Christian Vanneste, gaulliste libéral !
Voici une interview passionnante d'un homme politique assez peu connu et qui, pourtant, gagnerait à l'être beaucoup plus.
Christian Vanneste, cet ancien député UMP qui fut lynché en place publique par son propre parti pour avoir osé remettre en cause la déportation des homosexuels de France pendant l'occupation, fait partie d'un courant politique pratiquement disparu aujourd'hui : le gaullisme libéral. Libéral en économie et conservateur sur les questions sociétales, Vanneste se revendique "Thatchérien", ce qui ne manque pas d'un certain panache quand on sait à quel point le simple fait d'évoquer le nom de la Dame de Fer provoque des réactions pavloviennes de toute part. Et pourtant Thatcher fut le seul chef d'Etat en Europe à s'être opposé frontalement à la mise en place de cette Union Européenne libre-échangiste dans son idéologie et communiste dans sa structure. Le paradoxe (qui en fait n'est pas un) étant que la personnalité la plus combattive contre la mise en place de cette entité néolibérale supra-étatique fut...une libérale ! Ainsi, Vanneste aujourd'hui est le seul à rendre hommage à celle qui fut parmi les derniers chefs d'Etat appartenant à une époque où le volontarisme politique avait encore un sens...
Evoquant également la Syrie et la Lybie, Vanneste, bien que libéral-conservateur, regrette cette "américanisation" de la France, notamment en politique étrangère, dont Sarkozy fut l'initiateur, américanisation rampante encore aggravée aujourd'hui par son successeur. Se définissant "plus à droite et plus conservateur que Marine Le Pen", Vanneste reconnaît avoir une certaine estime pour le père de cette dernière. Enfin, évoquant certaines personnalités souverainistes qu'il apprécie, Vanneste regrette l'incapacité de ceux-ci à construire des alliances. Alliances qui seraient pourtant si bénéfiques...
Bref, Vanneste, sans être ce qu'on appelle un 'Grand homme", possède toutefois une qualité qui fait tellement défaut à la plupart de ses contemporains : le bon sens ! On s'étonnera toutefois que cet homme si plein de bon sens ait accepté de faire éditer son dernier ouvrage par un autre homme n'ayant, lui, pas cette même vertu... Mais il est vrai que Vanneste est aussi, comme il le rappelle, un humaniste.
Tags : Politique
13 réactions à cet article
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Le nombre de cerveaux malades gravitant autour et dans l’UMP dépasse l’entendement..
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"Conservateur sur les question sociétales et Libéral dans l’économie"
Libéral à la Poutine : ne pas être contre le commerce quand il n’est pas destructeur pour la souveraineté et destructeur pour l’intégrité humaine, biologique, animale, végétale.
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Je ne savais pas que l’évidence était si dur à comprendre à gauche...
Cela dit, pour les adorateurs de Seth c’est normal, la destruction des sociétés ordonnées est leur unique raison d’être ...
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exactement Pégase, c’est antinomique total, mais les libéraux plus c’est con et incompréhensible pour le quidame de base et plus ils osent.
Le libéralisme se décrébilise tout seul en reconnaissant que la plus grande source d’autorégulation de cette théorie se ferait sous l’impulsion des égoïsmes individuels !
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une révélation qui arrive au bout de 3 mandats que l’ump est un repaire de mafieux,
que sarko c’est de la poudre aux yeux mais il a un certain panache.....
Le problème c’est qu’il prend exemple sur l’allemagne et thatcher si ça c’est pas faire allégeance aux anglos saxons.
