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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > La guerre des Gaules, par François Asselineau

La guerre des Gaules, par François Asselineau

Les hommes politiques qui abordent l’Histoire semblent souvent habités par « le démon de l’analogie » que décrivait dans un poème l’écrivain Stéphane Mallarmé. Ainsi, Jean Jaurès en son temps écrivait sur la révolution française(1901-1908) comme pour mieux définir un idéal social pour son époque. Charles De Gaulle pour sa part, n’écrivait certainement pas sans se penser lui-même en stratège lorsqu’il composait sur Le soldat de l’antiquité (1933, Revue de l’infanterie). Nul doute que François Asselineau, président actuel de l’Union Populaire Républicaine, cherche à se concevoir un destin qu’il puisse écrire de près ou de loin dans cette dernière lignée. Chacun sera libre en temps voulu de juger dans quelle mesure il s’y inscrit.

 

François Asselineau fait ici modestement plus œuvre de pédagogue que d’historien, entreprenant de dépeindre à grands traits aux Français l’histoire du territoire qu’ils habitent, et des populations qui les y ont succédé. La première « conférence » qu’il dédie à cette vaste entreprise prend l’histoire de la conquête romaine de la Gaule pour appui.

 

TDH publie actuellement, sur sa chaîne YouTube, une version de cette conférence joliment illustrée par ses soins ; voici le premier épisode :

 

Les enseignements de l’HistoirePartie 1 : La guerre des Gaules


 

Avant cette conquête, ceux que nous appelons aujourd’hui les Gaulois s’organisaient en tribus, communiquaient dans des dialectes appartenant à la même famille de langue, se structuraient politiquement par l’élection de magistrats élus au sein de gouvernements populaires réunis en conseils généraux. Un équilibre relatif que troubla la longue guerre de sept ans que le proconsul Romain Jules César engagea contre la Gaule.

 

François Asselineau s’inspire pour traiter de cette guerre du récit qu’en tira l’historien du XIX° siècle Amédée Thierry. Selon Thierry, César usa du stratagème consistant à corrompre les élites Gauloises dès leur jeunesse, s’appliquant à flatter leur ambition et à étouffer en elles tout sentiment patriotique. Il en tira une « pépinière de petits tyrans », des « traîtres les plus redoutables à la Gaule » qui lui offrirent « une conquête facile en apparence moins odieuse que la conquête à force ouverte ». A l’entreprise armée suppléait donc « une guerre contre l’âme du peuple Gaulois ».

 

L’Empire s’installe donc en Gaule avec l’appui d’indigènes traîtres à leur patrie, à l’encontre desquels se dresse vers 52 avant J.C. un jeune chef rassemblant « les gens mourant de faim et les misérables » (Jules César, La guerre des Gaules). Il est « le grand (ver) chef (righ) de cent têtes (cinn gédo) », c’est-à-dire le chef suprême des armées -ver-cinn-gédo-righ, d’où la translittération latine francisée Vercingétorix, qui n’est pas un nom propre, mais la désignation d’un statut militaire. Ce grand chef parviendra à vaincre l’armée romaine à Gergovie, mettant l’Empire en échec grâce à l’unification des tribus en peuple. « Cette guerre, ce n’est pas la mienne seulement, c’est la nôtre à tous. C’est la gloire et la liberté de la Gaule », aurait déclaré Vercingétorix aux Gaulois, selon ce qu’en rapporte Jules César dans La guerre des Gaules. François Asselineau rapproche ces termes de ceux du Général de Gaulle près de deux millénaires plus tard : « Un jour, ces forces écraseront l’ennemi. Il faut que la France, ce jour-là, soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, mon seul but ! ».

 

Vercingétorix, après la reddition d’Alésia, passa six ans dans les geôles de Rome avant d’être assassiné. Selon l’écrivain Romain Pline l’Ancien, la guerre des Gaules aura fait plus d’un million de morts, tandis que près d’un million de Gaulois furent déportés en esclavage.

