprit français est partagé, pas de souci et exit le communautarisme évidemment qui ne mène qu’à la concurrence civilisationnelle.

    Les personnes actuellement qui ne se sentent pas françaises devraient réfléchir par exemple au parcours de Kémi Seba.

    Et ce qui doit absolument émerger de ces mouvements, est la tendance anti-élite illégitime qui est tout à fait saine, et une vraie souveraineté populaire qui par instinct, sait préserver ses intérêts...


    • 6 votes
      micnet 26 mai 2014 13:08

      Bonjour Darion et merci pour votre commentaire que je partage en grande partie notamment sur le fait que la France doit "rester majoritairement blanche" non, encore une fois, pour des questions raciales mais simplement par le fait que la plupart des immigrés ne peuvent (et ne pourront jamais) s’assimiler, qui plus est dans une France dirigée par des branquignols qui se foutent pas mal de la patrie...


      Par contre, je me permets juste de revenir sur ceci :

      "laissez tomber le "judéo" car le christianisme est LA rupture totale avec l’élitisme racialiste hébraïque "

      —> Désolé de vous contredire mais le christianisme n’est pas une rupture avec le judaïsme des origines incarné par l’AT et dans lequel il s’inscrit pleinement. Les Evangiles, là-dessus, sont sans ambiguïtés.
      En revanche, le christianisme est en rupture avec le pharisaïsme, c’est à dire cette mouvance du judaïsme qui s’est imposée par la suite, mouvance si bien incarnée aujourd’hui par tous nos apôtres du mondialisme et du multiculturalisme. Mais, je tiens à préciser que ce judaïsme là n’a rien à voir, selon moi, avec le sionisme qui est une volonté de retour au judaïsme des origines par sa vision identitaire (et non raciale, sauf à considérer que "juif" désigne une "race", même s’il y a bien sûr des racialistes là-dedans). Ne pas confondre ’mondialiste’ et ’sioniste’ qui sont 2 antagonismes...


    • 5 votes
      darion ben gourvid 26 mai 2014 14:19

      Bon, je ne vais pas trop ergoter sur le pharisaïsme/judaïsme/sionisme car aujourd’hui cette distinction se fait difficilement au sein même de ces nuances que tu décris : aucun juif orthodoxe ne vient nous dire qu’Attali est un pharisien de 2014... Idem sur le sionisme, cela n’est pas un retour au judaïsme stricto sensu : Herzl n’appréciait guère les barbus à papillottes et la religion moyennageuse qu’ils pratiquaient, le sionisme était beaucoup plus un projet politique et civilisationnel progressiste teinté, c’est vrai, d’un arrière plan messianique de retour sur la terre sacré (même si l’Angola ou Madagascar avaient été proposé à Herzl).

      Alors je maintiens sur la rupture du christianisme, car le message christique annonce simplement que si tu reconnais ton Dieu par l’esprit, et les saints sacrements, peu importe d’où tu viens, ta couleur de peau et le sang de tes ascendants, tu peux entrer dans la famille chrétienne.
      Le judaïsme est moins prosélyte, la conversion moins aisée et garde un fort penchant racialiste (transmission par le sang de la mère). Et il s’agit bien d’une rupture car les juifs n’ont pas reconnu le Christ en tant que Messie, d’où nouvelle religion, et ce qui n’empêche cependant pas dans le NT de voir des liens qui unissent tout de même les juifs à cette nouvelle alliance, pour le meilleur et pour le pire...


    • 3 votes
      micnet 26 mai 2014 14:47


      @Darion

      "Herzl n’appréciait guère les barbus à papillottes et la religion moyennageuse qu’ils pratiquaient, le sionisme était beaucoup plus un projet politique et civilisationnel progressiste teinté, c’est vrai, d’un arrière plan messianique de retour sur la terre sacré (même si l’Angola ou Madagascar avaient été proposé à Herzl)."

