"Vers un Nouvel Ordre Mondial" : discours du Président russe Vladimir Poutine au Club Valdaï le 24 Oct. 2014
Analyses, solutions et leçon de franc-parler planétaire de V. Poutine concernant les erreurs monumentales commises par l'occident ces dernières années envers ses voisins.
Merci au journal du siècle pour la vidéo
Tags : Vladimir Poutine
25 réactions à cet article
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Bref la Russie a ses think tank et son objectif de NOW comme les Etats-Unis... et Poutine n’a toujours pas digéré que son pays ait perdu la guerre froide... comme si dans le cas d’une victoire du bloc soviétique le NOW qui en aurait découlé aurait été "meilleur" que celui que l’on a connu dans les 1990’s 2000’s...
Au plaisir-
@Sentero
La France héritière de de Gaulle ne devrait pas plus digérer de s’être fait broyer par une Europe germano-américaine.Lorsque la France était plus puissante à la fin des années soixante et faisait entendre sa voix forte, elle comptait moins de chômeurs... -
Ce n’est pas un bon résumé. Poutine explique surtout qu’un monde sous la domination unique arrogante et violente de l’Empire étasunien ne s’avance ni vers la paix ni vers la prospérité, mais bien au contraire vers le démantèlement des nations et le développement du terrorisme. Il en appelle à des relations internationales fondées sur le principe du dialogue et la clarté des règles. Et tout ce qu’il décrit, nous le voyons effectivement. Son propos colle mille fois plus à cette réalité que nous pouvons tous observer que les contes mielleux de nos politicards.
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Mon image précédente s’adressait à Pegase.
"mais NOW c’est n’importe quoi"A la limite, on pourrait dire avec nos amis américano-socialistes : "Le changement, c’est NOW". -
C’est tout à fait juste Hiéronymus... j’é écrit traup vite et ne me suit pas rellu...
Au plaisir -
Quel blaireau ce sentero...... bien qu’il fasse ton sur ton avec la clique d’abrutis TINA, israel mon amour, on peut pas le louper....
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Poutine défend l’ordre mondial, c’est à dire l’ancien ordre contre le nouveau.
C’est la question clairement affichée derrière lui : l’ordre mondial, nouvelles règles ou anciennes règles.Tous son discours tends à redire l’importance des ANCIENNES règles, la souveraineté nationale, l’auto-determination des peuples, la non ingérence, le respect du droit international, la multi-polarité du monde.Il dénonce l’hypocrisie de l’ingérence humanitaire, l’hégémonie des USA qu’il qualifie de "big brother" et le fait que non ne sommes plus ses alliés mais ses vassaux, comme nous l’avons bien compris depuis que de Villepin a osé dire non à la guerre du golfe.Bref c’est un contre-sens total de prétendre que Poutine roule pour le Nouvel Ordre Mondial. Il plaide pour et agit conformément à l’ancien ordre mondial, sans majuscules. -
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Il dénonce l’hypocrisie de l’ingérence humanitaire, l’hégémonie des USA qu’il qualifie de "big brother" et le fait que non ne sommes plus ses alliés mais ses vassaux, comme nous l’avons bien compris depuis que de Villepin a osé dire non à la guerre du golfe.
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Rappelons nous d’ailleurs à cette occasion, la volée de bois vert et le déjà french bashing sans gène aucune, qui ont été mis en place dès le jour même. On restera impressionnés par déjà à l’époque par la synchronisation parfaite des agents médiatiques pour accompagner cette étape de la démolition contrôlée de la France et de son image.Vu les présidents qui ont suivis....... on peut dire que l’opération a été de grande envergure et totalement réussie. Maintenant on se flingue tout seul. C’est un franc succès.
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La concurrence est un bon stimulant, c’est bien l’un des postulat du libéralisme ?
Maintenant, les américains ont un peu de monde en face et ils doivent être bons joueurs ce qui n’est pas souvent leur cas, il semblerait...-
Tous les monstres leaders qui dirigent cette planète vers le gouffre veulent leur Nouvel Ordre Mondial ... S’ils se font la guerre C pour se positionner le plus haut possible dans la pyramide du Nouvel Ordre Mondial ...
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Réaction du Washington Post (journal conservateur) :
"Ceux qui se demandent ce à quoi sont confrontés les dirigeants occidentaux lorsqu’ils essaient de convaincre Vladimir Poutine devrait lire le compte rendu de la performance de trois heures du souverain russe à la conférence annuelle de Valdaï à Sotchi vendredi. M. Poutine a été poliment interrogé par un assortiment de journalistes étrangers choisis par Moscou, des universitaires et d’anciens responsables politiques, au sujet de l’agression de la Russie en Ukraine - et a déversé un mélange toxique de mensonges, de théories du complot, de menaces subtilement voilées de nouvelle agression et, surtout, un ressentiment bouillonnant à l’égard des États-Unis.
Selon M. Poutine, Washington a créé le chaos à travers le monde en conspirant pour fomenter des révolutions, y compris ce qu’il considère comme un coup d’Etat militaire en Ukraine. Pire encore, elle estime qu’"il n’y a pas nécessité de prendre en compte le point de vue de la Russie."
M. Poutine a décrit l’invasion de la Crimée comme la correction de cet "impérialisme". "L’ours ne demandera pas la permission", s’est-il vanté. « Ici, nous considérons qu’il est maître de la taïga, et. . . il ne laisse personne avoir sa taïga ". Il a précisé que la majeure partie de l’Ukraine fait partie de la" taïga "sur laquelle le Kremlin affirme sa domination - et l’Ukraine, a-t-il averti, "ne sera certainement pas le dernier"’" exemple de conflit qui affecte le rapport de force international ".D’autres nations "à l’intersection des intérêts géopolitiques majeurs des Etats," M. Poutine a déclaré, pourraient souffrir d’"’instabilité interne", conduisant à "un ensemble de conflits violents avec la participation directe ou indirecte des grandes puissances du monde." Les pays baltes de l’OTAN et les anciennes républiques de l’Union soviétique, vont certainement prendre au sérieux cette prédiction.
A en juger par sa rhétorique, M. Poutine propose à l’Ouest le choix de céder à la Russie sa « taïga » - y compris la domination sur l’Ukraine et toutes les autres parties de l’Eurasie que M. Poutine choisira de revendiquer - et "toute une série de conflits violents." Pas étonnant que la chancelière allemande Angela Merkel, qui a parlé au souverain russe plus que tout autre chef d’Etat de l’Ouest, l’ait décrit comme "dans un autre monde." M. Obama a récemment amalgamé la Russie de M. Poutine, le virus Ebola et le terrorisme comme principales menaces qui pèsent sur le monde . Le discours a rendu Moscou furieux, mais si le chef du Kremlin espérait montrer qu’il ne mérite pas un tel traitement, il a échoué."Ambiance ! La seule certitude, pour nous Français et Européens, c’est que l’explication aura lieu comme d’habitude sur notre territoire et sera doute déclenchée, comme d’habitude, par un incident en Europe de l’Est qui lancera une chaîne d’évènements impossible à arrêter....
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merci joe chip pour cette réaction Etats-unienne qui fait froid dans le dos ; on est pas dans la merde et la capacité Américaine à nier les faits est impressionnante ! Nous sommes embarqués dans une grande lessiveuse de la guerre, mais comment trouver le bouton stop bordel de dieu ?
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A vrai dire je voulais montrer que nous sommes embarqués dans un nouveau conflit mimétique entre deux belligérants qui se ressemblent de plus en plus et qui manifestent le même type de relation messianique à l’histoire et à la géographie.
J’aimerais croire au discours de Poutine sur la multipolarité mais l’attitude de la Russie à l’égard des anciens satellites de l’URSS est pour le moins ambigüe. Il faut aussi se mettre à la place de ces européens qui ont vécu le joug soviétique, c’est trop facile d’écarter leurs peurs d’un revers de la main... Il est difficile d’ignorer aussi la présence, côté russe, de vrais cinglés genre Douguine ou Zirinovsky qui agite la menace nucléaire en plein parlement russe.
Je crois que nous avons affaire à deux néoconservatismes concurrentiels qui partagent de nombreuses caractéristiques au-delà de leurs oppositions flagrantes, immédiates. -
Qui vous demande de croire à/en Poutine ? Il ne dirige pas la France !
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Léger aparté >>> mais conforme au sujet :
Ce que disait le PDG de Total sur la Russie… et le dollar
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Le PDG de Total, Christophe de Margerie, décédé dans le crash de son jet privé à Moscou dans la soirée du lundi 20 octobre 2014, était un des plus grands défenseurs des relations franco-russes et souhaitait mettre fin au paiement du pétrole en dollars.
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Sélection de ses déclarations :.
Sur le rattachement de la Crimée à la Russie :
C’est l’Alsace-Lorraine.
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel observateur
>>> Note : par ces mots, De Margerie expliquait que selon lui, la Crimée qui retourne à la Russie est l’équivalent de l’Alsace-Lorraine qui revient à la France en novembre 1918. C’est une chose logique.
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Sur la sortie de la Russie du G8 :
Exclure la Russie du G8, c’est offrir 20 % de voix en plus à Poutine.
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel Observateur.
.Sur la livraison des Mistrals :
Bloquer la livraison des navires de guerre Mistral ? Le patron du Kremlin s’en contrefiche, c’est la France qui sera dans la mouise.
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel Observateur
.Sur la volonté de l’UE de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie :
Allons-nous construire un nouveau mur de Berlin ? […] La Russie est un partenaire et nous ne devrions pas perdre notre temps à nous protéger d’un voisin. Notre but est de ne pas être trop dépendant d’un pays – peu importe lequel. Sauf de la Russie, qui nous a sauvés à plusieurs reprises.
Interview du 8 juillet 2014 pour l’agence Reuters
.Sur l’image de la Russie à l’étranger :
Nous ne devons pas nous laisser persuader que la Russie est un ennemi, d’autant que notre approvisionnement en énergie dépend en grande partie de ce voisin […] On ne doit pas tomber dans la caricature des gentils Ukrainiens pro-occidentaux et des méchants pro-Russes.
Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung
.Sur les sanctions
Les sanctions ? Elles ne servent à rien et ne feront que pousser les Russes et les Chinois à mieux coopérer, sur le dos de l’Europe. La vérité, c’est que l’Ukraine va très mal économiquement et que l’Europe n’a rien fait pour l’aider.
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel Observateur
Je ne plaide pas pour la Russie mais pour plus de compréhension. Les sanctions sont une voie sans issue ; l’interdépendance économique, en revanche, exige un dialogue constructif.
Entretien du 4 septembre au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung
Les Russes sont nos amis, nos partenaires ; je ne comprends pas vraiment à quoi on joue en prenant la direction d’un embargo au lieu de parler de conciliation.
Rencontre du 3 septembre à Paris avec le représentant de la Douma, Sergueï Narychkine.
Nous sommes contre les sanctions parce que nous pensons que l’entreprise est une force positive, un canal de dialogue et un chemin vers la compréhension mutuelle. L’entreprise a besoin d’être protégée et encouragée, surtout dans les moments difficiles. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui se produit : l’entreprise est prise en otage par les politiciens. Par conséquent, nous devons agir.
Dernière allocution, lundi 20 octobre à Moscou, à l’occasion d’une réunion avec le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, sur les investissements étrangers en Russie.
.Sur les projets de Total en Russie :
La Russie est un pays important dans la stratégie de Total, qui ambitionne d’en faire sa principale zone de production d’hydrocarbures à l’horizon 2020 […] Certes, nous ne voulons pas accroître notre exposition aux risques en Russie tant que la situation n’est pas normalisée, mais je ne serais toutefois pas un bon dirigeant si je revenais maintenant sur tout ce que nous avons édifié dans ce pays.
Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung
Sur le paiement du pétrole en dollars :
.Le prix du baril de pétrole est coté en dollars. Une raffinerie peut prendre ce prix, et en utilisant le taux de change euro-dollar sur un jour donné, se mettre d’accord pour effectuer le paiement en euros.
Il n’y a aucune raison de payer le pétrole en dollars.
Entretien du 5 Juillet 2014 pour Reuters.
>>> La note ci-dessus est l’œuvre de Joe Lecorbeau qui s’avère être un excellent analyste politique en plus de sa qualité d’artiste.-
que ce soit pour la russie ou l’usa , leur NWO est à chier :
les deux ont sacagé les empires ottoman et austro-hongrois, en balkanisant aussi le maghreb , avec aussi la balkanisation la republique yougoslave, balkanisation du moyen-orient ,....-
"Un politicien pense à la prochaine élection. L’homme d’Etat, à la prochaine génération."
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"Un politicien pense à la prochaine élection. L’homme d’Etat, à la prochaine génération."
C’est clair qu’en Russie... vu le code électoral et la manière dont les médias sont instrumentalisés... Poutine n’a aucunement besoin de penser à la prochaine élection... en Occident c’est plus compliqué de se projeter sur un long terme :)Au plaisir-
Comme quoi la démocratie a part pour faire du sur place ça sert pas a grand chose. A un moment il faut choisir entre l’ordre ou le désordre.
Seul un régime autoritaire peut apporter l’ordre tant nécessaire. Autorité ne veut pas dire être contre la liberté individuelle. -
"L’ordre, et seul l’ordre fait en définitif la liberté. Le désordre fait la servitude" Peguy.
J’en ai la confirmation tous les jours... Puis bon moi je crois a l’homme providentiel, celui qui s’élève de la médiocrité ambiante typique des sociétés en désordre. -
Une autorité bienveillante, de la sagesse en somme.
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Dans ce monde, les élites veulent faire en sorte de forcer la masse a aimer et pratiquer le Tennis.
Mais voila le problème c’est que le Tennis est élitiste et individualiste. Le problème c’est que la masse préfère jouer au foot, se reconnaître dans des logos, des couleurs et vibrer ensemble en gueulants des chansons comme You’ll never walk alone qui résonne comme un hymne national a la hauteur d’un stade.Tu sais pourquoi ? parce que les gens ont besoin de partager, c’est leur nature première. Partager des émotions, partager des valeurs communes, des identités communes. C’est comme ça. La Russie en est l’exemple, les jours de coupe du monde ou autre sports collectifs en sont l’exemple.Concernant la verticalité, la rigueur qui sont des concepts d’ordre, tu penses que tout Cristiano Ronaldo qu’il est, il est en arrivé la seulement grâce a son talent, son talent individuelle ?Non il est en arrivé la grâce aux sacrifices, au don de soi pour un idéal tout en y trouvant son équilibre personnel, un sacrifice dans le travail au profit d’un groupe. Le groupe (l’équipe) l’aide a exprimer son talent individuel et son talent individuel bénéfice au groupe pour une victoire ou finalement tout le monde y trouve son compte.C’est la plus belle des libertés, la satisfaction d’avoir été au bout de toi même en ayant fait des sacrifices avec comme résultat la victoire collective et individuelle.Pas de grandes équipes sans grand entraîneur, pas de grandes équipes sans des talents individuelles. Les politiques, les hommes d’états, les citoyens, la nation c’est un peu tout ce que je viens de dire je trouve.La Russie représente bien tout ça. Je ne dis pas que c’est parfait, mais ça a la mérite d’avoir un sens. Et puis le système parfait ça n’existe pas.Vive le Tennis et vive le football. L’un, peut très bien aller avec l’autre.
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