 

Quelles sont les considérations que François Asselineau tire de notre histoire pour aujourd’hui ? Un empire ne veut ni alliés, ni égaux. Tout ce qu’il désire, c’est asservir ceux qui lui cèdent et détruire ceux qui lui résistent. Les tribus Gauloises, quant à elles, sont parfois capables de miracles. Cela exige d’elles néanmoins de s’avérer capables de de s’unir afin de lutter ensemble pour leur indépendance et pour leur liberté.

 

Nous apposerons un petit bémol à ce tableau romantique dépeint par Monsieur Asselineau. Dans l’appel de De Gaulle qu’il met en exergue, le général s’en réfère à « des forces immenses qui n’ont pas encore donné ». Des forces dont il dit qu’« un jour elles écraseront l’ennemi ». Elles l’ont effectivement écrasé, mais elles se sont elles-mêmes constituées par la suite en un empire comparable en bien des points à celui de l’ennemi auquel De Gaulle se réfère. Lui-même, une fois au pouvoir, eût à conquérir de haute lutte le peu d’indépendance qui fut laissé à la France en gage de la sujétion que ce nouvel empire exigeait d’elle sous couvert d’une gratitude éternelle. C’est peut-être une autre leçon que nous pouvons tirer de l’Histoire. Un peuple ne devient pas libre lorsqu’il s’affranchit du joug d’un empire pour porter celui d’un autre. Sa liberté et son autonomie, ce n’est que dans ses propres ressources qu’il peut puiser la force de les conquérir.

 

Galil Agar

 


 

Les enseignements de l’HistoirePartie 2 : La chute de l’emprise romaine

 

 

Les enseignements de l’HistoirePartie 3 : De Clovis aux Capétiens

 

Tags : Histoire Culture François Asselineau




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22 réactions à cet article    


  • 1 vote
    michel-charles 13 février 2015 10:50

    L’Histoire est faîte uniquement d’hypothèses diverses et avariées...misent bout à bout pour en faire une histoire à mettre dans les livres...Dans le fond...p’être ben que oui...p’être ben que non... ?


    • 3 votes
      howahkan hotah howahkan hotah 13 février 2015 12:01


      Salut ceci me semble juste...voila pourquoi cette phrase de l’auteur , que je cite en dessous me gêne terriblement..car elle laisse entendre que un historien dirait toujours des vérités, quelle blague !!! 

      François Asselineau fait ici modestement plus œuvre de pédagogue que d’historien,


    • 4 votes
      la mouche du coche 14 février 2015 08:24

      Non l’histoire est faite d’hypothèses diverses qui ne sont avariées que si l’esprit qui s’en inspire l’est. Ce n’est pas le cas ici : nous avons du très grand Asselineau qui a compris ce qui se passait et en profondeur dans notre pays. Bravo ! smiley


    • 3 votes
      le celte 13 février 2015 11:02

      Merci pour ce résumé fort intéressant. 


      • 2 votes
        Soi même 13 février 2015 15:30

        Bon , il faut reconnaître d’Asselineau est bon pédagogue de la III Républiques, on ne peut pas dire qu’il réécrit l’histoire, certain il souligne certains traits qui auraient la fâcheuse tendance à être gommée où à redonné du lustre à celui qui sait utilise l’histoire a ces fins !

        Il est dans la démarche classique de l’utilisation des similitudes par ce qu’elle ont en apparence les mêmes caractéristiques.

        A part les similitudes apparentes , il faut bien être au clair, on apprend rien, si ce n’est que notre prochain Le Ver- cinn - géro - righ, c’est Monsieur Asselineau.

        Autant que je suis reconnaissant pour son travail d’information et de documentation, mon admiration s’arrête là, j’aime pas cette propagande pommade elle me rappel que c’est une veille ficelle de prendre la population pour des cons  !

        Soit c’est l’homme exceptionnel que la France endormie attend depuis des lustres, à la longue cela ce verrait, soit il nous joue le coup du Général Boulanger ? 

        Mr Asselineau devrait plus tôt creusé les questions structurels de l’économie social, la société tri articulé que de faire de la pommade idéologique, certes cela gomme et masque les défauts, mais sur le fond, c’est une participation active à son aggravation car l’on ne répond en rien aux questions fondamentales , on les saupoudres du tact de l’habitude et des convenances.

        Car pour certain l’histoire est l’âme d’un pays, combien de politique l’on prit pour leur pute à leur service ?

        En général quand l’on utilise ces méthodes, c’est ce que l’on proposé de novateur est en réalité très fragile et même sur certain aspect évanescent, et qu’il est préférable que l’on regarde pas trop près le tableaux !

         


        • vote
          rico 14 février 2015 21:50

          L’upr est un parti de libération nationale. son but et sa raison d’être sont la reconquête de la souveraineté ; à savoir la sortie de l’Union européenne par le biais de l’art 50 du TUE, de l’euro et de l’OTAN. Son programme s’inspire de celui du conseil national de la résistance ; il s’agit donc d’un tronc commun de propositions sur les sujets les plus importants car sans souveraineté il est vain et illusoire de se diviser sur les sujets moins importants. Un pays qui n’a pas la maîtrise de sa monnaie se retrouve pour des questions de politique intérieure et diplomatique sous domination de ceux qui ont la maitrise de cette monnaie.


        • vote
          Soi même 15 février 2015 00:34

          @ rico, je voie que tu as bien retenue la leçon de votre futur Ver- cinn - géro - righ, et après tu penses réellement en reprend les veilles recettes que tu va vivre dans d’un pays plus sain et plus équilibré, plus libre, non, tu vivras dans un pays où rien fondamentalement serait en voit de résolution, et la causse première à cela que Monsieur Asselineau n’évoque jamais, la collusion du monde politique avec le monde de l’économie , c’est très bien avoir sa monnaie indépendante et souveraine, sur le principe. Je suis tous acquits mais tant que c’est la mélange des genres avec la collusion du monde politique avec le monde de l’économie et bien tu pourras dire et espérer autant que tes forces peuvent espère le déclin de la France ne pourra pas être enrailler.

          Il y a des règles et des Lois Social qui sont intiment liée aux hommes, dès que tu pronet le Paradis sur Terre, c’est l’Enfer que tu obtiens !

          Et tant que Monsieur Asselineau ne sera pas convaincu, de cela :

          Pulsions sociales et antisociales
          Une introduction à la tri-articulation sociale


          Conférence du 14 mai 2012, faite par Johannes Mosmann aux participants d’un cours de l’Institut pour la Tri-articulation sociale.