      ---> Je confirme : Herzl avait une vision identitaire du judaïsme (ce qui correspond au sionisme qui considère les juifs en tant que peuple) et n’appréciait donc guère les "barbus à papillottes" qui représentent la quintessence même du judaïsme religieux.

      "Alors je maintiens sur la rupture du christianisme, car le message christique annonce simplement que si tu reconnais ton Dieu par l’esprit, et les saints sacrements, peu importe d’où tu viens, ta couleur de peau et le sang de tes ascendants, tu peux entrer dans la famille chrétienne. "


      ---> Et moi, je maintiens que les Evangiles s’inscrivent intégralement dans la continuité de l’Ancien Testament. la preuve (Matthieu 5 17-20) :

      "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice "ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. "

      --->
      Bref, si on rejette le judaïsme originel, on est obligé, si on est cohérent, de rejeter aussi le christianisme !


      "Le judaïsme est moins prosélyte, la conversion moins aisée et garde un fort penchant racialiste (transmission par le sang de la mère). Et il s’agit bien d’une rupture car les juifs n’ont pas reconnu le Christ en tant que Messie, d’où nouvelle religion, et ce qui n’empêche cependant pas dans le NT de voir des liens qui unissent tout de même les juifs à cette nouvelle alliance, pour le meilleur et pour le pire..."
      ---> Voilà ! Donc la rupture se fait APRES l’avènement du Christianisme mais pas par rapport au judaïsme d’origine. Le Christ critiquait essentiellement les "pharisiens et maîtres de la loi" mais il était par exemple très proche des "zélotes" qui sont les identitaires de l’époque (ou les sionistes ’avant l’heure’...)

      Tiens, si ça t’intéresse, je me suis amusé à écrire un article sur ce sujet :

      http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/theodor-herzl-l-ame-du-peuple-juif-42755

      Mais tu risques encore de me reprocher de ne pas avoir l’esprit de synthèse smiley

      Bien à toi



    • 2 votes
      cathy30 cathy30 26 mai 2014 18:00

      Bonjour

      c’est quoi les saints sacrements ?
      Incroyable ce que je viens de lire ben gourvid, nous fait deux nouvelles religions !!!

    • 3 votes
      darion ben gourvid 26 mai 2014 19:20

      micnet

      ---> Et moi, je maintiens que les Evangiles s’inscrivent intégralement dans la continuité de l’Ancien Testament. la preuve (Matthieu 5 17-20)

      Dire "intégralement" est évidemment exagéré.

      S’adressant aux juifs, dans Jean en 8 44 : "Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge".

      Et je passe sur les comportements fluctuants de l’Eglise et des protestants (voir Des Juifs et de leurs mensonges de Luther) à l’encontre des juifs.

      Mais le christianisme (à la mort du Christ) a bel et bien été un séisme symbolisé d’ailleurs par le déchirement du voile du Temple lors de la crucifixion, comme si Dieu lui-même avait marqué sa désapprobation en faisant trembler le Saint des Saints, à l’évidence...


    • vote
      micnet 26 mai 2014 21:21

      @Darion


      Dans le texte que tu proposes, il est bien précisé que le Christ s’adresse là aux juifs qui ne croient pas en lui et cherchent à le faire mourir.

      Dans le NT, tu peux trouver un nombre considérable de versets qui rendent hommage "à la Loi" (celle de Moïse) ainsi qu’aux Patriarches et qui invitent, en effet, à la conversion des Juifs.
      Non, le Nouveau Testament n’est pas la rupture avec l’Ancien mais sa continuité !

       ex Romains 3 1 à 3 :

      "Quel est donc l’avantage des Juifs ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Cet avantage est grand de toute manière. Tout d’abord, c’est à eux que les paroles de Dieu ont été confiées. Que dire si quelques-uns n’ont pas cru ? Leur incrédulité annulera-t-elle la fidélité de Dieu ? Certainement pas"

    • 2 votes
      darion ben gourvid 26 mai 2014 22:12

      Hum, le texte en question est juste l’Evangile de Jean, une broutille quoi smiley

      Une "continuité" de l’AT dans le NT n’aurait pas comporté de passages aussi sévères avec les juifs, espéré leur conversion, expliqué en long et large et en travers dans les Actes que les juifs fomentent, complotent ou sont des incrédules et qu’il y aura bien désormais une deuxième mouvance, une nouvelle alliance.

