• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Philippe Geluck : peut-on rire de tout ?

Philippe Geluck : peut-on rire de tout ?

À l’occasion du Salon du Livre 2014, le Cercle des Volontaires a pu interroger Philippe Geluck à propos de son dernier livre : « Peut-on rire de tout ? », sorti aux éditions Jean-Claude Lattès.

 

Propos recueillis par Raphaël Berland et Jennifer Cingouin, pour le Cercle des Volontaires

Tags : Humour




Réagissez à l'article

27 réactions à cet article    


  • 14 votes
    darion ben gourvid 10 juin 2014 10:05

    Tenez, voilà Desproges en train de rigoler avec... Jean Marie Le Pen à l’époque du tribunal des flagrants délires.
    Le sketch de Luis Rego toujours face à Le Pen est encore plus drôle, l’histoire d’un nazi chez un tatoueur juif, impossible à faire aujourd’hui dans l’ambiance d’inquisition qui règne.
    Alors le bon mot de Desproges que quelques garants ou journalistes de la bonne pensance ressortent régulièrement, sert d’excuse aujourd’hui pour censurer des gens ; tandis que si les gens que l’on censure ont tort, et bien on leur prouve. S’ils n’ont pas tort, c’est qu’ils ont éventuellement, raison et qu’ils doivent pouvoir exposer leurs arguments et là, pas besoin éventuellement de loi Fabius-Gayssot smiley


    • 3 votes
      logan2 10 juin 2014 11:25

      Vous êtes quand même malhonnête. Ces humoristes ont fait 1 sketch ... Ils ne passent pas leur temps spectacles après spectacles, sketchs après sketchs, à s’en prendre aux juifs, ils n’étaient pas engagés politiquement dans un parti anti sioniste, ils ne passaient pas leur temps, hors sketchs et donc sérieusement à dire tout le mal qu’ils pensent des juifs.

      Peut-être qu’ils auraient les plus fanatiques des communautaristes au cul, mais personne ne les suivrait. On comprend bien dans ces sketchs que ce sont les nazis et les fachos qui sont tournés en dérision.


    • 12 votes
      darion ben gourvid 10 juin 2014 12:09


      Et la faute à qui ?
      A ce que je sache personne n’est venu emmerder Dieudonné quand avec Elie Seimoun, ils faisaient Cohen le négrophobe- et Bokassa l’antisémite ?

      Dieudonné n’aurait jamais eu le parcours qu’il a eu si les leaders de la communauté judéo-sionistes n’avaient pas monté son affaire en épingle.
      Parce que les extrémistes juifs et l’apartheid en Israël, eux en comparaison, ils ont quasiment blanc-seing par tout le showbizz et les "J" Institutions", comparé à Dieudonné.

      La malhonnêté, c’est plutôt de ne pas voir ça smiley


    • 1 vote
      logan2 10 juin 2014 13:23

      Genre c’est parce qu’il s’est fait traité de raciste qu’il est devenu raciste ?


    • 1 vote
      logan2 10 juin 2014 13:25

      Si je vous traite à tort de nazi vous allez devenir nazi ?


    • 8 votes
      darion ben gourvid 10 juin 2014 13:39

      Peut-être que par provocation je vous répondrais : "Ta gueule et Sieg Heil hein au fait" smiley.

      Donc inutile de jouer à ce jeu : avec l’humour, soit on accepte que tout le monde soit logé à la même enseigne, soit on admet qu’’il y a une couille dans le potage, c’est aussi simple que ça.


    • 8 votes
      Serge Veblen Serge Veblen 10 juin 2014 10:05

      Un chien, déguisé en chat.


      • 2 votes
        Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 10:19

        Vous m’ôtez littéralement et littérairement les mots des doigts sur le clavier cher ami
        ^^
        Les hommes chiens, les hommes chats, je suis un chat qui ne se soumet pas, je ne suis pas un chien, je suis subversif, je suis étonné de ne pas avoir de procès, blablabla, le chat de Drucker fait bel et bien là où on lui dit de faire, il y a la loi, oui Gelück is not lucky because it’s a cat condamned to follow and to practice the rules of his masters and say wouaw wouaw instead of miaou miaou.... Tartuffe va !


      • 9 votes
        Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 10:39

        Et que dire de ce Tutsi, une machette à travers le crâne ayant eu le temps de s’exclamer : "Qu’est ce qu’on se fend la poire" avant de s’écrouler inerte sur le sol.
        Et ce soldat napoléonien tout juste décapité par un boulet dont la tête arrachée et propulsée dans les airs dans une ultime saillie drôlatique scanda à la cantonade : "Ha ça, mais où avais je la tête ?"
        Oui on peut rire de tout à condition de ne pas avoir le crif, ce grand escogriffe, aux fesses...


      • 3 votes
        un primate un primate 10 juin 2014 10:47

        Geluck a raison quand il affirme que ce qui rend la Shoah taboue et sacrée c’est la mauvaise conscience européenne.


