Ayant lu récemment certains commentaires, notamment sur agoravox, prétendant que le sport en général et la compétition sportive en particulier étaient intrinsèquement "fascistes", car valorisant soi-disant le culte de la performance, j’ai décidé de proposer ce petit article montrant que le sport, c’est d’abord et avant tout un apprentissage de l’humilité pouvant créer parfois de véritables liens fraternels entre individus.
Je ne sais pas si assimiler le sport à du fascisme relève d’une volonté provocatrice, d’une grande méconnaissance du sujet ou encore d’une débilité profonde des personnes qui l’affirment mais je serais curieux de savoir ce que ces mêmes personnes vont pouvoir opposer aux exemples qui vont suivre. Pour ma part, je reste persuadé que le problème spécifique du dopage, et plus généralement du ’fric’ lié aux compétitions sportives sont des conséquences inhérentes à la modernité et à ses valeurs individualistes et matérialistes plutôt qu’au sport qui, dans son essence même, cherche à élever les individus et non à les aliéner.
Éloge politique de l’esprit olympique
Je me permets ici de mettre en lien un article que notre ami Éric Gueguen avait publié chez les ’rouges’, voici près de 2 ans
"Le sport est une activité physique. Il fait donc intervenir le corps, dont l’entretien importait aux Grecs autant que celui de l’âme. La gymnastique s’exerçait dans la palestre et son enseignement relevait de la paideia (éducation) au même titre que la grammaire et la rhétorique, que la musique ou les mathématiques. À Athènes, l’enfant devenu éphèbe était accueilli dans le gymnase, édifice public pourvu de tous les équipements propres à l’entraînement et à l’entretien corporels. Les exercices gymniques ou athlétiques n’avaient pas pour seule fonction de préparer le citoyen à la défense de la cité, ils répondaient chez lui à un besoin d’hygiène psychique (psukhè, le corps), besoin perpétué par un environnement culturel résolument esthétisant. À tel point que même l’éthique sera impactée : si l’esthétique s’emploie à définir le beau qui se voit et s’expose, l’éthique promeut quant à elle le beau qui ne se voit pas et ne s’expose pas. Le culte de la belle âme fera peut-être rire ; le Grec, lui, n’en riait pas. Platon fera du beau le sujet de nombreux dialogues, lui qui, à en croire Diogène Laërce, avait installé son Académie aux abords du gymnase éponyme. Le deuxième grand gymnase d’Athènes verra d’ailleurs s’établir le Lycée, l’école philosophique fondée par Aristote, et le troisième l’école cynique d’Antisthène. Peut-être n’était-ce là qu’une simple coïncidence, peut-être ne voulaient-ils tous que bénéficier d’un cadre approprié. Peut-être aussi y avait-il affinité dans la constante recherche de l’excellence (ou vertu, rareté).
Le Grèce n’a pas été le premier foyer d’épreuves sportives. L’Égypte, au moins, l’a précédée. Mais la dimension spirituelle du phénomène semble inédite chez les Grecs. Entendons par là que c’est dans la perspective d’une nature à accomplir que s’inscrit pour eux l’activité corporelle, au même titre que l’activité cérébrale. La nature ayant pourvu chacun de facultés éparses, l’individu est invité à se saisir de son potentiel et à le faire advenir, à passer de la puissance à l’acte. Il y a, dans le sentiment d’une nature réalisée, un critère esthétique qui n’est pas sans rapport avec le plaisir de l’action menée à son comble, avec la satisfaction d’avoir mis en regard deux pièces parfaitement entées, l’une décelée, l’autre façonnée, l’une naturelle, l’autre volontaire. Ainsi en va-t-il de l’esprit grec ramené à sa plus typique expression, celle qui commande « connais-toi toi-même ». Se connaître soi-même – ce qui est déjà pas mal –, ce pourrait bien être se rendre humble, découvrir sa vraie nature et la mener à bon port. Ceci implique de se maintenir entre deux écueils, subir sa vie d’un côté (déterminisme intégral), rejeter toute hétéronomie de l’autre (arbitraire de la volonté). L’homme doit apprendre à ensemencer son terreau naturel ; la liberté n’a de sens que dans la compréhension de cette règle, pas dans sa révocation."
