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Accueil du site > Tribune Libre > Moix face à Houellebecq : je te tiens, tu me tiens par la barbichette (...)

Moix face à Houellebecq : je te tiens, tu me tiens par la barbichette !


Michel Houellebecq et Yann Moix - On n’est pas couché le 29 Août 2015

 

 

 Moix chez l’éditeur Grasset ; Houellebecq chez Flammarion...

 

Moix chez ONPC succédant à Aymeric Caron, durant toute la saison 2015-2016... ça nous promet de beaux et de grands conflits d’intérêts et un niveau de connivence dont personne n’osera sans doute relever le scandale... n’empêche ! Le pire est encore à venir : pensez au jour où Moix devra faire la recension d’un livre d’un auteur de sa propre maison d’édition Grasset !

 

 Alors, une idée m’est venue... comme ça, en passant ! Et si demain on décidait d’interdire cette activité de critique, de toute façon ingrate et superflue, aux auteurs ? Oui ! Aux auteurs qui, le plus souvent, font de la critique comme d’autres font la plonge chez Mc Donald pour payer leurs études, ou chez ONPC dans le cas de Moix (1), tout en gardant à l’esprit ce qui suit : passer son temps à lire les livres des autres, quand on sait le temps que ça prend d’écrire les siens (2)...

 

Alors oui ! A tous ces auteurs, si on leur interdisait de faire de la critique… la littérature s’en porterait beaucoup mieux, et puis aussi, cela permettrait, en partie, de mettre fin aux conflits d’intérêts que cette double identité-activité d’auteur-critique engendre inévitablement : complaisance à l’égard des auteurs appartenant au même éditeur que notre critique ; et plus sournois encore : critiques dithyrambiques comme autant d’appels du pied vers la maison d’édition que ce même critique meurt d’envie de rejoindre… combien de membres cette corporation perdrait-elle si cette interdiction devait être appliquée ?

 

 D’aucuns pensent qu’il ne resterait que le tronc pour une activité sans queue ni tête. .

 

 

1 - Moix chez ONPC.... sans doute pour continuer de mener la grande vie puisque Moix n’a pas de lecteurs et que, pour cette raison, la littérature ne nourrit vraiment pas cet homme ! Tout en gardant à l’esprit que les auteurs ne sont pas tous à la hauteur du sacrifice que demande cette littérature décidément ingrate, sans pitié et qui se moque pas mal des conditions de vie de ceux qui la servent des années durant.

Cela précisé... comment Moix a-t-il obtenu cette place ? Est-ce BHL dont il est très très proche, et à qui les médias ne peuvent rien refuser, qui l’a imposé auprès de la productrice de l’émission ? La question est posée. On y reviendra dans un autre billet.

 

2 – Un auteur qui se respecte ne lit que les livres dont il a besoin pour écrire les siens ; et ces livres-là, ne sont pas si nombreux !

 

___________________

 

Pour prolonger, cliquez : Houellebecq Soumission

Tags : Livres - Littérature Télévision Michel Houellebecq Polémique




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33 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 31 août 2015 10:24
    "je te tiens, tu me tiens par la barbichette !" !

    ========================================

    ... le titre me parait déphasé !

    Moix, connait pas ; en vous suivant sur son opportunisme commercial en la circonstance, possible ; mais Houelb qui est beaucoup moins con qu’il en a l’air, n’a rien à gagner à ce jeu là ; à moins d’un déficit d’amitiés particulières !

    Moix a l’air de se placer avec une certaine insistance sur ce terrain de l’affect !

    Merci

    CQFD


    • 1 vote
      Lisa Sion Lisa Sion 31 août 2015 10:48

      deux citations à propos de l’édition : " à force de ne rien trouver de passionnant à lire...j’ai fini par écrire " et..." tout a déjà été écrit, mais comme n’entrave, il faut sans cesse rabâcher "
      Vous dites " passer son temps à lire les livres des autres, quand on sait le temps que ça prend d’écrire les siens " on peut considérer qu’un auteur qui franchit la marche de la tribune médiatique peut enfin cesser d’écrire et d’ailleurs c’est pas un mal dans le cas de Yann Moax...et d’ailleurs, écrire apporte l’énorme privilège d’arrêter enfin de bavasser.


      • 3 votes
        michel-charles 31 août 2015 10:56

        Revoilou "Ronron et Canigou"..deux boîtes périmées mais toujours sur le marché.. ?


        • 3 votes
          Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 11:19

          Parisiânerie narcissique entre Blanrue et son ex ami Moix à l’occiput néanderthalien séduit par le révisionisme sauce Faurisson du temps d’avant gamelle BHLienne.

          -------

          Partie 1

          -------

          Lettre ouverte à Yann Moix,

          en souvenir de Sacha Guitry, Charles Péguy et Robert Faurisson



          Paris, le 28 août 2015.


          Mon cher Yann,


          Te souviens-tu du début des années 2000 ? Tu étais prix Goncourt du premier roman pour un livre que seuls de vieux cons avaient aimé, et moi je finissais mon cycle de dix ans de yoga zététique avec Henri le Niçois, qui avait fait son temps. Courant d’une émission l’autre, on se croisait parfois dans les couloirs de la maison de la Radio sans jamais s’adresser la parole. Ton crâne préhistorique ne prédispose pas au bisou baveux et la morgue que j’affiche envers les bons élèves du système nous offrait peu de chance de nous asseoir l’un à côté de l’autre pour discuter de l’air du temps et de la révolution qui vient.

          Mais il y eut la nuit. Et à Paris, la nuit est un autre jour ! Tentant de rattraper des années perdues à tournoyer avec les feuilles mortes dans les brumes automnales des marches de l’Est, je m’étais transformé en rapace nocturne. Ce soir de 2001, j’avais été convié à un raout privé, une sauterie parisianiste “littérature et pique-assiette” dans une boîte chic située à deux pas du Palais-Royal. Comme je n’aime pas perdre mon temps, j’avais aussitôt entrepris d’accoster deux apothéotiques Noires qui se déhanchaient sur la piste de danse telles des panthères narguant un safari, face à un Arno Klarsfeld ébouriffé et quelques noceurs en sueur, quand je vis accoudé au bar une espèce de Néandertalien semblant se raser sec en compagnie de lui-même : ce n’était autre que toi, mon Yannou !

          Sur divers forums du Net, j’avais eu l’occasion d’écrire sans me brider ce que ton personnage m’inspirait. Après une courte expertise de ton cas, il en résultait que je ne te savourais guère ; en outre, l’un de tes passages dans l’émission “Tout le monde en parle” de Thierry Ardisson au cours de laquelle tu avais répondu de but en blanc à des questions dont tu connaissais manifestement la teneur à l’avance ne m’avait franchement pas plu. C’était une manière facile et vulgaire de briller ; je méprise les artistes qui trichent tandis que j’apprécie la spontanéité en toute circonstance. L’occasion était en or : je délaissai provisoirement mes trémoussantes beautés africaines pour venir t’exposer en face mon appréciation de ta vie et de ton oeuvre :

          - Salut ! Je n’aime pas du tout ce que vous faites !