      Ce n’est qu’une discussion théologique, mais le voile du Temple s’est fendu lors de la crucifixion, le Christ n’a pas été reconnu comme le messie et la Synagogue aux yeux bandés ne s’est pas fondue dans l’Eglise, et le messie des uns sera l’Antéchrist des autres. Bref, dans l’état actuel des choses parler de "continuité" est pour le moins exagéré.


    • vote
      micnet 26 mai 2014 22:45

      Dans ce cas, mon cher Darion, je vais faire encore plus simple : s’il y a une rupture complète entre le christianisme et le judaïsme (thèse qui remonte à Marcion) comme tu le penses alors dans ce cas, comment expliques-tu que la Bible chrétienne contienne le Nouveau ET l’Ancien Testament ?

      Si les Père Apostoliques avaient considéré le judaïsme comme incompatible avec l’enseignement du Christ puis celui de l’Apôtre Paul, j’ai du mal à croire qu’ils aient choisi le Tanakh (Bible hébraïque) pour faire partie du Canon.

      En résumé, je prétends que si les juifs ont rejeté le Christ, ce dernier n’a jamais rejeté les juifs ni leur enseignement...

    • 1 vote
      ffi 27 mai 2014 08:04

      Il ne vous aura pas échappé qu’un texte ne prend du sens que s’il est lu par un lecteur. Le sens d’un texte est la rencontre d’une matière écrite avec une intelligence.
       
      Il s’ensuit que deux religions qui partagent un même texte peuvent en avoir des interprétations différentes. Cette diversité d’interprétation existait d’ailleurs probablement avant la rupture entre christianisme et judaïsme. Pensez aujourd’hui à la multiplicité des sectes protestantes, qui, bien que s’appuyant sur la même matière textuelle, divergent constamment sur leur interprétation. Le catholicisme lui garantit l’unité de l’interprétation par recours à une autorité.
       
      Il y a le texte, matière commune, et l’esprit de sa lecture. L’esprit de sa lecture fait énormément dans le sens qu’on y trouve.
       
      Pour le reste, pour la mouvance identitaire, généralement, je regrette qu’ils soient généralement si éloignés du catholicisme et cela me semble entacher leur crédibilité. En effet, le patrimoine architectural de la France est catholique. Comment ces gens pourraient-ils se clamer d’une identité en ne considérant pas le patrimoine dont ils héritent ?
       
      Ils me semblent surtout être des néo-païens, qui se bricolent une identité fantasmée, disont Gauloise, dont on ne sait finalement quasiment rien et qui ne correspond pas à notre identité historique telle qu’elle est.
       
      La culture française est à l’intersection de 3 pôles issus de l’antiquité : le monothéisme et le Verbe Juif, la science et l’art Grec, l’administration et le droit Romain. Peu de cultures peuvent se targuer d’un tel héritage. Si une telle culture disparaissait, ce serait une sacré perte pour l’humanité tout entière.

       

      Enlevez un seul de ces 3 pôles, ou même simplement inversez-en l’importance et la France n’est plus la France.

       

      Il faut bien comprendre comment les religions romaines ou grecques ont été surpassées par le monothéisme juif : La bible évoque des Anges qui vinrent sur Terre et qui prirent femmes humaines. Ces Anges furent considérés comme les Dieux honorés dans l’antiquité, et leur progéniture avec des femmes furent considérés comme les Demi-Dieux, les héros de l’antiquité (Hercule, Achille).


    • vote
      Qamarad Qamarad 26 mai 2014 16:40

      Bonjour Micnet,
      Votre propos, je le rejoins totalement.
      A un détail près sur le nazisme, quand vous dîtes que ses adeptes avaient une haine farouche du christianisme, c’est à la fois vrai et faux. Vrai parce que, le catholicisme surtout, établissait une fraternité transnationale parfois à l’encontre de l’unité de la communauté allemande. On sait que l’église catholique fut un ennemi acharné d’Hitler.
      Faux aussi, car je vois dans le nazisme une résurgence chrétienne, même s’il ne s’en réclame pas. Une résurgence qui a pris forme à travers la politique sociale, le refus de l’usurocratie(lire l’excellent manifeste pour briser les chaînes de l’usure de Gottfried Feder) et une transcendance incarnée non plus par Dieu, mais par l’état. Il y a une filiation indiscutable entre un esprit protestant des origines et la politique économique des autorités nazis (priorité accordée à l’investissement productif, refus de la spéculation, de l’usure comme enrichissement abstrait, valorisation du travail comme façon de souder la communauté et à la fois réalisation de l’individu).
      Ceci dit, il est assez vain de discuter avec des païens modernes sur la question chrétienne.


      • vote
        micnet 26 mai 2014 19:09
        Bonjour à vous Qamarad,

        Je reviens sur vos (intéressantes) remarques :

        "A un détail près sur le nazisme, quand vous dîtes que ses adeptes avaient une haine farouche du christianisme, c’est à la fois vrai et faux. Vrai parce que, le catholicisme surtout, établissait une fraternité transnationale parfois à l’encontre de l’unité de la communauté allemande. On sait que l’église catholique fut un ennemi acharné d’Hitler. "

        ---> Absolument ! Et réciproquement d’ailleurs.

        "Faux aussi, car je vois dans le nazisme une résurgence chrétienne, même s’il ne s’en réclame pas. Une résurgence qui a pris forme à travers la politique sociale, le refus de l’usurocratie(lire l’excellent manifeste pour briser les chaînes de l’usure de Gottfried Feder) et une transcendance incarnée non plus par Dieu, mais par l’état"

        ---> On pourra toujours trouver des analogies, même en comparant 2 idéologies en apparence totalement opposées. Il n’en demeure pas moins qu’il y a incompatibilité entre le nazisme et le christianisme et ce pour 2 raisons majeures :

        1- Le "racialisme" est un concept totalement étranger au christianisme, notamment pour les raisons que vous avez évoquées vous-même plus haut, à savoir une volonté de "fraternité transnationale". Je pense que nous serons d’accord sur ce point.

        2 - Mais il y a, d’après moi, une autre raison majeure et vous serez probablement en désaccord là-dessus ; contrairement au nazisme, le christianisme n’est pas un collectivisme par le fait que le Salut passe par un choix personnel et individuel (celui de croire ou de ne pas croire). Mais il est vrai que cette notion est plus importante dans le protestantisme que dans le catholicisme : la Foi est affaire individuelle et non collective !
        D’ailleurs, certains intellectuels, notamment les "anti-chrétiens", ne se privent pas de reprocher au christianisme d’être, en quelque sorte, la cause racine de l’individualisme. Tel par exemple Alain de Benoist (un néo-païen, tiens donc smiley)



      • vote
        Qamarad Qamarad 26 mai 2014 21:31
        1- Le "racialisme" est un concept totalement étranger au christianisme, notamment pour les raisons que vous avez évoquées vous-même plus haut, à savoir une volonté de "fraternité transnationale". Je pense que nous serons d’accord sur ce point.

        ==> La question qui se pose est : Qu’est-ce que l’on entend par racialisme ?
        Les nazis avaient des approches multiples de la question de la race. Himmler et Ley parlaient de race des seigneurs et de supériorité raciale. D’autres comme Goering étaient seulement ethno-différentialistes. Les derniers étaient racialistes au sens d’attacher des attributs à une race ; les républicains à la Ferry avaient la même approche qu’ils ont léguée dans les manuels d’histoire. Donc, Je ne vois de contradiction entre une certaine position partagée par certains nazis, les ethno-différentalistes, et le christianisme tel que vous l’entendez.
        Pour ma part, puisque je parle d’abord en ma qualité de français, je suis sur la ligne du général de Gaulle. Ben Gourion a cité sa fameuse définition de la France Un universalisme restreint, mais généreux !


