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Accueil du site > Actualités > Economie > Féodalisme monétaire : prêter allégeance au banquier

Féodalisme monétaire : prêter allégeance au banquier

Pouvez-vous obtenir un important service, un crédit qui signifie la vie ou la mort de votre entreprise, sans prêter allégeance à celui qui crée la monnaie ?

Qui contrôle vraiment le capital géré par un entrepreneur ?

 

Il faut revenir à ses classiques pour comprendre le pouvoir obtenu du fait de rendre un service tellement grand, qu’il ne pourra jamais être complètement rendu.

 

 

Quel entrepreneur qui a été sauvé par un crédit bancaire, peut refuser ensuite de rendre service à son parrain ?

 

Quel patron de journal ou de télévision, financé à perte, peut refuser l’orientation avisée des reportages et des films qu’il diffuse ?

 

Quel homme politique qui a fini sa campagne électorale grâce à quelques dons bien placés, peut ensuite refuser de changer une ligne dans un texte de loi ?

 

Le droit de création monétaire gratuite, sans travail et sans impôt par les banquiers est la base du féodalisme monétaire qui tue nos sociétés. Pouvoir ajouter des nombres dans des comptes bancaires donne le pouvoir, parce que tous nous acceptons ces nombres creux contre notre travail.

 

Sortir du féodalisme implique de refuser ces nombres creux : si nous sommes libres, nous pouvons les refuser.

 

Si nous ne pouvons pas refuser la monnaie bancaire, c’est que nous ne sommes pas libres : nous sommes les serfs des seigneurs de la monnaie. Le capital est acheté avec des nombres ajoutés sur des comptes, le capital est controlé par les seigneurs de la monnaies. Ce n’est pas le capital qui pose problème, c’est son contrôle discret : car tout est visible quand on accepte de voir.

 

Nous sommes au moyen age économique : c’est une bonne nouvelle finalement, la renaissance nous attend !

 

Tags : Economie Armée Société Citoyenneté Elections Cinquième Pouvoir Guerre Liberté d’expression Monnaie Banques Dette Les Indignés Renseignement Energies renouvelables




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52 réactions à cet article    


  • 2 votes
    grandi grandi 8 avril 2015 13:37

    Bonjour
    Très bonne vidéo.
    Merci à Gérard Foucher. Quel talent !
    Quant je dis quel talent, je veux dire quel vrai talent, pas du talent qui passe sur tf1 ou antenne 2 !
    Vive la France.


    • 1 vote
      bernardgva 8 avril 2015 23:38

      Bonjour @grandi, je partage votre avis, c’est pourquoi je publie ses vidéos ici smiley


    • vote
      grandi grandi 11 avril 2015 15:18

      @bernardgva

      bonjour

      et merci évidemment à bernardgva qui l’a mise en ligne.

      Vive la France.


    • 1 vote
      lupus lupus 8 avril 2015 13:47

      bon parallèle, extra.


      • 1 vote
        Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 8 avril 2015 14:05

        Les banquiers ne créent aucune monnaie, ce sont juste des "transfereurs" qui se servent au passage. A bas la manipulation démagogique !
        .
        Toute personne qui critique "la création monétaire" tout en ne comprenant pas que la monnaie doit être rare (et utile) pour avoir de la valeur, que cette rareté est OBLIGATOIRE et que c’est cette rareté qui créent les manques, la misère et tout le bordel ambiant (car pour qu’elle soit rare, tout le monde ne doit pas en avoir suffisamment), et bien c’est un idiot.

        .

        Et le monde ne crève pas de trop d’intelligence, il crève de trop d’idiotie.
        Libre à vous d’en rajouter encore une couche.


        • 1 vote
          grandi grandi 8 avril 2015 15:27

          @Voter Après la Monnaie

          Bonjour

          je comprend votre impatience à vouloir changer les choses mais, des années de propagande bancaire, ajouté aux fait que les banquiers ont dans leurs mains l’actif de toute la société ne peut pas s’effacer en un coup de cuillère à pot. Détricoter cette propagande ne peut se faire que par petits pas et prendra du temps. Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage. Ne fustigez pas ceux qui s’attellent à cette tâche.

          Vive la France


        • vote
          bernardgva 8 avril 2015 23:35

          @Voter Après la Monnaie mon détecteur de sophismes s’affole. par exemple http://sophismes.free.fr/

          Si on commençait à ne plus utiliser de sophismes entre nous ? Voter Après les Sophismes smiley


        • 1 vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 9 avril 2015 14:03

          @grandi  "Ne fustigez pas ceux qui s’attellent à cette tâche."

          Le monde est compliqué. Je ne vous l’apprends pas.

          .

          Aussi, quand des groupes de personnes s’acharnent à dire que "les banques privées créent de la monnaie" alors qu’elles n’en créent pas 1 centime, comment doit-on réagir ?
          Car ces fausses informations n’ont qu’un but : la manipulation par contre feux, faire croire que "l’ennemi c’est ça" (en l’occurrence : les banques privées) alors que le problème est ailleurs (l’utilisation de la monnaie (sa quête) détruit l’environnement, les humains, l’intelligence, etc). Et pendant ce temps, rien ne bouge dans les fondamentaux.
          Comment doit-on agir ?

