Interstellar : Voulez-vous voir un trou noir ?
L'une des vedettes du film Interstellar de Christopher Nolan n'est autre qu'un trou noir. Pas juste un fantasme de trou noir. Un vrai... En tous cas, il a été réalisé avec les équations de l'astrophysique.
Le film Interstellar se distingue par la rigueur des représentations de certains phénomènes physiques qu’il met en scène. En effet, c’est avec les conseils d’un véritable astrophysicien américain, Kip Thorne, que le réalisateur, Christopher Nolan, a conçu une part importante du scénario.
Ainsi, les images du trou noir Gargantua ont été produites par les spécialites des effets spéciaux de Double Negative, à Londres, à partir des équations fournies par Kip Thotne. Le résultat, grâce à la puissance informatique de cette entreprise et aux moyens financiers d’Hollywood : un trou noir inédit que les chercheurs eux-mêmes n’avaient jamais vu avec autant de détails et de précision.
Dès lors, on peut se demander jusqu’où va la rigueur scientifique du scénario d’Interstellar. Tel était l’objectif de l’émission Science publique diffusée sur France Culture le 15 mai 2015. L’invité spécial, Roland Lehoucq, est un astrophysicien du CEA qui se passionne pour la science-fiction. Il précise ce qui relève de la science et ce qui est du ressort de l’imagination pure de Christopher Nolan.
De quoi revoir le film avec un autre regard. Et constater que le cinéma peut servir à vulgariser des notions complexes de l’astrophysique comme les trous de ver, les trous noirs ou l’influence de la gravité sur le passage du temps. Cela n’enlève rien à la force de l’intrigue. Au contraire !
Michel Alberganti
Tags : Cinéma Science et techno
16 réactions à cet article
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et si je baisse mon froc ,que verrez vous ?
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@zebulon
Il faudrait peut-être faire une vidéoscopie pour le savoir…
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@ZardoZ
Rooooh la grosse pub pour le site de son gourou… Et toujours le score de +2 au compteur..
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Des trous de ver ? Késako ? Ce que je sais c’est que grâce à beaucoup de verres d’alcool, j’ai pu voir et explorer bon nombre de trous noirs féminins, y a t’il un lien métaphysique entre l’infiniment grand et l’infiniment petit ? Un vagin ou un anus ne sont ce pas des mini trous noirs qui absorbent la matière phallique ? (entre autres)
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J’écoute ça dès que possible, merci à vous.
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Moi qui suis fan de science fiction, je n’ai pas aimé ce film (c’est un euphémisme), pourtant je ne suis pas difficile ! Je précise que je n’aime pas les films "tour de manège" à la transformers ! cela dis je me suis forcé à le regarder jusqu’au bout, mais j’ai souffert.Le film est nul, pale copie de 2001 l’odyssée de l’espace, incohérent, trop lent, trop long, sans raison valable, le scénario est bidon et pour le respect de l’astrophysique on repassera.-
C’est comme dire les hommes n’ont jamais été sur la lune mais par contre ils en sont revenu de ne pas y avoir été ou ils n’en sont jamais revenus d’y y avoir été, ca fait beaucoup de y et sa mérite un si.
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Au fait, vu le budget de 165 millions de $, Nono aura bien réusss à gratter de quoi acheter un bouquin ou un cd-rom expliquant ce phénomène optique, histoire de satisfaire les lobbys sciento-technologiques qui lui filent des soussous et de quoi remplir quelques seaux d’excrément à déverser dans nos pauvres cerveaux...
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