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Faut-il être de gauche pour être invité aux Rendez-vous de l’histoire de Blois ?

rubon970-7fb47Nous l’évoquions il y a quelques jours, une douzaine d’hommes et femmes politiques de gauche et d’extrême-gauche sont invités aux Rendez-vous de l’histoire de Blois. Par contre, aucun politique de droite ou du FN ne figure sur le programme, nous avons donc fait notre petite enquête, auprès des visiteurs, et des responsables de la programmation, pour en avoir le cœur net.

 

Nous notions dans notre article les noms des politiques invités : Jack Lang (forcément, c’est lui qui a créé l’événement en 1998 quand il était maire de Blois), Hubert Védrine (ancien ministre de Mitterrand lui-aussi), Pierre Joxe (ancien ministre de Mitterrand lui-aussi), José Bové (“L’itinéraire d’un rebelle”, la bonne blague), Edith Cresson (ancienne 1ère ministre de Mitterrand), Manuel Valls (1er ministre socialiste), et Daniel Cohn-Bendit (longtemps député européen des Verts). A cette liste s’est ajoutée Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale (venue le 10 octobre), et Alain Bergougnoux (Directeur des études auprès du Premier secrétaire du PS, en charge des études politiques), dont le nom nous avait échappé.

 

Il faut bien reconnaître qu’un tel parti-pris ne choque plus personne, tant chacun s’est habitué à ce que la gauche s’arroge toutes les places, et coupe les têtes de ses adversaires politiques, soit par la diabolisation (on pense au FN, qui représente tout de même 20% de l’électorat), soit par l’intimidation (on pense à l’UMP, accusé d’être proche du FN à la première occasion). Qui plus est, la gauche a ce talent pour créer des rideaux de fumée pour faire croire qu’une manifestation de gauche serait d’extrême-droite, en lançant une polémique dénuée de tout fondement et jamais basée sur les faits. Les faits, nous venons de vous les donner, et ils sont accablants.

 

Je demande à des responsables que je croise sur place, mais ils ne souhaitent pas répondre, et leur hiérarchie non plus. Seule possibilité d’obtenir une réponse : demander en direct à la présidente, Mme Michèle Perrot, qui est en train d’animer une conférence sur René Rémond. Justement, celui-ci était connu pour son livre sur les droites, ça tombe bien. Mme Perrot est accompagnée de Jean-Noël Jeanneney, un mitterrandolâtre qui dirige actuellement la Bibliothèque François Mitterrand (rien de plus logique), après avoir pris la direction en 1982 de Radio France (avec la bénédiction de François Mitterrand). Le son n’étant pas très bon car la conférence avait lieu au Château de Blois, j’ai sous-titré ce qu’on n’entendait pas très clairement.

 

 

J’ai par ailleurs posé la question à des visiteurs pour connaître leur avis sur les questions suivantes :

 

- quelle est la première personnalité rebelle qui vous vient à l’esprit ?


- cela vous choque-t-il qu’aucune personnalité de droite ne soit invitée alors que la manifestation est financée sur argent public ?

 

Voici leurs réponses :

 




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6 réactions à cet article    


  • 1 vote
    jeanpiètre jeanpiètre 13 octobre 2014 14:37

    faut il être aigri et sans envergure pour courir sous fanion enquêtes et débat ?


    • 2 votes
      childéric childéric 13 octobre 2014 15:58

      Vous commencez vraiment à nous les casser sévère avec votre pseudo clivage droite gauche !!!!!!!!!


      • 1 vote
        calem 13 octobre 2014 17:38

         Jack LangHubert VédrinePierre JoxeJosé BovéEdith Cresson, Manuel Valls Daniel Cohn-Bendit Najat Vallaud-BelkacemAlain Bergougnoux

        EnquètesetDébats
        Vous avez la définition de la gauche de l’UMPS celle que l’on nous bassine depuis les années 70 qui essaie de nous fait croire que PS et RPR(UMP) sont différents.
        Toutes les personnes cités sont d’extrêmes droites. 

        • 1 vote
          Heptistika Heptistika 13 octobre 2014 17:51

          Encore JR et son désuet logiciel gôôôôchhhhee - droââââââteeee des années 70...


          Un peu de sérieux stp, essaye de nous rejoindre en 2014, ou au moins au 21ème siècle...

          • vote
            ©HIBROX ©HIBROX 13 octobre 2014 20:34

            Et prosper... yop la boum ! ! Encore une tartine de JR, pas de monopole d’auteur sur Agoravox TV, hein ?


            Tiens, JR je te propose un nouveau logo pour ton site, il te siéra mieux.

            • 1 vote
              ekran ekran 14 octobre 2014 01:58

              c’est marrant de voir qu’au rdv de l’histoire, JR vient pour parler de la liste des personnalités politiques invitées, pas des historiens, ni du programme... le doigt, la lune, JR toujours à la pointe quoi...

              autrement, j’invite tout le monde à consulter la programmation pour voir autour de quoi tournent les débats : http://www.rdv-histoire.com/-DEBATS-CONFERENCES-ET-1000-.html

              pour les plus pressés, je publie quelques intitulés des débats, qui ont dû certainement échapper à notre notre intrépide journaliste  :

              1. Royalistes et catholiques : des rebelles ??
                 ?
                De 14h à 15h30 - Amphi 3, Université

                Table ronde avec Hélène BECQUET, professeure agrégée, chartiste, Paul CHOPELIN, maître de conférences à l’université de Lyon 3, Jean-Clément MARTIN, professeur émérite à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Simon SARLIN, professeur agrégé, docteur, enseignant à l’université d’Aix-en-Provence, Clément THIBAUD, maître de conférences à l’université de Nantes.

                France, Italie, Amérique latine, les contre-révolutionnaires ont été des rebelles soulevés contre les révolutions des XVIIIe et XIXe siècles. Leurs combats violents ont laissé des mémoires qui demeurent toujours vivaces, mais qui restent encore mal intégrées dans l’histoire.

              2. Vous avez dit "rebellocrates" ?

                De 14h30 à 16h- Hémicycle, Halle aux Grains ?

                 ?Proposé par le journal Le Monde

                Table ronde avec Jean BIRNBAUM, journaliste au Monde, Aymeric CARON, journaliste, Marcel GAUCHET, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, au Centre de recherches politiques Raymond-Aron et rédacteur en chef de la revue Le Débat, Élisabeth LÉVY, journaliste et essayiste, Nicolas OFFENSTADT, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

                Quelle place pour la révolte lorsque chaque homme de pouvoir s’en réclame ? Comment parler d’insoumission quand la subversion devient un slogan publicitaire, et la dissidence un conformisme ? Le beau mot de rébellion a-t-il encore un sens alors que partout règnent les rebellocrates ?

              3. Les droites peuvent-elles être rebelles ?

                 ?De 10h à 11h - Salle des conférences, Château royal de Blois

                Conférence de Danielle TARTAKOWSKY, présidente de l’université Paris 8

                La manifestation de rue qui, en France, n’est pas synonyme de rébellion l’est à moins fort titre s’agissant des droites. Cette disparité n’exclut pas que certaines d’entre elles mobilisent l’imaginaire de la rébellion. Ces deux aspects nous retiendront.



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