Interview de Vincent Brousseau, responsable des questions monétaires à l’UPR, sur l’actualité économique
L’Agence Info Libre s’est entretenu avec Vincent Brousseau, responsable des questions monétaires à l’Union Populaire Républicaine et ancien employé de la BCE. L’occasion pour nous de questionner M.Brousseau sur le Quantitative Easing européen, la Grèce, la France, les BRICS, le cours du pétrole et notre prix Nobel d’économie.
Tags : Europe Economie Grèce BRICS
16 réactions à cet article
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Magnifique interview. L’agence info libre a réalisé un grand coup. Bravo.
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Oh, oui ! vraiment magnifique, intelligent, convaincant, pédagogique et rigoureux !
Résultat : 0.2% aux prochaines élections.Nous avons dépassé - et depuis longtemps - le stade de la rationalisation de masse. Le pouvoir est subliminal : non seulement il manipule les cours, mais il manipule surtout le langage et celui-ci devenu un sol mouvant où tout et son contraire cohabitent dans le slogan. Ceci n’exclut pas bien sûr le recours occasionnel aux anciennes formes de domination : la violence ou la corruption. Mais la quête foncière de toute forme de conscience étant une quête d’identité, par suite la source du pouvoir est aussi celle de l’offre d’identification (la réussite, la musique, le cinéma, les "peoples"... etc). chaque mensonge du pouvoir est aussi l’aveu de son mensonge précédent et chaque fois tu t’appropries ce nouveau mensonge et l’incorpore à ton identité : c’est l’aspect dynamique, mouvant, inconsistant de ton identité fictive. En fait, tout cela t’occupe, te remplit et te distrait ; et tu n’as pas même l’occasion de faire face à la question "qui suis-je ?" On te dit que tu peux être ce que tu veux, mais en y regardant bien, l’existence précède le vouloir, il ne saurait donc te conduire à l’essence. Ce que tu es, tu n’as pas besoin de le vouloir. Et le vouloir t’empêche seulement de le voir. La créature subjugue le créateur. -
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Où l’apprend que même les banques de la zone Euro n’y croient plus ! Au point qu’elles ne vont pas utiliser le QE de super Mario Draghi pour prêter de l’argent aux contribuables mais pour gonfler encore un peu plus la bulle sur les actions, et aussi sur les dettes d’état par des mécanismes détournés.
Merci à l’UPR pour ces éclaircissements qui en disent long sur le degré de nécrose de l’Euro et sur l’ampleur de l’échec des politiques économiques infligées à la France par Bruxelles !-
Ce n’est pas qu’elles n’y croient plus, c’est que la spéculation sur tout et n’importe quoi rapporte d’avantage.
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ce ne ps l’euro ce la BCE alias Goldman sachs le problème de l’Europe ... l’Europe est dans le main de la FED, = papier toiler. euro faible ce mauvais pour les français mais bien pour le multinationales et les banques, le System actuel est mort, il ne fonctionne plus et il est irréparable, ce les medias collabo qui le soutien en vie & avec une connivence avec les banques est les investisseur "SOROS & BHL " connivence pour détruire l’Europe et tuer des français. raison la guerre , et les dépenses militaires OTAN : donc garder l’euro dehors la BCE changement des dirigeants tous, puis restructuration de le fonctionnement du système une finance écologique et pas une finance de profit, regardez le marchant de venice chapitre IV de Shakespeare.. !!!
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Un article sur le QE sur le facebook de François Asselineau : « ASSOUPLISSEMENT QUANTITATIF » DE LA BCE : QUE VA FAIRE L’ALLEMAGNE ? - par Vincent BROUSSEAU -22 janvier 2015.
J’en profite pour signaler que l’UPR compte à la minute 6962 et que son objectif premier est de sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN par l’article 50 du TUE, seule solution résultant de l’analyse fine de François Asselineau, pour s’affranchir des traités de l’Euro qui nous asservissent comme par exemple l’article 63 du TFUE qui autorise les délocalisations.
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Pour investir en entreprise, il faut une vraie innovation, ce n’est pas l’argent qui manque mais l’innovation, je ne parle pas d’un réseau de commerciaux.
La science actuelle complexifie les projets qui valent de plus en plus cher alors, il faut plus d’argent, il faut ouvrir le QE, c’est logique mais tout cela n’apporte pas plus de richesses parce que c’est un faux chemin. ITER = 15 milliards va exploser et tout est comme ça dans l’innovation actuelle.A masse monétaire fixe, si on ne fait pas de QE, il faut rogner ailleurs par exemple le coût du kg de boeuf. Le boeuf n’en ayant rien à fiche, on fait du QE. La science qui complique dévore les richesses.Si je vous propose une énergie dont le coût décroit, il n’y plus besoin de QE, au contraire, il faut retirer de l’argent à cause des bulles et des effets pervers de la politique actuelle dans la logique actuelle.A masse monétaire fixe, chaque année, la bonne science réduira les coûts et baissera les coûts de non qualité en étant de moins en moins compliqué comme lorsqu’on a abandonné les épicycles de Ptolémée (grâce à l’Islam).C’est un problème d’autofinancement, ITER qui représente la logique de la recherche actuelle fout par terre toute l’économie alors on prend du vieux cheval roumain à la place de la délicieuse viande du boeuf Limousin ou autre. Qui préfère le haché du supermarché ? Personne, mais on n’a pas le choix, du moins pour la majorité. Il y a une limite alors on fait du QE.Lorsqu’en 2012, j’ai écris à la Présidence entre les deux tours, à la maison blanche, à Merkel, à toutes les instances scientifiques Européenne, on m’a snobé. Le résultat est qu’en 2015, les socialistes n’auront jamais le gain de mes découvertes.La leçon est la suivante, il faut savoir faire confiance au lieu de jouer au petit malin parce que moi, j’ai été transparent alors on ne peut rien me reprocher.En 2012, je ne voyais pas toute la portée de ma théorie de l’intrication mais j’ai développé l’aspect électromagnétique et j’ai pigé mais je n’ai pas rédigé car on m’a arnaqué : mon entreprise et Alstom, même s’il reste des zones d’ombre.La solution est : plus de richesses et moins d’argent.Si vous trouvez raisonnable de confier à un gamin comme Jérôme Kerviel des leviers valant des centaines de milliards, il y a un problème !-
Voici une petite histoire pour agrémenter cet article.
Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement. Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était,disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.-
Attali c’est toi ?
J’aime tes petites histoires révélatrices. -
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D’abord, j’ai cru qu’ils avaient réussi à cloner Asselineau mais j’ai vite réalisé que notre Vincent est aussi soporifique et ennuyant que la plupart de ces collègues technocrates .Si la BCE a autant de dynamisme et d’énergie que ces technocrates,il n’est pas étonnant que nous allons droit dans le mur......
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Thierry,
Vous préférez sans doute le sémillant Macron ?
Dents blanches de requin à rayer les parquets... -
Excellente vidéo, claire et intéressante.
Ceux qui cherchent du charisme à la place de la rigueur d’un spécialiste devraient se tourner vers hollywood, et écouter un porte manteau.-
Et à la fin, l’humanité s’aperçoit que l’utilisation de monnaie est une arnaque.
Et elle passe à autre chose.
Vive l’optimisation du système jusqu’à over dose.
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