          Tu posas ton verre sur le comptoir et me dévisageas d’un air intrigué. Prenant garde de ne pas créer un scandale inutile qui m’aurait valu une fâcherie avec les demoiselles court-vêtues dont je venais de vanter l’érudition, j’avais pris soin d’afficher mon plus large sourire ; provocateur, oui, mais magnanime ! Interpellé, tu pris ma remarque tranchante pour ce qu’elle était au fond : une manière originale d’engager la conversation autour de minuit. Tu t’enquis de mon nom. Ton visage rayonna soudain. Blanrue ! Ah, sacré Blanrue  ! C’était donc lui, ce fichu troublemaker !

          Je n’étais pas un inconnu dans la maison. Marc-Édouard Nabe alors en exil à Patmos, en Grèce, pour écrire un espéré chef d’oeuvre, Nabe notre vieil ami commun que nous fréquentions à tour de rôle rue de la Convention, Nabe, l’amant de la Déesse aux yeux pers t’avait confié peu de jours auparavant par téléphone tout le bien qu’il pensait de ma modeste personne (c’était une autre époque !). Pour toi, l’auteur du Régal des vermines était un demi-dieu, un classique vivant de la littérature française, dont la moindre phrase jetée à l’écrit comme à l’oral valait à elle seule plus que toute l’oeuvre intégrale reliée en cuir pleine-peau de BHL, même si ce dernier t’avait pris sous son aile protectrice depuis tes vingt ans après la singulière comédie que tu lui avais jouée sans honte en bon Rastignac orléanais que tu es.

          Tu me concédas sans peine qu’à ce jour tes rédactions imprimées ne valaient pas tripette à tes propres yeux et tu t’en trouvais fort marri. Être apprécié par des ploucs pour des numéros de claquettes médiatiques ne te satisfaisait pas, tu voulais à tout prix que l’on te louangeât pour ton génie auquel tu commençais à croire depuis que ton éditeur Jean-Paul Enthoven t’avait assuré que tu en possédais un grain. Tu proclamas fièrement que tu travaillais d’arrache-pied à un projet d’ampleur, agrémenté d’un style nouveau, inspiré non plus, comme tu en avais coutume, de celui de Marcel Proust mais de celui de Frédéric Dard. Tu désirais te lancer dans le feuilleton populaire. San Yannantomoix ! Si tout se passait comme prévu, tu étais bien décidé, et à raison, de réaliser un blokcbuster grâce à ce filon, avec Benoît Poelvoorde dans le rôle-titre. Quel défi !

          Il ne faut pas que j’oublie de signaler qu’au cours de cette première discussion, j’avais sorti de la poche intérieure de ma veste aussi noire que ma chemise un objet kitch que je venais de chiner dans un tabac de la place San Stefano à Venise : un briquet portant l’effigie du Duce. Dire que tu t’en effarouchas serait très exagérément ternir la vérité  ! Ce truc rigolo fut au contraire l’une des attractions de la soirée, l’autre étant le décolleté pigeonnant de nos fraîches amies que nous reluquions sous les volutes de fumée tels des lions affamés (chose assez logique au demeurant car la devise collée sur le briquet n’était autre que : “Meglio vivere un giorno da leone, che cento anni da pecora[1]).

          Je te présentai l’une de mes neuves et provisoires conquêtes - car avant d’être un “prédateur sexuel”, comme je l’ai lu récemment dans Closer, tu étais en ce temps-là incapable d’adresser la parole à une inconnue, et longtemps je fis la navette entre toi et la grisette -, et quelques jours plus tard tu me fis lire une version tapuscrite de ton roman Podium, m’assurant que j’étais le premier lecteur dont tu réclamais la vigilante critique. Je fus aussitôt saisi d’admiration et te félicitai chaudement ! Ce n’était pas du Céline, bien sûr ; toutefois il y avait dans les lignes que j’avais lues de la verve, du rythme, des intonations berurières, un bon paquet de joyeuses trouvailles et de tournures innovatrices. Bien mieux, il y avait une patte ! Tu avais réussi ton pari : se faire tordre de rire ton lecteur en le tenant en haleine moyennant une histoire construite autour d’un thème sociétal qui passionnait le populo du début du millénaire, les sosies de vedettes. Je me moquais pas mal de Claude François et de ses tubes tartes, mais la manière dont tu traitais le sujet changeait délicieusement de l’atmosphère cucul de tes poussives Jubiliations vers le ciel ! Les compliments non feints provenant d’un lecteur aussi difficile à contenter que moi te touchèrent au coeur.

          Nous devînmes proches, puis, notre passion commune pour Charles Péguy aidant, amis et intimes, passant, durant des années, la plupart de nos après-midis ensemble ainsi que les fêtes de fin d’année. Rationaliste mais superstitieux, il te prit même de me considérer comme un porte-bonheur : un Nouvel An en ma compagnie était, disais-tu, gage de réussite professionnelle pour les douze mois suivants ! Te souviens-tu de celui qui eut lieu dans mon appartement du 18e arrondissement où, avec Laurence Remila, nous passâmes le réveillon à traquer sur le Net d’anciennes couvertures de Blek le Roc ? On m’a informé que Laurence est depuis devenu rédacteur en chef de Technikart et que tu t’es laissé aller dernièrement, lors d’une interview, à répandre des méchancetés sur mon compte.  Ce n’est pas joli.


          • 3 votes
            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 11:25

            Parisiânerie (partie 2) lettre de Blanrue à son ex ami Mhoax’ Mhoax... Ridicule sur la forme mais instructive sur le fond, Ruquier le sait il, le passé de son nouveau Moix ? Sans doute, mais ça ne doit pas le gêner aux entournures du pourtour de l’anus plus que ça.