          .

          Laisser dire des idioties ? (qui au final ne profiteront qu’aux anciens discours d’extrême droite sur "la juiverie internationale" / fantasme des banques appartenant aux juifs alors que les chiffres montrent que les capitaux appartiennent à d’autres ?)
          La pourriture est dans les données inexactes. Pas ailleurs.


        • vote
          bernardgva 9 avril 2015 23:58

          Bonjour @Voter Après la Monnaie. Heureusement qu’à l’aspect répétitif de vos interventions, vous ajoutez un aspect distrayant ! Votre négationnisme de la création monétaire bancaire (puisque vous semblez aimer les grands maux smiley ) vous permet de décrire une pente savonneuse tellement horrible et affreuse que l’effet d’horreur devient humoristique, quand on comprend finalement votre sens subtil de l’exagération.

          Au passage, la pente savonneuse, encore un sophisme ! http://sophismes.free.fr Bravo ! Comptez-vous parcourir toute la liste ? Faites en un article, cela sera utile à plus de monde.


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 10 avril 2015 00:24

          @bernardgva
          l’avantage d’accuser l’autre de "sophisme" (comme vous le faites), c’est qu’on n’a rien besoin de prouver :o (sauf si je vous demandais où se situe ce sophisme, mais comme vous êtes incapable de le décrire...) ;)


        • vote
          bernardgva 10 avril 2015 08:14

          Bonjour @Voter Après la Monnaie, Un indice : cherchez "pente savonneuse" dans la référence indiquée. Au passage, le sophisme est une figure de rhétorique, que j’ai identifiée dans vos écrits. Cela n’a rien à voir avec une personne.

          Mais si vous souhaitez nous expliquez le fond de votre pensée, je vous en prie. Je peux vous aider avec la question suivante :

          Si la banque m’achète un billet de 50 (on dit aussi que je verse un billet de 50 sur mon compte), elle prend le billet et ajoute le nombre 50 au solde de mon compte.

          Pouvez-vous me dire d’où vient ce nombre 50 que la banque ajoute au solde de mon compte ?


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 10 avril 2015 13:28

          @bernardgva
          "le sophisme est une figure de rhétorique, que j’ai identifiée dans vos écrits."

          .

          La question, c’est "où" dans "mes écrits" ?

          .

          "Pouvez-vous me dire d’où vient ce nombre 50 que la banque ajoute au solde de mon compte ?"

          .

          Oui.
          Ce 50 est un transfert de "richesse" qui vient de... Loin, très loin. Il vient de votre héritage si vous en avez bénéficié, (vous pouvez transformer vos biens en unités monétaires concrètes),

          il vient de la monnaie des autres (salaires, vente, chiffre d’affaire, ... etc). Transfert de transfert de transfert, depuis... la nuit des temps ? Non, depuis que les humains utilisent de la monnaie.
          Il y a bien sûr les banques centrales qui sont les seules à réellement créer de la monnaie, mais elles savent que plus on en met sur le marché, moins elle a de valeur. Surtout si en face il n’y a pas "création de richesse" (si la nature n’est pas transformée en monnaie)
          (S’il y a trop de monnaie, la réponse du marché : inflation / bulle immobilière (subprimes), bulle dans les bourses, etc).

          Bref, vos 50 euros ne sont qu’un transfert, qui avant étaient 650 francs, etc, etc, etc...


        • vote
          bernardgva 10 avril 2015 15:33

          @Voter Après la Monnaie

          Si la banque m’achète un billet de 50 (on dit aussi que je verse un billet de 50 sur mon compte), elle prend le billet et ajoute le nombre 50 au solde de mon compte.

          Avant le versement, le billet représentait une certaine quantité de richesse.

          Après le versement :

          1. le billet est dans la caisse de la banque, il représente toujours la même quantité de richesse, et la banque peut utiliser ce billet comme elle veut pour acheter ce qu’elle veut ;
          2. et le nombre 50 est au solde de mon compte, il n’existait pas avant le versement du billet, et il me permet après le versement du billet, de m’acheter ce que je veux, pour la même valeur, la même quantité de richesse, selon l’habitude actuelle, que le billet avant le versement.

          En clair, la richesse n’a pas changé, mais il y a maintenant 50 en billet et 50 en compte, soit un doublement du nombre d’unités de monnaies.

          C’est cela que l’on appelle la création de monnaie bancaire, sans aucune augmentation de la richesse. Un versement de billet à la banque est un DOUBLEMENT de la quantité de monnaie.


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 10 avril 2015 16:27

          @bernardgva
          Vous exemple démontre bien que vous n’avez strictement rien compris au système.

          .

          Votre billet est-il gardé par la banque ? Non, il repart comme support d’échange lorsqu’un client veut un billet au distributeur. Si la banque en a vraiment trop (qui ne sert à rien et qui fait prendre des risques de vol) l’argent repart à la banque de France et est "détruit" en tant que monnaie.

