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Jean-Louis Caccomo : "J’ai été interné de force pendant 2 ans en toute illégalité"

Jean-Louis Caccomo est économiste, universitaire, auteur de 70 articles dans des revues universitaires à comité de lecture, et de plusieurs ouvrages dont Le modèle français dans l'impasse, aux éditions Tatamis (2013). Il y a deux ans, il fut interné de force en hôpital psychiatrique, sans la moindre justification médicale, et par une autorité, l'Université, qui n'a justement aucune autorité en la matière. Sorti récemment de cet enfer par miracle, il a pu réintégrer son Université et recommencer à des donner ses cours. Mais il est à nouveau harcelé par la même Université, qui tente à nouveau de se débarrasser de lui en le faisant interner de force. Qui a dit que l'URSS de Staline était morte ?

 




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10 réactions à cet article    


  • 19 votes
    DIVA DIVA 27 janvier 2015 12:34

    "Qui a dit que l’URSS de Staline était morte ?"

    Pourquoi évoquer le passé russe alors que le présent américain, Saoudo-Qatarie et israélien s’illustre encore parfaitement dans l’internement arbitraire ?


    • 15 votes
      Le décodeur 27 janvier 2015 13:08

      LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)


      10ème épisode :

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      Le reportage chez Jean Robin
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      Aujourd’hui, ma nouvelle interview-vérité et sans concessions me conduit en province. J’ai rendez-vous avec le phénomène du journalisme et de l’édition, Jean Robin.

      Nous nous retrouvons dans un discret quartier pavillonnaire de la banlieue de Blois. La maison du journaliste-éditeur est visible de loin : protégée par une enceinte de cinq mètres de haut hérissée de barbelés, des miradors plantés aux quatre coins du domaine. Sur la porte, une pancarte nous avertit : « Interdit aux immigrés et aux marxistes ! »

      Mon assistant blêmit.

      - Qu’est-ce que tu as ?, je lui demande.

      - Rien, déglutit Mouloud, dissimulant fébrilement son écharpe de la CGT.

      On sonne. Des dobermans se mettent à aboyer. Un homme approche.

      - Margaret, Ronald, couchés !
      La porte s’ouvre et fait apparaître un homme ventripotent, la cinquantaine. Pull de camionneur. Un faux air de Sergent Garcia. Un éternel rictus de contentement de soi. Le visage mangé par une barbe poivre et sel et miettes de pizza de la veille.

      - Bonjouràtousjeanrobinjournalisteetéditeur.

      Mouloud et moi nous présentons. Jean Robin avise longuement mon assistant, hésite à lui serrer la main. Il finit par nous inviter à franchir le seuil.

      On se retrouve dans une maison petit bourgeois.

      Jean Robin nous fait visiter la cuisine, mythique, où sont enregistrés les JT intelligents. Moment d’émotion. Lieu chargé d’Histoire. Combien d’adolescents se sont éveillés, combien de brebis égarées ont retrouvé le chemin, grâce à la profondeur d’analyse de ces JT émancipateurs ? Nul ne le saura jamais. Mouloud prend quelques photos, sous le regard vigilant du maître de maison.

      Un portrait sur le mur : Jean, avec vingt ans de moins. Avant le régime "Nutella en pot familial". Un faux air de Conchita Wurst.

      Le journaliste intelligent nous conduit vers le salon, pour l’interview. Dans le couloir, on passe devant une pièce qui retient notre attention : une chambre, véritable caverne d’Ali Baba, remplie de posters, figurines, tee-shirts, mugs, statues, préservatifs, casquettes, tire-bouchons, porte-clefs, vibromasseurs : tout à l’effigie d’Alain Soral. Embarrassé, le journaliste-éditeur bredouille trois mots et se précipite pour refermer la porte.

      On pénètre dans le salon.

      Une photo de couple est accrochée au mur : Jean et Akila. Surnommés affectueusement « les Tarzan et Jane du net ».

      Quelques livres traînent sur une table. Je relève des titres, à la volée : « Le marxisme en dix leçons », « Le journalisme et l’édition pour les nuls », « La remigration est une chance pour la France », « Le guide pratique du parasitisme et de l’opportunisme », « Le gaullisme et le patriotisme expliqués à mon hamster », etc.