—> Voici donc clairement énoncé ici le sport comme étant un "accomplissement de soi-même" menant à sa propre connaissance et conduisant à l’humilité.
Voyons maintenant 2 exemples concrets de grands sportifs ayant marqué l’Histoire au-travers, non seulement de leur exploit sportif bien sûr mais bien plus encore au travers de leur humilité et des liens fraternels qu’ils ont établis avec leurs adversaires.
Comme Jesse Owens et Luz Long
Tout le monde connaît ou a entendu parler de Jesse Owens, cet athlète noir américain, quadruple champion olympique lors des JO de 1936 à Berlin. Nous avons tous en tête les images d’archives montrant Owens battant à plate couture ses rivaux à la course de vitesse sur 100 ou 200 mètres. On a également beaucoup glosé sur le fait de savoir si Hitler avait vraiment refusé ou pas de serrer la main de Jesse Owens suite à ses victoires. Mais ce qu’on sait beaucoup moins, et qui relève vraiment de l’exploit beaucoup plus que les performances sportives, c’est l’amitié qui s’est créée entre Jesse Owens et son plus grand adversaire, voire son plus grand ennemi, sur l’épreuve du saut en longueur ; l’allemand Luz Long !
Le parcours de Jesse Owens est tout simplement exceptionnel : né dans une famille pauvre des etats-unis, rien ne prédisposait ce garçon à la santé fragile ayant failli mourir tout enfant d’une pneumonie à devenir "le champion qui defia Hitler". Rien si ce n’est peut-être sa foi en Dieu et son professeur de sport qui lui a appris justement "à s’accomplir". Et puis il y a eu cette rencontre à Berlin, sur le stade, avec celui qui avait été désigné par le Fuhrer lui-même pour le battre au saut en longueur, le digne représentant de la "race aryenne" et grand gaillard blond aux yeux bleus nommé Luz Long. Jesse Owens dans son autobiographie raconte ce moment-clé :
"J’avais réussi. J’avais sauté plus loin que Luz. J’avais établi un nouveau record olympique. J’avais sauté plus loin qu’aucun homme au monde. Luz ne me lâcha pas le bras. Il l’éleva comme il m’avait élevé, dans un autre sens, quelques jours auparavant et il me conduisit de la fosse vers la foule. ’Jesse Owens’ cria-t-il, ’Jesse Owens !’. Quelques personnes répondirent : ’Jesse Owens’. Luz cria plus fort : ’Jesse Owens !’. Alors la majorité de la foule répéta en hurlant : ’Jesse Owens ! Jesse Owens ! Jesse Owens !’. Ils m’applaudirent. Mais moi seul savait qui ils acclamaient vraiment. Je levai le bras de Luz Long. ’Luz Long’ criai-je à pleins poumons. Cependant ce n’était pas Luz qui m’avait élevé dans les cieux en ce jour. Je savais qui m’avait sorti du précipice de l’enfer pour me permettre de monter au Ciel aujourd’hui. Ce n’était pas Jesse Owens. Ce n’était personne qui ait jamais couru, ou sauté ou qui se soit balancé au-dessus du précipice de l’enfer. Il se peut que Luz Long n’ait pas cru en Dieu. Mais Dieu avait cru en Luz Long. Il avait fait de Luz son messager sacré."
—> Ainsi, ce que ni les slogans, ni les associations antiracistes ne sont jamais parvenues à faire, une rencontre sportive du plus haut niveau a réussi l’exploit, au-milieu d’une foule fanatisee le bras tendu en l’air (ce qu’on appelle aujourd’hui une ’quenelle inversée’), de créer contre toute attente une véritable fraternitéentre un athlète noir de peau et un athlète "représentant le mieux la race aryenne.
