• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Actualités > Technologies > Japon : par manque de place, les projets de centrales flottantes constituées (...)

Japon : par manque de place, les projets de centrales flottantes constituées de panneaux solaires se développent de plus en plus

 

Synopsis :

La plus grande centrale solaire flottante au monde : c’est ce qu’a entrepris de construire le fabricant japonais de systèmes photovoltaïques Kyocera, en collaboration avec le spécialiste français Ciel et Terre.

 

L’installation, dont les travaux viennent de commencer sur un plan d’eau situé dans la ville de Kato (préfecture de Hyogo), offrira une puissance de 2,9 mégawatts. De quoi alimenter près d’un millier de foyers.

 

Conçu pour les plans d’eau calme, ce type de centrale solaire est constitué d’une mosaïque de panneaux photovoltaïques reposant sur des flotteurs. Il est particulièrement adapté dans les zones où le terrain disponible pour les installations solaires est rare. C’est le cas au Japon, où le gouvernement encourage les énergies nouvelles depuis Fukushima.

 

Dans le futur, Kyocera ambitionne de construire une centrale solaire flottante dont la surface constituée de 290 000 panneaux couvrira 1 km2. Basée dans la ville de Kagoshima (dans le sud du pays), elle pourra satisfaire aux besoins en électricité de 22 000 familles.

 

Source : Libération.

 

Les centrales sur l'eau, un potentiel illimité pour le photovoltaïque :

Dans une interview accordée à Batiweb, Alexis Gaveau, dirigeant de Ciel et Terre, raconte le développement de leur produit Hydrelio, des centrales solaires sur l'eau. Ce vendredi 19 juillet est inaugurée une centrale de ce type d'une capacité de production de 1,2 MWc (mega-watt crête) à Okegawa, dans le centre du Japon.

 

Comment en êtes-vous arrivés à développer des centrales solaires sur l'eau ?

 

Ciel et Terre existe depuis 2006. Nous étions spécialisés dans les toitures industrielles du sud de la France et à l'île de la Réunion. Depuis le moratoire de 2010, le marché du photovoltaïque est quasi-inexistant en France. Mais, nous avions commencé à travailler en 2009 sur le solaire sur l'eau. Nous sommes partis de la réflexion qu'il fallait avoir du foncier libre pour le photovoltaïque. Or, les surfaces agricoles sont réservées à l'agriculture. Au Japon il y a beaucoup de bassins pour arroser les rizières. En France il y a des lacs de carrière. En Israël, il y a des bassins pour le stockage de l'eau pour alimenter les villes et l’agriculture. Il est possible d'y faire du solaire tout en protégeant l'eau de l'évaporation. C'est également possible sur des barrages hydro-électriques pour compléter la production électrique.

 

Pouvez-vous nous décrire les spécificités techniques de ces installations ?

 

Nous avions mis au point une première version avec une structure métal. Mais elle n'était pas compétitive en terme de prix face au solaire au sol. Ce système était trop rigide et nécessitait des moyens lourds pour son installation. Aujourd'hui notre procédé breveté Hydrelio consiste en un flotteur, sur lequel est monté un panneau solaire, et un flotteur secondaire qui permet de faire les liaisons des flotteurs supports entre eux. L'ensemble forme une grande île. Un module standard mesure environ 1x1,60 mètres et pèse 22 kg.

 

Quelles sont les premières centrales installées et vos projets à venir ?

 

La première installation de démonstration était en France, elle produisait 15 kWc (kiloWatt crête). Nous avons ensuite vendu une installation de 66 kWc en Allemagne. Et enfin celle d'Okegawa, d’une puissance de 1,2MWc au Japon qui est inaugurée ce vendredi 19 juillet 2013. Elle produira 1680MWh à l'aide de 5.000 panneaux répartis sur 2 hectares de bassin. Elle a été raccordée le 10 juillet.