ça ressemble à un rat qui quitte le navire, il n’a toujours pas compris qui donne le prix nobel de la paix... il reste du travail regarde les conférences de l’UPR .-
Christian Vanneste, cet ancien député UMP qui fut lynché en place publique par son propre parti pour avoir osé remettre en cause la déportation des homosexuels de France pendant l’occupation :
Il y a eu procès .Il a été relaxé - entretien avec Boulevard Voltaire .Bd Voltaire : vous venez d’être relaxé par la 17e chambre du Tribunal Correctionnel de Paris. C’est pour vous la fin d’un long parcours judiciaire qui consacre le fait que vous ne soyez pas homophobe… Vous êtes soulagé ?Soulagé est un euphémisme. La fréquentation des tribunaux est traumatisante. Les truands y sont habitués. Il y en a un certain nombre en politique dont j’ai pu observer que la condamnation ne mettait pas fin à la carrière et qui conservent même soutien et amitié jusqu’au plus haut niveau. J’ai au contraire été « lâché » par mon parti, et habituellement maltraité par les médias alors que je n’ai, au bout de neuf ans d’attaques incessantes et d’ actions en justice, jamais été condamné. J’ai pourtant eu droit aux épithètes de récidiviste, sulfureux, et même négationniste. Cette campagne disproportionnée et injustifiée m’a fait perdre mon mandat de député tandis que le Parquet de Paris lançait une procédure à mon encontre. La relaxe d’hier, qui prouve l’indépendance des magistrats du siège, établit qu’elle n’avait pas de fondement. J’ai très peu évoqué la question de l’homosexualité dans mon travail parlementaire. Ma position est claire : je n’ai aucune aversion pour les personnes. J’ai commencé mes activités politiques par la culture. Il paraît évident que cette particularité d’attirance sexuelle y est assez présente et qu’on peut même y voir parfois un lien avec la créativité. Toutefois, intellectuellement, je me refuse à y voir une identité. Ce comportement offre une grande diversité et ne peut résumer la richesse d’une personne. De même, je considère que parler d’une communauté est un abus de langage. Il y a un lobby revendicatif et parfois activiste qui ne représente nullement toutes les personnes qui se croient « homosexuelles ». Par ailleurs, je dénie toute valeur au concept d’homophobie, qui appartient au vocabulaire orwellien des inquisiteurs et des censeurs. La « peur pathologique du même » qui est le véritable sens de ce mot n’a aucun rapport avec ce qu’on lui fait dire. S’il signifie la haine irraisonnée des homosexuels, la relaxe d’hier démontre qu’elle ne me concerne en rien. Politiquement, je considère qu’il ne doit pas y avoir de reconnaissance sociale de l’homosexualité parce que cette particularité de la vie intime se situe dans la sphère privée et ne concerne pas l’intérêt public.Bd Voltaire : Déjà, dans « M… au lobby gay », paru l’an dernier aux éditions Mordicus, vous dénonciez un acharnement de ce lobby à votre encontre. Il est si puissant que cela ?La démocratie se réduit dans notre pays comme une peau de chagrin. L’une des raisons en est le poids des lobbys dans les milieux politiques, au plus haut niveau, et qui parviennent à dévier les décisions politiques au profit de leurs intérêts particuliers. L’un des plus puissants et des plus actifs est le lobby homosexuel très présent dans le monde des médias, de la politique et de la culture. Or notre société est aujourd’hui dominée par la communication, ce qui explique la puissance sidérante de ce lobby. Depuis 2004, il m’a poursuivi à l’intérieur même de mon propre parti pour deux minutes d’intervention à l’Assemblée. Qu’un groupe de pression puisse « casser » un parlementaire pour s’être exprimé dans l’hémicycle donne une idée de son influence. J’avais tenté de démontrer le caractère démesuré de celle-ci en soulignant que le lobby était parvenu à faire croire à une déportation massive des homosexuels en France durant la dernière guerre. J’avais rappelé les faits incontestables. Malheureusement je n’avais pas prévu que la désinformation avait tellement atteint son objectif que je me serais retrouvé accusé de négationnisme, injurié par mon propre camp et même rejeté par le Président-candidat Sarkozy annonçant sa candidature sur TF1. J’avais évidemment raison sur les faits et plus encore sur le procédé : la victimisation et la diabolisation des opposants permettent la justification des revendications. Si la mémoire des victimes de la répression en Allemagne doit être respectée, on ne doit pas accepter moralement la tentative de faire croire qu’ailleurs les homosexuels étaient traités comme les Juifs. Il n’en est rien. M. au Lobby Gay n’est pas du tout un livre contre les homosexuels. C’est un SOS pour notre démocratie.Bd