2 champions que tout aurait dû opposer dans un tel contexte qui sympathisent sur un stade faisant face au Fuhrer. Ce fut probablement la plus grosse défaite symbolique d’Hitler. Jesse Owens ne revit jamais Luz Long parti pour la guerre. Il reçut, peu de temps avant la mort de Luz Long sur le front, une lettre de sa part :
"après la guerre, vas en Allemagne, retrouve mon fils et parles-lui de son père. Parles-lui de l’époque où la guerre ne nous séparait pas et dis-lui que les choses peuvent être différentes entre les hommes…Ton frère. Lutz »
Quant à Jesse Owens, de retour aux États Unis, ce fut dans l’indifférence générale. Curieux pays que les etats-unis d’Amérique qui refuse de reconnaître un champion dans les années 30-40 parce que ce dernier avait le malheur d’être noir et qui, plus de 60 ans après, a porté au sommet du pouvoir un autre personnage qui n’a pourtant jamais accompli d’autres prouesses que celle... d’être noire !
Mais Jesse Owens, qui connut à nouveau une longue période de traversée du désert (il a même été contraint de monnayer ses services en courant contre des chevaux pour survivre), n’oubliera jamais son "frère Luz", ce grand oublié de l’Histoire :
"vous pourriez fondre toutes les médailles et toutes les coupes que j’ai gagné. Elles ne vaudraient pas grand-chose comparées à l’amitié en 24 carats que j’ai éprouvé pour Lutz Long. Hitler a du devenir fou en nous voyant nous embrasser. Le plus triste c’est que je ne l’ai plus jamais revu. Il a été tué durant la Seconde Guerre mondiale ».
Comme Alain Mimoun et Emil Zatopek
Voici également le cas de ce super-champion français d’origine algérienne, Alain Mimoun, grand patriote et grand combattant lors de la seconde guerre mondiale. Ce superbe marathonien, dont les performances sportives etaient proportionnelles à sa simplicité et a son humilité, déclarait à propos de son plus grand adversaire (et ami) la "locomotive Zatopek" : " sans Zatopek, Mimoun n’est rien"
+1 Boris. Heureusement aujourd’hui la France n’est plus si triste et repliée sur elle-même, elle est joyeuse, ouverte aux cultures venant de partout et d’ailleurs, elle est black, bronzée, pygmée, unijambiste, femme à barbe, salafiste en robe de chambre, naine et séropositive.
P.S : j’adore tes commentaires Boris, tu es si intelligent
@Boris le laid Si j’étais pas 299,89% hétéro je te sucerai bien la queue tellement je t’admire Boris le lait(ier), tu es si éblouissant que même les lunettes prévues pour scruter l’éclipse en face fondent à la vue de tes commentaires d’une lucidité implacable et d’une vérité incontestable, je me ferais homo pour que tu perdures dans ta tâche d’éclairer le monde des Fabius gays & sots, en un mot je t’aime, même un peu plus que Pablo, c’est dire...
Ouais, pas besoin de s’appeler Conchita Wurst ou Vincent Mac Doom Donald’s pour se rendre compte que vous êtes un multi comptes, la preuve ? Vos pseudos sont des parodies de gens connus qui prennent des risques à visages découverts contrairement à TOI qui te planque comme un lâche derrière ton écran, quel âge as tu franchement pour fair des trucs qui n’amusent que toi ? Je suis dégoûtée du genre humain quand je croise, repère et identifie des cas comme toi. Continues de te branler tu ne vaux pas mieux... Boutonneux va !
Comme pour beaucoup de choses, le sport a ses avantages et ses
inconvénients.
Dans certains milieux, on s’attarde souvent sur ses inconvénients (Dieu
sait qu’il y’ en a), pas sur ses cotés positifs.
Sans parler du courage, de la détermination, du dépassement de soi , du
travail acharné, de l’humilité, le sport inculque indéniablement la
fraternité.
