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Entretien avec Mélanie – Une vision végane de la société

Entretien avec Mélanie sur le véganisme, ce mode de vie fondé sur le refus de l'exploitation animale.

 

L’occasion pour nous de nous interroger avec une lecture "vegane" sur la société, l’éducation, la culture, la politique, l’argent, etc...

 

 

Tags : Politique Société Santé Animaux Alimentation




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18 réactions à cet article    


  • 3 votes
    papaye 25 avril 2015 16:57

    Me voila bien embetée, maintenant que je suis "éduquée"...
    Comment dois-je faire pour expliquer a Paulette, ma poule, que, dans le jardin, les graines, oui ! les insectes, non !?


    • vote
      pasibete 26 avril 2015 10:18

      @papaye, aïe, ton education est à refaire. D’abord, tu as des poules. faudrait savoir comment ça se passe avec elles, dejà. si tu le smanges, si tu prends tous lesoeufs san sles remplacer par des boules gensre balles depingpong pour qu’elles couvent, si cest plus pourelles que tules as que pour toi, si tules a achtés à un elevage fait expres pour les vendre à des exploiteurs,ou si tu les a recuperées d’ un elevage fait pour leur voler leurs oeufs. En un mot si tules as pris pour les sauver.

       Si elles mangent selon leurs besoins, je ne vois rien à y redire. c’est le mode de vie humain qui est à combattre car on exploite des animaux sans en avoir besoin car nous pouvons tirer tous nos nutriments utiles des vegetaux. Et en prime, on torture les bêtes, car la plupart des elevages sont des lieux affreux pour eux et qui finissent pas la tuerie finale. Rien à voir avec vivre avec des poules sauvées pour un plaisir partagé.


    • 2 votes
      Marioupol Marioupol 25 avril 2015 20:27

      Moi je suis ’végane’ de Mélanie.

      .

      Elle a raison, je lutte pour devenir végétarien et plus tard végétalien.

      .

      Quand je passe devant un hangar à volailles, comme aujourd’hui, j’ai honte .

      .

      Je ne crois pas, j’ajoute, à l’humanisme et suis donc un réactionnaire....

      .

      Merki 


      • vote
        pasibete 26 avril 2015 09:45

        @Marioupol bizarre de se definir comme réactionnaire. il faut defendre la revolution pour les animaux, qui sera la seule revolution capable de rendre lhomme enfin humain.
        Sinon, faites pas trop d’efforts pour devenir VG car c’est très facile ! et surtout bon.


      • 2 votes
        chtouille 25 avril 2015 21:13

        Pourquoi la salade n’a pas droit aux mêmes égards que la poule, il y a une hiérarchisation des espèces, ensuite c’est la hiérarchisation des races, c’est le début du racisme.


        • 3 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 26 avril 2015 05:55

          @chtouille

          Je sens que le cri de la carotte n’est pas loin. On va y avoir droit. 


        • 2 votes
          pasibete 26 avril 2015 09:47

          @chtouille, et ce sempiternel blabla sur les vegetaux est dit toujours par des gens qui sont cynique. DSL, la salade n’a pas de systeme nerveux, ce qui n est pas le cas des animaux torturés puis tués.


        • 1 vote
          DJL 93VIDEO DJL 93VIDEO 25 avril 2015 22:06

          En Inde, dans la région du Cachemire, il y avait ces gens qui allaient chercher des plumes que les oiseaux avaient perdus dans leur nids ... A partir de ces plumes, ils filaient un châle tout en effectuant une danse traditionnelle ... C’était çà le Cachemire avant que les anglais arrivent .. ;
          Question : Est ce que cette manière traditionnelle de faire du Cachemire est Vegane ?
          .
          Etre Vegant est pour la stérilisation des animaux de compagnie, là je ne comprends plus rien à l’éthique du Véganisme ..... Je pense qu’un animal de compagnie ne se castre pas et ne se vaccine pas ...


          • 2 votes
            pasibete 26 avril 2015 09:56

            @DJL 93VIDEO Seuls les imbeciles disent qu’il ne faut pas castrer les betes. Imbeciles ennemis des animaux, au final. le vegan est contre la souffrance animale. Pourquoi defendre la sterilisation, ? Pour eviter la surpopulation d’etres exploités pour leur compagnie et bien souvent jetés. c’est grave car qui dit animal domestique, dit animal incapable de se débrouiller sans les hommes. c’est pourquoi faut pas elever les animaux car il y en a plein qui souffrent de faim de soif dehors, de peur, de manque de liberté dans des refuges souvent insalubres où ils depriment, choppent des maladies, où on finit par les tuer faute de place et manque d’adoptants car les autres idiots achetent des animaux. QUi finissent souvent mal par d’amour et par des persecutions diverses. 

            mais les fourrières seront OK avec vous car elles font leur beurre sur les captures et massacres des animaux "de trop".


          • 2 votes
            Avlula 26 avril 2015 08:50

            Merci pour le conseil de lecture, je n’en avais jamais entendu parler. Bizarre d’ailleurs si ce livre a eu autant de problème chez notre voisin allemand, que décidément on ne connait pas.
             
            Par contre oui c’est extrémiste et délirant le véganisme, je l’ai découvert dans cet interview. En finir avec la domestication ? Exterminer toutes les races domestiques, ne plus rien prendre dans la nature animale ? Mais c’est totalement contre-nature, pour des gens qui ont une nouvelle religion "les animaux libres, l’homme n’est qu’un animal" etc. c’est étonnant ! Faut-il exterminer les pucerons car ils sont domestiqués par les fourmis qui se nourrissent de leur miel ? Beaucoup d’animaux mangent du miel ou des œufs d’autres espèces. Je pense qu’il manque quelque chose entre le végétalisme et le végétarisme pour dire qu’on ne mangerait que ce qui est bon pour notre santé (donc du poisson, des œufs, mais pas du lait), comme n’importe quel animal en fait, mais que oui ça doit rester un luxe et pas une production industrielle. Mais véganisme, non, y’a certaines choses à garder mais d’autres à laisser. Faut pas s’enfermer dans des mots et continuer à réfléchir.


            • 2 votes
              ldv07 ldv07 27 avril 2015 16:03

              @Avlula

              Ce n’est pas s’enfermer dans des mots, la question est de savoir si on continue à ne considérer le monde animal que comme une ressource naturelle comme du bois ou du charbon ou si le monde animal est une réalité qui à sa place et sa richesse (autre que comme steak) et dont nous ne devons plus être les prédateurs.

              Sinon dans quelques décennies ou siècles il n’y aura plus d’animaux sur terre, c’est un choix, mais il devra se faire un jour(ou pas).


            • 1 vote
              Avlula 27 avril 2015 23:19

              @ldv07
              Mais jusque là on est d’accord, mais dans cette vidéo la demoiselle prône de ne plus du tout avoir de lien d’échange de ressources avec le monde animal, fini les œufs, la laine etc, on se démerde avec ce qu’on peut faire pousser et basta, car la domestication serait mal ! J’ai l’impression qu’on passe du combat écologiste, je ne sais pas comment l’appeler, naturophile, à un combat religieux athéiste, niant la place de l’Homme dans la création et sa responsabilité vis-à-vis d’elle. Nous sommes des êtres conscients, nous avons une responsabilité et nous pouvons domestiquer et profiter des animaux, tant qu’on les respecte (ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui on est d’accord !). Donc ce serait sympa de ne pas pourrir cette question importante en partant dans des extrémismes non souhaitables, déjà si on met fin à toute exploitation industrielle des animaux, en éduquant sur la nocivité des produits (les humains sont donc également perdants dans cette horreur), on aura fait le principal.


            • vote
              matthias24 28 avril 2015 08:25

              @Avlula
              Le mot clé ici c’est abolitionniste : on reconnait le droit de tous les animaux de vivre leur vie et donc, en tant qu’être humain avec notre conscience du monde la plus vaste parmis les espèces, nous nous interdisons de les exploiter ou de leur faire subir toute forme de traitement contre leur volonté.