      Sur un buffet, on distingue une statue vaudou à l’effigie d’Éric Zemmour. Perforée de dizaines d’aiguilles.

      Dans un coin du salon, un lieu de prière a été aménagé : un autel, un prie-dieu, des bougies, et quelques photos enluminées accrochées sur le mur. On reconnaît Christian Vanneste, Alain Madelin, Emmanuel Macron, Milton Friedman, Laurence Parisot, Oskar Freysinger, Jean-François Revel, Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Augusto Pinochet. Une inscription en lettres d’or se déploie à l’entrée du lieu saint : Libéralisme, j’écris ton nom.

      Nous nous installons pour commencer l’interview. Mouloud met en place le magnéto, surveillé attentivement par Jean. Puis, comme à chaque interview-vérité, mon assistant sort la seringue de son sac. Il s’approche du journaliste intelligent. Celui-ci se braque, il essaie de le mordre. « Toi, "la chance pour la France", bas les pattes  ! » Mouloud ruse et finit par lui injecter une dose de penthotal, un puissant sérum de vérité. Jean Robin rugit : « Ah ! Le fils de marxiste !!! »

      Il finit par se détendre. On peut l’interroger, sans risquer la langue de bois.
      - Bienvenue à tous nos auditeurs. J’ai l’honneur de présenter aujourd’hui cette émission au domicile de Jean Robin, l’illustre journaliste et éditeur. Bonjour, Jean.

      - Bonjouràtousjeanrobinjournalisteetéditeur.


      (à suivre... Prochain épisode : L’interview-vérité de Jean Robin)



      Archives de la Robinoscopie :

      1er épisode : Jean et Akila
      2ème épisode : Le JT Intelligent
      3ème épisode : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
      4ème épisode : Le dîner de cons
      5ème épisode : La vidéo noire de Jean Robin
      (Ou : accès direct à La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)
      6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)
      7ème épisode : Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
      8ème épisode : Jean Robin et Erwanet au Medef
      9ème épisode : Les envahisseurs marxistes sont parmi nous





      • 3 votes
        un primate un primate 27 janvier 2015 13:18

        J’ai hâte de connaître la vérité profonde de notre journaliste intelligent ! Vivement le prochain épisode !


      • 3 votes
        helios999 helios999 27 janvier 2015 15:11

        C’est bien ecrit , on s’y croit pour de vrai !
         smiley


      • 2 votes
        jeanpiètre jeanpiètre 27 janvier 2015 13:25

        un liberal mis en camisole à cause de l’esprit de compétition qui règne entre les acteurs de l’entreprise où il bosse .

        C’est un peu tortueux pour dénoncer le marxisme

        • 7 votes
          Lisa Sion Lisa Sion 27 janvier 2015 13:30

          L’organe médical est le partenaire du politique pour faire taire le peuple, et cela depuis Pasteur. C’est ainsi que risquent de finir Dieudonné, Chouard et Soral, résistants et rebelles interdits de liberté d’expression et amis de ce peuple en éveil...
          Le pouvoir n’a pas intérêt à ce que le peuple ne s’éveille et ne sache, d’où l’importance de le pasteuriser...


          • 6 votes
            AmonBra AmonBraQ 27 janvier 2015 13:36

            Merci @ l’auteur pour l’info.

            Effectivement, nous ne sommes plus en France, bienvenue en U.Z.$.€. : United Zionists $tates of €uropa, pour le meilleur et/ou le pire !

            Ce qui arrive à ce professeur n’est probablement qu’un avant goût de ce qui nous attend tous, mais ce qui me turlupine c’est que je ne vois pas de camps type FEMA avec asiles psychiatriques intégrés, ont ils prévu d’autres solutions ?