Avant d’ arriver en Belgique , je m’ entrainais dans une salle d’ une
mixité sociale fantastique , on retrouvait des étudiants , des pompiers , des fils de bourgeois,
des fils de paysans , des ex -SDF , des femmes
, des jeunes , des vieux , des français , des étrangers etc.
Un jour, des flics qui s’entrainaient dans cette salle ont réalisés qu’ils souffraient,
s’amusaient, plaisantaient et s’entrainaient avec d’anciens taulards qui pour
certains étaient encore des voyous en activité.
Ils en ont rigolé mais ils n’en avaient pas grand-chose à foutre, les dit
voyous non plus d’ ailleurs (ce qui est encore plus rare).
Dès que l’on franchissait les portes, chacun laissait son étiquette sociale
derrière lui.
Cette salle offre encore aujourd’hui un spectacle atypique et fascinant,
des gens qui ne se parleraient jamais dans la vie de tous les jours y
fraternisent sans faux semblant.
On me répondra que la guerre inculque aussi la fraternité , que n’ importe quel troufion qui s’ est retrouvé les miches dans les tranchées le confirmera.
C’ est vrai , la guerre et ses difficultés inculquent la fraternité.Même la guerre , immonde boucherie s’ il en est , a des cotés positifs , je n’ y peux rien.
@maQiavel Tout simplement car, dans l’effort, commun, ou quand on se retrouve par obligation dans une situation qui demande pour survivre ou être logé à la même enseigne de se débarrasser des hypocrisies de la "société" actuelle bourgeoise de consommation, les masques superficiels tombent et seule la valeur "animale" de l’humain se révèle sans ses artifices imposés par les différents protocoles sociaux qui font que nous n’avons même plus le droit d’être nous mêmes en public. C’est aussi simple que ça. La vérité toute nue, les vraies natures se montrent et se démontrent au delà du carnaval permanent dans lequel nous sommes constamment plongés dans cette société qui cultive les apparences au lieu des vérités profondes. Plus de grades devant la mort, plus d’étiquette sociale ou hiérarchique devant l’effort commun, la noblesse et la valeur d’un homme ou d’une femme prouvent leur valeur devant l’épreuve. La triche s’efface enfin.
La vraie nature animale de l’homme qui s’unit à un autre homme dans la douleur, la vérité toute nue de la profondeur des rapports humains... Certains sont nostalgiques de leurs vestiaires ^^
Je suis assez d’accord avec votre commentaire, c’est vrai que la guerre peut aussi inculquer de la fraternité, et de manière générale, l’effort, voire la souffrance partagée entre les individus qui la vivent, génèrent de la solidarité. Et pour continuer dans cette analogie, je partage assez l’idée de ceux qui prétendent que le sport n’est qu’une forme de "guerre civilisée", je pense même que l’affrontement sportif permet, dans une certaine mesure, d’éviter la vraie guerre !
"Et pour continuer dans cette analogie, je partage assez l’idée de ceux qui prétendent que le sport n’est qu’une forme de "guerre civilisée", je pense même que l’affrontement sportif permet, dans une certaine mesure, d’éviter la vraie guerre !"
Ah mais je suis à 100% d’accord avec ça. Mais j’aime bien la guerre aussi, ça fait des belles histoires à raconter aux petits enfants et aux étudiants. Sinon a force de paix qu’est ce qu’on va raconter putain...
Je dirais même qu’on manque d’une vraie guerre (ça doit être mes origines germaniques qui me parlent mais pas que), y’a aussi d’autres raisons qui me font dire qu’elle pourrait être salutaire justement dans un concept de fraternité retrouvée.
Je ne suis pas très loin, on pourrait se boire un verre a l’occasion.