        2 - Mais il y a, d’après moi, une autre raison majeure et vous serez probablement en désaccord là-dessus ; contrairement au nazisme, le christianisme n’est pas un collectivisme par le fait que le Salut passe par un choix personnel et individuel (celui de croire ou de ne pas croire). Mais il est vrai que cette notion est plus importante dans le protestantisme que dans le catholicisme : la Foi est affaire individuelle et non collective !
        D’ailleurs, certains intellectuels, notamment les "anti-chrétiens", ne se privent pas de reprocher au christianisme d’être, en quelque sorte, la cause racine de l’individualisme. Tel par exemple Alain de Benoist (un néo-païen, tiens donc )

        ==> La salut individuel passe par le salut collectif. Dieu nous demandera les comptes de nos actions, celles faites pour nous-mêmes et celle à l’endroit de la collectivité. On ne se sauve pas soi-même sans vouloir le salut des autres. La foi est affaire personnelle, mais non-autonome et liée au contexte dans lequel nos évoluons., ce qui ne veut nullement dire imposer ses croyances aux autres membres de la société.
        Quant à ADB, ses interventions sont d’une puissance théorique prodigieuse, sauf quand on aborde le sujet plus large du monothéisme. Pour le coup, il nous fait du Finky des mauvais jours...


      • vote
        micnet 26 mai 2014 22:27
        @Qamarad

        "La question qui se pose est : Qu’est-ce que l’on entend par racialisme ?"

        ---> Bonne question ! Pour ma part, je rejoins la définition proposée par Pierre-André Taguieff qui dit ceci : "une école sociologique au sens large du terme, qui apparaît au milieu du XIXè siècle et qui prétend expliquer les phénomènes sociaux par des facteurs héréditaires et raciaux."
        Pour le reste, je suis globalement d’accord avec vous pour dire qu’il y a différents degrés dans le racialisme pouvant s’étendre de l’ethno-différentialisme au racisme qui hiérarchise les races.
        Pour ma part, je suis aussi en phase avec la fameuse définition de De Gaulle (le terme " d’universalisme restreint" me semble assez bien vu)
        Mais pour en revenir au christianisme, je maintiens que le message biblique est l’antithèse même d’un quelconque racialisme, ne serait-ce qu’au-travers de ce fameux verset que l’on trouve dans les Galates (3. 26-29) :

        " Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; en effet, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous vous êtes revêtus de Christ. Il n’y a plus ni juif, ni non-juif, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Si vous appartenez à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham
         et vous êtes hériters conformément à la promesse"


         "La foi est affaire personnelle, mais non-autonome et liée au contexte dans lequel nos évoluons., ce qui ne veut nullement dire imposer ses croyances aux autres membres de la société."


        ---> Entièrement d’accord avec ça



        "Quant à ADB, ses interventions sont d’une puissance théorique prodigieuse, sauf quand on aborde le sujet plus large du monothéisme. Pour le coup, il nous fait du Finky des mauvais jours..."


        ---> Sincèrement, je réfute le fait que le christianisme se résume à l’individualisme mais je trouve que l’analyse d’ ADB est néanmoins intéressante et plutôt assez fine sur ce coup là


      • vote
        maQiavel maQiavel 27 mai 2014 12:02

        Woooo , on est d’ accord !  smiley


      • vote
        ffi 27 mai 2014 08:25

        L’inconvénient d’une identité définie par la race, c’est finalement de ne considérer l’homme que comme du bétail... C’est donc se placer dans une vision anthropologique commune tant avec le capitalisme que le socialisme.
         
        Mais l’homme a une âme, un esprit, et c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus grand en lui, donc l’identité d’un pays est d’abord et avant tout culturelle.

         

        Mais il est vrai qu’en France, il y a l’identité version 1.0, le catholicisme, et l’identité version 2.0, le droit-de-l’hommisme, d’où ce brouillage dans l’identité culturelle et ce penchant à réduire l’identité à des constantes corporelles.

