Les dangers de l’Aspartame abordés sur la chaîne Russia Today - 4 Décembre 2012
Cette vidéo est une capsule de la chaîne Russia Today sur l'Aspartame, un édulcorant de synthèse toxique et dangereux, notamment parce-que les nombreuses études qui se sont succédées ont montré qu'il attaque le cerveau et provoque des cancers de divers types, malgré les effort déployés par Monsanto et sa filale NutraSweet pour le cacher.
L'Aparme, une substance toxique :
En 1977, la Food and Drug Administration qui réglemente aux États-Unis le marché des aliments et des médicaments, refuse de délivrer au groupe industriel Searle l'agrément nécessaire à la poursuite de la commercialisation de l'aspartame.
La FDA lance même une procédure pénale contre le groupe, après avoir découvert de nombreuses erreurs dans les tests de toxicité présenté par la Searle.
Après la nomination de Donald Rumsfeld à la présidence du groupe Searle en juin 1977, la situation se retourne en faveur de l'entreprise ; Le procureur chargé de l'enquête pénale démissionne de ses fonctions, et… rejoint le cabinet d'avocats de Searle. Ronald Reagan nomme à la tête de la FDA Arthur Hull Hayes (ancien chercheur du Pentagone) qui en juillet 1981 autorise finalement la mise sur le marché de l'aspartame, mais contre l'avis du comité scientifique de l'EPA. Notamment, le psychiatre Ralph Walton, appelé en tant qu'expert au cours de l'audition, fait état d'une revue scientifique menée permettant de conclure que les études financées par les industriels producteurs d'aspartame concluaient systématiquement l'absence d'effets de cette substance, quand des études menées par des laboratoires indépendants concluaient à la présence de doutes sur son innocuité, nécessitant rapidement de plus amples investigations.
La commercialisation de l'aspartame sous le nom de marque NutraSweet permit à la société Searle d'engranger, sous la direction de D. Rumsfeld, de substantiels bénéfices. La vente de Searle à la compagnie Monsanto (en 1985) lui aurait rapporté la somme de 12 millions de dollars.
En 1996, Olney et al. publient une étude dont le sous-titre est Augmentation des tumeurs cérébrales, y a-t-il un lien avec l'aspartame ?, laquelle a un fort retentissement en Europe.
En 2001, une étude présentée par deux chercheurs (Butchko HH, Stargel WW) du département des "Affaires médicales et scientifiques" de l'entreprise NutraSweet Company (premier fabricant d'Aspartame) affirme que plus d'une centaine d'études faites avant la commercialisation de l'aspartame ont porté sur plus de 100 expériences faites sur l'animal et l'Homme, sans mettre en évidence de problèmes. Selon eux, l'étude de l'aspartame s'est poursuivi après sa commercialisation, avec quelques « rapports anecdotiques de prétendus effets sur la santé » observés durant un suivi de 8 ans aux États-Unis mais associées à des doses très supérieures à celles préconisées par la réglementation ou par le Comité mixte d'experts FAO/OMS sur les additifs alimentaires. Selon les auteurs toujours, les effets rapportés étaient en outre généralement légers et peu spécifiques (fréquents dans la population générale et sans constat de tendance uniforme ou unique de symptômes pouvant être dus à la consommation d'aspartame). Les auteurs concluaient que « les résultats de la recherche scientifique approfondie réalisées pour évaluer ces allégations n'ont pas montré de lien de causalité entre l'aspartame et les effets indésirables », et que « même en quantités plusieurs fois supérieures à ce que les gens consomment en général, l'aspartame est sans danger pour ses utilisations prévues comme édulcorant et exhausteur de goût ».
En 2002, une revue d'études toxicologiques, également financée et produite par le département "Medical and Scientific Affairs" de NutraSweet Company (le fabricant d'Aspartame), conclut qu'après 20 ans de mise sur le marché et d'après les données et études disponibles, l'aspartame ne présente pas de risques particuliers.
En juillet 2005, des chercheurs de la Fondation européenne Ramazzini, à Bologne (Italie), présentent à la presse une nouvelle étude menée sur des rats de laboratoire, semblant montrer un effet cancérogène au niveau du cerveau.
Cette étude est rapidement critiquée par deux agences de sécurité sanitaire, notamment pour sa méthodologie qui n'appuierait pas ses conclusions. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) après une analyse détaillée des conditions opératoires de cette étude a conclu qu'il n'y a aucune raison de changer les conditions d'utilisation de l'aspartame en Europe.
La France a aussi émis des réserves sur la méthode d'étude et des doutes quant à la validité des résultats.
En 2006, une étude avait déjà laissé penser que de faibles doses délivrées dans la nourriture de rates Sprague-Dawley à partir de l'âge de 8 semaines et durant leur durée de vie augmentait le risque de cancer chez ces rats.