Voltaire : Aujourd’hui, vous demandez des excuses publiques à M. Copé. C’est lui le responsable de votre éviction de l’UMP ?J’ai adhéré au RPR dès sa création. J’étais favorable à la création de l’UMP. Gaulliste, conservateur d’inspiration catholique, libéral en économie, je m’y sentais à l’aise. Sauf que ce « parti » est devenu une firme sur le marché politique, qui veut des places, qui satisfait des ambitions, mais est totalement dépourvue d’idées et de valeurs. Il faut simplement les « bons » candidats quand il faut, là où il faut, prêts à se plier aux idées à la mode et aux désirs des lobbys locaux ou nationaux. Mon divorce avec ce que Fillon a qualifié de « mafia » a été progressif à mesure que je ne voyais mise en oeuvre aucune des réformes nécessaires que l’on sacrifiait aux signaux médiatiques : la taxe carbone plutôt que la TVA sociale, par exemple. Lorsque Copé m’a retiré un rapport sur une question culturelle qui me passionnait pour le confier à un collègue qui a fait son coming out, la rupture s’est produite violemment et cet homme assoiffé de pouvoir et vindicatif me l’a fait payer. Je demande aujourd’hui réparation.Bd Voltaire : Dans le fond, n’êtes-vous pas aujourd’hui plus libre et plus en accord avec votre pensée que lorsque vous apparteniez à l’UMP ?Le fait de ne plus être membre de l’UMP, mais président d’un parti, le RPF me donne une totale liberté de parole. Le taux d’abstention aux municipales a été important. Si les électeurs connaissaient de plus près le monde politique, ils s’abstiendraient davantage encore. Les parlementaires ont très peu de pouvoir. Toutefois, le bipartisme, renforcé, qu’on le veuille ou non, par les résultats des Municipales, fait qu’il est difficile d’être entendu lorsqu’on n’est plus parlementaire d’un grand parti. Si le système actuel perdure, le pays va continuer à subir un déclin que les Français sont toujours plus nombreux à percevoir. Ma liberté consiste aujourd’hui à remettre en cause ce système.-
Ma liberté consiste aujourd’hui à remettre en cause ce système. . Et mon cul sur la commode, il veut surtout un système dictatorial à la Pinochet, le même système mais en pire.... Ce gugugsse est un vrai facho néo-con.....
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il est surtout très déçu de n’avoir jamais été maire de sa ville c’est iznogoud à la retraite
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Christian Vanneste, Christian Vanneste... Ah oui, c’était le rapporteur de la loi DADVSI à l’AN, cette loi bien pourrie qui a lancé le démarrage de la répression sur le net. Oui, oui, je me souviens du personnage et de ses propos arriérés !
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Christian Vanneste, gaulliste libéral !.
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Vanneste se revendique "Thatchérien"
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Eh bé, il est complètement à vomir ton idole Pinochéen, la totale quoi !!.......o :)
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J’avais publié une vidéo à son sujet. Il semble qu’elle ne soit plus visible, malheureusement, en tout cas depuis la France.-
@Nora
Salut à toi et merci pour toutes ces précisionsSinon, je ne suis pas surpris de constater le fait que les gauchistes de base possédant une cervelle de la taille d’un "atome" (comme celle de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf
) n’arrivent pas à admettre que De Gaulle fut AUSSI libéral !Et pourtant si ! Le Général était un pragmatique qui savait à s’adapter aux circonstances, notamment lors de son retour aux affaires en 1958 au travers du plan "Rueff/Pinay", plan qui fut majeur quant au redressement de la FranceCe plan permit :- de stabiliser la monnaie avec la mise en place du "nouveau franc"- de limiter les dépenses publiques- de conquérir de nouveaux marchés (notamment avec la signature du Traité de Rome au-niveau européen)D’ailleurs De Gaulle disait à propos de la Fonction Publique :"Il y a toutes sortes de corps d’inspection, dont je me demande bien ce qu’ils inspectent. Si on faisait le recencement de tous les fonctionnaires, service par service, je suis persuadé qu’on en trouverait beaucoup dont personne ne pourrait dire à quoi ils servent. Il y a dans la fonction publique trop d’avantages, trop d’honneurs, trop d’effectifs.”Charles de Gaulle, cité par Alain Peyrefitte, dans “C’était De Gaulle –-
Salut Micnet ,
je n’ai pas trouvé la force de répondre à nos chers gôchistes . Christian Vanneste est trop complexe pour eux .
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) n’arrivent pas à admettre que De Gaulle fut AUSSI libéral !Ajouter une réaction
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