              • 2 votes
                marignano marignano 28 janvier 2015 12:07

                A l’auteur : nous sommes en régime socialiste ? Ah bon ? Il me semblait que nous fussions plutôt en régime libéral depuis au moins la Révolution française. Que les manifestations ouvrières furent réprimées dans le sang jusqu’après la seconde guerre mondiale, que nos gouvernements et nos assemblées représentatives sont truffés d’avocats et de banquiers d’affaires et non pas d’employés de bureau ou de magasiniers, que les instances les plus libérales au niveau mondial ne seront jamais dirigées par des "socialistes" (Lamy à l’OMC, DSK au FMI).
                Quant à parler de régime stalinien lorsqu’il s’agit simplement de nommer le régime libéral tel qu’il est, liberticide. Oui, la réalité est dure à reconnaître quand on découvre que le Père Noël n’existe pas et que la machine libérale à laver les cerveaux n’est que pure propagande. Bien avant le père Joseph en Russie, des citoyens du bloc ’libre", Français, Etatsuniens, et cetera, ont été internés ou exécutés (Sacco et Venzetti, Ezra Pound, les victimes du Mac Carthysme) pour leurs idées. L’enfermement psychiatrique des éléments gênants, tout comme les camps d’internement des populations indésirables (réserves amérindiennes, guerre des Boers) ne sont malheureusement pas des inventions tardives des régimes autoritaires européens des années trente.
                Pour ce qui est d’une école française gauchiste ... il suffit de constater année après année une stricte reproduction sociale des élites par le biais de l’école pour constater que lesdits gauchistes sont les meilleurs gardiens du temple libéral (avant-garde = chien de garde), qui appliquent à plein le régime de la sélection sociale dans les conseils de classe, soit en pleine conscience (voir le destin doré dans anciens guides soixante-huitards), soit aveuglément (manipulés volontaires qui ne cherchent pas vraiment à découvrir qui les finance, qui les gouverne).
                Jean-Louis Caccomo est un homme d’une honnêteté intellectuelle et personnelle irréprochable. Tel est le souvenir que j’en garde lorsque je l’ai fréquenté amicalement tandis qu’il était doctorant, puis jeune docteur. Il est apprécié de ses étudiants et il se soucie d’eux. De surcroît il fait preuve d’un humour d’une grande finesse et c’est assurément un père de famille exemplaire tout comme un musicien sensible. Je découvre donc avec stupeur le crime dont il est victime. L’Université est un maillon actif du système social. Et le système fonctionne sur la base de réseaux, de groupes de pression qui contrôlent l’accès aux sphères d’influence véritable au sommet de la pyramide sociale et non pas sur la fiction droite-gauche à laquelle aucun être censé ne croît. M. Caccomo ne fait visiblement pas partie de ces milieux-là. Ses bourreaux oui, sans aucun doute. Pouvez-vous vérifier si ceux-ci, par exemple, ne sont-ils pas des frères de la franc-maçonnerie, tandis que M. Caccomo ne fait apparemment pas (?) partie de cette secte libérale (pour reprendre la manière dont la population qualifiait la secte des Lumières au XVIIIème sicle) ? Des détails minuscules de ce type peuvent malheureusement sceller le destin d’un homme : le diable se niche, justement, dans les détails.
                Bon courage et Victoire pour Jean-Louis Caccomo. Si justice fût jamais rendue, on s’attendrait à ce que les commanditaires de cette machination passassent deux ans dans les geôles de leur république pour méditer les effets que produisent leur monstrueuse pensée dans le quotidien d’innombrables personnes. On peut toujours rêver. Forza Jean-Louis !


                • 1 vote
                  Claire29 Claire29 31 janvier 2015 11:37
                  Ce témoignage est important.
                  Ce qui se passe en psychiatrie est un scandale dénoncé par des associations comme la CCDH (commission des citoyens pour les droits de l’Homme) qui organise toutes les semaines à Paris et dans plusieurs villes de province des manifestations pour informer le public des abus de la psychiatrie !
                  On constate au cours de ces manifestations que très peu de personnes sont informées de ces abus,à part celles qui en ont été victimes ou un proche,les reportages dans les médias qui les dénoncent sont rares et quand il y en a un comme celui-ci récemment sur France 5,il faut le faire connaître :
                  Morts sur ordonnance France 5 2015 01 06 20 38
                   
                   


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