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Accueil du site > Tribune Libre > Domination adulte - Yves Bonnardel

Domination adulte - Yves Bonnardel

La domination adulte est aujourd'hui complètement occultée et pourtant centrale.

 

Celle-ci conditionne pourtant la plupart des inégalités de notre société.

 

 

Au cours de cet entretien, Yves Bonnardel nous présente son livre "La domination adulte, oppression des mineurs". Il est notamment question des luttes des mineurs, des institutions et moeurs oppressives vis à vis des enfants, du concept d'éducation, etc.

 

"Yves Bonnardel nous convie de façon inédite à un véritable voyage révolutionnaire au sein des rapports adultes/enfants, dont notre vision du monde ne sort pas indemne."

Tags : Education Enfance Ecole




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28 réactions à cet article    


  • 5 votes
    Rounga Rounga 21 décembre 2015 11:42

    Aïe aïe aïe, j’ai très peur. Je n’ai pas encore vu la vidéo, mais je sens déjà le mec arriver pour nous dire en substance qu’essayer d’éduquer ses enfants, c’est-à-dire essayer de leur faire éviter certaines voies que l’expérience nous a appris à reconnaître comme néfastes, c’est exercer une domination. Il se peut que je me trompe, mais après tout ce n’est pas étonnant que certains en viennent à prétendre cela étant donné l’environnement intellectuel actuel.


    • 3 votes
      Marioupol Marioupol 21 décembre 2015 11:54

      Moi itou, d’ailleurs ils suffit de voir la dégaine des deux interlocuteurs pour pressentir le pire dans le domaine. Cà plus le LGBT.....aïe, aïe, aïe, comme vous dites ! smiley


    • 4 votes
      Emile 21 décembre 2015 12:26

      @Rounga

      Bonjour,

      Personnellement je pense qu’il suffit de fournir un environnement "sécuritaire" et stimulant aux enfants ; nous n’avons pas besoin de les conduire sur une voie de manière active.

      Par sécutaire j’entend : où ses besoins fondemmentaux (qui sont à la demande, qui émanent de son ressenti) sont comblés, cela en relation avec votre propre ressenti, par la communication : la mise en commun des ressentis.

      ____

      Si vous voulez que votre enfant lise, et bien lisez.

      Par l’imitation il s’impregnera bien assez de vous, surtout si vous refusez d’abandonner votre enfant à l’Etat et par extension au système marchand ; le premier ayant pour rôle le conditionnement de marchandises dociles.

      Car oui forcer un enfant à apprendre quelque chose qui ne fait aucun sens pour lui est une domination. Toute action "d’éducation" niant le ressenti de l’enfant, prépare ce dernier à devenir un rouage du système, un esclave pertinent, un consomateur frustré, un élécteur passif.

      ____
      Avez-vous lu "Le maître ignorant", de Jaque Rancière ?


    • vote
      Rounga Rounga 21 décembre 2015 13:22

      @Emile

      Si vous voulez que votre enfant lise, et bien lisez. 

      Par l’imitation il s’impregnera bien assez de vous, surtout si vous refusez d’abandonner votre enfant à l’Etat et par extension au système marchand ; le premier ayant pour rôle le conditionnement de marchandises dociles. 

      Car oui forcer un enfant à apprendre quelque chose qui ne fait aucun sens pour lui est une domination.


      Je suis assez d’accord avec ça. Quand j’étais enfant, ma mère tenait absolument à ce que j’apprenne un instrument de musique. Je ne voyais pas vraiment l’intérêt étant donné que non seulement mes parents ne jouaient pas, mais en plus n’écoutaient même pas de musique. J’ai donc pratiqué sans faire de réels progrès, faute de motivation et d’objectif en terme de performance. C’est seulement plus tard, lorsque j’ai commencé à écouter de la musique, que j’ai regretté de n’avoir jamais vraiment appris à jouer. Ce qui manquait de la part de mes parents, c’est la transmission d’un goût pour la chose, ce qui était impossible puisqu’ils ne l’avaient pas eux-mêmes. Heureusement j’ai pris goût pour d’autres choses par moi-même et ai su me motiver dans d’autres domaines, sans que mes parents s’y opposent (car ce cas de figure peut exister aussi).


      Avez-vous lu "Le maître ignorant", de Jaque Rancière ?


      Oui


    • 3 votes
      chtouille 21 décembre 2015 12:19

      Ouais moi aussi j’ai un peu peur, quand on souhaite émanciper l’enfant et le considérer égal à un adulte, libre de tous ses choix, comme sexuels.
      qu’est ce qu’il est parti faire en Allemagne, chez les Verts de cohn-bendit ?
      référence au féminisme, théorie du genre.
      il est aussi anti-spéciste égalitariste libertaire.