              Une petite question : est ce que le monton veut donner sa laine ? Et même si on l’en débarasse, par exemple, par ce qu’il a trop chaud, comment gérerez vous la demande sans passer par de l’exploitation ?


            • vote
              concombres 27 avril 2015 19:14

              L’homme est un animal. Son rapport à l’animal, c’est celui qu’il entretient avec lui-même et ses semblables. Ce rapport au monde. C’est l’ économie. Cochon, poule, homme, femme, arabe, juif, salarié ou retraité, les mêmes procédés sont à l’oeuvre. Domestication, esclavage, affectivité comptable, amour algorithmique etc.
              x
              Si Mélanie veut mettre fin au monde économique je suis avec elle et ca marquera entre autre la fin du ’désassemblage’ mécanique de l’animal marchandisé.
              x
              Maintenant si elle veut sauver les animaux parcequ’ils sont mignons ( notons que c’est déjà bien dans un monde économique ) et que, en bonne abolitionniste, les moyens qu’elle se donne sont ceux de la loi, donc de la justice, donc du gouvernement ; je lui dit adieu nous nous retrouverons sur les barricades face à face.


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                CauseToujours CauseToujours 27 avril 2015 20:47

                @concombres
                Elle dit elle-même dans la vidéo que voter pour des représentants qui décident à notre place, ce n’est pas végane et que l’un des poisons de notre société, c’est l’argent. Je pense qu’elle sera de ton coté.


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                concombres 27 avril 2015 23:06

                @CauseToujours

                Ok. Merci pour la réponse.

                Alors elle ne prête aucune légitimité au suffrage. C’est bien enfin c’est pas mal mais ça fait pas un allié. Le veganisme est soluble dans tous les systèmes politiques à priori. Si l’homme doit devenir vegan pour des raisons écologiques/économiques, les démocraties de marché s’y accommoderont très bien. D’ailleurs il semblerait qu’il le devra.

                J’ entend bien que la question de l’animal cristallise pas mal de questions politiques de fond sur notre rapport au monde. De là à ce que, depuis cette question puisse s’échafauder une vision du monde, "une vision vegane de la société", ca me semble un peu tiré par les cheveux...

                Ca peut même être dangereux. Quand je vois la foultitude de vegans qui bouffent de la nourriture de chimistes, faux pâtés, saucissons végétales et autres trouvailles des derniers labos américains qui sont très forts, eux, en veganisme, ca me désespère. Ces vegans là se sont emparés de la question animale comme d’une question politique totalisante, et se sont passés de penser la technicisation et la mécanisation du monde, l’aberration que constitue le rapport de la ville à ses conditions d’existence en matière de nourriture etc.

                Je vois pas bien comment on peut se démerder des problèmes quasi métaphysiques de notre monde de dégénérés par la petite lorgnette du traitement des animaux. Leurs cris peuvent bien êtres terriblement insoutenables, ca n’en fait pas pour autant une brèche possible vers l’émancipation globale.

                Tout ca pour dire que le veganisme n’est pas à mon sens un projet politique qui pourrait suffire à subvertir le nihilisme occidental.

                PS : Je connais des vegans qui sont vegans comme moi je ne suis pas cannibale. Il n’en font pas un projet politique, il s’agit pour eux d’une composante éthique, pas des moindres certes, mais une composante.


              • vote
                Oreille 27 avril 2015 23:11

                Ben moi je regarde ça après une douzaine d’escargots, suivi d’un balaise de filet de boeuf... et comme on dit, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.
                Etudiant, poil aux dents.


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                  Stof Stof 28 avril 2015 06:26

                  Le mépris envers le monde animal se retourne contre les humains, d’une façon ou d’une autre.
                  On vous considère comme du bétail, on vous empoisonne et parfois on vous tue comme si vous ne valiez pas plus que des objets.
                  Nous sommes des animaux. Ainsi nous les considèrons, ainsi nous nous considèrons.
                  Ceci est un processus profondemment inconscient et il fait fi de toutes les couches d’hypocrisie ajoutées au fil du temps.



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