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Bien commun, Démocratie et conflictualité

1ère partie, Les Entretiens de Common Good Forum

Démocratie, Bien commun et conflictualité.


Charles Rojzman est psychosociologue, philosophe praticien et écrivain français. Il a créé et développé la « Thérapie Sociale », une discipline qui se définit selon ses trois objectifs principaux : une psychothérapie du lien pour prévenir et guérir les violences, la résolution de problèmes complexes par l'intelligence collective et une nouvelle éducation à la démocratie.


Voir aussi la revue Bridge-Builder, mai 2014, Bien commun et unité dans la diversité, Conflits et outils alternatifs : www.commongood-forum.org

 

 

Tags : Démocratie




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8 réactions à cet article    


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    Pierre Régnier 5 juin 2014 16:24

    C’est très intéressant, très utile, très constructif.


    Mais, jusqu’à présent, dans cette première partie où la rélexion sur la violence est importante il n’y a rien sur - et contre - la culture religieuse de la violence (juste approchée dans quelques mots), ce qui est un manque selon moi très grave.


    Mais aussi très classique chez les psys de toutes natures.


    http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/


    Rien non plus sur la violence issue de la culture économiste qui imprègne toute la vie contemporaine et engendre un nouveau conformisme. François Brune la nomme plus précisément, dans sa principale composante, l’impérialisme publicitaire.


    Voir à ce sujet son précieux livre, qui vient d’être réédité aux éditions de Beaugies : Le Bonheur conforme


    http://editionsdebeaugies.org/bonheurconforme.php

     

    Attendons la suite… avec beaucoup d’intérêt.


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      Pierre Régnier 5 juin 2014 16:26

      réflexion et non pas rélexion


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      ffi 6 juin 2014 02:14

      La violence religieuse est généralement réservée aux ennemis, mais dans l’entre-soi communautaire, elle est généralement proscrite.
       
      Si on lit Confucius, Aristote, Cicéron, le Coran, l’Évangile, on voit bien qu’il est commandé d’être honnête, sincère, hospitalier,...etc avec les gens de sa communauté, même s’il y a un traitement différentié avec les gens en-dehors de la communauté. En gros toute religion repose sur le principe : aime les amis de ta foi, hait les ennemis de ta foi.
       
      Cela dit, il y a une religion dont la doctrine prône d’aimer également ses ennemis : c’est le christianisme. Bon, cela ne veut pas dire pour le chrétien qu’il doit sombrer dans l’irénisme et ne pas se défendre face à un ennemi résolu à le détruire... Il faut avoir un peu de jugeote tout de même.
       
      Mais le problème de la société actuelle, c’est que la vie dans l’entre-soi est fondé sur des principes conflictuels (guerre économique, lutte des classes, concurrence des partis,...etc), et ça c’est vraiment barbare, en rupture avec toutes les grandes civilisations qui ont su durer. Un homme veut bien exercer la force en dehors de sa maison si la nécessité l’y contraint, mais dans son foyer, il aspire à la paix.
       
      C’est particulièrement criant en France, où la logique actuelle, qui est non chrétienne, est classique mais complètement renversée : guerre impitoyable et polémique dans l’entre-soi, naïveté et irénisme face à l’étranger ; haine de soi, amour excessif de l’autre.
       
      Je pense que personne dans sa vie ne peut éviter de rencontrer un ennemi, même s’il est honnête et juste avec tout le monde. Il est donc nécessaire qu’une religion instruise le moral de chacun à cette éventualité.


    • vote
      CommonGood CommonGood 5 juin 2014 17:42

      Merci pour ce commentaire constructif et pour les liens.

      Effectivement les cultures religieuses ont une influence. Charles Rojzman étudie ici les communautés sur le terrain. Ce qu’il voulait mettre en avant, c’était la nécessité des conflits (sans y avoir obligatoirement violence) et l’éducation démocratique, l’apprentissage de la définition de consensus (pas mous) et de la vie en communauté. Il a une approche assez pragmatique avec sa méthode de thérapie sociale.
      Sur les questions économiques, je serais heureuse d’avoir votre avis sur les vidéos de Claude Rochet et Alain Caillé (Mauss).
      http://www.youtube.com/watch?v=EWSVh4X2tiw

      Ravie d’échanger !


      • vote
        Pierre Régnier 5 juin 2014 20:04

        Je vais essayer d’y consacer du temps.
        Je ne connais pas Claude Rochet, mais ce que j’ai lu d’Alain Caillé, et de quelques autres contributeurs du Mauss m’a toujours paru très important.


      • vote
        lupus lupus 5 juin 2014 21:48

        une personne très qualifiée qui s’intéresse aux banlieues aux immigrés c’est classique.
        Jamais personne pour s’intéresser aux malaises des Français comme les agriculteurs 400 suicides en 2013.C’est une sorte de génocide qui n’intéresse personne. La pauvreté et la misère ne colle pas avec la couleur de leur peau, à leur nationalité et à leur métier.
        J’ai décroché rapidement rien de bien original par rapport au discours ambiant.
        merci

         
         


        • vote
          CommonGood CommonGood 5 juin 2014 21:52

          Intéressant.
          Pouvez nous nous faire part de réference sur ce point ?
          Je pense qu’ici les réflexions portent surtout sur la notion de conflit, à différencier de la notion de violence. Il partage aussi des expériences en Afrique, au Rwanda, par exemple, avec notamment des agriculteurs, ou encore au sein des Hopitaux en France où il y a de nombreux conflits internes.


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            lupus lupus 5 juin 2014 22:29

            "Le suicide dans le monde agricole ne doit pas être un sujet tabou". C’est Bruno Lemaire, alors ministre de l’agriculture qui décide en mars 2011 qui s’empare du sujet. Il estime à 400 le nombre des agriculteurs qui mettent fin à leurs jours chaque année en France.....http://pays-de-la-loire.france3.fr/2013/02/21/le-suicide-chez-les-agriculteurs-louest-particulierement-touche-203879.html.
            Voila madame, le bonheur est dans le pré .
            Quant à dissocier par notion le conflit ,la violence etc.. peut être ,pourquoi pas...mais ça me fait penser à la médecine occidentale et à son pendant médicamenteux ,une pilule par notion.



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