          Et la banque de France "recrée" de la monnaie si les clients des banques désirent de la monnaie fiduciaire.

          .

          Pour prendre une image, le billet de 50 dont vous parlez dans votre exemple, est mis dans un "compte transitoire". Mais il n’arrive pas sur un 2ème compte en banque (qui serait dans votre exemple, celui de la banque). ça c’est inexacte.

          .

          Votre "double comptabilisation" n’a pas de sens. Mais c’est sûr que la réalité est un concept difficile à comprendre : le cash, le compte scriptural, l’équilibre, le transfert du cash en compte et inversement....


        • vote
          bernardgva 10 avril 2015 17:04

          @Voter Après la Monnaie Avec un peu de sérénité, le débat serait plus agréable smiley Au moins on avance, mais là aussi aller pas à pas est plus efficace, par exemple poser des questions avant de donner des conclusions, en montrant les justifications de la conclusion smiley

          LA question que vous soulevez, c’est "que deviennent les billets quand on les "verse" sur son compte bancaire ?"

          Si c’était l’équivalent d’un dépôt, un dépôt dans un coffre, et bien les billets seraient inutilisables pendant la période de dépôt, utilisables par personne ni par le déposant, ni par la banque. Dans ce cas, il n’y aurait pas "doublement" du pouvoir d’achat, et vous auriez raison.

          Une seconde hypothèse est que le "versement" du billet n’est pas un "dépôt" mais un "prêt" à la banque. Dans ce cas, la banque doit le montant du billet comme une dette au client, mais pendant la durée du prêt à la banque, la billet appartient à la banque et la banque peut en faire ce qu’elle veut. Dans ce cas il y a doublement de la quantité de monnaie en utilisation.

          Pendant longtemps je pensais, comme vous aujourd’hui, que seule la première hypothèse existait, ou en tout cas un processus équivalent. qui "neutralisait" le billet pendant le dépôt. Je ne connaissais même pas la possibilité de la seconde hypothèse.

          Or les 2 hypothèses ont des conséquences comptables différentes.

          Si quelqu’un fait un dépôt dans un coffre, le montant du dépôt est "inconnu" de la banque, et si la banque tombe en faillite, le contenu du coffre appartient toujours à son propriétaire légitime qui peut le récupérer. Le dépôt n’est pas dans la comptabilité de la banque !

          Si quelqu’un fait un prêt à la banque, on va retrouver le billet prêté comme un actif dans le bilan de la banque, dans le compte de liquidité ou de caisse selon le vocabulaire, et on va retrouver la dette au prêteur, le client de la banque, dans le passif de la banque, avec le montant du billet. Et si la banque fait faillite, et bien le prêteur perd son prêt, comme dans toute faillite d’entreprise.

          Et bien regardez la comptabilité d’une banque : le compte d’un client est au passif de la banque. Et si la banque fait faillite, le client perd tout...

          D’ailleurs les banques on mis en place un fond de garantie pour rassurer les clients, mais nous avons eu des exemples pour dire que ces fonds ne servent pas à grand chose. Par contre leur présence indique bien le risque de perte en cas de faillite, donc le versement d’un billet est bien un prêt et pas un dépôt.

          C’est le but de l’initiative populaire constitutionnelle Monnaie Pleine en Suisse de changer cet état de chose... http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 10 avril 2015 18:11

          @bernardgva

          Vous dites :

          "Une seconde hypothèse est que le "versement" du billet n’est pas un "dépôt" mais un "prêt" à la banque. Dans ce cas, la banque doit le montant du billet comme une dette au client, mais pendant la durée du prêt à la banque, la billet appartient à la banque et la banque peut en faire ce qu’elle veut. Dans ce cas il y a doublement de la quantité de monnaie en utilisation."

          .

          Vous faites ce que fait tout bon manipulateur : vous prenez des éléments réels, puis vous les détournez d’un raisonnement de causes et d’effet, et vous arrivez à un résultat manipulateur.

          .

          D’abord, c’est dommage que vous ne reparliez pas de votre billet de 50 euros du départ, mais bon, puisque ça ne sert pas votre intérêt, je comprends que vous changiez.

          .
          Le versement, le dépôt sur un compte, est effectivement une dette qu’a la banque envers vous. C’est d’ailleurs pour cela que certaines banques versent des intérêts sur les comptes courants de ses clients. (mais les clients n’ont généralement pas conscience de ce prêt...)

          .

          Si la banque fait faillite, vous perdez votre "investissement". Logique.
          Mais votre exemple prouve-t-il que le billet existe encore dans une "double comptabilité" ? Non.
          Si votre raisonnement était exact, il y aurait la même somme en billet qu’il y a de somme sur les comptes d’une banque. Or ce n’est pas la cas.
          Vous semblez avoir du mal à établir les liens entre monnaie scripturale et monnaie fiduciaire. (2 monnaies qui existent depuis... bien avant 1973).


