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Accueil du site > Actualités > International > Bachar el-Assad : un nouvel allié ?

Bachar el-Assad : un nouvel allié ?

 

Ça Vous Regarde - Le débat : Bachar el-Assad : un nouvel allié ?

 
La France devrait-elle renouer ses relations diplomatiques avec la Syrie ?
 

Bachar el-Assad pourrait-il devenir un allié stratégique de l’Occident face à l’Etat Islamique ? En tout cas, certains hommes politiques français tentent de renouer le dialogue avec Damas. La semaine dernière, quatre parlementaires se sont rendus en Syrie, semant le trouble au sein de leurs partis. La délégation était composée de parlementaires du PS, de l’UMP et de l’UDI.

 

Les relations diplomatiques de la France avec la Syrie sont suspendues depuis 2012, suite aux massacres de populations ordonnés par Bachar el-Assad. Le quai d’Orsay a donc vivement condamné l’initiative des parlementaires. Manuel Valls a également affirmé que la reprise des dialogues avec le « boucher » de Syrie n’était pas à l’ordre du jour.

 

Pourtant, des voix s’élèvent au sein du PS contre cette ligne officielle. François Loncle ne condamne pas la démarche des parlementaires et pense que leur expérience peut s’avérer utile. Et Gérard Bapt, qui faisait partie de la délégation, déclare que « si on veut aller vers la paix, il faut discuter avec les adversaires ».

 

Mêmes discordances côté UMP : si Nicolas Sarkozy aurait traité les parlementaires concernés de « gugusses », d’autres personnalités de droite ont clairement affiché leur soutien. François Fillon, Alain Marsaud et Thierry Mariani considèrent ainsi qu’un accord avec Bachar el-Assad serait la meilleure façon de lutter contre Daech.

 

La France devrait-elle renouer ses relations diplomatiques avec la Syrie ? Bachar el-Assad pourrait-il être réellement un allié efficace contre l’Etat Islamique ? Est-il dangereux que des parlementaires rencontrent le président avec lequel la France a cessé toute relation diplomatique ?

 

Tags : Politique International Terrorisme Guerre Syrie Polémique Islamisme




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8 réactions à cet article    


  • 7 votes
    michel-charles 5 mars 2015 12:45

    Seul un dictateur est en mesure de contenir l’Islam...Regardez en Irak..si Sadam était encore au pouvoir les djihadistes ne seraient pas là et le calme règnerait...comme en Libye..en Syrie..etc


    • 15 votes
      Hijack ... Hijack ... 5 mars 2015 12:46

      T’ain, y’en a que la simple question, rassure  !

      Le problème est pourtant tout autre. La Syrie de Bachar el Assad a eu raison de lutter contre le terrorisme islamiste mis en place par les BHListes pour faire court. A part la Russie/Chine/Iran/Hezbollah, pratiquement le monde entier s’était mis en tête de détruire ce pays, trop libre à leur goût.

      Non seulement, l’empire a échoué, ses vassaux léché le sol ... ne sachant plus quoi faire, à reculons sont contraints d’aider la Syrie à éliminer le monstre qu’eux mêmes ont mis en place. Merci Vladimir et Bachar, qui ont réussi à faire retourner le boomerang contre l’envoyeur.


      • 11 votes
        Hijack ... Hijack ... 5 mars 2015 12:49

        Non, il ne sera jamais allié ... trop tard. Tout au plus, en sortira grandi de cette aventure, au prix de plus de 200 000 morts, non pas de son fait (désolé les parlementaires), mais de ceux qui l’ont agressé ... et c’était au tout début de cette agression, qu’il eut été utile de se manifester de la sorte.


        • 11 votes
          Lisa Sion Lisa Sion 5 mars 2015 13:04

          Quand le politiquement correct incite à tuer l’amitié franco syrienne, le masque est tombé, les médias avec ce joli leitmotiv " politiquement correct " s’affichent propagandeur de guerre, normal puisqu’ils lèchent les pompes d’Irsael, pays voyou en guerre depuis soixante ans !
          Politiquement correct veut dire politiquement soumis incitant le peuple à suivre, pourtant ce n’est pas la mer qui fait les fleuves mais bien le contraire...


          • 9 votes
            Hijack ... Hijack ... 5 mars 2015 13:11

            « À la poursuite de l’État islamique » : Devinez qui est derrière le projet de califat ?

            (Piqure de rappel Par Prof Michel Chossudovsky

            Mondialisation.ca, 23 septembre 2014)
            .
            Extraits :
            .