Une seconde étude lui fait suite, faite par la même équipe, mais cette fois avec une exposition à des doses de 2.000, 400, ou 0 ppm commençant au stade de l'embryon (à partir du 12e jour de vie), chez des rats mâle et femelles (également Sprague-Dawley). L'étude conclut à un risque dose-dépendant de tumeur maligne (cancers de type lymphomes et leucémies) chez les rats mâles ainsi que chez les femelles, avec aussi des cancers mammaires chez les rates. Les auteurs estiment que ces résultats confirment et renforcent la première démonstration expérimentale de la cancérogénicité multipotentielle à une dose proche de la dose journalière admissible pour l'homme, cette étude démontrant en outre un risque renforcé en cas d'exposition durant la vie fœtale.
5 ans plus tard (fin 2010 alors que l'aspartame est désormais présent dans plus de 6000 produits commercialisés), la polémique est relancée par deux autres études.
-La première a porté sur près de 60 000 femmes enceintes. Elle a conclu à un risque accru de naissance avant terme pour les femmes consommant des boissons gazeuses aux édulcorants artificiels.
-La seconde a été menée sur des souris, par l’Institut Ramazzini (centre privé de recherche en cancérologie environnementale). Elle a conclu que l’exposition à de hautes doses d'aspartame induisait des cancer du foie (carcinomes hépatocellulaires) et cancer du poumon (cancers se développant dans ce cas les alvéoles et bronchioles), mais chez les souris mâles uniquement, les femelles étant totalement épargnées par ce phénomène (ce qui peut faire évoquer un « cancer hormonal »).
Un toxicologue français, le Pr. Narbonne, incite les Français à la prudence, pourtant l’EFSA en collaboration avec l’Anses après avoir examiné les deux études disent ne pas y trouver d'éléments probants de dangerosité de nature à modifier le profil de sécurité de l’aspartame. Ont notamment été mises en causes par les deux Agences : les souris utilisées, connues pour spontanément présenter des tumeurs plus fréquentes au foie et au poumon ; et pour la première étude le fait que les accouchements prématurés n'aient pas été spontanés mais déclenchés, sans investigations sur les raisons de ce choix médical. En réponse a ceci l'institut Ramazzini souligne le fait que les deux groupes de souris (groupe test et groupe de référence) ont fait l'objet des mêmes déficiences respiratoires à un stade avancé de leur vie, ce qui est plutôt normal quand un sujet devient vieux.
Mi-2011, la polémique est ravivée suite à la réponse de Hugues Kenigswald, à la tête de l'unité additifs alimentaires de l'EFSA, au réseau environnement santé qui lui demandait de prouver le caractère scientifique des études initiales ayant autorisé la mise sur le marché de l'aspartame : « L'EFSA ne dispose pas du dossier de demande d'autorisation de l'aspartame qui devait contenir ces études. Par ailleurs, les contacts que nous avons eus avec nos collègues de la Commission européenne semblent indiquer que la Commission ne dispose plus de ce dossier60. » Ainsi, la question de l'existence des dossiers scientifiques ayant autorisé l'aspartame est désormais posée, de même que celle de l'indépendance des experts. En 2011, en France, des élus et ONG demandent à l'Europe d'invalider la dose journalière pour ce produit.
En septembre 2011, l'EFSA a mis en place un groupe de travail pour évaluer l'éventuel lien entre l'aspartame et les naissances prématurées. Les conclusions des scientifiques devraient être rendues fin 2012. L’examen de cet édulcorant est programmé dans le cadre de la réévaluation systématique de tous les additifs alimentaires ayant été autorisés dans l’Union européenne avant le 20 janvier 2009, examen prévu par le Règlement (UE) n° 257/2010.
Dans ce contexte, l’EFSA a lancé un appel à contribution en 2011 pour recevoir toutes les études, documents nécessaires à l’évaluation de l’aspartame. L’agence a reçu plus de 600 études, publiées et non publiées, que les experts vont analyser en détail.
En janvier 2013, l'EFSA a annoncé le lancement d'une consultation publique pour finaliser son avis, attendu en novembre 2013, sur cet édulcorant. Reçu le 28 novembre, l'avis final de l'EFSA est publié le 10 décembre 2013, et conclut à l'absence de toxicité de l'aspartame pour des doses journalières inférieures ou égales à 40 mg kg-1 j-1, soit 2,8 g j-1 pour un adulte de 70 kg.
Source : Wikipédia.
La compagnie américaine NutraSweet Company fabrique et vend NutraSweet,
un édulcorant de synthèse contenant de l'Aspartame.
NutraSweet serait utilisé dans plus de 5.000 produits
et consommé par quelque 250 millions de personnes à travers le monde.
Bonjour les dégâts à venir...
Avec le système des revolving doors qui marche à fond aux États-Unis, les organisme publics sensés servir l'intérêt général sont noyautés par des sbires des différentes industries. Voilà pourquoi les autorisations de mise sur le marché ou de non toxicité émises par ces institutions émettent ne sont pas fiables et qu'on doit donc s'en méfier. Les différents rôles privés et public joué par Donald Rumsfeld est tout à fait emblématique de cette problématique des revolving doors et des conflits d'intérêts qui s'apparentent à de la corruption pure et simple.
L'Aspartame et NutraSweet ? Des saloperies chimiques à ne consommer en aucun car pour s'éviter tout un tas de maladies et rester en santé.
À voir !
Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 7 dB.
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