        • vote
          bernardgva 10 avril 2015 19:24

          @Voter Après la Monnaie je ne pensais pas avoir besoin de répéter à chaque fois "billet de 50€", je pensais que vous pouviez compléter l’implicite à chaque fois, mais bon je me suis trompé. Je recommence smiley

          Des 2 hypothèses qui s’excluent mutuellement, le dépôt ou le prêt, vous semblez d’accord qu’il s’agit d’un prêt. C’est pourquoi je ne reprend que celle-ci.

          C’est parce qu’il s’agit d’un prêt d’un billet (de 50€... !) par un client que l’on retrouve dans le bilan de la banque après le versement/prêt  :

          [ actif +50 ][ passif      +50 ]
          [ caisse (billet) + 50 ][ compte client +50 ]

          On a bien :

          - en actif le billet (de 50 €... !) prêté à la banque, qu’elle peut utiliser comme elle veut pour acheter ce qu’elle veut ;
          - en passif (dette) le compte bancaire du client qui a pour solde le montant du billet qu’il a versé/prêté, soit aussi 50. Le client peut dépenser ce montant de 50 aussi comme il veut.

          Comme indiqué précédemment, la banque peut dépenser le billet de 50 qu’elle a reçu en prêt, le client peut dépenser 50 en monnaie bancaire.

          Il y donc maintenant un montant de 50+50=100 de monnaie dépensable, soit un doublement de la monnaie disponible par rapport à la monnaie disponible avant le versement/prêt du billet à la banque.

          Est-ce plus clair ?


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 11 avril 2015 00:44

          @bernardgva

          "Il y donc maintenant un montant de 50+50=100 de monnaie dépensable, soit un doublement de la monnaie disponible par rapport à la monnaie disponible avant le versement/prêt du billet à la banque."

          .

          Non. Si le client de la banque dépense les 50 euros, la banque n’a plus les 50 disponibles. Donc à l’instant T il n’y a jamais "100". Il y a toujours 50 euros d’utilisable.

          50 Euros transférés d’un compte à l’autre.


        • vote
          bernardgva 11 avril 2015 11:23

          Bonjour @Voter Après la Monnaie,

          Avançons pas à pas smiley La phase de dépense est une autre phase, consécutive à la phase de versement.

          Pour analyser la phase de dépense, procédons encore par étape :

          Si la banque est la seule banque existante à ce moment : quand le client utilise le montant de 50 sur son compte bancaire, il paye forcément un autre client de la seule banque : quand il paye pour 50, le solde de son compte est diminué de 50 pour revenir à 0, et le solde du compte du payé, que l’on suppose être à 0, est augmenté de 50.

          Conclusion du cas à 1 banque : il reste le billet de 50 dans la caisse de la banque, et il reste le montant de 50 dans un compte de client : il y a toujours 100 de monnaie en existence, la dépense d’un client étant le revenu d’un autre client, le stock de monnaie ne change pas.

          S’il y a 2 banques existantes après le versement : alors cela crée 2 cas pour la dépense.

          La dépense est faite à destination d’un client de la même banque : on se retrouve dans le cas précédent, c’est comme s’il n’y avait qu’une seule banque, le stock monétaire ne change pas.

          La dépense est faite à destination d’un client de l’autre banque, la seconde banque B2 : alors la banque B1 diminue de 50 le solde du compte du client payeur, la banque B2 augmente de 50 le solde du compte du client payé, que l’on suppose à 0 avant, et le soir les 2 banques font la compensation inter-bancaire : elles font la différence entre les paiement des clients de B1 vers les clients de B2, et les paiements des clients de B2 vers les clients de B1.

          Si le paiement de 50 décrit juste avant est le seul paiement de la journée entre les 2 banques, alors la banque B1 doit transférer le billet de 50 de sa caisse vers la caisse de la banque B2. On voit que l’on conserve encore le stock de monnaie total 50 + 50= 100, mais la banque B1 ne peut plus utiliser le billet, c’est la banque B2 qui peut l’utiliser.

          Mais dans l’économie réelle, il y a beaucoup de paiements, qui sont statistiquement dans les 2 sens : l’expérience a montré que le déséquilibre quotidien de la compensation est de l’ordre de quelques %, et actuellement la BCE fixe la réserve minimale de billets à 1% des montants sur les comptes des clients.

          Pour accueillir vos réactions, je m’arrête là, on voit que le raisonnement avec N banques est une extension logique simple.

          Je résume : le doublement de la masse monétaire observé lors d’un versement de billet est conservé par le système bancaire ( système bancaire=l’union des banques existantes), dans tous les cas de dépense de la monnaie bancaire de son compte par un client.


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          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 11 avril 2015 17:28

          @bernardgva

          Le doublement de la masse monétaire que vous observez n’est pas exact.

          .

          Ce support monnaie n’a de valeur monnaie que lorsqu’il sort de la banque (distributeurs).

          Alors évidemment, si un voleur pique le fric à la banque, ça représente de "l’argent réel" mais dans la réalité des comptes, cette monnaie n’est pas compté deux fois comme vous le dite.
          Votre raisonnement est donc faux.


        • vote
          bernardgva 11 avril 2015 18:53

          @Voter Après la Monnaie qui a écrit : "Le doublement de la masse monétaire que vous observez n’est pas exact." Plus précisément, ce doublement, je vous le présente et vous l’observez, comme chacun peut l’observer smiley Cela est observé, s’il y a une erreur dans le mécanisme conduisant à cette observation, et bien indiquez à tous où elle est, sinon c’est une observation claire.

          Le nombre (ici dans cet exemple, 50) d’un solde de compte bancaire donne le droit d’acheter ce que vous voulez dont le prix est inférieur, vous pouvez utiliser ce nombre avec un transfert/virement vers un autre compte, un chèque (en France), ou une carte bancaire, par exemple.

          Tout le monde actuellement considère le solde positif d’un compte bancaire comme de la monnaie avec un pouvoir d’achat smiley


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          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 12 avril 2015 14:35

          @bernardgva
          "ce doublement, je vous le présente et vous l’observez, comme chacun peut l’observer"

          .

          Non, c’est un concept.
          Lorsque le billet de 50 de votre exemple arrive sur votre compte, il n’est pas comptabilisé deux fois en tant que "50 euros".

          Il est "50 euros sur votre compte" et il est "monnaie fiduciaire" réinjectée dans le système des échanges monétaires (équivalent de 50 autres euros présents sur le compte d’une autre personne et demandé par cette autre personne pour payer en liquide).
          C’est un concept qui vous dépasse apparemment, mais c’est comme ça.

          .

          "Tout le monde actuellement considère le solde positif d’un compte bancaire comme de la monnaie avec un pouvoir d’achat"

          .

          Et c’est la seule qui existe. Le billet est déjà reparti ailleurs, mais pas stocké par la banque. Il n’y a donc pas 2 fois 50 euros.

          .

          Et pendant qu’on parle de ça, évidemment vous ne réfléchissez pas au fait que l’activité économique (lié à l’obligation de payer un loyer, ou sa nourriture, etc) détruit l’avenir de la race humaine. Le contre-feu que vous et les "éclairés" de la monnaie-dette ont allumé, joue parfaitement son rôle. Bravo, vous aurez une médaille de la part de ceux au pouvoir qui y resteront grâce à votre utilisation de monnaie.


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          bernardgva 12 avril 2015 22:49

          @Voter Après la Monnaie

          Le versement d’un billet de 50 par un client sur son compte bancaire est une écriture comptable qui conserve l’équilibre/l’égalité entre l’actif et le passif du bilan de la banque. Cette écriture comptable fait augmenter le bilan de la banque du montant du versement, ici 50.

          Écriture comptable au bilan d’une banque correspondant au versement par un client d’un billet de 50 sur son compte bancaire
          [ ________actif +50 ][ _______passif +50 ]
          [ caisse (billet) + 50 ][ compte client +50 ]

          Juste après cette écriture de versement :
          - le billet est bien présent dans la caisse de la banque, et la banque peut l’utiliser comme elle veut pour acheter ce qu’elle veut ;
          - le montant de 50 est bien présent comme solde du compte bancaire du client, et le client peut l’utiliser pour acheter ce qu’il veut ;
          - donc le pouvoir d’achat est devenu 50 (le billet dans la caisse de la banque) + 50 (le solde du compte bancaire du client) = 100

          Le versement d’un billet sur un compte bancaire entraine comptablement le doublement de la quantité de monnaie, c’est ce que l’on appelle vulgairement une création monétaire par la banque.

          Si maintenant vous voulez décrire une nouvelle opération comptable par la banque, lorsqu’elle va utiliser ce billet qui lui appartient, libre à vous, allez-y.

          Par ailleurs, quand vous affirmez pouvoir savoir ce que je pense ou ce que je ne pense pas, vous êtes un magicien ? Cela a-t-il autant de valeur que vos autres affirmations péremptoires ?


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          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 13 avril 2015 00:41

          @bernardgva

          "donc le pouvoir d’achat est devenu 50 (le billet dans la caisse de la banque) + 50 (le solde du compte bancaire du client) = 100"

          [ ________actif +50 ][ _______passif +50 ]
          [ caisse (billet) + 50 ][ compte client +50 ]

          .

          c’est drôle, avec votre comptabilité il n’y a aucun "moins" ! :D

          .

          Dans la réalité, le crédit de 50 est porté au compte du client et le débit est pour la banque qui a une dette envers le client.

          La caisse, elle, vient s’équilibrer avec un compte d’attente car cette monnaie fiduciaire ne fait que passer. Pareil pour la monnaie retirée au distributeur.
          il n’y a donc jamais "100" présent.


        • vote
          bernardgva 13 avril 2015 09:08

          @Voter Après la Monnaie

          La comptabilité est un peu subtile, on ne peut pas l’apprendre sans travailler un peu le sujet.

          Augmenter le solde d’un compte bancaire, c’est augmenter le solde de son compte vu du client, c’est en même temps augmenter une dette vu de la banque, et le passif du bilan de la banque représente justement ses dettes.

          L’écriture coté banque c’est ce que je vous ai écrit :
          [ _actif banque +50 ][ passif banque +50 ]
          [ caisse (billet) + 50 ][ compte client +50 ]

          L’écriture coté client est la suivante :
          [ ____actif client +0 ][ passif client +0 ]
          [ caisse (billet) - 50 ][_______________ ]
          [ compte client +50 ][_______________ ]

          La comptabilité actuelle fonctionne bien comme cela, mais on sent aussi qu’il y a un problème logique quelque part : le bilan du client ne change pas, il a "échangé" un billet contre un nombre dans un compte, et "normalement" le billet et le nombre ont la même valeur, ce qui ne devrait rien changer pour le client.

          Par contre, le bilan de la banque augmente : comment un changement "neutre" coté client peut-il entrainer une "augmentation" de la richesse de la banque ? Le tour de magie de la monnaie bancaire est dans cette direction, on chauffe smiley


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          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 13 avril 2015 14:27

          @bernardgva

          Oh non on ne chauffe pas. Pour solutionner le problème, il faudrait que vous sortiez des comptes bancaires appuyant vos propos.

          Si vous les avez, n’hésitez pas à les montrer à tous.

          .

          Moi je vous redis que les comptes sont :

          .

          [ caisse (billet) : 50 (numéro lié au plan comptable : 530)][ compte client : 50 (numéro lié au plan comptable : 410) ]

          [ compte d’attente : 50 (numéro lié au plan comptable : 471)][ caisse (billet) : 50 (numéro lié au plan comptable : 530)]


        • vote
          bernardgva 13 avril 2015 17:32

          @Voter Après la Monnaie, "il faudrait que vous sortiez des comptes bancaires appuyant vos propos", si vous ne comprenez pas une écriture de base, à quoi cela servirait-il ? Demandez un cours à une expert comptable...

          Vous ajoutez une seconde écriture sans aucune justification, et vous inversez actif et passif. Inutile d’aller plus loin si les principes de base ne sont pas intégrés, désolé.

          Mais vous n’avez aucune réfutation sur l’écriture comptable du versement d’un billet sur un compte en banque.


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 14 avril 2015 00:49

          @bernardgva
          Donc, pour conclure, vous n’avez aucune preuve de ce que vous propagez et vous n’y connaissez rien en comptabilité.

          .

          "ajoutez une seconde écriture sans aucune justification, et vous inversez actif et passif. Inutile d’aller plus loin "

          .

          Oui, effectivement, inutile d’aller plus loin. Vous n’y connaissez rien et vous donnez des leçons.


        • vote
          bernardgva 16 avril 2015 16:20

          Bonjour @Voter Après la Monnaie. J’essaye d’expliquer. Manifestement je ne parle pas la bonne langue pour vous.

          Essayons autre chose :

          Si une personne va dans un casino, elle donne un billet de 50€, et le casino lui donne 50 jetons en plastique.

          Les jetons sont une monnaie, qui est utilisable dans le bâtiment du casino, voire dans tous les bâtiments d’une même chaîne. Cette monnaie est créée par le casino, personne ne peut le nier.

          Tout versement de billet est une création monétaire, car le casino peut dépenser le billet comme il veut, et le client peut dépenser ses jetons comme il veut dans le cadre du casino.

          Pour une banque, la monnaie de la banque est aussi un création, simplement les jetons de la banques sont acceptés dans tous les magasins, et il reste seulement leur nombre dans des registres/comptes..

          Est-ce plus clair comme cela ?


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 17 avril 2015 12:20

          @bernardgva
          Votre exemple interpelle. C’est bien.

          Mais comme vous l’avez dit, ce n’est pas une monnaie qui est "libre", c’est comme un "bon d’achat d’espoir" qui permet de jouer et uniquement de jouer, uniquement dans un lieu.

          Une monnaie qui ne permet d’acheter qu’une seule chose, dans un seul lieu.... Pas de doute, on est dans le domaine du bon d’achat. Est-ce que le bon d’achat est une monnaie ? 

          .

          Non, par contre, en réfléchissant, (ça m’arrive), les monnaies locales sont des "principes" qui doublent la masse monétaire. La monnaie euro est déposée en banque (éthique, qui en fait ce qu’elle veut, le place, le prête, etc), et la monnaie locale circule et permet l’échange libre.
          Les monnaies locales sont donc bien comme pour votre principe.
          Seul problème, ce n’est pas un principe d’argent dette, et ce ne sont pas les banques qui gèrent le principe, mais des associations locales.

          .

          Bref, encore loupé.

          Mais je ne désespère pas que vous donniez UNE preuve que les banques privées aient le droit de créer de la masse monétaire (en citant l’article de loi, ou en démontrant cela comptablement, ou par tout autre moyen basé sur des faits réels.)


        • vote
          bernardgva 19 avril 2015 15:48

          Bonjour @Voter Après la Monnaie

          Je reprend donc l’exemple du casino en restant attentif au mécanisme de création.

          Quand on verse un billet de 50 au casino, il donne 50 unités de jetons, monnaie que le casino a créé.

          Un casino peut faire un crédit : il peut donner 1000 unités de jetons à un joueur, monnaie que le casino a créé, charge au joueur de rembourser le capital et les intérêts.

          Au lieu de donner des jetons en plastique, le casino peut ouvrir un compte au joueur, et les unités de jetons sont alors seulement des nombres sur les comptes des clients : exactement comme les banques.

          Les mécanismes de gestion des unités monétaires des casinos sont identiques aux mécanismes de gestion des unités monétaires des banques : dans les 2 cas, les unités monétaires sont une création du casino et de la banque, ces unités monétaires sont distribuées contre des actifs, billets ou titres de crédits (car quand une banque fait un crédit, l’écriture comptable est l’écriture de l’achat du titre de crédit).

          Comme vous l’avez souligné, une différence tient au nombre de commerçants qui acceptent la monnaie des casinos par rapport à la monnaie des banques : toutefois cela ne change pas le mécanisme de création monétaire qui est à la base du métier de casino et de banque. C’est seulement une différence de taille de marché.

          Une monnaie complémentaire, effectivement, est aussi une création monétaire, quand la nouvelle monnaie est vendue contre une autre monnaie : mais ne noyons pas le poisson, finissons le sujet de la création monétaire avant de passer à autre chose smiley


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 19 avril 2015 16:14

          @bernardgva
          Bonjour.

          "Un casino peut faire un crédit : il peut donner 1000 unités de jetons"

          .

          Mais ce ne sont pas des unités monétaires.

          .

          "une différence tient au nombre de commerçants qui acceptent la monnaie des casinos"

          .

          Non seulement le nombre de commerçant, mais aussi le nombre de produits !

          Jeton = 1 produit (différentes formes mais 1 seul produit basé sur le pseudo hasard), et 1 commerçant.

          L’exemple du casino n’est donc pas généralisable au reste du monde. Tout le monde peut faire un crédit (vous aussi) mais vous ne créerez pas de monnaie.

          .

          "cela ne change pas le mécanisme de création monétaire qui est à la base du métier de casino"

          .

          Mais que dites-vous là ?
          Le métier du Casino c’est vendre du rêve par le jeu de hasard. Et un bon casino doit prendre à ses clients plus qu’il ne leur redonne (comme pour le LOTO, le Tiercé, etc).

          Il n’y a aucune création monétaire.


        • vote
          bernardgva 20 avril 2015 13:20

          Bonjour @Voter Après la Monnaie.

          J’avoue ne pas comprendre votre décret impératif ou impérial : "ce ne sont pas des unités monétaires".

          Les jetons du casino ont l’usage exact de monnaie, c’est à dire de jetons qui servent à compter les transferts de biens ou de services entre humains. Ces jetons peuvent être enregistrés dans des comptes, exactement selon les mêmes processus que la monnaie bancaire, et à la fois les jetons, leur version abstraite des registres, et la monnaie bancaire, sont des exemples de monnaie.

          Au passage, il semble que l’on puisse vivre des années avec des jetons dans des casinos, en payant avec le logement, la nourriture et tous les services possibles et imaginables.

          Certains ne se privent pas non plus des crédits des casinos ! http://www.mondafrique.com/lire/decryptages/2015/04/07/rentree-judiciaire-une-plainte-de-thomas-fabius-contre-mondafrique

          L’important est de comprendre que le mécanisme de compte bancaire, comme le compte d’un casino, est avant tout un mécanisme de création monétaire, de création de monnaie bancaire pour pouvoir détourner la monnaie officielle au profit de la banque.


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 20 avril 2015 18:08

          @bernardgva
          Vous dites : "J’avoue ne pas comprendre votre décret impératif ou impérial : "ce ne sont pas des unités monétaires"."

          .

          Comment peut-on amener de l’eau au moulin de l’un ou de l’autre pour déterminer où est la réalité ?

          Les jetons des casinos ne sont pas de la monnaie. C’est juste un système pour éviter (ou freiner) les vols à l’intérieur des Casinos, pour permettre une facilité de jeu (machines) et pour déresponsabiliser le joueur (il n’a pas l’impression de jouer de l’argent, mais des jetons, c’est moins grave s’il perd ! (psycho)).

          .

          "Certains ne se privent pas non plus des crédits des casinos !"

          .

          Mais ce sont des dettes. Y’a pas de monnaie créée.

          .

          Mais encore une fois, si vous avez le texte de loi qui explique (autorise) la théorie de "l’argent dette", je suis preneur.


        • vote
          bernardgva 20 avril 2015 21:05

          @Voter Après la Monnaie Les jetons de casino sont utilisés pour compter (comme des boules de boulier) la valeur de biens et de services transférés entre des humains, ils servent de témoin à celui qui a cédé des biens et des services. Leur matière importe peu, pourquoi le casino a choisi cette solution importe peu. Et le casino assure un taux de change entre la monnaie qu’il a créé et différentes autres monnaies.

          C’est ce que j’appelle monnaie, et je ne suis pas le seul. Mais si vous voulez inventer un autre nom, libre à vous.

          "Mais encore une fois, si vous avez le texte de loi qui explique (autorise) la théorie de "l’argent dette", je suis preneur."