         

        Or cette réduction mènerait au néant culturel, car la culture vient de l’Esprit et non pas du corps. La France doit donc opter entre les deux identités culturelles qui se combattent sur son sol. De mon point de vue, la culture droit-de-l’hommisme a eu deux siècles pour faire ses preuves, mais elles ne les a pas donné, elle a engendré un affaiblissement du pays, dans une série de catastrophes sanglantes (guerres et destruction), pour finir par le vendre en pièces détachées à l’étranger... D’ailleurs dès l’origine, le droit-de-l’hommisme récuse toute forme d’identité. Je préfère donc grandement l’identité catholique classique, où la formation intellectuelle puise à 3 sources convenablement articulées entre elles : Juive, Grecque, Romaine.

         

         L’idolâtrie de la race me fatigue. La race est un faux Dieu.


        • 1 vote
          maQiavel maQiavel 27 mai 2014 12:18

          Bonjour miQnet, article très intéressant comme d’ habitude !

          Malheureusement, cette fois, je n’ai pas de quoi contre- argumenté car je suis globalement d’ accord avec vous-même sur le Nazisme et le christianisme.

          Sinon , je vous encourage à faire la connaissance d’ un identitaire Européen anti-nationaliste ( oui ça existe smiley disons qu’ il considère l’ Europe comme une nation en soi ) je parle de du nom de  Varg Vikernes considéré comme l’ un des fondateurs du black métal et qui a défrayé la chronique l’ an passé parce qu’ on le soupçonnait de vouloir réaliser un attentat en France ( évidemment c’ était absurde ).

          C’ est en le connaissant que j’ ai découvert l’ odalisme qui est une sorte de paganisme qui considère que toutes les cultures européennes polythéistes prendraient leur source dans une seule et même religion datant de la Préhistoire qui aurait évolué en plusieurs branches selon l’environnement où vivait chaque peuple Européen.

          Je ne suis d’ accord avec ces gens sur rien mais j’ avoue qu’ ils me fascinent avec toutes leur contradiction , dont l’ une que vous avez bien pointé dans votre article et qui m’ a bien fait rire : "Votre Europe est un fantasme de comics, si vous étiez né à Sparte, on vous aurait laissé mourir car vous n’avez pas la carrure. "  smiley  smiley smiley


          Au fait, un revenant : http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/lettre-d-un-francais-normal-152432  smiley


          • 1 vote
            micnet 27 mai 2014 12:40

            Bonjour à vous MaQ smiley

            "Malheureusement, cette fois, je n’ai pas de quoi contre- argumenté car je suis globalement d’ accord avec vous-même "

            ---> J’ai en effet remarqué, voilà déjà un petit moment, que l’on est d’accord sur plusieurs sujets. Mais que nous arrive-t-il ??? smiley

            " je parle de du nom de  Varg Vikernes considéré comme l’ un des fondateurs du black métal et qui a défrayé la chronique l’ an passé parce qu’ on le soupçonnait de vouloir réaliser un attentat en France ( évidemment c’ était absurde )."

            ---> J’en avais effectivement entendu parlé mais sans plus. Merci du tuyau. Sinon, concernant les contradictions des néo-païens, je me rappelle avoir eu des échanges assez homériques (du temps où je commentais sur E&D). Cela dit, je trouve qu’ils ont une vision qui, bien qu’opposée à la mienne, est tout sauf inintéressante. L’exemple de Thomas Ferrier, féru d’histoire, est très révélateur. Par ailleurs, vous vous rappelez sans doute de Dominique Venner (qui s’était suicidé à l’Eglise de Notre-Dame, voilà un an tout juste) et qui fait aussi partie de cette mouvance là. Il fut à la tête de la ’Nouvelle Revue d’Histoire’.