            -----

            Nos discussions tournaient principalement autour des filles (draguées, manquées, aimées, épuisées !), de Sacha Guitry (que je te fis connaître malgré tes réticences avant l’un de tes départs pour le Brésil), de Marcel Baudouin, Céline, Carl Barks, Georges Cziffra (à la science pianistique duquel je t’initiai), Cosmo Kramer et George Costanza, Martin Heidegger, Larry David, Ricky Gervais, Hitler, Maximin Giraud dit Mémin, Kennedy, Christian Godard, Gérard Majax et Sylvain Gary, Benny Lévy, Fernandel, Lucien Rebatet, Alphonse Daudet et Paul Arène, Chesterton et Hilaire Belloc, et puis de nos villes d’élection São Paulo et Venise, de l’intégralité des émissions d’ “Apostophes” et des “Archives du XXe siècle” disponibles sur l’INA, et encore de tout le petit monde étriqué de l’édition que tu exécrais tout comme moi.
            Il faut être sincère : j’ai rarement vu quelqu’un ayant la tête aussi peu politique que toi. De toute évidence, tu n’étais pas un vitupérant gauchiste, puisque Le Pen ne te déplaisait pas, mais tu étais dénué d’idéologie et de parti pris dogmatique. À tel point que certains des sujets délicats que j’abordais en exerçant ma liberté sans complexe faisaient briller tes yeux comme des De Beers. En t’observant, on pouvait parier que ce n’est pas dans les locaux de La Règle du jeu que tu en entendais de pareilles ! Je mentirais si je disais que le souvenir du fameux briquet de la République sociale italienne était absent de nos conversations. Je crois bien qu’il finit par atterrir dans ta poche. Qu’en penses-tu ? Comptes-tu me le rendre un jour ?
            Je m’amusais souvent à t’expérimenter, te conduisant sur un terrain glissant, t’encourageant par mes remarques enthousiastes à suivre le cours de tes réflexions devenues sulfureuses malgré toi ou te lançant des perches afin de t’inciter à sauter plus haut que tu ne l’eusses fait sans ma pernicieuse présence - un saut périlleux que tu parvenais souvent à réaliser à ma grande joie (et à la tienne) !
            En quelque sorte, j’étais devenu ta bonne conscience : tout ce qui t’était interdit de dire en public du fait de ton statut d’israélophile encarté et de tes relations bobos castratrices, tu me le lâchais en privé ou me le faisais assumer en riant à gorge déployée à mes tirades transgressives. Docteur Yann et Mister Moix ! Je t’offrais la possibilité de vivre quelques heures par jour la vie que tu aurais voulue mener si la Shoah n’était pas devenue une religion et d’exprimer en cachette les propos que tu aurais aimé tenir si tu n’avais pas choisi la voie du succès contre le monde du silence.
            Par surcroît, j’étais un témoin insigne de ton être intérieur, te permettant de t’endormir chaque mauvaise nuit en pensant qu’il existait au moins un type sur terre comprenant qui tu étais vraiment, sachant ce que tu pensais au fond de toi quand tu cessais d’être un schizophrène de profession et que tu ne t’abîmais pas dans des capucinades échevelées inventées pour satisfaire tes mentors et tes mécènes ou impressionner un fade public, les branchés sans électricité et autres demi-soldes de la culture. Beaucoup de nos relations communes te prenaient pour un mou salaud, un opportuniste ayant vendu son âme au diable pour réussir dans le métier, mais ce bon vieux Blanrue savait que ton âme n’était pas si noire qu’elle paraissait et n’ignorait pas, en vrai zététicien, que certaines apparences sont trompeuses ! Je contribuais ainsi à te sauver à tes propres yeux, et, un jour, peut-être l’espérais-tu, devant l’histoire (c’est ce que je suis en train de faire en ce moment-même).
            Ai-je dit que je t’avais également chuchoté dès l’origine que j’étais un ami personnel de Robert Faurisson ? Non ? Alors c’est le moment de rappeler cette histoire à ton bon souvenir, ne crois-tu pas ? Rencontrant régulièrement le professeur à Vichy ou lors de ses venues dans la capitale, correspondant avec lui au quotidien par e-mail, je n’ai jamais été, tu l’admettras, du genre à me cacher devant toi de la proximité que j’entretenais avec cette sulfureuse personnalité qui avait, d’ailleurs, peu de secrets pour toi (nous en reparlerons un jour, dans mes mémoires, si Dieu me prête vie). Je ne suis pas cachotier et m’épanche sans souci sur cette affaire du moment qu’on me le demande gentiment. Or non seulement tu me le demandais, mais tu en redemandais, mon Yannou, et combien goulûment  ! Qui en était ? Qui n’en était pas ? Ça te passionnait ! C’était amusant, n’est-ce pas, de deviser de la Chose interdite entre toutes, confortablement assis à l’ombre des platanes des Hortensias en fumant un D4, entre une blague sur les “chtrols” et un panégyrique de Mylène ou d’Elsa ? Yann Moix, bras droit de BHL, s’exposant chaque jour en terrasse avec un proche de celui que ses employeurs sionistes et toute la France officielle tenaient pour le parfait salaud, l’homme à abattre, l’assassin toutes catégories confondues de la Mémoire, l’immonde raclure dont le nom ne devait jamais être prononcé sous peine de mort sociale, ça avait de la gueule ! On les emmerdait bien, pas vrai ?
            Je dois admettre que jamais il ne te prit l’idée de me recommander la discrétion à ce propos. Peut-être pensais-tu que j’étais aussi apeuré que toi à l’évocation publique du révisionnisme et considérais-tu que tu étais le seul de mes amis à obtenir de moi des confidences d’une si étrange nature. Je me rendais bien compte que tu changeais brutalement de sujet lorsque l’une de tes relations professionnelles, oeil torve, bouche lippue et bas-du-cul, déboulait à notre table ; j’avais déjà noté chez toi une propension certaine à la lâcheté. Ce nonobstant, je me souviens qu’un jour, tu m’assuras que si par malheur l’on me lynchait en raison de ce voisinage scandaleux, je pouvais compter sur toi, craché, juré. Tu répétas à plusieurs reprises, pour te convaincre toi-même sans doute, que tu demeurerais fidèle à notre amitié même si le ciel d’Israël venait à se fracasser sur ma pauvre tête de goy vénitien privé de ghetto.
            Je ne te crus pas ; la préface que tu consentis à écrire pour Le Monde contre soi – Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme paru aux éditions Blanche en 2007 me fit penser, un moment, que je t’avais soupçonné à tort d’être le porteur d’une paire de couilles en verre de Murano. Hélas, l’avenir donna raison à mon instinct.
            Il y eut pour commencer l’affaire de la pétition contre la loi Gayssot en 2010. Nous avions longuement parlé de cette dégueulasserie liberticide et tu partageais mon sentiment, mon exaspération. Le Parlement n’a pas à écrire l’histoire, punto finale ! Dans aucun pays totalitaire, jamais, une telle loi n’avait été osée ; les dictateurs les plus sanguinaires eux-mêmes, de droite comme de gauche, n’y avaient point songé. Mais depuis le 13 juillet 1990, dans le pays de Voltaire et de Céline, à cause d’un député stalinien et d’un Fabius aux mains sanglantes, tout opposant à cette foutue législation était tenu pour un partisan du génocide ! L’histoire n’était plus libre mais cadenassée, la pensée était verrouillée sans que personne ne réagisse. Pour fissurer le mur du silence et de la peur, je m’étais juré de monter un jour au créneau, au risque de me prendre une flèche dans les côtes et de briser dans l’oeuf ma carrière historique, littéraire et cinématographique. Connaissant le fond de l’affaire, tu m’avais approuvé sans réserve.
            L’emprisonnement de Vincent Reynouard au mois de juillet 2010 me décida de franchir le pas. Le 10 août, je lançai la pétition sur Internet, une première dans l’histoire. Pour ne pas mettre les signataires dans l’embarras et rester neutre, j’avais tenu à spécifier qu’il ne s’agissait pas “de soutenir les idées de Vincent Reynouard mais de défendre son droit à les exprimer”. Je me consacrai seul à cette mission durant des mois. Je fis le tour de mes relations : Jean Bricmont fut le premier à m’apporter son amical soutien. Noam Chomsky nous appuya ; le cofondateur d’Apple Steve Wozniak, des libertaires, des gauchistes, des journalistes comme ton vieux pote Dominique Jamet, et bien sûr des révisionnistes, tous m’adressèrent leur paraphe sans barguigner. Jour après jour, je te tins informé de l’évolution de l’affaire.  Ah, ça t’aguichait !
            Devant cette vague montante de protestations, je te sentais de plus en plus détendu et enhardi. Il était patent que BHL et sa cour de laquais te sortaient par les narines et qu’à quarante piges tu ressentais la marque du collier comme une injure faite à ta qualité d’être humain. C’était pour toi l’occasion rêvée de leur faire la nique et de t’évader de la prison dorée dans laquelle tu croupissais, avec vue imprenable sur la mer Morte.