          ( Dans les faits, il n’est pas possible d’avoir une démocratie si on traite des droits comme des marchandises, car ce sont deux choses tout à fait différentes. Ça a l’air d’une provocation et pourtant c’est la réalité. Aujourd’hui, les gens peuvent difficilement voir les processus réels parce qu’ils recouvrent la réalité avec leurs théories. J’avais aussi développé d’où ça vient que l’on soit incapable de voir la réalité, qu’en fait « l’économie sociale de marché » (le modèle économique adopté par l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale) était un problème de psychologie. On ne comprend l’économie sociale de marché que si on comprend le problème psychologique fondamental de l’homme moderne, qui se dévoile jusque dans les différentes maladies psychiques actuelles. Et ce problème psychologique fondamental est lié au fait qu’il n’est moderne qu’en surface et qu’au fond de lui il ne cherche toujours que le Dieu-Paternel de l’antiquité. Je disais : ce sont les soi-disant matérialistes qui le cherchent le plus énergiquement. Ce sont eux qui subissent encore le plus l’influence de la religion. En effet, comment se représentent-ils le monde ? Ils se le représentent comme si, à partir d’un élément simple, tout le reste s’était développé, jusqu’à l’être humain individuel. Et cette forme de pensée n’est que le résultat de l’éducation millénaire par les religions monothéistes. La relation d’ordre religieux au monde est ancrée dans nos habitudes de façon beaucoup plus profonde qu’on veut bien croire. Peu importe que quelqu’un dise : je ne crois pas en Dieu. C’est bête de dire juste cela. Ce qu’il faut, c’est vaincre la fixation hypnotique sur le Dieu-Père dans les tréfonds de sa propre âme. Car même si les humains ne le laissent pas pénétrer dans leur conscience de veille, ils continuent à s’en remettre avec plein de nostalgie et d’ espoir à ce Dieu-Père. Et c’est là que se trouve la cause de la crise financière, la cause de la famine, la cause de la guerre. Appliqué à la vie sociale, cela signifie en effet : les gens cherchent une puissance qui définit leur comportement de l’extérieur, qui rend raisonnable leur comportement à partir d’une source extérieure à eux. C’est la « main invisible » pour les libéraux, « l’état fort » pour les socialistes, ou les deux à la fois, comme pour les néolibéraux. --- La pulsion sociale peut aussi bien agir négativement que la pulsion antisociale peut agir positivement. Comme nous allons le voir tout de suite, la question de savoir ce qui est sain ou destructeur pour la vie sociale se pose à un tout autre niveau. Mais pour commencer, on est obligé d’accepter le fait que ces deux pulsions existent. Naturellement, la pulsion sociale nous est de prime abord plus sympathique. Pourtant, pour Steiner, la pulsion antisociale est tout aussi nécessaire à la vie que la pulsion sociale. Il en fait la démonstration au sujet de la pensée par exemple. Il dit : si l’être humain n’était pas antisocial, il ne pourrait pas penser. La pulsion antisociale de l’être humain est la condition de sa faculté de penser. Steiner explique cela de la manière suivante : quand deux humains se font face et que l’un parle, l’autre s’endort. Celui qui écoute a tendance à s’endormir. Il devient fatigué. S’il veut rester éveillé, il doit se défendre intérieurement contre l’autre. Il doit opposer sa propre pensée à la pensée de l’autre. Il doit s’affirmer lui-même en pensant pour ne pas être endormi par la pensée de l’autre. Il doit être capable de ressentir de manière antisociale.

          Regardez ce qui se déroule en ce moment même entre nous. Je parle tout le temps. Si je continue comme ça, vous n’allez pas tarder à être fatigués, ce que vous ne souhaitez pas. Vous ne voulez pas être bercés par moi. Vous vous défendez contre ça. Et ce geste de défense, c’est la même force que celle qui vous permet de tenir vos propres idées, d’affirmer vos propres idées face aux miennes. Vous ne pouvez pas toujours être sociaux. Cela doit alterner en permanence avec le mouvement contraire. Il faut qu’il en soit ainsi.
          L’être humain a la tendance de s’endormir dans l’autre. C’est sur cette tendance que s’appuient les régimes totalitaires, que s’appuie aussi notre système. À l’avenir, il ne faut plus que l’être humain s’endorme dans l’autre, il faut qu’il s’affirme, pour pouvoir créer de l’ordre à partir de son être intérieur d’une part, et pour pouvoir comprendre la vie sociale d’autre part. Cela signifie que l’être humain a besoin de la pulsion antisociale pour pouvoir devenir un être complet.

          Une communauté humaine digne de ce nom est une communauté au service de l’être humain. Et l’être humain possède une pulsion antisociale. C’est comme ça. Une communauté humaine digne de ce nom ne peut donc pas être une communauté qui ne veut utiliser que la pulsion sociale. Si nous voulons donner à notre vie en commun une forme qui ne tienne compte que de la pulsion sociale, cette forme n’est alors, en réalité, pas du tout « sociale ». Pensez à ces gens qui travaillent dix heures par jour dans un centre pour handicapés. Pendant ce temps, ils doivent orienter leur action selon les besoins des personnes qui leur sont confiées et non pas d’après leurs propres besoins. Oui, on peut même dire que : le temps de travail se définit en lui-même par le fait que l’activité des personnels soignants pendant ce temps de travail est déterminée par les besoins d’autres personnes et pas par leurs propres besoins. Et plus il en est ainsi, plus le travail est social, plus il atteint son but. Là, la personne doit se lier aux autres, elle doit pouvoir donner une issue à sa pulsion sociale. Mais ça, la personne ne peut en aucun cas le faire pendant dix heures d’affilée ! C’est impossible ! Car, à un certain moment, l’être intérieur commence à se manifester. Pour se réaliser, l’être humain doit se défendre à un moment ou à un autre contre l’emprise de sa pulsion sociale. Il doit pouvoir poursuivre des intérêts et satisfaire des besoins qui lui sont propres. Il doit pouvoir s’occuper de choses qui ne regardent que lui.
          Ce qui signifie que, pendant son travail, il commence à se révolter intérieurement contre la soumission aux besoins des autres. La pulsion antisociale se manifeste alors précisément là où c’est la pulsion sociale qui devrait être vécue ! Voilà la conséquence d’un temps de travail trop long, ainsi que d’une éthique de travail tirée d’une compréhension tout à fait erronée de l’Anthroposophie. Conséquence : là où on se lie aux autres de manière bien réelle, là où on se trouve en plein cœur de la vie sociale, on ne peut pas y être entièrement. Et peut-être même qu’on nourrit secrètement une antipathie vis-à-vis des êtres dont on doit satisfaire les besoins.
          Conclusion : quand vous ne voulez construire qu’avec la pulsion sociale, vous renforcez en réalité la pulsion antisociale. Il faudrait dire plus exactement : vous vous comportez vous-même de façon antisociale quand vous exigez de vos semblables d’être toujours sociaux. Réfléchissez bien à ce qui se cache en réalité derrière les exigences de conduite sociale à l’heure actuelle. C’est le côté antisocial qui se développe, puisqu’on pense soi-même de manière antisociale lorsqu’on dit à l’autre d’être social. Et on voit que ça ne marche pas.)

          http://www.triarticulation.fr/Institut/FG/Articles/2012-07-003.html

          Car avant de m’envoyer sur les roses, il serait bon aussi de prendre conscience que les choses ne peuvent jamais être ce que la pensée projette si l’on oublie où l’on néglige ses lois sociales souterraines qui travail l’humanité dans son inconscient, et le fait de les ignorés et la meilleurs garantie de tous gâcher !


        • 13 votes
          stifter 13 février 2015 16:04

          Ça commence très mal avec ces présupposés absurdes...
           

          Je préfère à cette logorrhée benoîte et hésitante au service d’une fiction surannée cette réflexion de Paul Valéry tirée de « Regards sur le monde actuel » :

          « L’histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellectuel ait élaboré. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L’histoire justifie ce que l’on veut, n’enseigne rigoureusement rien, car elle contient des exemples de tout et donne des exemples de tout. »


          • 1 vote
            le celte 14 février 2015 08:49

            L’histoire, c’est les racines de l’arbre qui donne le fruit. Sans votre propre histoire, vous ne seriez pas sur ce forum pour nous faire part de vos préférences. Dans votre cas, la réflexion de Paul Valéry est vrai, à condition d’interpréter l’histoire de manière à répéter ses erreurs. 


          • 4 votes
            laoban 15 février 2015 10:24

            « L’histoire, c’est les racines de l’arbre qui donne le fruit. »

             

            Votre définition de l’histoire est amusante — poétique dirons certains — mais fausse.
            Vous confondez histoire et événement, reconstruction du passé et faits, discipline et objet de cette discipline.
            L’histoire suppose un travail de documentation dont la valeur dépend étroitement des compétences, du sérieux et de l’honnêteté du chercheur qui avec ses présupposés et ses convictions idéologiques, tente avec plus ou moins de bonheur de reconstituer un passé. Cette reconstruction, nécessairement imparfaite et subjective, devient souvent, avec le temps, un mythe au service d’une idéologie.