          • 2 votes
            micnet 27 mai 2014 12:41

            Ah et quant au "revenant", je lui ai fait une petite réponse ! Il faut dire que son texte est vraiment très bien écrit smiley


          • vote
            samagora95 samagora95 27 mai 2014 13:41

            @Micnet 


            Vous parlez de culture comme s’il s’agissait d’une chose gravée dans le marbre pour pour toujours, or il n’en est rien, cette apparente stabilité n’est qu’une illusion entretenue par la brièveté de notre existence, si vous pouviez vous téléporter dans le temps à il y a par exemple 500 ans, vous ne reconnaîtriez ni la cultures, 
            ni l ’architecture, ni le habitudes culinaire, ni même la langue des habitant de cette époque qui se diront pourtant Français de souches, pour eux vous seriez un étranger à tout point de vue ! 

            Je suis contre le communautarisme, mais la culture d’une nation n’est rien d’autre que l’accumulation du meilleurs (souvent) et parfois du moins bon du mélange de plusieurs peuples et donc de leur cultures respectives.

            Le christianisme par exempla est une importation, un alsacien n’a pas tout à fait la même culture qu’un breton etc.. etc..


            • vote
              maQiavel maQiavel 27 mai 2014 14:39

              Je ne pense pas que ce soit ce qu’il essaie de dire dans cet article, il a parfaitement conscience que la culture et les traditions changent je crois, il fait juste une distinction entre la dimension ethno *différentialiste des identitaires et une autre vision  républicaine assimilationniste qui est la sienne …


            • vote
              micnet 27 mai 2014 18:17

              @MaQ


              Tout à fait juste mais il me faut malgré tout apporter quelques précisions quant aux remarques (pertinentes) de samagora95

              @samagora95

              Bonjour et merci pour votre commentaire. Vous me dites :

              Je suis contre le communautarisme, mais la culture d’une nation n’est rien d’autre que l’accumulation du meilleurs (souvent) et parfois du moins bon du mélange de plusieurs peuples et donc de leur cultures respectives."

              ---> D’abord, vous avez raison sur un point : il est bien clair que les traditions ainsi que la culture d’un peuple évoluent au-cours du temps, c’est une évidence et je n’ai pas prétendu le contraire.
              Ceci étant précisé, je suis globalement en désaccord avec vous et je maintiens que, bien qu’une culture évolue, celle-ci est propre à un peuple et à une nation. Un peuple se constitue sur une volonté de "vivre ensemble" entre des individus qui ont un même sentiment d’appartenance à un destin commun, à une Histoire commune. Par conséquent, j’estime que le multi-culturalisme va à l’encontre de ce "vouloir vivre ensemble". Il me semble, pour preuve, que la poussée d’europhobie à laquelle nous assistons depuis des années et qui a été confirmée par les résultats de dimanche soir n’est qu’une conséquence du refus des peuples européens de vouloir se fondre dans un magma supra-national dans lequel ils ne se reconnaissent pas.
              Pour illustrer mon propos, je vais prendre 2 facteurs qui me semblent être des "marqueurs"de l’identité culturelle française :

              1 - Le christianisme

              Vous dites que le christianisme est une importation et vous n’avez pas tort sauf que les historiens datent le début, en quelque sorte, de la nation française à partir du baptême de Clovis faisant suite à sa conversion au christianisme.
              Cet événement fera dire au grand historien Marc Bloch à ce propos :

              "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

              Ensuite, vous me direz certainement que la Révolution Française puis notre chère laïcité ont mis fin au christianisme ? A cela, je réponds, contrairement à ce que prétendent certains, que la laïcité n’est pas une invention de la franc-maçonnerie mais qu’elle est inhérente aux Evangiles dès l’origine.
              La laïcité à la française n’est, ni plus ni moins que la discrétion demandée aux religions dans l’espace public. Or cette notion de discrétion dans l’espace public est spécifiquement française. Cela n’est, par exemple, pas du tout le même état d’esprit au-niveau des pays anglo-saxons. 
              Donc le christianisme et son corollaire lié à la laïcité française (et je précise bien "française") est une constante de l’état d’esprit français

              2 - La place de l’état

              Autre facteur essentiel de l’identité française est l’importance que les individus accordent à l’état et à ses dirigeants et dont le fonctionnement reste globalement de type jacobin et même "paternaliste", quelque soit l’époque ou le régime.
              Contrairement, encore une fois, aux pays anglo-saxons (les USA en tête) qui ont une méfiance quasi-innée vis-à-vis de l’état considéré comme potentiellement attentatoire aux libertés individelles, les français aiment (pour le meilleur comme pour le pire) que l’état soit globalement très présent, car ceux-ci sont soucieux de l’égalité.

