C’est la fête des tordus : McCarthy expose ses plugs en chocolat pour la Monnaie de Paris

Au plaisir... Anal, haut désir, banal.

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Pour ma part je ne me formalise nullement sur un sex toy transformé en arbre de noël pour l’occasion, ce n’est pas cela qui me dérange, pratiquant volontiers le passage du boulevard Lebrun quand ma compagne en manifeste l’envie ou en alternative lors de menstrues mensuelles.

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Non ce qui me dérange c’est la déchéance de l’art, ou de ce que devrait être l’art, là on tombe dans des fosses à purin jamais explorées dans le mauvais goût tout en étant subventionné avec notre argent des impôts avec force admiration de nos élites des tas de fumier. Voilà ce qui me dérange profondément. Provocation ? De quel niveau ? Du caniveau pour ceux qu’on appelle des veaux qui ont tout de même leur droit de veto à ce qu’on leur impose à leurs regards de piéton sur la place publique.

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Qu’est ce qu’un plug anal a de beau place Vendôme ? Pourquoi pas un poing géant bruni de matière à kloug aux marrons pour glorifier le succès et l’émancipation des membres de la fistinière exposé ainsi à la joie des regards de nos chères têtes blondes et crépues qui pourront demander à leur papa 1 et 2 si ils aiment se faire fistfucker avant ou après avoir préparé la tambouille du petit dernier et si ils se lavent les mains entre deux, quand il se demande ce que c’est que cet arrière goût inhabituel émanant de leurs rituelles tartines au Nutella.

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Comme c’est beau un gode Rabbit, symbolisant le lapin, avec ses vitesses variables, ses perles tournantes et son chapeau tournoyant, nous le réservent ils pour Pâques avec une paire de couilles peintes en bronze pour symboliser les cloches qui reviennent de Rome ouvrant ainsi la chasse aux oeufs qui ne sont autres que des ovules géantes gambadant dans nos rues et ruelles pour la plus grande joie de nos enfants pouvant ainsi questionner leur maman 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 et ainsi de suite la fée clochette va tourner la page sur la grande question existentielle de savoir quel goût a la cyprine d’une femme fontaine éjaculant son jet puissant manifestant un désir flamboyant et liquide en plein milieu de la place de l’étoile aux heures de pointe.

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Trop de sexe tue le sexe, on ne peut plus déguster un pot de yaourt sans penser bifidus actif et la femme à poil des pubs destinées à nous faire engloutir cette espèce de poison pour la flore intestinale. Alors que va être la prochaine étape sous couvert d’art ? On a déjà ce transformiste qui se déguise en poulet avec une poule qui l’entraîne avec une laisse reliée à son sexe place du Trocadéro, c’est de l’art aussi il paraît.

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Ma vision de l’art doit être bien obsolète, presque zemmourienne pour le coup car je ne reconnaît pas en cette facilité dégradante une quelconque performance artistique, ou alors le simple fait de vomir après une cuite ferait de son auteur un artiste de génie selon les formes et dessins s’écrasants sur le bitume en résultantes de l’expulsion de la biture aux couleurs aléatoire dépendantes de ce que l’on a mangé avant de picoler en speed drinking puisqu’on n’a plus le coeur ni le goût de prendre le temps pour rien aujourd’hui, tout doit être speed, facile, disponible, ready made, prêt à mâcher, à porter, à penser, du coup je me demande si les "artistes" sachant qu’il ne sert plus à rien de faire vraiment de l’art qui demande du temps pour atteindre une certaine forme de beauté qui se rapprocherait d’une perfection inateignable se disent que puisque personne n’a plus le temps d’apprécier quoique ce soit, autant faire comme le reste, de la merde, le snobisme de quelques mécènes fera le reste, il suffit qu’un personnage public pousse des gémissements d’extase devant une oeuvre et le public suivra, de toute façon, à quoi ça sert de faire, grand, beau, puissant, rare, merveilleux, puisque plus personne n’a le temps d’apprécier quoique ce soit.

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Finalement l’art contemporain correspond bien à notre temps du kleenex, de la malbouffe, de la chanson d’ascenceur, de la production en série des blockbusters américains, des vêtements fabriqués par de petites mains chinoises. Oui notre époque représente finalement assez bien ce plug anal, une procuration de plaisir, une illusion de jouissance, une masturbation perpétuelle, un semblant d’humanité.