 

Nous visons un bon développement au Japon, au Vietnam, en Indonésie ainsi qu'en Thaïlande, qui sont les marchés sur lesquels nous nous concentrons pour le moment. Ce sont des pays où la technologie est plus facile à déployer car il n'y a pas besoin de permis de construire pour ce type de projets. Au Japon par exemple, les propriétaires font ce qu'ils veulent sur leur lac ou bassin. En France, c'est la même réglementation que pour les centrales solaires au sol qui s'applique. Et le système d’appel d’offre ne permet pas d’avoir un vrai marché.

 

Source : BatiWeb.

 

Une vidéo très intéressante et complète sur une solution promise à un avenir certain.

 

À voir !

 

 

Nota Bene :

  • Pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 4 dB.
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre les mots clés "panneau" et "solaire", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "centrale", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "électri", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre les mots clés "énergie" et "libre", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "énerg", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "puissance", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "lumière", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "Soleil", cliquez [ici].
  • Pour des vidéos ayant dans leur titre le mot clé "Japon", cliquez [ici].
Dans le cas où les liens ci-dessus seraient brisés, vous pouvez les retrouver ici : http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7658.

 

==> La vidéo suivante possède un flux HD (1280x720), alors pensez à mettre le lecteur en plein écran pour en profiter pleinement.
 

 

Présentation du système Hydrelio par Alexis Gaveau, dirigeant de Ciel et Terre. Durée : 2:13.

 

Tags : Innovation Energie Science et techno Japon




Réagissez à l'article

12 réactions à cet article    


  • 2 votes
    TotoRhino TotoRhino 1er octobre 2014 13:00

    L’idée est séduisante, mais je ne peux m’empêcher de penser à l’impact sur l’écosystème qui n’est absolument pas abordé dans la vidéo.
    En effet, la vie a besoin de lumière pour prospérer et celle-ci ne se cantonne pas à la vie terrestre.

    Que deviennent la faune et la flore aquatiques sous ces panneaux solaires ?
    Même dans les bassins de rétention d’eau, la vie se développe et agrémente notre quotidien, que se passera-t-il une fois que la flore et la faune auront disparus ? Adieu poissons, puces d’eau et autres insectes, adieu aux hérons et ragondins, etc. Quant à l’usage en pleine mer, tel que ce qui est filmé dans la vidéo, je n’ose même pas imaginer les dégâts...

    Mon commentaire est certes négatif, mais je suis pour un développement des panneaux solaires et des solutions alternatives en général. Je veux simplement dire que je pense cette utilisation du solaire inadaptée ou du moins dangereuse si développée à l’excès, chose que l’homme sait si bien faire...


    • vote
      chtouille 1er octobre 2014 18:51

      c’est pas différent d’un gros tapis de nénuphar, c’est méchant les nénuphars pour la planète ?


      • 1 vote
        TotoRhino TotoRhino 1er octobre 2014 22:52

        Mais ouais, tu as raison ! Pourquoi ne pas remplacer les arbres par des poteaux en béton qui supporteraient des panneaux solaires ? Les arbres, c’est comme les nénuphars, c’est pas méchants mais ça sert à rien.


      • 1 vote
        BlueMan BlueMan 2 octobre 2014 03:41

      • vote
        chtouille 2 octobre 2014 17:22

        et ta baraque et le bitume pour faire rouler ta caisse.

        c’est mieux les radiations et les poussières cancérigènes.


      • vote
        lupus lupus 1er octobre 2014 22:13

        une connerie de plus


        • vote
          chtouille 2 octobre 2014 17:25

          tu crois qu’il y a pas de vie sous les nénuphars parce qu’ils font de l’ombre aux poissons ? Et quand tu te mets sous un parasol t’arrives plus à respirer ? Un peu de sérieux...


          • 1 vote
            scalino scalino 2 octobre 2014 17:49

            les nénuphars sont des végétaux qui constituent une alimentation pour les animaux ce qui n’est pas le cas des panneaux solaires et des parasols ^^



          • vote
            chtouille 2 octobre 2014 18:47

            Je sais pas s’il y a des vaches aquatiques dans nos étangs qui broutent les nénuphars, mais c’est surtout un abri pour des petits animaux et insectes un point d’ancrage pour qu’ils se développent et le soutien du panneau solaire peut faire l’affaire.
            Ils jettent des structures en béton dans la méditerranée pour offrir des abris à la faune pour repeupler et c’est très efficace.