        La mauvaise conscience est l’instrument privilégié du pouvoir. L’Eglise en a fait son arme absolue pendant des siècles. Peut-être même en a-t-elle été la matrice ? Les médias aujourd’hui continuent. La société laïque utilise les mêmes procédés que les sociétés religieuses anciennes.

        Dieu est mort mais la culpabilité humaine reste.

        • 2 votes
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 10:52

          Un remède à la culpabilité, la méditation et trouver la paix intérieure, quand on est en paix avec soi même, je puis vous assurer qu’il est difficile de vous faire culpabiliser pour des choses qui se sont passées quand vous n’étiez pas nés ou pour vous faire expier des "blasphèmes imaginaires", la méditation et votre unité interne vous donnent l’immunité pour tous les procès d’intention qu’on essayerait maladroitement de vous infliger...


        • 2 votes
          un primate un primate 10 juin 2014 11:19

          Merci du conseil. Mais le problème de la mauvaise conscience n’est pas un problème individuel. Pas seulement. Ce serait trop facile !


          L’antisémitisme, par exemple, est un sentiment historique, qui nous vient d’un passé profond et flou. Tout comme le racisme. Ce sont des sentiments collectifs dont nous héritons. Les préjugés de nos ancêtres. Ancrés dans notre inconscient. On ne s’en débarrasse pas comme ça, par décret.

          Les anti-racistes ont le beau rôle. Il leur est facile de fustiger des sentiments diffus (et communs à n’importe quelle population) et de jouer les moralistes et les justiciers.

          Le progressisme (dont parle Geluck) consiste à nier cet héritage ou à le refouler. Ce n’est donc qu’une posture moralisante. En fait, une imposture.

          Le retour du refoulé. Voilà la bête immonde qui terrorise tous ces censeurs. 

        • 2 votes
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 11:30

          Il est possible de sortir de cette culpabilité collective, il faut simplement vouloir sortir du rang, du troupeau, cela peut sembler difficile au début, car c’est un travail de désintoxication en profondeur, mais si vous ne voulez plus faire partie des moutons, il ne tient qu’à chacun de le faire, ensuite, quand on a fait ce gros travail de base, le reste devient plus facile, mais c’est aussi à chacun de savoir ce qu’il veut ou espère de mieux pour lui même. Si le troupeau veut se jeter de la falaise, rien ni personne n’oblige quiconque à le suivre. C’est une espèce de retour aux sources, de retrouvailles avec soi même.
          ^^
          Ce processus de libération ou de "purification" passe assez souvent par une phase d’isolement, cela peut se faire aussi en groupe pour les réfractaires à la solitude, mais je ne saurais trop vous conseiller de vous intéresser à ces méthodes à l’apparence "new age", j’étais sceptique au départ, mais j’ai bien du me rendre à l’évidence que les méthodes inspirées du bouddhisme, du yoga, du tantrisme, de la sophrologie, fonctionnent plutôt efficacement et ce, dans bien des domaines de la vie courante. La paix du corps ne peut se faire sans la paix de l’esprit.


        • 1 vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 11:35

          Pour moi par exemple, je ne me sens plus du tout concerné ni de près ni de loin par les termes antisémitisme ou racisme. Car je sais qui je suis et ce que je suis, et cela m’a été rendu par ces techniques évoquées plus haut, l’autosuggestion et la pnl sont également des méthodes efficaces, et accessibles à tout un chacun. On ne peut changer le monde, mais on peut changer nos pensées, nos croyances, notre for intérieur, et essayer de rester en équilibre sur la voie du milieu. Tout dépend aussi de ce que l’on cherche, évidemment.


        • 3 votes
          un primate un primate 10 juin 2014 11:41

          Je ne cherche pas à m’isoler (je le suis suffisamment comme ça) mais, au contraire, à m’inscrire dans une continuité collective. Je ne crois pas (plus) à l’individualisme. J’ai déjà donné.

          Ce dont je veux parler c’est de l’antiracisme. Une imposture. Un piège dans lequel toute notre société est tombée. Piège tendu par les soi-disant progressistes qui, au lieu d’analyser les sentiments humains (leurs racines, leurs raisons), cherchent à les amputer.


        • vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 11:42

          Le retour du refoulé, justement l’apprentissage de l’acceptation de soi passe par l’acceptation y compris de nos "mauvais" penchants, et d’apprendre ensuite à canalyser ces énergies "négatives" dans quelque chose de constructif. Car il y a du bon partout y compris dans le "mal". S’accepter dans son intégralité, en se jugeant non plus subjectivement, mais objectivement. La prise de conscience de soi est aussi de ne plus se laisser parasiter par les névroses des autres, être victime de leurs transfers idéologiques pour moi les antifas sont sur le même logiciel que les fafs, le besoin de se trouver un bouc émissaire pour éviter de se remettre en question et accuser quelqu’un de tous les maux. C’est tellement plus facile. Les antifas sont sur une idéologie racialiste au même titre que les fafs. C’est bonnet blanc et blanc bonnet, la sagesse se place au dessus de ces notions.


        • vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 11:45

          Il y a forcémment une phase individualiste dans ce travail, ce qui n’exclu pas une vie sociale, il y a toujours des nuances, des nuances de gris, quand à l’antiracisme, c’est le même processus que le racisme, juger l’autre pour ses différences, discrimination positive ou négative, on juge toujours quel que soit le côté de la médaille que l’on prétend défendre l’autre sur des notions divisoires, clivantes, si on le veut, on peut dépasser ce genre de réflexions qui pour moi, ne m’intéressent plus du tout.


        • 3 votes
          le moine de l'obscur côté le moine de l’obscur côté 10 juin 2014 12:06

          Quoi certains n’ont pas encore compris que la "culpabilité" c’est un "gros sac de briques" et tout ce qu’ils ont à faire c’est de le poser ? Comme dit Dieudo il n’était pas né à l’époque des nazis, moi je dirais même plus par exemple que mes parents n’étaient nés à cette époque. Par conséquent cette époque ne concerne que ceux qui ont du sang sur les mains ou qui ont été directement impactés par cette affaire. Ce dont ont été victimes mes grands parents je m’en tartine le fi.. même si je peux compatir sincèrement à leur douleur ! Le chantage à la mémoire est grotesque et ne marche que parce que certains se sentent coupables de crimes que leurs aïeux auraient commis. Je tiens à leur dire qu’ils ne sont pas leurs aîeux et qu’ils n’ont pas à se sentir redevables envers une quelconque communauté que leurs aïeux auraient persécuté. Je suis un africain subsaharien et je m’en bats les cojones des histoires d’esclavage et tout ça. Je ne vais pas en vouloir auxeuropéens actuels pour les abominations de leurs ancêtres ! Mais par contre je suis pour lutter contre les persécutions actuelles que pourraient faire les européens actuels contre les miens. Pour moi le passé est mort et enterré et seuls comptent le présent ET le futur. Ce qui est fait, est fait et ne peut être refait ou défait. Si quelqu’un vient m’emmerder avec ce qu’auraient fait mes aïeux, il risque d’en prendre pour son grade. Comme Dieudo, je suis taquin et je peux être un con cinquième dan.


        • vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 14:17

          Je plussoie vos propos, Moine du côté obscur


        • vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 10 juin 2014 14:18

          Le moine de l’obscur côté, sorry pour l’inversion sans accusatoire pour autant ni discriminante non plus smiley


        • 4 votes
          edwig 10 juin 2014 11:56

          De toute façon la véritable question, n’est absolument pas le rire !
          c’est un paravent pour dissimuler l’origine véritable de tout ça...
          Qui est : La critique d’Israel à l’égard des palestiniens.
          C’est ce qu’avait fait Dieudonné et c’est ce qui avait mis le feu aux poudres.
          Tout découle de là.
          La question  : "Israel a t’elle le droit de tuer des palestiniens ?" a été remplacée par "peut on rire de tout ?"


          • 6 votes
            CyQlotron CyQlotron 10 juin 2014 12:42

            Geluck : ou l’art de garder son rond de serviette chez Drucker et de retomber sur ces pattes sans trop se mouiller...
            Un chat de salon en somme !


            • 4 votes
              Hijack ... Hijack ... 10 juin 2014 16:37

              Tu as parfaitement décrit qui est Geluck, un chat de salon.


            • 2 votes
              mammique 10 juin 2014 17:02

              Coluche aussi abordait les même sujets en tant que personne sur les plateaux télés tout autant que dans les personnages qu’il incarnait sur scène.


              • 1 vote
                DIVA DIVA 10 juin 2014 18:47

                Bon, la censure ayant encore frappé, je me contenterais d’un consensuel :
                Geluck ; pas glop, pas glop !


                • 1 vote
                  Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 10 juin 2014 23:09

                  Je trouve Philippe Geluck très cohérent et clair. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il dit, mais je ne vois pas de saloperie en cet homme. Il faut bien comprendre une chose : Dieudonné a pris un chemin qu’il n’aurait peut-être pas pris s’il n’y avait pas été poussé par la réaction médiatique de rejet absolu après son numéro sur le colon israélien-nazi à la télé. Tout le monde n’est pas obligé de suivre ce même chemin, surtout sans être passé par les mêmes accidents de parcours ! Reste qu’il y a des pourris qui lui vomissent dessus, plus qu’il n’est besoin. Ce n’est pas le cas de PG, qui dit ce qu’il pense tout simplement. Cependant, à mon avis, une discussion publique avec Dieudonné serait intéressante. 


                  • 1 vote
                    CyQlotron CyQlotron 10 juin 2014 23:51

                    Qaspard / il défends sa casserole et après tout pourquoi pas !! ça sent bon la saucisse et les lentilles, mais par pitié qu’on arrête de demander à la JET SET des "humoristes"
                    des "philosophes" des "sportifs" ou des "chanteurs" ce qu"il pensent du monde telle qu’il est... ils en vivent de ce système pourri jusqu’à la glotte !!! ça hûme sévèrement le cancer de la consanguinité social  !!(je te tiens tu me tiens... par la barbichetteuuu ) !! ils peuvent avoir leur opinions mais très souvent elle est calibré pour éviter tout risque de chute social !



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès