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Accueil du site > Actualités > Politique > Le point ultralibéral de Jean-Christophe Cambadélis

Le point ultralibéral de Jean-Christophe Cambadélis

Dans un pays où 57% du PIB part en dépenses publiques, où l'empillement des normes, lois pulvérise des records, la classe politique de droite comme de gauche continue de se battre contre un ultralibéralisme fantasmé.

 




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12 réactions à cet article    


  • 6 votes
    jeanpiètre jeanpiètre 21 janvier 2015 11:48

    cruel dilemme :’engraisser des politiques avec les impôts ou des actionnaires avec des factures


    • 1 vote
      Nico 21 janvier 2015 20:47

      Faux dilemme... Il faut juste être cohérent.

      Soit on garde des prélèvements de près de 60% par l état, on met en place des règles ecologiques, la penebilite du travail, la retraite pour tous, etc... Mais avec des protections aux frontières pour empêcher la mise en cocurrence "déloyale" avec des pays a bas salaires, sans filets sociaux et qui pratiquent le dumping environnementale...
      Soit on lève toute barrière et on se reforme pour aligner les conditions sociale et normatif au niveau de compétitivité réel du pays.
      Le problème de la lâcheté et de la scélératesse de l’ UMPS est de vouloir d’un côté conserver la dérégulation financière et le libre échange et de l autre côté conserver "les droits acquis" en faisant de la surenchère clienteliste...
      C est vraiment prendre la populace pour des c**s
      Médiocrité de la democratie des lâches...

    • 2 votes
      michel-charles 21 janvier 2015 13:03

      Cambadélis....

      Affaires et condamnations judiciaires Affaire du doctorat

      Dans un ouvrage publié en septembre 2014, le journaliste Laurent Mauduit accuse Jean-Christophe Cambadélis d’avoir obtenu de manière frauduleuse un doctorat de troisième cycle, soutenu en 1985 à l’université Paris VII, sous la direction du professeur Pierre Fougeyrollas. L’usurpation résiderait dans le fait qu’il ne disposerait d’aucun des diplômes lui permettant de s’inscrire en doctorat, n’étant titulaire ni d’une licence, ni d’une maîtrise ou d’un DEA. Jean-Christophe Cambadélis dément, évoquant une dérogation de l’université Paris-VII tout à fait usuelle. L’université Paris-VII a de son côté démenti toute irrégularité.

      Selon Laurent Mauduit, l’inscription aurait été permise par la complicité du professeur Pierre Fougeyrollas – lui-même membre de l’OCI – et par la production d’un faux diplôme universitaire. La thèse de Jean-Christophe Cambadélis, intitulée Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République, révèlerait de fortes lacunes scientifiques et des soupçons de plagiat, selon les seules premières pages numérisées par Laurent Mauduit. Ce dernier assure également que Jean-Christophe Cambadélis aurait plagié l’essentiel du texte de son premier livre, Pour une nouvelle stratégie démocratique (1986). Cette thèse universitaire – que Laurent Mauduit apprécie comme très médiocre et « reprenant sans distance ni nuances » les analyses « frustes » et « sectaires » des lambertistes – ainsi que ce livre, auraient aidé Jean-Christophe Cambadélis à s’affirmer au sein du Parti socialiste, qu’il venait d’intégrer. Cette interprétation est discutée, aucune condition de diplôme n’étant nécessaire à l’accession à des postes de responsabilités comme en attestent d’autres biographies de dirigeants du PS.

      Jean-Christophe Cambadélis a pour sa part démenti les accusations de Laurent Mauduit, produisant à l’appui de ses dires quatre fac-similés (pdf) : de dispense de maitrise du 3 mai 1983, sur avis du Conseil scientifique du 2 mai 1983 (avis non produit) ; d’attestation d’obtention du DEA de sociologie (attestation en date du 3 décembre 1984, diplôme obtenu en juin 1984) ; du rapport du directeur de thèse (28 mai 1985) ; enfin du procès-verbal (26 juin 1985) de soutenance de cette thèse.

      Cependant, selon Mediapart loin d’apporter un véritable démenti, ce communiqué révèlerait de nouvelles zones d’ombres sur le cursus universitaire de Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier a produit devant les écrans le 21 septembre dans l’émission C’ politique son mémoire de DEA et un relevé de notes. Les documents produits par Jean-Christophe Cambadélis tendent à attester qu’il est parvenu à réaliser sa thèse en moins d’un an après son DEA, entre juin 1984 et mai 1985. Ce délai constituait le minimum légal, puisqu’il fallait alors en principe au minimum deux ans et maximum trois ans (année de DEA comprise) pour produire une thèse de troisième cycle en sciences humaines.

      Affaire Agos
      Article détaillé : affaire Agos.

      Poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos – Agos est une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés – car il a bénéficié d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 lui ayant rapporté plus de 442 000 francs (environ 67 382 euros), Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen en novembre 1996. Il est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros) d’amende par le tribunal correctionnel de Paris.

      Affaire de la MNEF
      Article détaillé : affaire de la MNEF.

      Quand éclate l’affaire de la MNEF, les médias pointent du doigt les liens connus entre l’imprimerie Efic et le député socialiste. Les enquêtes concluront, en effet, sur un système de fausses factures mis en place notamment par l’intermédiaire de cette imprimerie. Jean-Christophe Cambadélis sera condamné dans le cadre d’un autre volet de ce scandale.

      Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l’affaire de la MNEF. Il est soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d’une filiale de la MNEF, au titre d’une activité permanente de conseil, comme l’explique Libération : « De 1991 à 1993, c’est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu’en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu’administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ». » Seuls « trois documents manuscrits » auraient attesté du « travail » du député.

      Le 2 juin 2006, reconnu « coupable de recel d’abus de confiance », il est condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Cette peine n’est pas assortie de période d’inégibilité25.....Wikipedia


      • 3 votes
        lancelot 21 janvier 2015 13:32

        Video rafraichissante, merci pour la pédagogie avec cette touche ironique . Ca prend le relais d’Erwanet(qui a disparu ?)

        Dans ce pays les rares libéraux se battent contre un rouleau compresseur collectiviste qui dailleurs de progrès social durant les 30 glorieuses est devenu boulet en pleine mondialisation.
        Regardez Marine Le Pen ,elle a fait une etude de marché , contrairement a tous les partis populistes européens ( et dans ma bouche populisme n est pas une insulte), elle a compris qu elle franchirait un pallier en respectant l’ADN francais : la protection de l Etat et l egalitarisme . Et ca marche ,bien que je pense que les gens sont surtout attachés a ses thèses sur l"immigration( moi aussi dailleurs).






        • 3 votes
          lancelot 21 janvier 2015 13:38

          Concernant Cambadélis sa stratégie et celle de toute la gauche pour 2017 est evidente, et en bon trotskiste il n est pas dupe des propos qu’il tient .

          Pendant deux ans ils vont accuser l UMP de vouloir casser le modèle social francais qui nous reussit si bien .. alors qu’ eux représentent l adaptation en douceur (parce qu il faut malgré tout promettre du mouvement)
          Je ne crois plus que les francais aient peur du libéralisme , ils semblent murs tout l’indique dans les etudes d opinion . Sans aller jusqu au Tatcherisme .
          Et ca les politiciens francais, toujours en retard sur l opinion ne l’ont pas encore compris

          • 7 votes
            Mr.Knout Mr.Kout 21 janvier 2015 14:04

            "ils semblent murs tout l’indique dans les etudes d opinion "


            C’est sur qu’après 20ans d’edito, de matinales et de rubrique eco au vocabulaire tres orienté et favorable à "moins d’etat" (entendre pas d’etat du tout en dehors de la police pour protégé le riche propriétaire des moyens de productions), 20ans ou tout ce qui n’est pas capitaliste et liberale est"depassé". Où les voix anticapitalistes reflechies furent inaudibles, les français ne peuvent etre que mur pour etre ceuillit par une minorité argentée que vous servez avec un zele tres vulgaire.

          • 4 votes
            Mr.Knout Mr.Kout 21 janvier 2015 14:06

            Lancelot c’est "protégeons la France des musulmans sinon je pourrait pas m’offir aux financier"


            Patriote pour l’ethnie, traître pour l’argent.

          • vote
            scalino scalino 21 janvier 2015 17:27

            "Sans aller jusqu au Tatcherisme"
            D’ailleurs on voit tous bien que l’angleterre depuis se porte comme un charme smiley
            Ha non ils sont dans la meme merde que nous meme encore pire  smiley


          • 4 votes
            Heptistika Heptistika 21 janvier 2015 15:49

            Mais oui on sait, l’état c’est le mal, les banques et la finance c’est le bien...


            Pour être un bon hypocrite, pas besoin d’être ultralibéral, libéral suffit.

            • 1 vote
              DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 21 janvier 2015 20:00

              En vérité, les ultralibéraux et les socialistes s’entendent très bien entre eux ... Les libéraux crachent sur les dépenses de l’état, par contre ils se battent comme des fauves pour décrocher des marchés publics et faire du business avec l’état ... En réalité, les ultralibéraux ont besoin d’un état socialiste fort pour faire du fric sur leur dos ... L’état prends l’argent aux citoyens pour le reverser aux entreprises privés, et C pour cette raison que l’Etat dépense beaucoup trop de nos jours !


              • vote
                Heptistika Heptistika 22 janvier 2015 00:20

                Et oui, la dette souveraine.... Les libéraux te diraient qu’ils sont contre de la main gauche, mais de la droite ils soutiennent toute la dynamique capitaliste qui mène inévitablement à une oligarchie ploutocratique, quelque soit sa forme.


              • vote
                logan2 22 janvier 2015 14:01

                L’ultra libéralisme est une idéologie dangereuse et particulièrement irréaliste, totalement inhumaine, et tous les tenants de cette idéologie sont toujours devenus des gros cons aigris incapables de la moindre humanité totalement déconnectés de la réalité.
                Par contre la classe dominante a bien compris l’intérêt de supperposer à leurs revendications de classe une idéologie qui apporte une cohérence et des arguments. Et en l’occurrence le néo libéralisme leur apporte tout cela.
                Voilà pourquoi dans les discours ils défendent les idées néo libérales et pourquoi dans les faits ils n’est pas question de priver l’état, qu’ils contrôlent, du moindre pouvoir, à moins que cela leur permette d’avoir plus de pouvoir derrière, au grand damne des vrais fanatiques du néo libéralisme qui eux croient vraiment en cette idéologie.



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Ziberal


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