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Interview de Jean-Paul Benglia sur la théorie du genre

Jean-Paul Benglia est coach en séduction, spécialisé sur la sexualité des timides. Il a commis plusieurs livres, Sexe amour et timidité (2008), La rencontre amoureuse à la portée de tous (2011), et il fait paraître le 20 mai un livre intitulé Théorie du genre, un délire philosophique imposé aux enfants et aux adolescents.

 

 

Tags : Société Famille Polémique Sexualité Théorie du genre




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5 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Kaoteknik 12 mai 2015 15:30

    Ce que je me demande, c’est qui peut avoir intérêt à vouloir faire croire aux enfants que les hommes et les femmes sont semblables ? Dans quel but ? Car enfin, il est évident que les hommes et les femmes sont physiquement et physiologiquement différents (et, normalement, pour le plus grand bonheur des deux partis). L’égalité en droits et devoirs, d’accord, mais quoi qu’on en dise, nous ne serons jamais identiques.

    Encore un coup du lobby des homosexuels en mal d’adoption ? Et qu’on ne me dise pas "oui mais l’homosexualité a existé de tous temps", parce que le crime aussi existe depuis toujours, et ce n’est pas pour ça qu’il faut en faire la promotion...

    Laissez nos enfants tranquilles à la fin !


    • vote
      ldv07 ldv07 13 mai 2015 11:15

      @Kaoteknik

      C’est que vous n’avez pas compris le sujet.

      On ne parle pas de réalité physique, bien que ça mériterait un développement, mais qu’à la base l’être qui vous habite est "androgine" et donc de ce fait les réactions ou attitudes comportementales ne sont que des produits sociaux-culturels. Les personnes sont d’abord de "genre humain" (là se trouve le genre) et ensuite sont de type féminin ou masculin.

      Ce qui culturellement devrait casser la répartition des rôles et les discriminations qui vont de paire. Permettre plus de choix que ceux qui sont imposés par les soi-disant "genres" régulateurs de sociétés.

      Et pour casser l’homophobie, n’est-ce pas, bien que ce ne soit pas le motif essentiel (sauf pour ceux qui ont la vue courte).

      N’oubliez pas de les laisser tranquilles aussi, vos enfants.


    • 1 vote
      Kaoteknik 13 mai 2015 16:24

      @ldv07
      Vous avez raison, faisons la promotion de l’homosexualisation et/ou de l’androgénisation de l’ensemble de la population mondiale, ainsi dans 150 ans l’humanité aura disparue. C’est sûr, la planète ne s’en portera que mieux.

      Bon, plaisanterie à part, je pense qu’il faut laisser aux jeunes enfants le temps de se réaliser et continuer à les éduquer normalement pour qu’ils deviennent ce qu’ils sont supposés devenir : des hommes et des femmes. Les questions de genre peuvent venir plus tard, à l’adolescence. Plutôt que leur dire dès leur plus jeune âge qu’un garçon c’est la même chose qu’une fille (ce qui au demeurant est faux), il vaudrait mieux leur expliquer que tout individu à droit au respect. Mais ça c’est une question de bonne (ou mauvaise) éducation.


    • 7 votes
      un primate un primate 12 mai 2015 15:34

       Il me semble que les problèmes liés à la sexualité dans nos sociétés industrielles (ou post-industrielles) se posent depuis bien plus longtemps que ne l’affirme JP Benglia. Déjà, dans les années 30, W Reich en avait fait le coeur de ses travaux.


      Déconstruire les identités, déviriliser les populations, les métisser pour les fondre en une nouvelle culture, il est certain qu’il s’agit d’un plan de gouvernance dont le but est évidemment d’encore mieux contrôler les masses. 

      Un homme nouveau est à l’horizon. Sans race (cad de toutes les races), sans culture profonde (se contentant de celle qu’on lui servira à la becquée), sans convictions, sans histoire, sans révolte. Les liens avec le passé doivent être définitivement rompus.

      • 1 vote
        Fabien07 15 mai 2015 09:34

        Je ne crois pas que le problème se résume à la perte de la "virilité".

        Ce qui ne va pas dans ces théories c’est le côté blanc ou noir, tout nature ou tout culture. Comme dans bien des domaines il semble qu’on peine à trouver le juste équilibre, la voie du milieu. Oui homme et femmes sont différents pour des raisons biologiques, hormonales et autres. Oui nous sommes aussi différents parce que l’environnement dans lequel nous avons grandi et celui dans lequel nous évoluons est différent.

        La théorie du genre nie les différences biologiques, nie les particularités des hommes et des femmes. Elle brouille les cartes et met sur le même plan les tendances générales et les singularités (qui ont leur sens et le droit d’exister bien sûr). Cela, elle le fait en prétendant que c’est pour lutter contre les discriminations sexuelles, pour lutter contre l’homophobie, contre le harcèlement, etc. Encore un pas de plus vers la destruction des valeurs refuge et la chute de la civilisation...

        Pourtant il me semble que les causes de certains comportements jugés nuisibles sont plus complexes et ne proviennent pas uniquement des stéréotypes liés à l’identité sexuelle.

        Et si certains hommes comme moi s’irritent de la vulgarité vestimentaire ou du manque d’élégance de certaines femmes, il suffit de ne pas encourager ces attitudes en nous détournant de ces femmes pour que leur développement soit limité. Arrêtons de fantasmer sur des bimbos aguicheuses et soumises, aux jupes ras la touffe, avec wonderbras et tartine de maquillage et cessons de faire croire aux femmes que pour avoir les mêmes droits que nous elles doivent devenir des hommes.

        De même, si certaines femmes en ont assez des coqs, des machos, des hommes obsédés par l’ambition et le pouvoir, il suffit qu’elle cessent de se donner à eux et globalement le comportement des hommes changera. Parce qu’actuellement mesdames, si nous voulons vos faveurs, on a intérêt à avoir les couilles bien accrochées et à bomber le torse pour vous séduire, sinon on reste seul et frustré, même si paradoxalement on vous entend réclamer des hommes sensibles, empathiques, doux et ouverts au dialogue à cœur ouvert...

        Nous avons tous des besoins, pas seulement sexuels, et en règle générale, on s’adapte aux contraintes de notre environnement de telle sorte qu’on parvienne plus ou moins à assouvir ses besoins, en privilégiant le plus souvent les voies faciles. Modifiez les conditions d’accès aux besoins fondamentaux et vous modifiez les comportements.



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