Georges Marchais répond à François Hollande

Racistes les militants ouvriers ? C’est le point de vue du président "socialiste" François Hollande, qui compare les électeurs FN d’aujourd’hui à ceux du PCF du début des années 80... C’est que notre président, qui, en période de vaches maigres, vient de lâcher cent millions d’euros pour la lutte contre... le racisme (!), supporte mal que les "sans-dents" la ramènent sur les violences communautaires dans les quartiers populaires. Des quartiers autrefois "rouges", qui effrayaient autant les bourgeois conservateurs que les libéraux comme François. Une époque où on ne remettait pas en cause le droit du travail, à la retraite et à la protection sociale, sous peine de risquer de voir débarquer les chars soviétiques, la hantise des abonnés du Figaro à l’époque.

Le patronat véreux a trouvé le truc pour casser syndicats et PCF : remplacer le peuple des prolos, diviser pour mieux régner. D’où le recours à l’immigration pauvre, non syndiquée, non éduquée, corvéable à merci pour pas cher. On connait la suite. Une suite vernie par les années Mitterrand et les tartufferies "SOS Racisme" et autres sophismes. Une gauche libérale main dans la main avec la droite elle-aussi libérale, loin du gaullisme comme du socialisme.

Aujourd’hui les classes populaires se rebiffent comme elles le peuvent, en votant pour ceux qui les écoutent encore. Ces classes dangereuses, qui font peur au point de légiférer sur le renseignement pour mettre tout le monde sur écoute. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle ; car cela laisse entendre que la situation serait pré-révolutionnaire en France ! 

En France (comme ailleurs), les oligarchies n’aiment pas le peuple. Un peuple qui trime pour joindre les deux bouts, subit la loi des racailles dans certains quartiers et les trafics en tous genres, n’arrive plus à éduquer ses enfants abrutis par les médias, un peuple qui s’inquiète pour sa retraite, sa santé, se replie sur lui-même, roule en Dacia et qui rit avec Dieudonné : c’en est trop pour François Hollande et ses amis des beaux quartiers.

Dire que Mitterrand le fossoyeur a été élu avec l’aide de Marchais en 1981 (!), qui doit hurler dans sa tombe en entendant les idioties de François la morale ! Rendons-lui justice par ce droit de réponse posthume, qui date d’il y a trente-quatre ans, et qui pourtant n’a pas pris une ride...

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