      En finir avec l’idée de Nature
      çà commence comme çà
      "Ce qui est naturel est bien, répète-t-on1. La Nature est un ordre, harmonieux, où toute chose est à sa place, qu’il ne faut pas déranger. Elle inspire un sentiment religieux de respect, au sens d’adoration et de crainte (comme de soumission devant tout ce qui nous paraît puissant et dangereux)."
      On comprend que la suite du texte va être de remettre en cause l’ordre naturel.

      c’est un anarchiste, un sataniste décadent et déviant, probablement sodomite.


      • 2 votes
        Emile 21 décembre 2015 12:34

        @chtouille
        Bonjour,

        Les enfants vont spontanément vers la connaissance, nous n’avons nul besoin de les instruir, et selon-moi, cela fait partie de leur nature. Tous les enfants jouent et le jeu est le moteur de tous réel apprentissage, toutes interventions intellectualisé des "adultes" (des aliénés) dans ce processus n’est que perturbation de "l’ordre naturel" comme vous dites.

        Pouvez-vous me définir l’anachisme ?


      • 2 votes
        ffi 21 décembre 2015 13:00

        @Emile
        Les enfants sont les premiers à demander aux adultes des réponses sur le monde qu’ils voient. Pourquoi ? Parce que, par leur bon sens, ils perçoivent bien que les adultes ont plus d’expérience qu’eux. Ils le font spontanément, parce que c’est l’ordre naturel.

        Quant à cette idée que l’adulte n’aurait pas à « interférer » dans la construction de l’intelligence de l’enfant... Autant prôner l’abandon des enfants... En effet, un enfant abandonné apprend de lui-même... Mais si la roue existe, pourquoi l’enfant devrait-il la réinventer pour en profiter ? Autant qu’un adulte lui montre qu’elle existe, ça lui fera gagner du temps, non ?

        Voyez-vous, un homme, dans sa propre vie, n’aurait pas le temps de découvrir toutes les découvertes opérées par l’humanité au gré des millénaires précédents : de fait un homme est seul, quand l’humanité est nombreuse, et il vivra environ un siècle, quand l’humanité existe depuis des millénaires... C’est pourquoi, c’est fort utile que les adultes instruisent les enfants, puisque cela permet de leur faire profiter des connaissances développées par l’humanité toute entière depuis qu’elle existe, ce dont ils ne pourraient pas profiter s’ils étaient laissés livrés à eux-mêmes.

        Ce genre de proposition est typiquement le genre de principe qui, une fois appliqué, se fracasserait derechef sur les dures réalités...


      • 3 votes
        Emile 21 décembre 2015 13:04

        @ffi

        Vous n’avez pas bien lu ce que j’ai écris, si l’enfant demande il faut répondre à cette demande, nous sommes d’accord.


      • 3 votes
        Rounga Rounga 21 décembre 2015 13:43

        @Emile

        Les enfants vont spontanément vers la connaissance, nous n’avons nul besoin de les instruir, et selon-moi, cela fait partie de leur nature.

        Ce sont les jeunes enfants qui sont effectivement avides de comprendre le monde, d’acquérir de nouveaux savoirs. Le problème est que si ce désir n’est pas régulièrement satisfait, il s’estompe, et les adultes doivent donc être à la hauteur des exigences de leurs enfants. Pas en ayant réponse à tout, mais en leur montrant qu’ils sont capables de trouver eux-mêmes des réponses aux questions qu’ils se posent. Si on ne maintient pas cette flamme chez les enfants, et qu’on laisse la télé faire leur éducation, ils deviennent en grandissant des ados blasés, uniquement intéressés à la satisfaction de leurs désirs immédiats.

        Par conséquent, ce n’est pas parce qu’une certaine "nature" existe chez les enfants qui les porte vers la connaissance que les adultes n’ont pas à préserver cette nature qui se corrompt aisément, et à leur donner des outils culturels aptes à canaliser et faire fructifier cette nature. C’est tout l’enjeu de l’éducation et de l’instruction.


      • 1 vote
        Emile 21 décembre 2015 15:22

        @Rounga

        C’est pour ça qu’il faut les accueillir dans un environnement suffisament stimulant. On fait forcément des choix, on ne va pas le nier, vivre en ville ou à la campagne par exemple.
        Le tout est de ne pas forcer, ne pas faire violence contre le ressenti de l’enfant, c’est mon avis.

        Après nous n’avons pas à faire violence à à l’enfant, mais l’inverse est également vrais, on ne peut pas répondre positivement à toutes les demandes d’un enfants.