          • 3 votes
            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 11:28

            Partie 3 --- Excusez la longueur, c’est qu’il en a à dire Blanrue quand il se lâche...

            --------

            Je n’osais y croire, mais je jouais le jeu et te fis faire de bonne grâce le tour de quelques-uns de mes soutiens. Tu tins à rencontrer Dieudonné à qui j’avais naguère présenté Faurisson. Je fis les présentations lors d’un dîner qui se déroula au théâtre de la Main d’Or, le 31 juillet 2010. Tu avais ri aux éclats en assistant à son spectacle “Mahmoud”, dans lequel un sketch hilarant porte sur un faurissonien pleutre éprouvant une telle trouille d’être placé sur écoute qu’il suspecte un chat de l’espionner. Pas une seconde je ne t’ai senti gêné, réticent, sur tes gardes. Après le show, entre toi et Dieudo le courant passa immédiatement au point que tu insistas, levant ta coupe de champagne, pour lui décerner un brevet d’anti-antisémitsme et le féliciter chaleureusement de son talent dépourvu du moindre soupçon de haine.

            Je te mis également en rapport avec mon avocat, Maître John Bastardi Daumont, de Nice, qui avait rassemblé, depuis qu’il avait fait relaxer Faurisson pour l’affaire du Zénith, une abondante documentation critique sur la loi Gayssot, perforant et creusant chacune de ses failles. Tu étais tellement emballé que tu voulus l’inviter lors d’un congrès de l’UEJF afin qu’il y expliquât les précieuses raisons devant inciter tout homme doué d’intelligence à rejeter la turpide loi communiste. Ce dessein ne vit pas le jour. Pourquoi ?

            Parce que, mon Yannou, lorsque je publiai à l’automne la liste des noms des premiers signataires de ma pétition, liste sur laquelle figurait le tien, tu te déballonnas dans un bruit de coussin péteur. Dans les moments de peur panique, on devient vite couard, et tu ne fis pas exception à la règle. Félonie pour félonie, autant aller au bout et dénier à son cerveau la possibilité d’avoir eu de coupables pensées ! Tu ne pris pas même soin de m’appeler personnellement, comme un grand garçon, pour m’exposer les raisons d’une dérobade que j’eusse pu comprendre ; non, tu fis les choses à distance, par l’intermédiaire de la petite Maria, ta fiancée canal historique que tu avais propulsée secrétaire de BHL. Cette jeune et pimpante Brésilienne, que j’avais aidée jadis à obtenir la nationalité française, me récita avec maladresse la leçon d’épouvante que tu lui avais apprise, laquelle fit à mes oreilles le bruit d’une vesse de truie :

          • 3 votes
            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 11:31

            Partie 4 (courage bientôt la fin)

            ---------

            - Paul-Éric, Yann n’a pas pu signer ta pétition, toute sa vie est consacrée à la lutte contre l’antisémitisme !

            La forme que prit ta méprisable fuite me sidéra. Se tapir dans le plus blanc des silences, engager un fusible féminin pour m’attendrir, tout ce mauvais cinoche de planqué pour ne pas oser affronter mon regard : quel écroulement moral ! Quel effondrement ! Tout fut bon pour assurer ta défection en rase campagne. Plutôt passer pour le roi des poltrons que d’avoir à m’expliquer que tu avais fait sous toi.

            Comme tu avais touché le fond, tu ne t’arrêtas pas à ce niveau d’indécence. Tu n’avais plus rien à perdre. Tu devais tout brouiller et transformer l’histoire en la retournant comme une chaussette. Devenir en quelque sorte négationniste ! Tu entrepris d’inverser les rôles. Puisque tu n’étais pas l’imposteur, il fallait bien qu’il y en eût un, et il était tout désigné  : moi !

            Le 2 novembre tu rédigeas "une mise au point" sur le site de La Règle du jeu dans laquelle tu racontas - espèce de ladre - que je t’avais piégé. Piégé ! J’ai été contacté il y a quelques jours au sujet d’une pétition contre la loi Gayssot dont Robert Badinter devait être le signataire vedette. On m’a promis un Robert (Badinter) mais, hélas, j’ai découvert un tout autre Robert, in fine, sur la liste : Faurisson !” écrivis-tu.

            Sous la pression de ton entourage israélien, le trouillomètre était remonté de plusieurs degrés. La maison BHL tremblait sur ses fondations.

            Tu poursuivais ton articulet en ces termes  : Je n’admettrai d’aucune manière (…) que mon nom figure sur une pétition signée par M. Faurisson ou par quelques autres sires de moindre notoriété mais de même acabit. Je n’accepterai jamais (…) que mon nom soit associé à quelque démarche visant, de quelque manière que ce soit, à réhabiliter ou banaliser le révisionnisme.”

            Tout le monde ne tomba pas dans le panneau. Surpris de ta réponse qui avait une odeur de couche-culottes pleines, les journalistes Abel Mestre et Caroline Monnot, du blog Droite(s) extrême(s) du Monde, menèrent une enquête dont voici la conclusion : “Le problème est que la vérité semble différente. En effet, vérification faite avec Google-cache (la mémoire du moteur de recherche), une phrase figurait initialement dans le papier de Moix expliquant son opposition à la loi Gayssot. Or, cette phrase primordiale a été retirée depuis. La voici : "J’ai signé une pétition en ce sens, sur laquelle figurent évidemment, figurent logiquement, mes pires ennemis et les ordures les plus avérées". Cette phrase tendrait donc à montrer que contrairement à ses assertions, M. Moix connaissait l’identité de certains signataires de cette pétition.” Et parmi ses signataires : Robert Faurisson, dont il disait n’avoir jamais vu le nom au côté des autres !