Un fan de Viking aussi je vois . Je me retrouve pas mal dans Floki puis physiquement je lui ressemble avec ma calvitie naissante et ma tronche de nordique
Les discours de Machiavel et de la Vouivre me conduisent plutôt à déplorer la politisation outrancière du sport, tout particulièrement dans notre pays où le parti communiste a longtemps encadré la pratique sportive des jeunes via le ministère de la jeunesse et des sports.
Aujourd’hui, obsolescence du parti communiste oblige, c’est le libéralisme qui fournit le contenu de l’idéologie sportive : logiquement, ce sont les sports individuels et le thème du "dépassement de soi" qui priment à présent sur les saines valeurs grégaire transmises par le sport en version collectiviste ou néo-fasciste.
Pour ma part, j’ai été dégoûté du sport à l’école, les séances d’endurance, l’athlétisme absurde, la gymnastique ridicule, les parties de rugby (jamais de foot à l’époque) devant les filles pouffant de rire et assorties de rituels socialisant lourdingues voire traumatisants (les fameux "choix d’équipe" où les deux types les plus grands et les plus costauds choisis par le prof de sport se retrouvent à choisir un par un leurs équipiers, les gros, moches et binoclards finissant invariablement derniers contrairement à ce que raconte la Bible), tout cela m’a laissé un souvenir cruel et une image négative du groupe.
Si les choses n’ont pas changé, je ne vois nullement l’aspect vertueux de tout ça d’autant plus qu’on y fait en réalité très peu de sport au sens utile et concret du terme : c’est plus de la garderie et du pédagogisme par le sport. En outre on ne valorise pas tellement l’effort en France puisque l’on admet pas l’échec. L’effort sur soi, c’est d’abord et avant tout apprendre à revenir sur ses échecs. Or, on vit dans un pays où l’on cultive le mythe de la spontanéité géniale plutôt que le labeur patient et rigoureux : il faut être naturellement doué et réussir du premier coup, sinon le prof se désintéresse totalement de votre cas et vous colle un 9 ou un 10 histoire d’achever de vous démoraliser (oui, il y a du vécu, et j’assume) et de vous inscrire dans le schéma de la médiocrité générale. Cette mentalité se retrouve jusque dans notre histoire militaire (succession de victoires glorieuses et de défaites achevées) , sportive (résultat totalement irrégulier des équipes de France de foot ou de rugby quand l’Allemagne ou l’Angleterre tendent à rester à un niveau constant) et dans l’histoire inachevée de nos inventions (web...). Les Français sont également réputés pour être de très mauvais lobbyistes et j’y vois encore un déficit d’intelligence collective et communautaire. Un député anglais ironisait il y a quelques décennies sur le fait qu’il fallait toujours placer des Français à la tête des institutions internationales, car c’était les seuls à ne "jamais défendre les intérêts de leurs pays" : la situation n’a pas beaucoup évolué, avec des Français régulièrement nommés à la tête du FMI, de l’OMC, du Bilderberg, etc...
La pire des humiliations que j’ai eu à subir c’est quand je me suis retrouvé à devoir réaliser un programme de gymnastique au sol en fin d’année devant l’ensemble des classes, et à supporter les ricanements et les moqueries sous l’œil goguenard du prof d’EPS, un ancien sportif à moitié raté avec un bide de buveur de bière qui compensait sans doute sa vie de merde de prof d’EPS en se vengeant subtilement sur des ados mal dégrossis : quand on y pense, c’est incroyablement primitif et surtout totalement contre-productif puisque cela crée très tôt la défiance vis-à-vis du groupe.
Pour moi, le sport à l’école devrait d’abord se limiter à apprendre aux enfants à respecter leur corps et à l’entretenir - avec les capacités propres dont ils disposent - au lieu de servir à développer le terrain de futurs complexes et névroses tout en dégoûtant les gosses de l’effort sur soi, qui est un apprentissage essentiel dans la vie. L’insuffisance ce n’est pas d’être moins fort qu’un autre dans un domaine précis mais de renoncer à acquérir de la force par démotivation et découragement. Or, je trouve qu’en France cette démotivation a un caractère acquis et socialement chronique : elle est transmise en partie par les institutions et révèle des relations problématiques entre l’individu et le collectif. Nous sommes un des rares pays qui souffre à la fois d’un excès d’individualisme (le Français ne pense qu’à sa tronche, il suffit de voyager pour s’en rendre compte) et de collectivisme (et se retrouvant seul dans la difficulté, compte trop sur l’Etat...)
Ce n’est même pas que je n’aimais pas l’effort sportif, puisque je suis aujourd’hui un fervent adepte de la pratique sportive (gymnastique, musculation au poids de corps et cyclisme) et que j’ai découvert plus tardivement que j’excellais en volley-ball. Aujourd’hui, je ne pourrais pas passer trois jours sans faire de sport, et j’ai appris, mais beaucoup trop tard, que l’échec dans une activité n’avait rien de honteux ou de ridicule. Ce n’est pas à l’école que j’ai appris cela.
Je dirais même qu’on manque d’une vraie guerre (ça doit être mes origines germaniques qui me parlent mais pas que), y’a aussi d’autres raisons qui me font dire qu’elle pourrait être salutaire justement dans un concept de fraternité retrouvée.
Tes "origines germaniques" ne te qualifient pas automatiquement pour l’activité de guerrier teuton créateur de veuves et d’orphelins. Comme dirait l’autre, il n’y a que les gens qui n’ont jamais connu la guerre qui sont pressés d’y aller.
En réalité toutes les activités humaines sont des substituts à la guerre : le sport, l’économie, la politique, la science...
- heu pardon maQ...tu as oublié ton pseudo ?!???!!!!!!
- Machiavel te répondrait que le sport se nourrit de la même dynamique que la guerre...la seule différence avec l’exemple du très zemmourien micnet, c’est à dire que l’un a des valeurs morales plus ou moins encrées dans l’esprit les compétiteurs. - - De plus, je sais que micnet ne m’apprécie pas et c’est réciproque : - sans Zatopek, Mimoun n’est rien" - A propos, si cela se trouve zatopek était dopé comme un cheval...ce qui
rend la maxime pas vu pas pris comme la première règle de ce genre de
compétition.
- De plus, je note ici la culture du larbin dans toute sa splendeur, si l’on suit le raisonnement sans rotschild les français ne seraient rien (il détienne la dette française quand même, il faut dire merci au créancier dixit micnet). Voici un bel exemple d’inversion de la chaine de valeur humaine.
—> Ah bon ??? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ??? Cher ami, je vous donne ma parole d’honneur que vous vous plantez, ce n’est pas parce que je suis en désaccord avec quelqu’un que je ne l’apprecie pas pour autant. Surtout que j’avais plutôt de la sympathie pour vous, en tout cas jusqu’à maintenant.
Mais en lisant le niveau de votre commentaire, j’ai de plus en plus l’impression que vous êtes limité intellectuellement. (Et promis, juré, je ne dis pas ça parce que vous êtes musulman mais compte-tenu de l’intensité de votre paranoïa, je préfère préciser...)
Moi aussi je soupçonne micnet d’être un peu islamophobe sur les bords. Montrer ainsi son admiration pour un musulman converti au catholicisme, c’est pour le moins suspect. Un être humain normal aurait plutôt simplement envie de décapiter cet apostat, et de lapider sa femme et ses enfants. Wallah c’est louche...^^
@Boris le laid Moi je vous hais tous et toutes autant que vous êtes car je suis le misanthrope mal aimé, même moi je ne peux pas me blairer parceque je vous ressemble beuark
Pardon mais ce que vous soulevez comme pensée est très éloquent par moment, peut être que vous ne vous en rendez pas compte...mais je doute de cette analyse, cela ne serait pas cohérent avec votre intellect....
