La résistance Française (39-45) vue par l’un des siens (Daniel Cordier)
Suite à la polémique "Zemmour" autour de Pétain et de Vichy je voulais partager avec vous différents témoignages de Monsieur Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin en 1942-43, qui de par une mémoire précise et une forme physique et verbale rare à cet âge, nous fait partager la grande histoire de notre pays comme si on y était ! Un monument d’histoire vivante.
Tags : France Histoire Témoignage
7 réactions à cet article
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Ahah ça fait tellement mal pour les flics de la pensée de voir qui Vichy c’était pas si horrible. Quand il avoue qu’avant toute la France était antisémite ils sont tous sur le cul.......
On peut même aller plus loin pour faire pleurer les biens-pensants, il y a des noirs qui ont voté les pleins pouvoirs à Pétain, comme Gratien Candace qui était même membre du conseil national de Vichy, une institution qui n’avait pas beaucoup de pouvoirs certes mais ce n’était pas rien, il y a aussi Henry Lemery qui fait le choix de la collaboration et qui après la guerre est devenu membre de l’association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, preuve qu’il ne regrettait pas. Le régime de Vichy était plus antisémite que raciste.-
Merci L’argentin, pour cette série de témoignage de Monsieur Daniel Cordier, ce qui est frappant dans ce qu’il dit, c’est ce chagrin qui la plus quitté et qui rend son témoignage si poignant !
Quand à la véracité sur cette France antisémite, je le crois, j’ai eu le témoignage de mes deux grands parents qui l’on été, donc celui que je me souviens c’est plus particulièrement de mes grands parents du coté paternel qui on changer de point de vue sur là question au fur à mesure qu’il était impliquer dans la résistance avant même que la guerre de 39 -45 soit déclarer !
Parfaitement germanophone,dès les années 30 , il étaient des anti nazis averties.En même temps, si en France , si il avait une culture antisémite, elle était plus liée à un endoctrinent religieux que nationaliste, et il c’est révéler ce fait quand il y a eu les promussions des lois anti - juives et que l’on c’est véritablement pris à cette communauté physiquement, il faut le reconnaître au milieux de ceux qui se sont réjouis de ses lois, il a une aussi un élan de solidarité vis à vis de cette communauté et en France, c’est là aussi un paradoxe, c’est un dès pays où cette communauté à été le mieux protéger par des actes souvent anonyme qui a beaucoup contribuer à minimisé les effets sur la communauté juive Française .
Jacques Semelin : « 75 % des juifs vivant en France ont échappé à la déportation »
- Jacques Semelin ? : Dans notre mémoire collective, les juifs qui ont échappé à la mort sont ceux qui sont revenus de déportation. Mon propos n’est ni de minimiser l’horreur du génocide de 25 % des juifs de France ni de raconter une « histoire rose » du sauvetage des juifs en France. Mes témoins ont perdu des êtres chers durant cette période.
Mon travail d’historien a simplement consisté à montrer comment 75 % des juifs vivant en France ont échappé à la déportation. Ce chiffre est connu des spécialistes mais pas des Français, comme j’ai pu m’en apercevoir au cours de mon enquête. -
- Quelle part a joué l’entraide individuelle dans cette survie ??
Plusieurs facteurs individuels très importants entrent en compte, comme la nationalité ? : 90 % des Français juifs n’ont pas été déportés, contre 50 à 60 % des juifs étrangers vivant en France. Ce fut une découverte et une surprise pour moi. Les Français juifs étaient intégrés dans la société, ils parlaient français, avaient davantage de moyens financiers et pouvaient faire appel à de la famille, des amis, des voisins. Ils n’avaient d’ailleurs parfois pas conscience que la persécution pouvait les viser.
La nationalité et les ressources n’expliquent cependant pas tout. C’est le point central qui se dégage de mes témoignages ? : une forme de solidarité fut indispensable. Prenons l’exemple de cet instituteur du nord de la France qui, voyant arriver à l’école un enfant avec l’étoile jaune, lui dit de partir avec ses parents dans le Sud, en zone dite libre, ce qu’ils feront. -
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Ca je n’y crois pas trop que la France était en majorité antisémite, surement que dans son milieu de petit bourgeois citadin maurassien et de Camelot du roi il y avait une majorité d’antisémites, c’est sûr. Mais dans la France profonde en majorité paysanne et ouvrière, que Cordier ne connaissait pas du tout, les gens ne se posaient même pas la question. Mon grand-père s’est engagé dans la résistance juste pour dégager les boches de notre terre et sans avoir aucune idée de ce qu’était le nazisme.
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L’antisémitisme lié à un endoctrinement religieux ? Je n’y crois pas du tout.
Comme l’a écrit Piloun, je ne pense pas que les paysans français étaient antisémites, tout simplement parce qu’ils n’en avaient rien à foutre.
Quand Rebatet publie " les décombres ", le pamphlet fait un tabac dans les milieux lettrés, en particulier parisiens. Et il suffit de le lire, ou tout simplement de voir le nom de l’hebdomadaire dans lequel il travaillait, avec le frère Cousteau entre autres : " Je suis Partout ", pour comprendre que l’antisémitisme venait en partie du sentiment de prépondérance des juifs dans les milieux culturels ( théatre, cinéma ... ) ainsi que dans les emplois tel que la médecine ou avocats.
Sur Wikipédia on peut lire : "Je suis partout exerce une influence assez importante sur un lectorat plutôt jeune et intellectuel"
L’importance des juifs sur les milieux culturels, plus un sentiment généralisé de décadence artistique en France ont fait que beaucoup ont assimilé cette décadence aux seul fait juif. -
Il est indéniable à l’époque la hiérarchie Catholique était encore dans une positions antijuaïsme.
Les journaux La Croix et le Pèlerin en France fessait le relais !Maintenant cela ne veux pas dire pour autant que tous les fidèles ce retrouvait dans cette thénatique, et c’est sans doutes dans les milieux radicaux d’extrêmes droites que le cocktail étaient le plus explosif en l’associant avec les théories racistes qui fleurissaient un peut par tous en Europe .
Comme dit Monsieur Daniel Cordier, cela pouvait être prit pour une farce d’étudiant jusqu’au jour cela est devenue une réalitée visible et hideuse que ce que l’on peut porté dans ses instincts les plus inconscients !
Si l’on n’a pas conscience que tous hommes même les plus élever ont tous un foyer de destruction, on l’on comprendra pas pourquoi certain ce laisse aller à l’animalité la plus bestiale,
Monsieur Daniel Cordier là bien exprimer, c’est le choc de la réalité qui lui a fait comprendre l’indignité de ses convictions qui a ressentie comme la plus grand honte qui fait bien comprendre une chose évidente à défaut d’une auto- éducation qui nous révèles nos prèjugers, si l’on a pas une grande âme en soi, les chocs de la vie ne pourront pas sucité cette honte salvatrice qui ne remettrons en causse pas nos préjugés sur la vie, les hommes, la justice, etc !
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C’est que tu ne veux pas faire la différence entre le Christianisme véritable et ses caricatures que sont les confessions religieuse issue du christianisme.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César ; et à Dieu ce qui est à Dieu.
Le véritable Christianisme n’a rien avoir avec le mélange qui c’est opère avec l’église Catholique Romaine donc l’Orthodoxie et le Protestantisme sont aussi issues !
Le mélange de la Spiritalité avec le pouvoir de droit Romain !
Donc si votre réflexion concerne les Églises, cela est fondé, mais cela n’est pas fondé pour le Christianisme donc le Christ Jésus,disait devant Pilate,
Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas.
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