          C’est la première fois que je vois cette question précise de votre part, donc je ne comprend pas pourquoi vous dites "encore une fois".

          En tout cas c’est une question très intéressante, car elle permet d’insister sur la base de la loi en France : tout ce qui n’est pas interdit est autorisé.

          En l’occurrence, il n’y a pas de loi (à ma connaissance) qui autorise explicitement les banques à créer de la monnaie. L’important est qu’il n’y a aucune loi qui interdise aux banques de créer de la monnaie ! Donc elles le font, en utilisant des mécanismes de comptabilité habituels (dont on pourrait toutefois discuter la légalité, mais c’est un autre sujet).

          Donc si vous pensez que la création monétaire par les banques est interdite, et bien ce devrait être à vous de nous montrer quels sont les textes qui interdisent la création monétaire par les banques... Bonne lecture !


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 21 avril 2015 02:10

          @bernardgva
          Code monétaire et financier
          Version consolidée au 17 avril 2015

          http://www.legifrance.gouv.fr

          Chapitre V : L’émission et la gestion de monnaie électronique

          "Chacune des unités de monnaie électronique ne peut être émise que pour une valeur nominale égale à celle des fonds collectés en contrepartie."


        • vote
          bernardgva 21 avril 2015 09:00

          Bonjour @Voter Après la Monnaie !

          Je vois que vous travaillez, bien vu ! Cet article est spécifique à ce que le code appelle "monnaie électronique" (moneo,...), qui n’est pas la monnaie scripturale "normale" des banques (qui est sous forme électronique aujourd’hui aussi, mais qui ne l’était pas au moment de la rédaction du code...). Par exemple voir :

          Sont considérés comme moyens de paiement tous les instruments qui permettent à toute personne de transférer des fonds, quel que soit le support ou le procédé technique utilisé.

          Les opérations de mise à disposition de la clientèle ou de gestion de moyens de paiement comprennent les services bancaires de paiement mentionnés à l’article L. 311-1 , les activités d’émission et de gestion de monnaie électronique et les services de paiement dont la liste figure au II de l’article L. 314-1."

          Votre trouvaille indique bien que quand le rédacteur du code a voulu interdire la création monétaire pour les gestionnaires des moyens de paiement par porte-monnaie électronique, il l’a fait en une seule phrase (mais en interdisant l’émission, petite subtilité...). Pour ne pas concurrencer les banques ????

          Par contraste, vous montrez qu’il ne l’a pas fait pour les banques, ni pour les casinos d’ailleurs smiley


        • vote
          Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 21 avril 2015 13:49

          @bernardgva

          " en interdisant l’émission, petite subtilité... Pour ne pas concurrencer les banques ???? "

          .

          Ce que vous dites n’a pas de sens (sinon démontrer votre paranoïa). Les seules personnes qui utilisent les moyens comme monéo, sont des banques.

          .

          Revenons aux argumentaires. Ne trouvez-vous pas un peu léger d’affirmer des choses "les banques créent de l’argent juste en écrivant une ligne", sans appuyer vos dires sur la moindre preuve, prétextant que "ce qui n’est pas interdit est permis" ?

          .

          Il n’y aurait aucun texte de loi qui encadre la création de crédit ?

          .

          Autre question gênante pour vous :

          Savez-vous que "si les banques créent de la monnaie" (mais il faudrait déjà définir ce qu’on entend par création de monnaie), elles en détruisent autant dès que le crédit est remboursé ? (autrement dit, à terme elles ne créent rien du tout).(y’a une dif avec les intérêts qu’elles se mettent en partie dans la poche, mais l’argent vient d’ailleurs, pas de la ligne de crédit du départ).

           ?


        • vote
          bernardgva 21 avril 2015 15:10

          @Voter Après la Monnaie Votre rapidité à critiquer et juger les autres plutôt que de réfléchir sur le fond me laisse pantois...

          Monéo, Visa, Compte Nickel, etc ne sont pas des banques (ou IMF, institut Monétaire et Financier dans le jargon technique). Et le textes que vous avez trouvé leur interdit effectivement de créer de la monnaie.

          Pour le reste, je suis comme vous, je me pose des questions et je cherche des réponses. Les règles comptables montrent les mécanismes de création monétaire pour les banques, l’exemple des casinos rend ces règles explicites, les statistiques de la BCE montrent que le bilan des banques correspond à une création monétaire, et aucun texte de loi n’interdit cette création, selon ma propre lecture des textes actuels, mes questions à mon député et à des sénateurs, et à la police chargée du contrôle de la fausse monnaie.

          Maintenant, à vous de voir et de chercher de votre coté, montrez-moi les textes que vous avez trouvé qui interdisent la création monétaire par les banques.


        • vote
          bernardgva 21 avril 2015 15:12

          @Voter Après la Monnaie

          Effectivement quand on part du casino et que l’on demande à changer les jetons contre des billets, il y a destruction de monnaie, comme quand on rembourse les crédits ou que l’on achète des billets à la banque.

          Ce qui est bien la preuve qu’il y avait eu création smiley



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