            Durant un an, nous ne nous adressâmes plus la parole. À quoi bon reprendre une discussion qui n’avait pas commencé ? De mon côté, je me doutais que tout essai d’éclaircissement de ta part ne me convaincrait oncques. J’avais reniflé derrière tes phrases auto-justificatrices un goût de mort. Et puis il y avait trop de mauvaise foi dans tout cela.

            Vint septembre 2011, mois où sortit officiellement sur le Net le documentaire que j’avais réalisé sur Faurisson un an auparavant. Tu en étais bien informé, à nouveau, puisque c’est toi qui m’avais donné l’idée du titre avant notre querelle. Nous avions d’abord espéré en faire un livre. À cet effet, tu m’avais présenté à Philippe Sollers au bar du Montalembert, à côté de Gallimard, dans l’espoir qu’il tentât avec moi un coup à la Jonathan Littell sur lequel j’avais publié une étude chez Scali. Les temps étaient mûrs, pensions-nous. Mais le jour dit tu n’osas pas franchir le Rubicon et j’en restai à conseiller au directeur de L’Infini qui fixait le fond de son verre de J&B en comprenant mal ce que je foutais là, la lecture d’une excellente interview de Mahmoud Ahmadinejad dans Newsweek.

            Ce film unique en son genre était la suite logique de ma pétition. Je t’avais envoyé des photos du tournage à Vichy en temps réel, en particulier les lieux d’habitation et de travail de ton héros François Mitterrand, le Florentin champion du monde de retournements de veste. La chemise rose que portait le professeur lorsque je l’interrogeai dans les rues de l’ancienne ville de l’État français t’avait beaucoup plu.

            Le temps avait passé : ce documentaire aurait dû sortir en DVD, mais le sort en décida autrement et il figurait désormais, sous-titré en plusieurs langues, dont l’arabe et le croate, sur un site dédié.

            Le 5 octobre 2011 je t’en fis parvenir l’adresse URL. Tu me répondis comme si nous nous étions quittés la veille. La tension était retombée. L’anecdote portant sur le surnom dont le jeune Faurisson était affublé (“Menon”) te fit bien rire. Je te proposai d’en causer en terrasse de notre café habituel, en compagnie d’un havane. Tu acceptas derechef.

            - On parlera de ton documentaire qui est vraiment très bon. Enterrons la hache de guerre, lanças-tu.

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            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 11:33

            Partie 5 & Fin... Ouf... Merci à ceux/celles qui auront eu le courage de lire jusqu’au bout smiley

            --------------------------

            Nous nous revîmes sans évoquer notre mésentente. La faute était oubliée, loin derrière nous. Le ressentiment n’est pas mon genre (mais la justice, si).

            - Il reste 5 heures de rushes, j’attends qu’un producteur israélien me donne 10 millions pour lancer le DVD complet, te dis-je.

            Nous rîmes de bon coeur, nous moquant, moi de l’Iran, toi d’Israël. C’était reparti comme au bon vieux temps !

            Jusqu’au printemps 2013, où tu m’annonças au même endroit et d’une voix terne que tu ferais “tout, absolument tout” pour obtenir le prix Renaudot. Je compris aussitôt ce qu’il allait advenir. Six mois plus tard tu l’obtenais pour ton roman Naissance (Grasset), à la genèse duquel j’avais assisté, étape par étape. Contrairement à la coutume, je ne figurais pas dans les remerciements. Dieu sait pourtant que j’étais drôlement présent, et sous diverses espèces, dans ce gros livre à moitié raté qui malgré le tapage n’a pas dépassé les 40 000 ventes. Nous y reviendrons tôt ou tard…

            J’apprends que tu prétends désormais à qui veut l’entendre que nous ne nous sommes pas revus depuis notre brouille pétitionnaire de 2010.  Il paraît aussi que tu fais courir le bruit que j’aurais passé un an en Iran. Pour devenir mollah sans doute ?

            V’là-t’y pas qu’avec l’ambition la panique te reprend !

            Je possède tellement de preuves du contraire de ce que tu affirmes que tu as perdu d’avance la bataille du mensonge, si bon joueur d’échecs sois-tu.

            Te comparant à Nabe, parangon d’égotisme, tu m’as dit une fois en sortant du 25 ter route des Gardes à Meudon, après m’avoir présenté à Lucette Destouches, veuve Céline :

            - On peut me blâmer tant qu’on voudra, il n’empêche que moi je suis un bon camarade !

            C’est vrai, tu fus un bon camarade. C’est pourquoi je ne te laisserai pas tomber entre de vilaines mains.

            Arrivederci, amico mio !
            source : http://blanrue.blogspot.ch/

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            Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 31 août 2015 11:47

            @Gaston Lagaffe
            ... comme quoi une bonne gamelle ça change un bonhomme du tout au tout ?!

            Elle est pas belle la vie ?

            Moralité : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ... de trouver une bonne gamelle !

            ... mais, car il y a un mais Ruquier ne paierait que 10 000/mois !?

            Pour faire tout ça c’est pas cher payé ... ok Gaston ?

            Merci

            CQFD


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            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 23:17

            @Mao-Tsé-Toung
            D’accord avec vous mais en regardant fortuitement bien malgré moi(x) cette vidéo d’Hervé R, je me suis dit que peut être que Yann Moije agit de cette sorte et de façon si caricaturale le goy qui se veut juif et ce permanent besoin viscéral d’étaler sa maigre culture comme de la bouse à chaque phrase qui sort de son gouffre à néant qui lui sert de bouche, Yann nous la joue à l’écossaise et ce, en prime time chez Ruquier, ce qu’aucun Soral ni Dieudonné ne pourrait envisager ne serait ce qu’un embryon d’idée de pouvoir éventuellement le faire un jour.

            Je m’explique : Yann Moix est si improductif dans ses propos qu’il devient boussole inversée, la thune de BHL en moins, je me suis dit, y a un truc, faut creuser quitte à passer pour complotiste inversé à mon tour.

            Plusieurs éléments vont dans mon sens de réflexion :

            1- Yann Moix a commencé chez Dechavannes dans le public en tant que "spectateur lambda régulier" qui vient apporter sa science sur ceux qui se sont exprimé sur le plateau, distribuant comme maintenant chez Ruquier, le king du recyclage de has been du moment en crachant d’entrée sur Soral, alors que le grand public doit s’en foutre comme de l’an 40 du boss d’E&R, objectivement parlant. Au même moment que Blanrue qui paraissait aussi dans les émissions de Dechavannes en tant que président du cercle Zététic avec Gérard Majax il faisait partie de la bande Blanrue/Nabe/Soral/Dantec/Houellbeqck etc...

