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Informer les députés sur La City, source du terrorisme

Notre ennemi n'est pas celui proposé pendant la deuxième guerre mondiale en Europe. Notre ennemi est bien ce lien avec les paradis fiscaux, qu'est la finance avec la bourse de La City et Wall Street, sa filiale. La City et Wall Street sont ce système britannique, appauvrissant les britanniques et les américains, comme l'a écrit Henry Charles Carey au XIXe.

 

 

 

Intervention de Jacques Cheminade et de Christine Bierre au colloque de l’Académie de Géopolitique de Paris, le 11 décembre 2014 à l’Assemblée Nationale.

 

Il est aujourd’hui fondamental de comprendre que les racines du terrorisme international (la violence infligée par principe à l’autre pour ce qu’il est) sont britanniques, pour éviter de commettre des erreurs d’évaluation désastreuses au sein des tempêtes politiques et stratégiques de notre temps. Il ne s’agit pas de la responsabilité du Royaume Uni proprement dite mais de la matrice impériale britannique qui a pris différentes formes dans son histoire. Aujourd’hui, on se trouve le plus près de la réalité en se souvenant de la formule utilisée par John Maynard Keynes : American money and British brains , l’argent américain et le cerveau britannique.

 

Cette matrice de domination impériale repose sur une combinaison d’influence économique, de guerre irrégulière, de désorganisation des structures étatiques et de guerre globale, le terrorisme étant le levier permettant à la combinaison de fonctionner au plus haut niveau d’efficacité destructrice. Le terrorisme n’est donc pas un accident ou une arme isolée, mais une pièce maîtresse sur un échiquier complet. Il ne faut pas le penser d’abord comme un terrorisme d’Etat, bien qu’il puisse prendre cette forme, mais comme arme d’un Empire qui hier était maritime et colonial et qui est devenu aujourd’hui offshore ou hors sol, à partir de la City de Londres, de Wall Street et de leurs paradis fiscaux. Cet Empire récupère toutes les arriérations, tous les fondamentalismes religieux soi-disant régénérateurs et tous les archaïsmes, y compris l’outrage fait aux femmes, et en joue systématiquement.

 

Guy Debord, dans sa Préface à la 4ème édition italienne de sa Société du spectacle, nous parle, en 1979, « d’une couche périphérique de petit terrorisme sincère mais toléré maintenant comme un vivier dans lequel on peut toujours pêcher à la commande quelques coupables à mettre sur un plateau ». C’est une juste description mais encore faut-il examiner les localisations géographiques et la matrice de ces faits pour en comprendre la logique criminelle et y faire face. En France, Olivier Blanc, dans un livre intitulé Les Hommes de Londres , a bien exposé ceux qui fomentent et exploitent les colères d’autrui, les portant à détruire et à s’autodétruire. C’était au moment de la Révolution française, mais la méthode reste de jeter des fourmis rouges humaines contre des fourmis noires humaines et de contrôler leurs conflits. C’est de cette méthode dont je veux vous parler ici, par delà la description de tel ou tel monstre e Frankenstein qu’elle engendre.

 

Les Britanniques ont opéré en conjonction avec le terrorisme en Asie du Sud Ouest, en manipulant à la fois les réseaux wahhabites et sionistes, dans les révolutions de couleur d’Europe orientale, dans les manipulations ayant créé les conditions du 11 septembre et jusqu’en Chine. Ils ont laissé des traces, le plus souvent sous la forme opérationnelle de réseaux américains héritiers de leurs méthodes dans la période récente.

 

Au Proche et Moyen Orients, on trouve les réseaux de Cecil Rhodes et de deux de ses opérateurs principaux, Lord Alfred Milner et Lord Leo Stennet Amery. Ils ont à la fois financé les réseaux nationalistes arabes, particulièrement dans la mouvance wahhabite, et les réseaux du révisionnisme sioniste de Vladimir Ze’ev Jabotinski et de Chaim Weizmann. A partir des émeutes de Nebi Musa, en 1920, ils ont ainsi créé un environnement contrôlé promouvant une instabilité permanente au profit de leurs intérêts financiers. L’antisémitisme terroriste arabe se trouve ainsi opposé à un racisme anti-arabe, visant à éliminer tous les mouvements raisonnables dans tous les camps et à promouvoir une guerre de tous contre tous.

 

C’est après les émeutes de Nebi Musa que Jabotinski et Husseini furent promus en héros de leurs communautés respectives lancées l’une contre l’autre. A noter que le père de Benjamin Netanyahou, Ben Zion Netanyahou, était le secrétaire personnel de Jabotinski.

 

Le New York Times du 11 juin 1916 proclamait : « Lord Milner veut l’Union anglo-américaine » . Il est essentiel de comprendre que cette « Union » vise à détruire les fondements de tout état-nation, y compris des Etats-Unis et de la Grande Bretagne, pour les situer sous la tutelle permanente d’un mondialisme financier et de services de renseignement échappant à tout contrôle judicaire de leurs activités. Amery, par exemple, réservait ses plus virulentes critiques à Sumner Welles, le sous-secrétaire d’Etat de Franklin Delano Roosevelt, qui partageait avec son président le rejet des méthodes de l’Empire britannique. Dans son journal il note, le 26 juillet 1928 : « Notre objectif ultime est clairement de faire de la Palestine un centre d’influence occidental, en utilisant les Juifs comme nous l’avons fait auparavant avec les Ecossais, pour promouvoir l’idéal britannique à travers tout le Moyen Orient et non pour établir une enclave orientale artificielle des Hébreux dans une région orientale » . Ainsi Amery et Weizmann créèrent la Légion juive, dont Jabotinski fut le porte-parole et l’organisateur. Quant au colonel John Henry Patterson, opérant davantage sur le terrain, il participa à l’organisation des camps du Betar en Palestine et dans l’état de New York. Ce sont ces milieux qui engendrèrent l’Irgoun et ses activités terroristes. Jabotinski, au cours la troisième Conférence révisionniste internationale, qui se tint à Vienne en 1928, soutint la résolution déclarant qu’il « n’y avait aucune contradiction entre une Palestine juive et un éventuel statut de dominion du Commonwealth britannique ». Cela ne se fit pas, mais l’influence demeura.

 

Il faut ici bien comprendre que cette politique ne découlait et ne découle pas d’un attachement au peuple juif ou même à l’Etat d’Israël, mais à la volonté de diviser pour régner en créant une situation d’affrontement permanent. Preuve en est que ces mêmes intérêts impériaux alimentèrent les monarchies saoudienne et du Golfe Persique, ainsi que leurs émanations terroristes parrainées et financées par les institutions dites charitables du monde musulman. On connaît aujourd’hui l’implication du prince Bandar dans le financement de certains des opérateurs du 11 septembre, et l’utilisation qui a été faite des énormes revenus procurés par le contrat anglo-saoudien Al-Yamamah, armes contre pétrole, pour financer des « opérations parallèles ». Le contrat a été signé en 1985, mais ces effets se prolongent depuis. Les fonds ont été placés hors de tout contrôle sur les marchés des hedge funds des îles Caïman, dont les billets sont à l’effigie de la reine d’Angleterre est l’hymne national God save the Queen… William Simpson, dans son ouvrage intitulé Le Prince – Histoire secrète du membre d’une famille royale le plus intrigant du monde , rapporte que Bandar « pouvait se présenter avec un panache sans pareil au 10 Dowing Street, ayant également accès à Margaret Thatcher, John Major et Tony Blair ». On parle bien ici du manipulateur du terrorisme dit « islamique ». Aujourd’hui, certaines banques turques servent de centres financiers à l’Etat islamique, ces établissements procédant à des transferts de fonds de « donateurs privés » du Golfe en utilisant les services de banques britanniques. L’argent passe par exemple d’une banque saoudienne qui le transfère sur un compte commun « insoupçonnable » en Grande Bretagne, puis versé au profit d’une société commerciale fictive en Turquie et enfin livré en liquide aux terroristes à la frontière entre la Turquie et la Syrie.

 

Les révolutions de couleur dégénérant en violences fascistes, comme en Ukraine, ont été organisées à partir des conceptions de Gene Sharp, reprises et appliquées par Adam Roberts et Timothy Garton. Tous associés à l’Université d’Oxford, comme l’était Amery, au Balliol College. Le National Endowment for Democracy et l’USAID n’ont fait qu’appliquer ces recettes, en mettant la violence terroriste au bout de la « désobéissance civile » . Victoria Nuland, finançant et promouvant les extrémistes de Maïdan et les terroristes des bataillons de Pravy Sector, n’est qu’une héritière de vieilles méthodes. L’Ambassadeur américain à Moscou, McFaul, a ainsi ouvertement déclaré que « ceux qui défendent la souveraineté des Etats le font avant tout pour préserver l’autocratie, tandis que ceux qui défendent la souveraineté des peuples sont les nouveaux progressistes » . McFaul et Susan Rice, ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, sont tous deux des Rhodes scholars qui ont bien appris leur leçon. Au cœur de cette supposée « défense des peuples » se trouvent les thèses sur la « défiance civile » de Gene Sharp, qui est un Américain mais diplômé d’Oxford. Ces thèses contiennent 198 tactiques pour fabriquer une révolution, parmi lesquelles le recours à l’usage de couleurs symboliques pour chacune d’entre elles. Sir Adams Roberts et Timothy Garton ont appliqué la démarche de Sharp en lançant leur projet de « Civil Resistance and Power Politics ». Au départ on démarre avec la résistance non violente, reprenant le mode d’opérer de Ghandi et de Martin Luther King en le dévoyant, mais à l’arrivée on trouve les mouvements fascistes dont on feint de déplorer, du moins en public, les manifestations extrêmes.

 

Christine Bierre vous a montré le recours à ces méthodes pour déstabiliser la Russie avec le terrorisme dit « tchétchène » mais provenant en fait d’une matrice wahabite. Tant ces terroristes-là que ceux de l’Etat islamique ont trouvé pendant longtemps leur asile et leur plateforme dans le « Londonistan », avec ses mosquées, ses institutions charitables, ses chaînes de télévision et ses centres culturels islamiques. Le cas du tchétchène Abou Omar al-Chichani, commandant de l’armée de l’Etat islamique, est un exemple de cette interpénétration. Notons qu’Ed Balls, lorsqu’il était secrétaire d’Etat à l’Education, avait promu les subventions publiques, qui selon Andrew Gilligan du Telegraph n’ont pas été supprimées jusqu’à aujourd’hui, en faveur des écoles racistes et ultra-communautaristes du groupe Hizb ut-Tahrir, qui a toujours appelé à la création d’un Etat islamique… Nos services français ont longtemps protesté contre cette curieuse « tolérance » manifestée dans le Londonistan.

 

Enfin, c’est au Tavistock Institute de Londres que se situe le centre des opérations de contrôle et de manipulation psychologique permettant d’étudier et au besoin de promouvoir le comportement de « terroristes ». Il faut ici éviter de tomber dans deux écueils, le Charybde de l’angélisme et le Scylla du conspirationnisme. Le premier Institut du Tavistock, du nom du Tavistock Square à Londres, a été créé en 1921. Son premier objectif était d’étudier les traumatismes de guerre (shell shocks) soufferts par les soldats britanniques ayant survécu à la Première guerre mondiale. Il s’agissait d’identifier, avec des critère scientifiques, le « seuil de rupture » de la résistance d’un être humain à des sollicitations extrêmes. Le projet était parrainé par le Bureau pour la guerre psychologique de l’armée britannique, sous l’autorité du psychiatre John Rawling Rees. L’arrivée en 1932 de Kurt Lewin, qui fut aussi le fondateur de la clinique psychologique de Harvard, marqua l’introduction des méthodes de la « dynamique de groupe » , c’est-à-dire les techniques de manipulation de l’individu inséré dans un groupe visant à lui faire acquérir certains comportements. Lewin, avec Rees, étudièrent les effets des bombardements sur la population civile en Allemagne. Lewin se spécialisa dans les études de « programmation » et de « déprogrammation » avant de passer aux travaux pratiques. Selon lui, il est possible d’imposer à une population ou à des individus adultes « un état émotionnel comparable à celui d’enfants névrosés » . La tentation fut grande, à partir de là, de franchir le seuil et de créer l’environnement qui brise les résistances psychologiques des individus pour les amener à des tâches qu’autrement ils auraient rejetées.

 

Ce freudisme dévoyé par les conditions barbares de la guerre s’étendit à l’occasion de la Guerre froide. La deuxième version du Tavistock Institute fut lancée en 1947 sous le nom de Tavistock Institute for Human Relations, avec l’assistance financière de la Fondation Rockefeller et l’échange d’experts anglais et américains. John Rawling Rees, soutenu par Allen Dulles, y joua – fort de son expérience précédente – un rôle moteur. Les méthodes de bourrage de crâne à des fins politiques s’y développèrent avec l’étude des changements comportementaux subis par les prisonniers de guerre américains en Corée du Nord. A partir de là, ce freudisme dévoyé s’est étendu à toutes les agences anglaises et américaines de renseignement pour y former les idiots utiles d’opérations terroristes. Le moyen était de jouer sur les terreurs identitaires, le but de diviser pour régner. Ainsi, on a étudié à la Harvard Psychology Clinic comment créer les conditions pour faire apparaître un chef et créer un effet d’accoutumance pour le suivre. Le refus d’aller au bout des enquêtes sur divers assassinats ou tentatives d’assassinat aux Etats-Unis même s’explique ainsi par la volonté de protéger les sources.

 

Beaucoup voient ainsi le côté émergé de l’iceberg américain, sans discerner en fin de comptes la matrice impériale britannique. Ainsi, la Rand Research and Development Corporation est une des émanations des « conceptions » du Tavistock, tout comme la Sloan School au MIT ou le Centre pour les études stratégiques et intellectuelles à Georgetown. Cela ne signifie pas, bien entendu, un contrôle mécanique, mais un partage des mêmes conceptions de guerre psychologique. On pourra dire que le maoïsme en Chine, le KGB, le Mossad ou l’activité de notre propre Bureau d’action psychologique pendant la guerre d’Algérie jouèrent ou jouent un rôle analogue. Cependant, pour comprendre le fait même du terrorisme, il faut en voir sa forme « moderne » la plus accomplie. Si l’on ne veut pas faire trop d’efforts, la lecture de L’agent secret de Joseph Conrad constituera une initiation utile.

 

Tant que nous n’aurons pas mis fin à cette conception de l’être humain considéré comme étant défini par ses perceptions et soumis à des expériences manipulatrices, nous n’aurons pas mis fin au terrorisme. Et les fourmis rouges continueront à se précipiter contre les fourmis noires, sans qu’on puisse retrouver un vouloir vivre en commun dans la détente, l’entente et la coopération. Espérons que les pays des BRICS aient aujourd’hui ouvert la voie vers ce vouloir vivre et que nous serons capables de devenir leurs partenaires. La clé est, je pense, celle d’états nations voués aux intérêts communs de l’humanité, contre toutes les oligarchies impériales. Nos pays européens, trop soumis, doivent en être libérés, y compris la Grande Bretagne. Laissez-moi finir sur cette espérance, cette ardente et urgente espérance.

 

Sources

- http://www.jacquescheminade.fr/Les-racines-britanniques-du-terrorisme-international

- Les Principes de la Science Sociale T1 - Henry Charles Carey
- Les Principes de la Science Sociale T2 - Henry Charles Carey

 

Agir

- http://www.solidariteetprogres.org/mobilisation-glass-steagall#voeu

 

Tags : France Moyen Orient Construction Européenne Economie Politique Etats-Unis Information et Médias Internet Sécurité Chine Société Irak Ecologie Citoyenneté Israël Colonialisme Finances Censure Prospective et futur Islam International Moyen-Orient Intelligence économique Solidarité Angleterre Intégrismes Russie Terrorisme Liberté d’expression Qatar Polémique Finance Islamisme Géopolitique




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15 réactions à cet article    


  • vote
    marauder 17 décembre 2014 14:17

    Salut Mr Spok, c’est quand que tu retourne sur mars ? Tu peux pas emener ton pote cheminade avec ?

    Merci ;


    • 11 votes
      wendigo wendigo 17 décembre 2014 15:49

      C’est marrant comme les trolls ici manquent d’arguments, de logique, de malice et de perspicacité ....
      J’espère que personne ne vous payes pour ça, ce serait une belle escroquerie !
      Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de leur répondre, ils ne sont pas là pour cela.

      Ce qui est dit dans cette vidéo n’est que le reflet d’une partie visible de la réalité...


    • 4 votes
      calem 17 décembre 2014 15:15

      marauder

      Tes propre écrits :
      "Il est mieux de s’attaquer aux mécanismes plutot que se perdre dans des complots"

      Eh bien commence par regarder ces vidéos !!
      Comme tous les attardés tout ce que peut dire une personne que tu n’aimes pas ne peux être que des bêtises et les paroles du gourou sont LA vérité.

      • 3 votes
        Pyrathome Pyrathome 17 décembre 2014 15:44
        Informer les députés sur La City, source du terrorisme

        .

        Il n’y a pas que les députés.....c’est tout le monde qu’il faut informer....

        Un argument, un seul, pourquoi le RU n’a pas adhéré à l’euro en 2001 ?

        Parce que l’UE et l’Euro dans l’état actuel est un piège pour tous les pays y participant au bénéfice du monde financier Anglo-saxon.....


        • 1 vote
          childéric childéric 17 décembre 2014 15:51

          Ahah la grosse blague, les britanniques manipulent les réseaux sionistes ???? Ah bon M. Cheminade, qu’est-ce qui se passe, vous avez peur qu’on vous traite d’antisémite ????


          Votre discours était pas mas mal mais cette inversion des rôles fausse tout votre raisonnement, tout ça parce que vous avez peur qu’on vous traite d’antisémite !!!!

          Ce n’est pas en inversant les rôles entre le commanditaire et l’exécutant que vous aurez des voies en plus : )

          • vote
            calem 17 décembre 2014 18:05

            childéric

            Cheminade n’a parlé que du sionisme si tu ne comprends pas ce qu’est le sionisme pourquoi en parles tu.

          • 2 votes
            childéric childéric 17 décembre 2014 19:25

            Tu n’as pas compris mon propos, je ne lui reproche pas de ne pas parler du sionisme, je lui reproche de dire que les britanniques manipulent les sionistes, autrement dit Cheminade intervertit le chef et le serviteur, la cause et les conséquences, comme Michel Collon qui nous dit que les USA influencent la politique Israëlienne : ).


          • 1 vote
            calem 17 décembre 2014 19:34

            childéric

            C’est bien ce que je t’ais reproché. Tu ne sais pas ce qu’est le sionisme.

          • 1 vote
            childéric childéric 18 décembre 2014 02:17

            Ah bon Herzl était britannique, je ne le savais pas


          • 1 vote
            michel-charles 17 décembre 2014 17:22

            Article très intéressant sue le complotisme international...merci d’apporter votre contribution sur le vision du monde inconnu du plus grand nombre..

            Comment voulez vous que les peuples dans ces conditions trouvent un équilibre étant manipulés par une poignée de dégénérés dangereux qui mettent la planète à feu et à sang sans arrêt.. ?


              • vote
                lancelot 18 décembre 2014 01:13

                Je goute peu au connspirationnisme, qui entre de plus en plus souvent dans une logique antisioniste/antisémite de la part des simples d esprit.