            On dépeint l’État islamique (EI) comme un ennemi des États-Unis et du monde occidental.

            Avec le soutien de la Grande-Bretagne, l’indéfectible allié des États-Unis, le président Barack Obama a ordonné une série de bombardements étasuniens sur l’Irak visant apparemment à vaincre l’armée rebelle de l’EI.

            « Nous ne renoncerons pas à notre volonté de faire face à l’État islamique [...] Si les terroristes pensent que nous allons faiblir face à leurs menaces, ils ne peuvent pas être davantage dans l’erreur. » (Barack Obama et David Cameron, Strengthening the NATO alliance, lettre d’opinion publiée dans le Times de Londres, 4 septembre 2014, c’est l’auteur qui souligne.)

            Mais qui est derrière le projet de l’État islamique ?

            Par une cruelle ironie du sort, les rebelles de l’État islamique, anciennement connu sous le nom « État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) étaient jusqu’à tout récemment présentés comme « des combattants de la liberté de l’opposition » en Syrie, dévoués au « rétablissement de la démocratie » et au renversement du gouvernement laïc de Bachar al-Assad.

            > Et qui était derrière l’insurrection djihadiste en Syrie ?

            >>> Ceux qui ont ordonné les bombardements sont ceux qui sont derrière le projet de califat.

            Les milices de l’EI, qui sont actuellement la cible présumée d’une campagne de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en vertu d’un mandat de « lutte au terrorisme », ont été et sont toujours soutenues clandestinement par les États-Unis et leurs alliés.

            Autrement dit, l’État islamique a été créé par le renseignement étasunien , avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et l’Al Mukhabarat Al A’amah de l’Arabie saoudite (? ???? ??????????? ?????? ou General Intelligence Presidency (GIP) en anglais). Par ailleurs, selon des sources du renseignement israélien (Debka), l’OTAN, en liaison avec le haut commandement turc, était impliqué dans le recrutement de mercenaires djihadistes dès le début de la crise syrienne en mars 2011.

            En ce qui concerne l’insurrection syrienne, les combattants de l’État islamique ainsi que le Front Al-Nosra, des forces djihadistes affiliées à d’Al-Qaïda, sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Ils sont secrètement soutenus par les États-Unis, l’OTAN et Israël. Leur mandat consiste à mener une insurrection terroriste contre le gouvernement de Bachar al-Assad. Les atrocités commises par les combattants de l’État islamique en Irak sont similaires à celles commises en Syrie.

            En raison de la désinformation médiatique, l’opinion publique occidentale n’est pas au courant que dès le tout début, les terroristes de l’EI ont été soutenus par les États-Unis et leurs alliés.

            Les meurtres de civils innocents par les terroristes de l’État islamique en Irak sont utilisés afin de créer un prétexte et une justification en faveur d’une intervention militaire étasunienne pour des raisons humanitaires. Les bombardements ordonnés par Obama, cependant, ne sont pas destinés à éliminer l’État islamique, qui constitue un « atout du renseignement » étasunien. Bien au contraire, les États-Unis visent la population civile ainsi que le mouvement de résistance irakien.

            .
            Suite et source ...


            • 2 votes
              ouranos ouranos 5 mars 2015 13:58

              Agréablement surpris par les propos de Mme Cassis. Elle est honnête, pas comme Kodmani ou Nicolas Hénin...


              • 3 votes
                ouranos ouranos 5 mars 2015 14:35

                Malheureusement, comme souvent, on ne parle jamais de la guerre de l’armée Syrienne contre daesh, notamment dans la province de Deir ezzor, à l’est.
                L’armée, en partie assiégée, tient une bonne partie de la ville de deir ezzor et ses alentours. Depuis plusieurs mois, des vagues successives de daeshistes se ruent pour tenter de prendre l’aéroport provincial, sans succès. On parle de près de 3000 djihadistes morts dans les combats depuis 6 mois, ainsi que la perte de dizaines de tanks, humvee...
                A chaque fois, les médias nous parlent de daesh comme d’une force irrésistible mais ce n’est absolument pas le cas. Ils sont sur la pente descendante.


                • 4 votes
                  ouranos ouranos 5 mars 2015 14:41

                  Le général en charge de la lutte contre daesh à deir ezzor est le général Issam Zahreddine qui a l’air d’être un sacré bonhomme !
                  Sinon, Myard a parlé du double jeu de tous les pays frontaliers de la Syrie. J’y vois là une pique masquée au "petit coq" qui soigne et fournit des renseignements à al qaida sur le front sud...



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