          • 2 votes
            stifter 15 février 2015 14:48

            « Valéry, brillant littérateur mais piètre philosophe »

            Voilà, en effet un jugement à l’emporte pièce bien prétentieux et très méprisant !

            « il est incontestable que celui qui connaît l’histoire dispose d’un avantage certain sur ses contemporains »

            Quelle profonde réflexion ! On en a le souffle coupé... smiley


          • vote
            le celte 18 février 2015 06:33

            Je ne parlais pas de l’histoire des hommes.


          • 2 votes
            lupus lupus 13 février 2015 17:41

            en tant que politicien les Français préfère sarko hollande voir DSK smiley des ânes menés par des serpents !


            • vote
              Soi même 13 février 2015 19:06

              Au faites en France , il y a combien de véritable Celtes Gaulois pur souche en France ?
              Et bien rien, c’est un mythe, il serait temps que tu évolues et que tu arrêtes d’être pétainiste !
               


            • vote
              le celte 14 février 2015 08:52

              Vous confondez race et culture. Élargissez votre champs de réflexion !


            • vote
              Soi même 13 février 2015 22:13

              Tiens c’est bizarre Fifi n’est pas là pour joué au pompier !


              • 2 votes
                bataillons 13 février 2015 22:38

                François Asselineau est effectivement un bon pédagogue. Il parcourt chaque semaine la France sans compter son temps pour partager au travers de conférences ses analyses d’une grande justesse basées sur des faits dont les sources sont toujours citées et vérifiables.

                C’est la raison pour laquelle le peuple se réveille petit à petit comprenant enfin le pourquoi des évènements quotidiens qu’il ne s’expliquait pas.

                D’autres conférences permettent de couvrir tous les thèmes qui intéressent les français et sont disponibles sur : https://www.upr.fr/conferences.

                Même si l’UPR est un parti émergeant, il n’est alors pas étonnant que le nombre d’adhérents explose : ce soir, le décompte est à 7083 (+4100 par rapport à l’année dernière). Il est intéressant de le comparer aux 5000 adhérents d’EELV et aux 2000 adhérents du NPA ! Les grands médias ne pourront plus longtemps justifier de laisser à l’écart une telle représentation populaire.

                Rappelons que l’objectif de l’UPR est de sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN par l’article 50 du TUE qui est le seul moyen de s’affranchir des traités européens dont par l’exemple l’article 63 du TFUE ultra-libéralise les mouvements de capitaux autorisant les délocalisations.


                • vote
                  Soi même 14 février 2015 02:12

                  Désolé de vous décevoir par ma critique Asselineau par sa manière de pensé de l’age d’or de la France est dans un état d’esprit qui est caractéristique au XIX siècles, celle où la grandeur de la France ce faisait par les colonies, même si il a intégré le fait de la décolonisation, ces références ne sont pas de notre époque !

                  Il n’a toujours pas comprit ce que veut dire être Libre !


                • vote
                  le celte 14 février 2015 08:57

                  Avez-vous une définition générale plus explicite sur le terme ; "Etre libre" ?


                • vote
                  Soi même 14 février 2015 09:19

                  Il y a pas de définition, c’est un état d’esprits .


                • vote
                  Karlito94 14 février 2015 17:53

                  Asselineau est un féru d’histoire. Un homme honnête qui défend la souveraineté de la France depuis 2007. J’ai été séduit par ses discours, je l’avoue. J’ai même adhérer à l’UPR. Cependant, ce n’est pas un homme politique, il lui manque le Punch et donc la faculté à se faire entendre sur les sujets brûlants de notre société. La situation Grecque, les dangers d’une guerre contre la Russie etc... C’est dommage. Les cours d’histoire et de géographie n’ont jamais amené un partie politique au pouvoir.


                  • 1 vote
                    Avlula 15 février 2015 15:01

                    ... mais les partis politiques ont-ils déjà servi l’intérêt général une fois au pouvoir ? Quel est le but, la prise de pouvoir ou la prise de conscience (qui peut amener à changer le pouvoir) ?



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