            2 : Yann Moix avait une ambition à la mesure de son égocentrisme frisant le mystique pathologique à l’instar de ses potes de la période post nouveaux philousophes, il se rêvait écrivain célinien, réalisateur hitchkoquien doublé d’un spielberguien frôlant le woody hallensonisme et il a réalisé Podium puisCineman... Ses livres ne se vendent pas, de surcroit, en plus son mirroir lui fait la gueule et il est en rupture avec Gillette mais en bonne affinité avec l’alcool et en concubinage avec les drogues, donc son image merdiatique autant dire qu’il a du se dire, grillé pour grillé je m’en fous, je me vengerais de façon plus magistrale que Soral mais sournoisement, fourbement, à l’écossaise, à la Acidenitrix, je vais me la jouer larbin des propagandistes juifs et je vais tellement exagérer leur discours par ma bouche revancharde qu’au lieu de les servir comme je le laisse transparaître, je leur nuirais plus sûrement et plus durablement que tous les Soral, Reynouard, Ryssen, Fdesouchiens, Dieudonnés du monde réunis.

            3 :

            N’oublions pas que malgré son apparence repoussante et vile, il possède une intelligence rare qui en fait un excellent joueur d’échec, lui qui a si bien appris de ceux qu’il aime détester, vous savez, exactement comme dans le film d’Arcady K avec Bruel, Katz, un commerçant d’art juif qui a échappé au camp de la mort portant barbe et tout l’uniforme du rabbin aux yeux de tous mais en réalité un tortionnaire nazi qui avait trouvé ce double moyen d’à la fois fuir l’Otan et Nuremberg tout en s’infiltrant au maximum dans le milieu juif profond afin d’étudier ses pires ennemis. Et bien Moix à mon sens est le Katz de K d’Arcady, à moins que le chat BHL n’aie pas fini de jouer avec sa souris préférée, haha sacré Moix. Dans les deux cas, il est mal.


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            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 23:18

            Oublié le lien vers la vidéo d’H.R.

            https://www.youtube.com/watch?v=21slsNax8v0

            EXCUSER


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            Serge ULESKI Serge ULESKI 1er septembre 2015 09:28

            @Gaston Lagaffe

            @Gaston Lagaffe

            Je compte écrire un billet sur Moix. Il aura pour titre : Yann Moix, la call-girl de BHL".

            La période "Blanrue-Faurisson" sera mentionnée, bien évidemment. Aussi, je lis avec attention votre communication à ce sujet.


          • vote
            Baston Labaffe Gaston Lagaffe 1er septembre 2015 16:34

            @Serge ULESKI
            Oh je ne suis pas un expert es Moix mais il m’énervait déjà chez Dechavannes quand j’étais encore victime de la boîte à cons, une source non négligeable sur ce masturbeur de cervelles, surtout la sienne, à ne pas négliger, est sa rubrique sur la règle du jeu et les sujets abordés par cet écrivaillon qui s’imagine génie alors qu’il ne fantasme que par procuration via le talent des autres :

            http://laregledujeu.org/contributeur/yann-moix/

            Maintenant qu’il a une tribune hebdomadaire sur France 2, il serait bien de donner un coup de projecteur sur cet excessif insignifiant qui devrait, dans un monde "normal" et sain, être anonyme parmi les médiocres, mais ce n’est plus un monde normal et sain depuis que le règne de la connerie a gagné sur celui de la brillance humaine.


          • 3 votes
            hase hase 31 août 2015 14:37

            Mince alors, Moaix, qui c’est ?
            Houellebecq, j’adore !! démodé, peu sensible au chant, sans factices poses, un style percutant, une intelligence hors norme, pas mal d’atouts !!! impression d’un air du dehors qui balaie le commun.


            • 2 votes
              Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 31 août 2015 16:18

              Houellebecq ! le moment le plus fort :

              "je suis manipulé par une divinité malfaisante !"

              et

              "je surfe sur la peur des gens ; ce qui fait le succès de mes livres !"

              Type donc plus que BIZARRE !... ET PERSONNE POUR LE REMARQUER !

              Tous sur Moix qui d’évidence n’est qu’un minable qui a trouvé une gamelle pour régler ses impayés du mois ou de l’année !

              CQFD


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                Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 31 août 2015 16:39

                @Mao-Tsé-Toung

                ... d’où mon insistance à parler dans de nombreux articles, de destin, de métaphysique, d’ontologie... avec l’autre auteur à succès : Michel Onfray qui se dit athée libertaire hédoniste et qui prétend maintenant dans son dernier livre Cosmos ridiculiser le grand manitou de l’ontologie : Martin Heidegger lui-même, en inversant son propos, vite fait, bien fait sur l’être et les étant ! (mon dernier article sur le sujet est en rade à la CENSURE ; et personne pour le débloquer

                Michel Onfray dans son ontologie matérialiste [Cosmos] "inverse" Martin Heidegger à propos "d’être et temps" !

                DATE DE CRÉATION DE L’ARTICLE : 29 août 2015

                ) !

                INDIVIDUS TRES BIZARRES QUI INFLUENCENT PAR LES MEDIAS ET LEURS LIVRES CE DEBUT DE SIECLE : notons au passage que les DEUX polarisent sur l’ISLAMISME déjà omniprésent avec notamment un état fantoche sorti des sables, et dont au fond peu dans ce monde de malades mentaux, se soucient comme on devrait !

                CQFD


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                Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 23:33

                @Mao-Tsé-Toung
                Tous sur Moix qui d’évidence n’est qu’un minable qui a trouvé une gamelle pour régler ses impayés du mois ou de l’année !

                Pour moi la poix c’est Moix et l’insignifiant est Houellebecqk l’alouette car je n’ai jamais lu une ligne de cet "écrivain à succès" puisque son discours de dépressif moyen au physique mixé entre Palpatine et Gollum m’indiffère et ses livres presque autant que ceux de l’autre Christine Schwarz qui se dit Angot pour faire plus smart qui s’épanche en confessions intimes aussi désertes que le cuir chevelu d’un Kojak skinhead soralien limite yulbrinnerien sur sa vie sexuelle ratée et sa vie de famille à chier aux bennes à ordures mais qui curieusement squatte les merdias comme un morpion sur une couille pendante et puante.