              Et je pourrais citer des tas d’autres exemples mais l’idée générale est de bien montrer que, même si les choses évoluent, il y a des constantes qui, elles, demeurent.
              Au fond, c’est un peu comme chacun d’entre nous : nous ne sommes évidemment plus les mêmes à l’âge adulte que lorsque nous étions enfants mais vous serez certainement d’accord avec moi pour dire qu’il y a des traits de notre personnalité qui demeurent et qui nous définissent nous tels que nous sommes.
              Ma conviction est qu’il en est de même pour les peuples et les nations !





            • vote
              maQiavel maQiavel 27 mai 2014 19:22

              -la laïcité n’est pas une invention de la franc-maçonnerie mais qu’elle est inhérente aux Evangiles dès l’origine.

              Tout à fait !

               

              Sinon, miQnet, concernant l’assimilation, vous devriez lire ce qu’écrivait Guy Debord en 1986 sur la question de l’immigration, ce texte montre bien que le communautarisme vs et l’assimilationnisme sont en réalité des choix obsolètes ! 


            • vote
              micnet 27 mai 2014 19:44
              Merci pour ce texte, MaQ. Très intéressant !

              Guy Debord est (malheureusement) assez lucide, notamment lorsqu’il écrit :

              "Nous nous sommes faits américains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misérables problèmes des USA, de la drogue à la Mafia, du fast-food à la prolifération des ethnies."

              Alors la vraie question est effectivement : l’assimilation est-elle encore possible ? Perso, j’ai envie d’y croire pour la simple et bonne raison que, sans cela, la France est tout simplement foutue et Attali aura gagné...
              Il me semble en avoir déjà discuté un peu avec vous mais l’assimilation, si elle est encore possible, ne sera possible, d’après moi que, par un renouveau du patriotisme en France !

              Mais, à votre tour, j’imagine que c’est vous maintenant qui allez me traiter d’idéaliste smiley


            • vote
              maQiavel maQiavel 27 mai 2014 20:14

               

              C’est difficile d’être patriote quand patauge dans la culture monde …

              Enfin bon, les américains y arrivent bien, pourquoi pas ? Mais dans ce cas, il faut bien ce rendre compte que la grande majorité des gens sont dores et déjà assimilé … à la world culture, néolibérale individualiste dont l’Amérique est la matrice ! 


            • 1 vote
              micnet 27 mai 2014 20:48

              @MaQ


              D’un autre côté, les résultats de dimanche et le "ras-le-bol" de plus en plus grand des peuples européens me laissent à penser qu’un renouveau patriote n’est peut-être pas si inenvisageable que ça...

            • vote
              jeanpiètre jeanpiètre 27 mai 2014 20:18

              excellent titre qui rejoint une de mes maxime le nationaliste est le premier des communautariste (la nation est pour beaucoup un mot fourre tout , ou le quidam s’inclue mais se garde le droit d’entrée pour les autres)


              • vote
                maQiavel maQiavel 27 mai 2014 20:24

                On est tous communautariste, reste à savoir à quelle échelle on situe la communauté d’appartenance et comment on la définit.

                Même les mondialistes sans frontiéristes le sont et l’échelle de leur communautarisme est la communauté humaine et les critères d’appartenance à cette communauté tournent en général autour du progressisme, en est exclut tous les réactionnaires fascisants rappelant que le ventre de la bête immonde est toujours fécond etc etc …



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

micnet


Voir ses articles


Publicité





Palmarès