La Misère Est Violence
Vidéo dont le point de départ est le second appel lancé en 1994 par l'Abbé Pierre .. dont l'énergie nous a porté pour réaliser ce projet.
Voici donc un zapping de situations ... d'injustices ... et de solutions qui sont en Nous...
Un grand Merci a tous ceux et celles qui ont soutenu le projet de près ou de loin.
https://www.facebook.com/eko.prodd
Jean Valjean :" Nous avons en ville un criminel particulièrement dangereux..."
Javert : "Vraiment ?"
Jean valjean : "Oui...il tue plusieurs fois dans l’année surtout l’hiver.."
Javert ; "Et vous l’avez identifié ? "
Jean Valjean : "Oui il s’appelle Misère.."
Les Misérables V.Hugo
Instrumental dans l’ordre d’apparition :
- Piano Gospel (cover)
- Hostile gospel pt 1 (deliver us) - Talib Kweli
- Echos - Keny Arkana
- Nés sous la même étoile - IAM
Tags : Société Précarité Violence
7 réactions à cet article
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@michel-charles
Et combien sont mort de froid et de faim avant 1954 ?
Peu importe le point de départ la réalité reste la même.
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Pour quelle raison confondait vous violence et méfait ?Et plus vaguement dignité et soumission ?
Es ce que toutes les violences et tout les "méfaits" sont injustifiés ? Dans ce cas là il n’y a que la soumission comme horizon, la justice ne se quémande pas, on voit bien le resultat.
J’ai des principes mais je n’accepterais jamais de me resigner à la misere pour respecter une morale bourgeoise qui n’est qu’une fierté factice distribuée aux pauvres par les possédants.
Je sais je suis un tres mauvais chretien, subir n’est pas mon fort.
(Attention je ne justifie pas la violences sur les faibles sous couvert de misere entendons nous bien là desssus.)
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J’oubliais, je comprend parfaitement votre point de vue sur le comportement digne quand on est modeste voir misereux, etant moi meme issu d’une famille tres pauvre, au porte de la misere.
C’est sur le degres d’acceptation de sa condition et les moyens de s’en extirper individuellement et collectivement que j’ai à redire.
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Depuis la révolution néolithique, les sociétés sont devenues structurellement conflictuelle.
Non pas qu’avant cette révolution, les conflits n’existaient pas, mais elle n’était pas au centre des relations sociales, elle n’était que conjoncturelle et accidentelle.
L’une des causes les plus importantes de cette conflictualité est un type d’individualisme que je qualifie de négatif (en opposition à un autre type d’individualisme que je nomme positif) qui est l’héritier dépravé de l’amour de soi-même, c’est le sentiment qui porte chaque individu à faire plus cas de soi que de tout autre et à l’ origine de la volonté de puissance.
La Puissance doit nécessairement s’exercer au profit de ceux qui l’ont au préjudice de ceux qui ne l’ont pas, il n’est pas possible de la mettre en mouvement sans nuire d’une part et favoriser de l’autre, c’est ainsi que l’individualisme négatif est ce qui inspire aux hommes tous les maux qu’ils se font mutuellement : la société est vue comme un gâteau à se partager. L’espace social étant fini, l’appropriation du gâteau social porte en lui une logique de saturation, le grand partage est donc source de conflit, tous n’y ont pas la même part, certains n’ayant même aucune part.
Les exclus du grand partage n’ont pas d’autres choix que la servitude et/ou la violence.
On peut appliquer ce raisonnement à n’ importe quel pan de la vie sociale (politique, économique, culturel etc.).
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" mais ils ( les conflits ) n’étaient pas au centre des relations sociales, ils n’étaient que conjoncturels et accidentels.
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