                Tandis que Moix malgré ses casseroles notoires fait son comeback télévisuel alors qu’il avait initialement en tête d’adapter "Voyage au bout de la nuit" de Céline au cinéma, oui vous êtes tombés de votre chaise, c’est normal, relevez vous et pincez vous, vous ne rêvez pas, Moix à défaut d’avoir réalisé ses ambitions tombe sur une énième frustration, alors il s’est dit : Je suis une pute, une tapineuse, alors essayons de la leur jouer à l’envers, ils se sont assez foutus de moi, je n’ai aucun autre talent que citer celui des autres, alors je vais détourner leur propagande quitte à passer pour une merde que je suis déjà, alors, je vais leur niquer leurs plans à ces bâtards... Le crypto juif de synthèse sera peut être un jour, vénéré comme un héros par ceux qui se disent dissidents aujourd’hui, haha sacré moix....

                Houellebeck ? Un écrivaillon de plus, un épiphénomène alors que Moix, à suivre.... smiley

                CQFD


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                Pierre Régnier 31 août 2015 16:59

                D’après les présentations que j’en ai lues, le livre de Boualem Sansal "2084 la fin du monde" (que je n’ai pas encore lu) comme "Soumission" de Michel Houellebecq, ou encore l’essai de Christopher Caldwell "Une révolution sous nos yeux, comment l’islam va transformer le monde" ne sont pas des livres d’anticipation sur la soumission des "élites" à l’islam mais seulement sur la manière dont ça pourrait s’aggraver.

                 

                Les gouvernants de France et d’Europe sont, eux, déjà soumis.

                 

                Notre vrai problème est en réalité de savoir comment, contre leur aveuglement ou/et leur lâcheté nous allons organiser ce que René Marchand nomme une nécessaire Reconquista (1)

                 

                Léa Salamé se trompe. Essayer de convaincre qu’il ne faut pas avoir peur aujourd’hui est une erreur grave. Comme le dit Houellebecq, même si la gauche - pour moi la fausse gauche et j’y inclue la fausse "extrême gauche" - est médiocre, elle reste dominante. (2) Même si la médiocrité ne se limite pas à celle des actuels gouvernants. J’ai en fait pris l’habitude de parler de ceux de la Sarkhollandie.

                 

                (1) "Reconquista ou mort de l’Europe" par René Marchand (éd. Riposte Laïque, 2013)

                 

                (2) http://www.blog.sami-aldeeb.com/2015/03/24/mes-camarades-de-gauche-vont-ils-enfin-sindigner-pour-cette-bonne-raison/

                 

                  


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                  Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 31 août 2015 17:21

                  Pierre Régnier (---.---.---.92) 31 août 16:59 

                  Les gouvernants de France et d’Europe sont, eux, déjà soumis.

                  ================================


                  @Pierre Régnier

                  Justement Pierre Régnier ; il faut aller plus loin :

                  Houelbeq parle de divinité maléfique qui le manipule ; comment ne pas émettre pour le moins l’hypothèse pour les
                  "gouvernants de France et d’Europe"... et j’ajouterais  : d’ailleurs !

                  Tout est à revoir dans l’interprétation de notre monde par une intelligentsia qui n’est depuis longtemps qu’un ersatz d’intelligentsia !

                  CQFD


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                  Soralien Soralien 31 août 2015 18:45

                  Publicité :

                  A 10 minutes 46 secondes l’ex miséreux du désir frustré de la queue à cause d’un faciès repoussant, d’une lâcheté sans nom et d’une haleine de hyène faisandée prononce le nom de son MAÎTRE, notre PRESIDENT bien aimé. Il ne peut s’en empêcher de se vautrer dans la fange du godwin cet hypocrite merdeux qui défend des pédophiles du style Polanski jusque parce qu’il est juif, celui qui se rêve né sans prépuce nous livre une diatribe qui pourrait se résumer à ceci : Mein Kampf ----> Soral

                  > antisémite-------> pas mélanger avec son dieu Où est le bec.

                  Cette carpette qui sert d’essuie godasses à BHL a bien changé du temps où la bataille des caniches Dantec et lui se compromettaient dans les boîtes à partouzes de Panam. Il a la mémoire bien courte le jouet de BHL, mais notre PRESIDENT se chargera de le lui rappeler à notre bon souvenir car il a de lourds dossiers sous le coude sur l’antisémite honteux qu’est MoiMoix, moche et moite comme un molard.

                  Je finirais là dessus, et je fais l’amour à ta femme par la même occasion en dernière instance bien comprise.


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                    jeanpiètre jeanpiètre 31 août 2015 21:24

                    @Soralien
                    paris est plein de parisien, pas assez de parisiennes et trop de parisiens.

                    soral est une chroniqueuse de seconde classe , exfiltrée de la tv pour venir faire son show sur le net, il a beau être bavard, il n’en pense pas un mot


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                    Soralien Soralien 1er septembre 2015 02:44

                    @jeanpiètre
                    Notre PRESIDENT n’est PAS PAS risien, ni même PAPA tout court, les prophètes désignés ne pouvant avoir de progénitures, les JESUS de notre temps ne peuvent, à l’instar des Highlanders prétendants au PRIX, ne peuvent pas goupilloner avec leurs petits zizis d’immortels, leurs petits goupillons stériles, n’en déplaisent aux dés tracteurs, à contrario des dés propulseurs, Soral est de ceux là. Rares ils sont, précieux d’autant plus, ils sont. Soral est Savoyard, tout comme bon nombre de parigots importés et dénigrés, le milieu germano pratin n’a jamais tendu la main aux bouseux, et rien que pour cela, notre PRESIDENT mérite le respect le plus humble dû à son rang, fusse t’il déclassé. Punk is not Dead, Soral l’a ressuscité d’entre les momies amidonnées des limbes médiatiques. Amène... le vin, le boursin, et tous ses seins, en dernière instance bien comprise, je finirais là dessus et si t’es pas content je te file une savatée de douze à travers la bulle vide qui te sert de cervelle avec mon bras d’honneur dans le cul en prime, t’as compris ?


                  • vote
                    cathy30 cathy30 1er septembre 2015 10:23

                    @Soralien
                    Vous citez Hervé Ryssen.


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                    jeanpiètre jeanpiètre 1er septembre 2015 11:51

                    @Soralien
                    cette fascination du fist chez les soraliens prouve surtout qu’ils sont eunuques


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                    Avlula 31 août 2015 22:50

                    J’ai trouvé ce morceau de télévision plutôt intéressant, et les humains Houellebecq et Moix aussi. Moix se forçant au vouvoiement alors qu’il a l’air bien copain (il suffit de le voir se marrer comme un gosse), Houellebecq complètement serein et sincère, dans sa bulle, rien ne l’atteint, notamment pas une Salamé insistante avec ses questions sans intérêt (elle n’a pas le niveau, ou alors elle tente de manipuler les spectateurs en détournant le sujet vers de la politique alors que Houellebecq a expliqué clairement qu’il fait seulement de la littérature). Il s’est donc saisi d’une peur et l’a développée, donc a poussé la réflexion au bout dans le futur, ce qui a donné quelque chose d’apparemment pas terrifiant du tout (ou alors si c’est terrifiant, que dire de notre situation actuelle, si on l’avait faite lire il y a 50 ans !).