          • vote
            TotoRhino TotoRhino 2 octobre 2014 19:30

            "c’est méchant les nénuphars pour la planète ?"

            "tu crois qu’il y a pas de vie sous les nénuphars parce qu’ils font de l’ombre aux poissons ? Et quand tu te mets sous un parasol t’arrives plus à respirer ?"

            "Je sais pas s’il y a des vaches aquatiques dans nos étangs qui broutent les nénuphars,"

            Heureusement que tu es venu mettre ton nez dans cet article afin d’y mettre "Un peu de sérieux", merci à toi !
            Ben tiens, c’est devenu tellement sérieux que je vais aller voir ailleurs, en fait, il est l’heure que j’aille traire mes vaches aquatiques...


          • vote
            chtouille 3 octobre 2014 03:54

            "que se passera-t-il une fois que la flore et la faune auront disparus ? Adieu poissons, puces d’eau et autres insectes, adieu aux hérons et ragondins, etc. Quant à l’usage en pleine mer, tel que ce qui est filmé dans la vidéo, je n’ose même pas imaginer les dégâts...
            Mon commentaire est certes négatif,"
            c’est pas négatif, c’est apocalyptique, une extinction de masse, des dégâts en pleine mer qu’on n’ose même pas imaginer, déjà que toute vie a disparu dans les étangs. La question de départ est intéressante, quel est l’impact environnemental de cette solution, mais le reste du propos est complètement délirant et visiblement dénigrant pour ce concept alternatif.
            Les écolobobos, vous ne voulez ni du nucléaire ni du pétrole, ni du charbon, les éoliennes ceci, le photovoltaique celà, mais assumez et retournez vivre dans une caverne si vous n’avez rien de mieux à proposer.
            Les déclarations de bonnes intentions mais on en a jusque là, c’est votre fond de commerce. Oui vous êtes gentils, vous vous inquiétez pour la santé de la planète et çà s’arrête là.


            • vote
              chtouille 3 octobre 2014 04:10

              Vous n’êtes pas très utiles en somme, au contraire.

              Bonus dernière info intéressante que j’ai pu lire concernant les énergies renouvelables
              Ecole polytechnique de Lausanne : la perovskite moins chère que le silicium pour le photovoltaïque.
              La perovskite est un nouveau matériau photovoltaïque. Science publie ce jeudi les dernières avancées d’un laboratoire de l’EPFL, pour la production directe d’hydrogène à partir d’eau et du rayonnement solaire.
              Le Laboratoire de photonique et interfaces de l’EPFL, dirigé par Michael Grätzel, travaille depuis plusieurs années à la mise au point de processus visant à l’extraction d’hydrogène par électrolyse de l’eau. C’est possible avec des cellules photo électrochimiques, qui séparent directement l’eau en hydrogène et oxygène sous l’effet de la lumière. C’est aussi possible en combinant des cellules, qui produisent de l’électricité, à un électrolyseur qui sépare les molécules d’eau.
              C’est en recourant à un montage de ce type que Jingshan Luo, post-doctorant au laboratoire, a converti en énergie électrique 12,3% de celle que le soleil diffuse sur ses capteurs à perovskite. La perovskite est un cristal obtenu à partir de matériaux courants, du genre de ceux utilisés dans les batteries d’automobile.
              Un tel rendement avec des matériaux aussi peu chers, créent une concurrence par rapport aux autres techniques photovoltaïques. « Tant la perovskite des cellules que la combinaison de nickel et de fer des électrodes utilisent des ressources abondantes et fonctionnent aussi bien que des électrodes à base de platine  » précise Jingshan Luo.
              La transformation de l’énergie solaire en hydrogène rend possible le stockage d’une énergie caractérisée par son intermittences. L’hydrogène peut être brûlé dans une chaudière ou dans un moteur, passer dans une pile à combustible pour produire de l’électricité à la demande. [..] 25/09/14 Enviscope http://bit.ly/1xIdVx9



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès