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Bassam Tahhan sur les élections tunisiennes

Le 23 novembre dernier s’est déroulé la première élection présidentielle depuis la « révolution arabe » dont la participation serait de 60%. Les résultats ont dévoilé les deux candidats pour ce second tour qui devrait avoir lieu le 28 décembre : le président sortant Marzouki et Béji Caïd Essebsi, agé de 87 ans.

 

Nous avons interrogé le professeur Bassam Tahhan sur les accointances de M. Marzouki avec le parti islamiste Ennahda, lui qui s’est opposé à Ben Ali et connu pour son militantisme des droits de l’Homme tunisien :

 

 

Tags : Politique International Tunisie




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3 réactions à cet article    


  • 2 votes
    michel-charles 5 décembre 2014 10:37

    La Tunisie reçoit (tous les ans) de l’aide des USA...En 2014 également de l’armement des USA..De la France aussi...donc ce n’est plus un pays neutre mais un pays sous influence..comme tant d’autre...


    • 1 vote
      MarieVietnam 5 décembre 2014 21:55

      Analyse impartiale et objective.

      On en a tant besoin pour aborder le monde arabe.

      • 1 vote
        MarieVietnam 10 décembre 2014 17:18

        Message de Ouns Ka sur Facebook le 09/12/2014 à 23 h 58 :

         Ouns Ka a commenté votre publication.  Ouns Ka9 décembre, 23:58 Bonsoir Professeur, J’ai écouté votre intervention avec beaucoup d’attention et j’ai trouvé cela très intéressant. Mais je trouve franchement que vous avez, dans un élan de bienveillance sans conteste louable, été très gentil avec Marzouki. Cet individu est responsable moralement et légalement du marasme de l’Etat qui a favorisé le départ des candidats au Djihad et a permis l’entrée d’armes dans le pays, allant de pair avec l’entrée de prédicateurs extrémistes tout à fait étrangers au rite officiel malikite de l’Etat. Ces individus extrémistes ont été accueillis en grandes pompes sur le tapis rouge à la salle d’honneur du palais de Carthage par Marzouki, alors même qu’il y en avait qui appelait à l’excision, pendant ce temps, il ne soufflait mot quand on envoyait les unités anti-émeutes sur les manifestations laïques pacifiques pour les réprimer dans la violence. Vous lui attribuez encore le titre de défenseur des droits de l’homme, là encore je vous trouve très généreux, son action en tant que droit de l’hommiste est aujourd’hui contesté farouchement par de grands militants –eux vraiment soucieux de la dignité humaine- comme Madame Bochra Ben Hmida. Ce n’est ni plus ni moins qu’un arriviste, un fin calculateur qui n’a cherché qu’à obtenir le divan de la présidence et les crevettes royales qui allaient avec. Ennahdha n’a été qu’un moyen comme un autre pour arriver au pouvoir. Laïc, dites-vous ? Que nenni ! Même sous l’Ancien Régime, il a déjà déclaré qu’Ennahdha ne représentait pas une menace islamiste pour la Tunisie faisant fi ainsi des actions terroristes menées par ce groupe à la fin des années 1980 et pendant les années 1990, qu’aujourd’hui Ennahdha qualifie d’ « action sur le terrain », entre autres actions, l’épisode de l’acide jeté sur les touristes pour détruire l’économie du pays reposant principalement sur le tourisme et l’agriculture ! Aujourd’hui, le gros de ses hordes électorales, ce sont des membres des ligues de défense de la révolution –associations de malfaiteurs et de repris de justice-, de groupes salafistes, de grands réactionnaires conservateurs et bien sûr les nahdhouis. Je ne lui souhaite aucune chance, il a fait couler le sang et il a une grande responsabilité dans la mort des martyrs de l’armée, de la police, de la gendarmerie nationales, mais aussi des civils en Tunisie, sans rappeler les fortes présomptions quant à son rôle direct ou indirect dans l’envoi des djihadistes –il y a eu des appels ouverts sur les médias de la part de prédicateurs pour l’envoi de djihadistes sans que cela n’ait été suivi de poursuites judiciaires à un moment. Entre autres responsabilités, il a reconduit indéfiniment l’Etat d’urgence malgré l’avis des officiers, des experts militaires mais aussi du Ministre de la Défense, ce qui a paralysé l’armée qui ne s’occupait plus des frontières et des vrais problèmes sécuritaires, alors que la Libye était devenue l’arrière-base du terrorisme dans la région. Cet individu a donné le pays en pâture au terrorisme. Il doit être traîné en justice pour crimes contre l’Etat que ses sbires ont noyauté et complot contre la sûreté de l’Etat. Jusqu’à très récemment pendant la campagne, il a tenté de semer la zizanie, relayé par El Jazira, en accusant Monsieur Béji d’avoir insulté les habitants du Sud de la Tunisie, où il suffit d’une petite étincelle pour que tout s’enflamme. Ne lui souhaitez pas bonne chance s’il vous plaît, mais plutôt une cour militaire pour se rafraîchir les idées et redescendre sur terre. Sinon je suis d’accord avec vous, à jeudi :) 


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