« Syrie, une guerre sans nom » : un autre regard sur le conflit
Entretien avec Jean-Claude et Geneviève Antakli, auteur du livre "Syrie, une guerre sans nom ! Cris et châtiments" (2014).
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Jean-Claude et Geneviève Antakli sont nés pendant la Seconde Guerre mondiale, l’un à Alep, en Syrie, l’autre en France. Diplômés de l’Université de Médecine-Pharmacie de Montpellier, assistants des hôpitaux, ils ont exercé pendant 30 ans en Aveyron leur métier de biologistes. Ils ont été appelés à créer un Institut infirmier « à la française » à Alep par l’archevêque grec-melkite catholique de 2008 à 2012. Ils témoignent de leur expérience avant et pendant le conflit syrien.
Tags : International Témoignage Guerre Syrie
3 réactions à cet article
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C’est bien de mettre un peu d’humain dans tout ça ! Si on ne connaissait pas un peu la Syrie d’avant, à entendre ce qu’on en dit aujourd’hui, on pourrait imaginer une espèce de "trou noir" où rien de ce qui s’y passe ne concerne les humains que nous sommes.
J’ai bien aimé la volubilité de l’homme, quoi ? Tout dire en quelques mots et se perdre dans tant de richesses, d’évènements, d’histoire, de culture...
Merci Frida-
@hase
le monsieur et sa femme racontent l’emballement de certains jeunes syriens pour la révolution (alors que la majorité fut conscient des limites du régime de ses inconvénients mais le plébiscite malgré tout) , voyant là une opportunité à saisir, elle a parlé de smartphones à l’époque en 2011 (outil cher et qui ne peut s’obtenir que de l’intermédiaire de gens qui ne voulaient pas du bien à la Syrie), un signe qui montre comment les pétrodollars ont influencé non seulement par le discours islamique mais aussi en donnant l’illusion que la page sera tournée facilement et que tout le monde vivra à la saoudienne avec des 4X4, et de la haute technologie, certains ont vite compris le piège mais trop tard, pour d’autres soit ils y ont laissé leur vie soit ils font partie de ceux qui font la queue pour quitter le pays...ils ont aussi parlé des djihadistes appâtés par des dollars...
on est loin des convertis ou des rebelles qui se battent par conviction ou pour une noble cause...
entre les vendus et les psychopathes, les sincères ne devraient pas y en avoir beaucoup, et ils ont dû déchanter très vite.
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@Frida
Oui, j’ai bien entendu ça ; cela m’est évident et cela m’est odieux.Ce qu’ils vivent est inimaginable, un pays complétement détruit ce sur le fil du rasoir cela me touche d’autant plus que nous sommes coupables de cela, enfin, quand je dis "nous" !!
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