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Accueil du site > Actualités > Société > Vers une consommation locale : Décrypter les circuits courts

Vers une consommation locale : Décrypter les circuits courts

Circuit court : Circuit de distribution comportant au maximum UN intermédiaire entre le producteur et le consommateur. Voilà une définition que beaucoup connaissent mais ces circuits prennent quelles formes ? Et d'où vient ce désir de consommer local ? Je vous propose de le découvrir...

 

Né d’un désir de retrouver le lien à son territoire et de recoller à des valeurs solidaires, les circuits courts n’ont de cesse de croître. Ces marchés si particuliers prennent une infinité de formes et tendent à prendre une part de plus en plus importante de notre consommation.

 

Bien que les supermarchés et les grandes enseignes tentent de "surfer sur la vague", la consommation citoyenne et solidaire reste entre nos mains. Vulgarisé et développé avec la croissance importante des AMAP, ces réseaux prennent aujourd’hui des formes aussi diverses qu’originales.

 

Je vous propose de découvrir tout cela au travers de cette vidéo :

 

 

Nous découvrirons ensemble des circuits qui inovent. Drive fermier, magasins de producteurs, magasin citoyen, les exemples sont nombreux.

 

Symbioz est un projet de sensibilisation à l’agriculture et à l’environnement. Ensemble nous découvrirons comment fonctionne notre monde et nous casserons les préjugés qui persistent dans ces domaines aussi fondamentaux que méconnus.

 

A bientôt les symbiotes

Votre serviteur Eturan

 

Tags : Consommation Culture Agriculture




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6 réactions à cet article    


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    la mouche du coche 28 septembre 2015 09:21

    Le problème est qu’on arrive au même prix qu’avec des circuits où la viande fait 3 fois le tour de l’Europe. Il faudrait que les agriculteurs y réfléchissent. S’ils sont au même prix qu’ailleurs, ça veut dire que la grande distribution a un rôle positif.


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      Eturan 28 septembre 2015 17:17

      @la mouche du coche Bonjour la Mouche,

      Effectivement je n’ai pas encore abordé la question des points positifs et négatifs. Je dois faire une autre vidéo pour conclure ce sujet et bel et bien parler des bienfaits et des des limites que peut avoir ce genre d’économie. Il est clair que la grande distribution a apporté beaucoup et continuera.

      Pour moi la question du prix se pose peu dans ce genre de cas. C’est bel et bien une philosophie et un état d’esprit à avoir. Et parfois les circuits courts fonctionnent avec des distributeurs (définition même du circuit court). Néanmoins la remarque est intéressante.


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      la mouche du coche 29 septembre 2015 23:43

      @Eturan

      Je suis moi-même dans une amap et je constate que les prix y sont ceux du marché. Cela veut dire que ce système ne fonctionne pas parce qu’à ce prix-là, les systèmes alternatifs resteront confidentiels pour des bobos friqués. Il n’y a donc qu’une seule question qui vaille : pourquoi est-ce que les agriculteurs qui nous vendent au cul du camion sont aussi chers que les grands distributeurs qui doivent payer les supermarchés, les publicitaires, les grossistes, etc. ? Tout le reste est de la littérature.


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      Eturan 30 septembre 2015 00:24

      @la mouche du coche
      Je suis en partie d’accord avec votre raisonnement. En effet les prix sont parfois équivalents à des prix de marché "classique". Il serait donc intéressant d’en discuter avec les membres ou les agriculteurs de votre AMAP afin de confronter les avis.

      Peut-être ces prix sont-ils justifiés par des raisons propres aux exploitants ? Etant étudiant et membre d’une AMAP, je me suis rendu compte que ma dépense alimentaire avait baissé (avec de plus une nette amélioration de mon alimentation).

      Dans tous les cas comme je le disais c’est un état d’esprit à avoir. l’AMAP est un des modèles mais il en existe plein. Par contre je ne pense pas que ce soit la lubie de bobos friqués (par exemple je suis étudiant assurant seul tous mes frais de vie et pourtant j’adhère à une AMAP).

      Finalement, la question qui se pose... c’est l’inverse de la votre selon moi : Pourquoi les distributeurs qui doivent payer les supermarchés, publicitaires, grossistes, négociants et autre sont au même prix que des agriculteurs vendant en direct ? Cet écart doit donc être ressenti au niveau des agriculteurs eux-mêmes (d’ailleurs où et qui sont ces agriculteurs ?)

      Mais le débat est fort intéressant et je me réjouis d’avoir pu "l’amorcer".

      Amicalement


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      Lisa Sion Lisa Sion 28 septembre 2015 09:59

      Un bon conseil, une enseigne " biocoop solidaire" installée tout proche d’une sortie d’autoroute et bien signalée, fonctionnant avec la " fonction roule " est garantie d’être en rupture de stock tous les soirs, et les livreurs les plus lointains, roulant incomplets peuvent ramasser les produits des suivants de façon solidaire. Pensez y.


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        Eturan 28 septembre 2015 17:19

        @Lisa Sion

        Je n’ai pas eu vent de la "fonction roule". J’aimerais bien en savoir plus. Je rappelle que mon propos est loin d’être exhaustif (malheureusement) mais votre anecdote semble très intéressante. De la doc à ce sujet ?



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