        C’est juste du respect mutuel.


      • 1 vote
        Rounga Rounga 21 décembre 2015 13:32

        @Bainville

        Cette citation me fait penser à ce que disait Antoine Blanc de Saint-Bonnet :

        "L’homme ne naît pas libre, mais pour le devenir."

        "Quand il naît, l’enfant pleure. En grandissant, il saura pourquoi."



      • 2 votes
        Piloun Piloun 21 décembre 2015 14:03

        Je voudrais juste savoir si ce militant libertaire égalitariste, Yves Bonnardel, a lui même des enfants ?


        • vote
          Rounga Rounga 21 décembre 2015 14:19

          @Piloun
          Bonne question.

          Parce que les principes d’éducation, c’est très facile d’en avoir de toute sorte, mais en pratique, on fait généralement comme on peut. Et les parents qui appliquent trop strictement leurs principes soit se font bouffer par leurs enfants, soit leur imposent un stress trop important. La question de l’éducation passe aussi par la place qu’on se laisse à soi-même dans la relation qu’on a avec l’enfant.


        • 2 votes
          popov 22 décembre 2015 14:33

          @Piloun

          Je voudrais juste savoir si ce militant libertaire égalitariste, Yves Bonnardel, a lui même des enfants ?

           

          Cela me rapelle une boutade qui circulait à l’université où j’étais :

           

          "Quand on sait, on fait de la recherche.

          Quand on ne sait pas, on enseigne.

          Quand on ne sait pas enseigner, on écrit des livres de pédagogie."


        • 2 votes
          Marioupol Marioupol 21 décembre 2015 19:10

          @yoananda

          I like !


        • 1 vote
          gaijin gaijin 22 décembre 2015 08:22

          bonne vidéo même si on tombe un peut dans la simplicité
          il y aurait bien plus a dire mais les commentaires démontrent que personne n’est prêt simplement a ouvrir le débat ............


          • 2 votes
            Oursquipense Oursquipense 22 décembre 2015 10:43

            C’est assez fascinant. Dommage de réagir sans visionner parce que franchement là !

            Alors :

            - vers 4’46 Yves Bonardel regrette qu’en Europe à l’âge de 5 ans un enfant sache à peine lacer ses chaussures alors que dans certains pays à cet âge il subvient déjà à ses besoins

            - la famille est décrite comme un milieu des plus criminogènes et violents (84% des parents auraient recours à la violence et 1 enfant sur 10 est victime d’agressions sexuelle par un proche). Comment obtient-on ces chiffres ?

            - un enfant doit avoir les mêmes droits que les adultes à partir du moment où il est prêt (l’exemple donné est que si enfant de 6 ans est capable de passer et d’obtenir le permis de conduire eh bien il doit pouvoir conduire. Je vous jure que je n’invente rien !)

            - un enfant doit pouvoir travailler et gagner de l’argent s’il le souhaite

            J’arrête là. On peut discuter de tout ça point à point. Globalement ce qui me semble évident c’est de considérer comme maltraitance de ne pas considérer un enfant comme un adulte. Il y a également le refus de l’éducation considérée comme un embrigadement.

            Résultat = on doit laisser des mineurs faire ce qu’ils veulent et les considérer comme des adultes. Rien que la présentation de Monsieur Bonnardel me laisse penser qu’il parle de lui et de personne d’autre.


            • 4 votes
              Rounga Rounga 22 décembre 2015 13:48

              @Oursquipense
              Si Bonnardel dit vraiment cela, alors il est clair que sous des atours progressistes et libertaires, il nous amène en réalité le travail des enfants. Le loup n’est jamais loin.


            • vote
              Oursquipense Oursquipense 22 décembre 2015 14:03

              Bonjour Rounga,

              j’apprécie la franchise d’Yves Bonnardel en tout cas.Maintenant je ne vois pas comment discuter avec une personne qui développe de tels arguments. Pour lui il semble évident qu’un enfant même en bas âge doit disposer des mêmes droits qu’un adulte à partir du moment où il montre les capacités d’exercer ce droit. Soit, admettons. Maintenant qui dans la société va dire à un moment donné qu’effectivement un enfant à tel ou tel droit ? Un adulte, bien entendu. Du moins pendant une génération minimum. Or la base de réflexion de M. Bonnardel est que les adultes constituent dans leur majorité une masse qui opprime les mineurs.

              On se trouve donc devant le même problème que serait le changement de désignation des députés (tirage au sort plutôt que vote). Parce que ce serait les députés élus qui devraient voter la loi instaurant le tirage au sort. Pourquoi ferait-il ça ? Même sans discuter de la pertinence du tirage au sort en lui-même la réponse est évidente. En admettant qu’Yves Bonnardel ait raison il n’y a aucune possibilité de le prouver sauf à avoir une révolution.


