Grâce à cette loi, ils pourront se débarasser des dépressifs accoutumé
aux arrêts maladies. Les retraités seront poussés insidieusement par la
télé, les médias et le cinéma à se suicider légalement, ainsi ils
soulageront les caisses de retraites déjà vides. Les RMIstes, les
handicapés, les faibles qui ne rapportent rien à la société seront
poussés à se suicider pour ne plus être un poids pour la société ...
Excellent ! J’espère que les politiciens penseront à créer un peu d’ordre pour encadrer décemment l’élimination de tous ces parasites, auxquels on pourrait sans doute trouver malgré tout une forme de rentabilité post-mortem : "tapis de sol en peau de dépressif", "pieds de lampes fabriqué en France à partir de vrais os de retraité", les applications pourraient être multiples.
Il est vrai que le traitement des gueux et des infirmes dans les sociétés théocratiques était infiniment plus humain et miséricordieux : à chaque crise importante - famine, épidémie, etc. - les marginaux et les malades étaient en effet stigmatisés, martyrisés et rendus responsables des malheurs de la communauté (boucs émissaires). La charité elle-même avait essentiellement un rôle de faire-valoir et de prestige pour les seigneurs et les bourgeois, qui pouvaient ainsi étaler symboliquement leur puissance tout en honorant Dieu (bonnes oeuvres).
Le pauvre, dans ce système, n’est pas une personne mais avait une fonction : permettre au riche de donner l’aumône et ainsi exposer sa générosité en publique (mendicité). Du reste, la pauvreté trouvait une justification implacable : la damnation divine, la réprobation éternelle.
Et quand trop de pauvres et de marginaux s’accumulèrent en un endroit (cour des miracles), on rasa tout et on envoya les malheureux aux galères ou à l’enfermement.
Que d’humanité, en effet !
Quant à la charité islamique, c’est encore pire puisqu’elle est un exercice obligatoire que le croyant doit accomplir dans le but de faire plaisir à Dieu et non pour venir en aide aux pauvres, en rappelant que l’aumône ne peut bénéficier aux non-musulmans.
Ce sont les Lumières qui ont commencé à traiter les malades et les infirmes comme des sujets à part entière, à chercher à comprendre et guérir leurs maux, en faisant construire des hôpitaux puis en instituant le devoir d’assistance publique (1790).
Le progrès humain n’a pas de limite... ainsi que la connerie.