                Mais j’ai toujours défendu la thèse saoudo pakistanaise sur le 11 septembre et suivi les déclarations de personnages comme Sibel Emonds 
                Les vidéos sont interessantes,notemment la seconde . 
                Sur le role britannique je me garderais quand meme bien d en tirer des conclusions , meme s il est evident que les britanniques ont inventé la guerre psychologique et sont historiquement de redoutables pervers manipulateurs( c est pour ca qu ils ont toujours eu les meilleurs services secrets).
                J’ai quand meme un peu la sensation que les anglosaxons sont dépassés par leur créature , cette mondialisation tous azimuts et devenue tellement complexe, et qu ils sont obligés de faire affaire avec nimporte qui .

                • vote
                  Tillia Tillia 18 décembre 2014 14:00

                  Et vas-y donc encore un complot smiley

                  Faites passer .... 

                  • vote
                    Latigeur Latigeur 18 décembre 2014 14:27

                    Le titre est une imposture, le coloque s’est tenu à l’assemblée nationale mais Mr Cheminade ou Mme Pierre n’ont jamais reçu mission d’"Informer les députés sur La City, source du terrorisme".


                     Et ce d’autant plus que pas moins 15 contributions ont exprimées des points de vue différents sur "les forces en présence du milieu terroriste, les idéologies sectaires qui les mènent et leur nouveau mode d’expression. Il s’est penché aussi sur la nature profonde de ces mouvements et réseaux, leurs caractéristiques opérationnelles, leurs nouveaux modes opératoires, leur hybridation généralisée entre criminalisation et idéologie ainsi que sur les stratégies étatiques et non-étatiques sous-jacentes."

                    Dans ce cadre, le procès exclusivement à charge instruit par Mr Cheminade à l’égard de ce qu’il nome la "matrice impériale britannique" n’a rien de vraiment scientifique.

                    Bien d’autres états ont utilisé et utilisent encore la manipulations, le double langage,les opérations de diversion, les préjuges ethniques et religieux pour protéger le intérêts ou asseoir leur domination sur certaines régions.

                    Cheminade ne démontre pas le caractère particulier des pratiques britanniques dans ce domaine puisqu’ils ne les compare pas avec celles d’autres puissances, l’URRSS, la France, l’Allemagne pour ne prendre qu’un exemple.

                    C’est un peu comme si l’on prétendait que l’esclavage n’a été que le seul fait des occidentaux en ne décrivant que le système du commerce triangulaire.

                    Tous ça pour pouvoir en liminaire dédouaner l’Allemagne nazie qui s’y connaissait en matière de manipulation de masse, de sa responsabilité dans la seconde guerre mondiale :
                    "Notre ennemi n’est pas celui proposé pendant la deuxième guerre mondiale en Europe."
                    La ficelle des adeptes de Larouche est un peu grosse.
                     


                    • vote
                      mat-hac matthius 18 décembre 2014 21:36

                      Monsieur n’importe qui peut informer les députés. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont l’air bien informé.
                      Aussi Henry Charles Carey fait le lien économique entre les pays. Vous verrez que cela n’a pas changé tant que cela. Mais je suis d’accord qu’on manque de ce genre de livres. Aussi je ne pense pas que vous lisiez du Cheminade, pour en parler aussi mal, de façon aussi péremptoire.
                      Enfin le parti nazi n’a pu agir que grâce à la finance française et anglaise. Mais je suis d’accord avec vous que peu de français le savent. Lisez le livre "Les Paradis Fiscaux". Mais vous allez dire : "C’est Cheminade qui l’a proposé". Seulement ce livre ne peut être une commande de Lyndon Larouche, car il n’est même pas millionnaire, comme les gens comme vous essayent de le faire croire.
                      Vous ne parlez pas de la guerre en Russie qu’on nous propose. Cette volonté de partir en guerre en Russie a été proposée par Churchill à Roosevelt. C’est écrit dans le livre "Mon père m’a dit" de son fils. Mais je suis d’accord que ce livre n’a pas été republié depuis longtemps.



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