-
Moi paranoïaque, surement...mais je vous retourne aussi cette affirmation
-
Comme dans toutes les psychoses, le signe principal est l’apparition
d’un délire, donc de la perte de contact avec la réalité. Ce délire est
en général bien organisé autour d’un thème principal lié à la conviction
d’être persécuté. Le malade interprète alors tous les éléments de la
vie quotidienne à partir de cette conviction, et réorganise la réalité
de façon délirante, souvent avec une grande exaltation et en croyant
fermement à ses interprétations.
@erQar Serais tu prêt à boire un coup de rouge avec moi en mangeant une côtelette de porc dans la joie et la bonne humeur ? Le sarrasin de syriza adepte des pains azyms aux raisins ? Si oui top m’en 5 sinon fais ton alia en Israël espèce de juif de synthèse...
@micnet Je vous prends tous à main nues bande de terriens pourris jusqu’à l’os et après je m’occupe des reptiliens et autres petits gris quand j’aurais réglé vos cas de flaques de pus.
@erQar Pas de souci je me farcis déjà trois sangliers marinés dans du Beaujolais tous les matins au petit dèj’, les gencives de porc me font vomir quand je suis content, et je m’envoie 4 pieds de cochon grillés avant de me coucher, fais en autant en te baignant dans une bassine d’absinthe pendant un an le muzz et on pourra trinquer ensemble
@micnet Pas de paix qui tienne avec des faces de pet espèce de traître sodomite maçonnique néo nazi collabo suce babouche hippie bamboula rastaquère tzigane homophobe gellatineux de la haine antifa ordinaire sionisto compatible qui donne la nausée à Bond, Jeanne Bond
@micnet JE LE SAVAIS, ton aveu est irréfutable sale bolchevik apparatchik de Goldman Sachs inféodé aux frères trois points eux mêmes affiliés aux réseaux pédophilos satanicos dactylos stabilo boss de la haute bourgeoisie apatride et sédentarisée avant de redevenir nomade pour jouer du billard à trois bandes sur les boulevards des héritiers sauce BHL fans de Dieudonné.
-Machiavel te répondrait que le sport se nourrit de la même dynamique
que la guerre...
------> Machiavel n’a jamais dit que la guerre était quelque chose
de mauvais. De son point de vue, c’est une donne anthropologique.
Je ne dis pas que c’est
vrai (je ne suis pas d’ accord avec lui d’ ailleurs ) mais il ne faut pas s’ attendre à
lire Nicolas Machiavel condamner la guerre pour des raisons morales …
-De plus, je sais que micnet ne m’apprécie pas et c’est réciproque :
------> Je ne te crois pas.
De mon coté j’apprécie beaucoup micnet et j’aime bien nos
désaccords qui sont toujours très cordiaux, nous n’essayons jamais de nous
convaincre l’ un l’ autre, nous exposons
nos points de vue pour constater nos divergences.
-Pour moi l’enseignement de machiavel explique qu’il faut utiliser les
principes moraux et s’assoir dessus lorsqu’il faut atteindre un résultat.
------> Ce n’est pas faux. Mais je ne vois pas le rapport avec le
sport.
-Parfois le
point de vue de micnet (très zemmourien) est révélateur de sa pensée profonde...
------> Ça fait longtemps que je discute avec micnet et il ne me
semble pas qu’il cache quoi que ce soit, il dit ce qu’il pense, que cela vexe ou non.
C’est un homme de droite avec
des valeurs méritocratiques et républicaines, il a évidemment un coté zemmourien même si je
ne pense pas qu’il soit d’ accord sur tout avec zemmour.
"Parfois le point de vue de micnet (très zemmourien) est révélateur de sa pensée profonde..."
—> En effet, sur plusieurs points, je suis "zemmourien" et je ne m’en suis jamais caché. Même si, MaQ a tout à fait raison, je ne partage pas tout de ce que dit Zemmour, (je dirais même que son côté ’monsieur je sais tout’ me gonfle de plus en plus). Et alors mon petit ErQar ? C’est quoi le problème ? Tu me reproches de ne pas être un bisounours de gauche comme toi ?