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                      Serge ULESKI Serge ULESKI 1er septembre 2015 10:44

                      @Avlula

                      Je repère autour de moi l’existence d’une peur (l’Islam – ndlr), je la retranscris dans un livre. Mon sujet c’est ce que les gens ont dans la tête.“

                      Dixit Houellebecq

                      Courageux mais pas téméraire ce Houellebecq qui se cache derrière une réalité guidée par un sentiment aussi intangible qu’évanescent car dépendant des journaux de 20H. Aussi, Houellebecq qui meurt d’envie de dire tout le mal qu’il pense de l’Islam se cache-t-il derrière ses lecteurs... lecteurs boucliers humains !

                      Pauvre littérature !


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                      Avlula 1er septembre 2015 13:57

                      @Serge ULESKI
                      Je n’ai pas d’a priori sur lui et je n’ai vu aucune intention de s’en prendre à l’Islam. Soral avait lu le livre et avait pensé pareil. Il n’y a pas de jugement de valeur sur le fait que le pays soit sous pouvoir islamique, il a juste décrit de façon neutre ce que ça donnerait. Quand on lui demande s’il pourrait se convertir à l’Islam il dit un petit non. Bref je crois que les anti-islamophobie se sont trouvés un mauvais adversaire et sont tombés dans le piège médiatique et la polémique qu’a tenté de raviver Salamé par exemple. Peut-être que ce livre a fait du tort mais il semblerait que ce soit contre le grès de son auteur.


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                      Pierre Régnier 1er septembre 2015 16:06

                      Pauvre ULESKI !

                      Regardez donc un peu moins les journaux de 20 h. Lisez donc un peu moins le (nouveau) Monde et Libé.

                      Il vous viendra peut-être alors cette pensée que quelques individus échappent encore au conditionnement médiatique.

                      Et que peut-être, parmi eux, il se trouve encore quelques écrivains.


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                      Baston Labaffe Gaston Lagaffe 1er septembre 2015 16:35

                      @Pierre Régnier
                      Ah oui ? Des noms svp ?


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                      Serge ULESKI Serge ULESKI 1er septembre 2015 20:52

                      @Avlula

                      Une autre lecture de "Soumission" par Alain Soral qui a vu dans ce roman un vibrant appel au retour du religieux. La soumission de Houellebecq serait alors une soumission de tout un Peuple à une nécessité absolue face au cul-de-sac qu’est le post-modernisme : le retour de la religion, l’Islam "modéré" en l’occurrence. 


                        Encore une autre lecture de "Soumission" par Finkielkraut qui, contrairement à Soral, a vu dans ce roman, la dénonciation de la soumission à venir de tout un Peuple, de toute une civilisation... européenne, à l’Islam jusqu’à élire un Président musulman.


                      Juxtaposition des points de vue de Soral et de Finkielkraut.

                      Soumission salvatrice chez l’un ; soumission munichoise chez l’autre. Chacun étant cohérent avec ses propres convictions, ses fantasmes et ses phobies aussi. Ce qui démontre une fois de plus que c’est bien le lecteur qui fait le livre !


                      extrait de... http://penseraupluriel.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/01/03/soumission-le-dernier-titre-de-michel-houellebecq-551714.html


                       ***


                       Je repère autour de moi l’existence d’une peur (l’Islam – ndlr), je la retranscris dans un livre. Mon sujet c’est ce que les gens ont dans la tête.“

                      Dixit Houellebecq

                        Courageux mais pas téméraire ce Houellebecq qui se cache derrière une réalité guidée par un sentiment aussi intangible qu’évanescent car dépendant des journaux de 20H. : la peur de l’Islam.

                      Aussi, Houellebecq qui meurt d’envie de dire tout le mal qu’il pense de l’Islam ( il a livré le fond de sa non-pensée voilà quelques années déjà : "l’Islam, la religion la plus c..... du monde" se cache derrière ses lecteurs... lecteurs boucliers humains !






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                      Avlula 1er septembre 2015 21:02

                      @Serge ULESKI
                      Il donne son avis avec franchise et sans censure, et il me semble qu’il a changé d’avis sur l’Islam après avoir lu le Coran (je crois avoir vu ça à l’époque où la télé pouvait se trouver encore allumée).

                      On ne ferait que changer de religion, c’est pas bien grave, il se pourrait qu’on renverse moins de "régimes" au nom de l’islam qu’au nom de l’argent pour le plus grand soulagement du monde. Franchement je trouve la situation actuelle tellement mauvaise que ça ne m’alarme pas du tout, pour avoir fait un séjour en pays musulman modéré (en cours de contamination par notre religion emploi/argent malheureusement), c’est pas désagréable.


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                      Pierre Régnier 2 septembre 2015 08:46

                      @Avlula

                      De fait, Avlula, comme Onfray (1) Houellebecq a un peu modifié sa position face à l’islam après avoir montré le risque qu’il présente pour la France. Il est venu sur une position du genre : de toutes façons les civilisations sont mortelles, et peut-être que la mort de la nôtre c’est maintenant ; alors, qu’elle meure par l’islamisation ou de toute autre manière, Bof !

                       

                      Uleski, lui, ne change pas. Il reste installé, comme la fausse gauche et la fausse extrême gauche dans le nouveau négationnisme  : l’islam n’est pas dangereux, et ce sont les gouvernants et leurs journalistes complices qui ont raison ; il faut rassurer la population et répéter sans cesse que c’est la dé-diabolisation du FN qui est dangereuse.

                       

                      (1) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/il-faudra-faire-sans-michel-onfray-169999?pn=1000
                       forum4349946


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                      InternetDev InternetDev 3 septembre 2015 13:41

                      Y Moix a surtout obtenue cette place parce qu’Aymeric Caron bossnt trop bien, les invités politique se chiaient dessus de lui faire face...

                      L’autre, ils sont sûres d’elle.... Avoir été aussi longtemps le passe-plat d’Eric Zemmour, c’est un record qu’elle détient avec Yves Calvi et Nicolas Doménaq. (Wouaff Wouaff).

                      Et Ruquier, qui se croit de gauche, a trop souffert qu’Aymeric Caron, trop bon (même Ruquier était forcé de le reconnaître / et N. Polony bouffait son chapeau) maltraite des politiciens en haut de l’affiche (eux mêmes ont sûrement laissés entendre que le remplacement serait le bienvenu).

                      Bref Ruquier n’est à l’aise qu’avec des passe-plats, ou de faux polémistes imbus d’eux-mêmes.

                      Bientôt il ressuscitera Finkelkraut, Zemmour, et pourquoi pas Jean-Marie Lepen pendant qu’il y est ?



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