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Censuré par le conseil municipal de Gedling (Travailliste), Gilad Atzmon s’exprime sur Dieudonné

Gilad Atzmon, musicien de jazz et auteur de plusieurs ouvrages dont l’un portant sur la politique identitaire juive (The Wandering Who ?), s’est vu interdire de monter sur la scène du Théâtre Bonington de la ville de Gedling (près de Nottingham), où il se produit pourtant régulièrement depuis 10 ans sans qu’aucun incident n’ait pu être déploré. A l’origine de cette interdiction, une lettre rédigée par 13 individus peignant Gilad Atzmon comme un prédicateur de haine, dans laquelle il était demandé au conseil municipal de ne pas autoriser le musicien à donner son concert dans la salle publique. Visiblement convaincue, la mairie (constituée majoritairement de Travaillistes) a donné suite à cette demande. Le 15 janvier, soir du concert, une salle a pu être trouvée à la dernière minute afin d’accueillir Gilad Atzmon, ses musiciens et son public. Quelques jours plus tard, une manifestation de solidarité s’est tenue afin de protester contre la décision de la ville de Gedling.

 

Un résident de la région, Ross Longhurst, a pris l’initiative d’organiser un « Forum de la liberté d’expression » lundi 2 février, afin que le musicien puisse rencontrer ceux qui le critique et répondre à leurs arguments. Cette rencontre, d’abord prévue au pub Canalhouse, a dû se tenir dans un autre bar car les gérants, sous la pression des détracteurs du saxophoniste, ont dû annuler la réservation.

 

Ces individus, se revendiquant de l’anarchie radicale, ne sont pas venus participer au Forum. A la place, ceux-ci ont appelé la police, prétextant qu’une émeute se déroulait dans le pub… Des anarchistes, vraiment ? Cela n’a pas causé d’incident et la soirée, à laquelle une vingtaine de personnes ont participé, s’est bien déroulée.

 

Avant de vous proposer l’entièreté des échanges qui se sont tenus lors de ce forum, voici un court extrait dans lequel Gilad Atzmon parle de l’humoriste Dieudonné, lui aussi régulièrement sujet à des interdictions de spectacle.

 

La vidéo est sous-titrée, il suffit de mettre en marche l’option des sous-titres de youtube.

 

 

Tags : Société Censure Liberté d’expression Dieudonné




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3 réactions à cet article    


  • 6 votes
    helios999 helios999 4 février 2015 11:03

    Il y a une video interressante , une entrevue tres honnete entre lui et Faurisson.
    Il va falloir que la loi Gayssot tombe pour que l’on soit moins manipulable , sans cela la porte reste ouverte à toutes les fenetres !


    • 2 votes
      Lisa Sion Lisa Sion 4 février 2015 15:07

      De tous temps le bouffon avait droit de critique envers les membres de la cour du ROI. Cet homme et les millions de soutiens virtuels représente un poids qui fait peur au pouvoir en place, délégitimé par des sondages catastrophiques et des lois toujours plus répressives et abjectes émises par les ROQUETS du pouvoir. Le pouvoir flippe et le peuple jubile de plaisir. La liberté s’arrête quand le peuple se modère ou quand la justice condamne les écarts, fussent ils d’en bas ou d’en haut. La justice et la police ne sont pas les organes au service du pouvoir destinés à protéger ces derniers là haut. La musique adoucit les mœurs, elle est une religion sensée égayer les cœurs à l’heure de la fête, la faire taire est contre productif et vain car sa production est constante et même si elle véhicule des pensées intellectuelles populaires essentielles et parfois très pertinentes. Merci.


      • 2 votes
        Mr.Knout Mr.Kout 4 février 2015 19:35

        "Ces individus, se revendiquant de l’anarchie radicale, [....], ceux-ci ont appelé la police, prétextant qu’une émeute se déroulait dans le pub…"


        C’est comique, un nouveau sketch de dieudo ??

        Ni radicaux ni anarchistes cela va sans dire et pendant ce temps à la city... aucun trouble n’est a déplorer, la bonne blague.

        Les premiers a qui je donnerais volontiers une fessée ne sont finalement pas les capitalistes mais bien cette bande de révolutionnaires en carton, plus avide de mode que de dynamite, serviteurs zélés des pouvoirs en place.




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