              • 2 votes
                Rounga Rounga 22 décembre 2015 15:05

                @Oursquipense
                Il me semble que défendre l’accession des enfants à ses droits va forcément de pair avec les devoirs. Cela implique d’endosser certaines responsabilités, et le lot d’emmerdes qui va avec. Un enfant de 12 ans qu’on considère responsable devant la loi peut aller en prison. Or on sous-estime totalement la fragilité émotionnelle des enfants. Un autre pan de l’éducation dont je n’ai pas parlé est l’accession à la maîtrise de ses émotions, afin d’accéder au sentiment, forme raffinée et canalisée de l’émotion, et à la rationalité. On ne peut pas envisager de donner leur majorité à des individus qui n’ont pas été éduqués de ce point de vue.

                Et puis vouloir à toute force que l’enfant ait des droits, des responsabilités, des moyens d’autonomie, n’est-ce pas penser que l’épanouissement de l’enfant n’est possible qu’en devenant un petit adulte ? N’est-ce pas encore maintenir une domination adulte sur l’enfant que de prétendre cela, n’est-ce pas nier justement ce qui fait l’intérêt de l’enfance ? Il faut que je regarde cette vidéo pour voir exactement ce que dit Bonnardel, mais j’ai très peur que sous des dehors progressistes il ne soit qu’un fossoyeur de l’enfance de plus.


              • vote
                Oursquipense Oursquipense 22 décembre 2015 15:29

                @Rounga

                Il y a pour moi les mêmes problèmes qu’avec certaines personnes théorisant sur le genre :

                1 - un raisonnement qui est en fait un résonnement : "J’ai vécu telles choses dans ma vie donc cela s’applique à toutes les vies de toutes les personnes vivants dans le monde" Exemple = Mme Françoise Héritier https://www.youtube.com/watch?v=2Hts9-yg8rk , visiblement frappée du syndrome de la "tête de lapin" - voir à partir de la 7ème minute.

                2 - considérer un fait comme un point de vue et, conséquemment, un point de vue comme un fait. Par exemple pour certains "genristes" asséner que le genre féminin est systématiquement considéré comme inférieur dans la plupart des sociétés actuelles. Comme si élever son enfant et le nourrir était regardé comme un rôle mineur par la majorité des sociétés humaines.


              • 1 vote
                Rounga Rounga 22 décembre 2015 16:01

                @Oursquipense

                Un autre point de votre premier commentaire sur lequel je voulais rebondir : si la majorité est accordée selon une décision collective (peu importe comment cela se fait) et non selon un critère d’âge, on pourrait penser que certaines personnes resteraient toute leur vie dans la minorité, pour peu que les autres majeurs ne les reconnaissent pas comme apte à disposer de droits et de devoirs. On voit où cette logique peut mener si on n’installe pas un certain nombre de garde-fous.


              • 1 vote
                popov 22 décembre 2015 15:37
                J’ai un ami ingénieur physicien qui a eu deux enfant : une fille et un garçon.

                La fille, il l’a éduquée de façon classique, en la poussant à l’étude.

                Le garçon, il a décidé de le laisser faire ce qu’il voulait, car entre temps, il avait lu Rousseau.

                La fille avait l’air un peu résignée mais était quand même très fière de ses résultats scolaires. 

                Le garçon était resplendissant de santé. Il passait tout son temps libre à courir sur la plage et à pêcher. Son père me disait "il sait déjà intuitivement que l´énergie se conserve car l’autre jour il m’a demandé pourquoi l’eau du bain refroidit." Je lui ai dit "oui mais il a raté tous ses examens." Le père m’a répondu "ce n’est pas parce qu’il ne sait pas, c’est parce qu’il ne sait pas lire les questions !!"

                J’ai revu cette famille il y a peu. La fille est institutrice et est devenue une personne épanouie. Le garçon à 40 ans est toujours à charge de ses parents. Quand il un peu d’argent, il le dépense aux jeux de hasard ; quand il n’en n’a pas, il fait des petits boulots de merde.

                Cette histoire est purement anecdotique et on ne peut pas en tirer de conclusions générales. Un enfant n’est pas l’autre et peut-être que les deux méthodes auraient marché s’il avait appliqué la méthode traditionnelle à son fils et la méthode libertaire à sa fille.

                On se retrouve parent sans vraiment connaître le métier, et bien souvent sans en avoir la vocation. On a donc tendance à reproduire les méthodes d’éducation qui nous ont été appliquées par nos propres parent, avec une correction par ci par là.

