Biblioth ?ca #8 : « Le Siècle des héros », du général Bigeard
Source : http://www.lebreviairedespatriotes....
Tags : Livres - Littérature Histoire Culture Guerre
14 réactions à cet article
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Bigeard était un tortionnaire , un assassin qui se défoulait uniquement sur les populations pauvres et désarmées du tiers monde .Qu’a-t-il fait face aux allemands ?
QUE DALLE.....
Si c’est cela l’image du héro en France , il na faut pas s’étonner de l’inaptocratie ambiante.-
@MAZIG
Vous êtes une synthèse, vous. -
@Jonathan Sturel
Je dirais plutôt : anti-thèse. -
@MAZIG
Eh bien renseigne toi un peu sur sa bio et tu verras ce qu’il a fait^^ -
@pegase
En gros la tête d’un corps franc en Alsace, prisonnier en 40, il réussi à s’évader à la troisième tentative, rejoint la zone libre et est volontaire pour l’Afrique, la coloniale à Dakar où il se retrouve dans un régiment de tirailleurs sénégalais. Après le débarquement allié en Afrique du Nord il est engagé comme para dans l’armée française de libération, stage dans les commandos britanniques et parachuté, sous le nom de code "commandant Aube", dans l’Ariège avec 3 camarades pour encadrer les combats de la résistance intérieure française.
Grand-croix de la légion d’honneur
Croix de guerre 1939-45
Médaille de la résistance
Croix de guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs
Croix de la valeur militaire
Médaille de l’ordre du service distingué(Distinguished Service Order, DSO), récompense britannique pour fait de guerre.
Mais ce qu’il a connu en 39 45 n’est rien à côté de ce que sera l’enfer d’Indochine.
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Bigeard, héros ? Tiens donc ! Un tortionnaire, un sanguinaire ? Oui, de fait.
Nul ne saurait effacer ni pardonner ce que cet homme a commis de cruautés. Nul ne saurait transformer ce qu’il a fait en vertu, vertu patriotique ou autres. A moins d’être aveuglé par la haine des autres - comme se révèle du coup le sieur Jonathan Sturel. Jonathan Sturel qui se prend au sérieux malgré son sens de la critique défiant tout bon sens. Délateur plus que dénonciateur. Onfray en sait quelque chose, lui qui a essuyé ses radotages de crapaud de la fable voulant être plus gros qu’un bœuf.
Si le ridicule tuait, Sturel ne serait déjà plus de ce monde. Cela n’empêche, il reste le nain qu’il a toujours été. Patriote ? me diriez-vous. Oui certes, mais sans rien dans les tripes que du vent. Le voilà qui prend ses illusions, ses fantasmes nourris de ressentiments et d’esprit de revanche, pour de la bonne parole. Et vas-y pour redorer le blason d’un criminel de guerre ! Dire que ça ose se montrer comme quelqu’un qui fréquente la philosophie...
Alors Bigeard et ses pairs. Une claque au Vietnam, une autre en Algérie. Une frustration à vie de n’avoir remporter nulle victoire - et ce nulle part. A tel point que, désespéré, Charles de Gaulle décida un jour de faire rentrer ses "preux" généraux dans les casernes avec ordre ensuite de quitter au plus pressé l’Algérie. L’Algérie qui lui brûlait les doigts. L’ALN, imbattable. Prêt à mourir jusqu’au dernier. Voilà l’héroïsme, monsieur Sturel, si ça peut vous aider à donner du sens aux mots.
Pfft...
Héros, Bigeard ? Pas tant, monsieur Sturel, que vous n’êtes historien ou philosophe.
Quelle mauvaise foi !
RAF
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@RAFFF
"Tout ce qui est excessif est insignifiant". Vous avez visiblement des comptes à régler, avec qui, avec quoi, je l’ignore, mais vous devriez essayer la tisane.
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@michel-charles
Idem pour les Américains dans le bourbier vietnamien.
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Que de vies gâchées à en emporter d’autres, tout ça pour des valeurs abstraites (patriotisme) agitées comme un chiffon par ceux qui voulaient piller des richesses bien concrètes, elles. Oui au patriotisme d’union et de communion, non à la guerre, à la "défense des intérêts" à l’autre bout du monde.
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Les MAZIG et les RAFF, on ne les entend qu’en temps de paix.
En temps de guerre ils sont bien contents de pouvoir compter sur des "tortionnaires" pour faire la sale besogne qui leur permettra, ensuite, de leur cracher dessus dans leur petit confort bourgeois.Ce ne sont pas les Bigeard (car il y en a d’autres, et de moins forts en gueule, plus discrets sur leurs faits d’armes) qui déclenchent les guerres. En revanche se sont eux qui sont envoyés en première ligne. Et quand vient de plus haut un contre-ordre inopiné, ils doivent gérer seuls le bordel que ça occasionne. Si ça passe, les politiques en retirent toute la gloire, ça sa casse, on les maudit.
Tenez MAZIG et RAFF, je vous adresse l’hommage à un autre "tortionnaire", putschiste qui plus est (quelle horreur !!) :
http://www.causeur.fr/beziers-la-guerre-des-noms-de-rues-31902.html
EG
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