                Finalement, l’essentiel est que l’enfant se sente soutenu et aimé. Et il ne faut surtout pas suivre à la lettre les conseils de tous ces théoriciens de l’éducation.

                • 3 votes
                  Rounga Rounga 23 décembre 2015 11:56

                  Bon, ça y est, j’ai regardé, et comme je m’y attendais, l’intervenant dit de belles sottises. Je ne sais pas quelle éducation il a eue, mais j’ai du mal à comprendre ce qu’il veut dire quand il dit que la possibilité de choix des enfants est niée par les parents. Le problème est qu’il tient un propos très général et ne donne aucun exemple.
                  Il range même les écoles Montessori du côté de la domination adulte, alors que c’est quand même le type d’éducation qui permet le mieux à l’enfant de se développer selon ses choix et ses affinités. Mais seulement -comble de l’horreur- cela impose à l’enfant des horaires, une maîtresse, des camarades de classe qu’il n’a pas choisis (je n’invente rien, c’est textuel !). Que former un enfant pour affronter la vie passe en grande partie par l’apprentissage qu’on ne choisit pas tout semble le dépasser totalement. Je connais certaines femmes assez extrêmistes dans l’éducation de leurs enfants et qui appliquent ce genre de théories ultra-libertaires et centrées autour de l’enfant, et tout ce que je peux dire, c’est que leurs mômes sont mal polis, incapables de se comporter en groupe. Les mamans sont totalement investies dans le soin de leurs enfants, au détriment de leurs propres vies, et également de leurs couples. Tout ce que cela produit, c’est du malheur et de la frustration. Un enfant qui a pris l’habitude que tout tourne autour de lui ne pourra rien faire dans la société et sera toujours en manque d’attention. Finalement, cette mentalité qui veut traquer le moindre signe de domination est totalement aveugle au bonheur. Est-ce que des enfants "non dominés" seront aptes à être heureux ? Pas sûr. Est-ce que des enfants ayant subi la "domination" des adultes peuvent être heureux ? C’est certain.


                  • 2 votes
                    Auxi 23 décembre 2015 21:47

                    Moi aussi, je crains le pire avant de regarder la vidéo : je sens venir le culte de l’enfant-roi, dont on peut quotidiennement constater les ravages. Ça va du môme étalé de toute sa longueur en travers d’une allée de supermarché, jouant comme s’il était seul au monde, à celui qui me demande une cigarette dans la rue et tape du pied parce que je la lui refuse. Également, ces chiards qui emmerdent tout le monde dans le bus, importunent les autres clients au restaurant, sans que les parents ne mouftent, ou alors pour engueuler ceux qui auraient l’impudence de remettre la chair de leur chair à sa place.


                    La première chose à faire comprendre à un gosse, c’est qu’il n’est pas tout seul et que, non, ses désirs ne sont pas des ordres. Un gosse n’est pas "fini", son plaisir immédiat est son seul critère, et s’il n’y est mis d’opposition, il devient un tyran et, plus tard, l’enfant-roi devient le roi des cons.

                    • 1 vote
                      Auxi 23 décembre 2015 22:15

                      Bon, eh bien, je n’ai pas eu le courage d’aller au bout, j’ai craqué à partir du "droit" des enfants à travailler. Le bonhomme mélange tout et n’importe quoi et secoue ça dans un shaker. Passons sur l’enfant de six ans qui pourrait passer son permis de conduire – je ne sais pas ce que fume ce gus, mais j’en veux ! –, mais on passe ensuite du délire à un pétainisme rentré qui veut que le travail "libère" et soit la seule source de revenus envisageable… À l’heure où on discute enfin d’un revenu inconditionnel de base, il faut subir la malfaisance de ce genre de dinosaure. Sous des dehors de baba cool un peu largué mais sympa se cache un totalitarisme redoutable.


                      • vote
                        ldv07 ldv07 11 janvier 2016 16:26

                        @Auxi
                        Ma plus jeune fille à péter un cable en fin de troisième en me disant "je ne veux plus aller à l’école je veux travailler".

                        Après moult discussion, présentation de l’exploitation des sans diplômes etc.. elle n’a pas voulu changer d’avis. Suite à un placement de force en lycée technique elle faisait un malaise avec hospitalisation par semaine (et sale caractère avec les profs). Je l’ai descolarisée quand tous son entourage à été découragé (je n’étais pas majoritaire). Elle à été suivie pendant sa quinzième année par des services sociaux car elle ne pouvait prétendre à un apprentissage. A mis à profit (sous mon impulsion) son année sabatique pour trouver une entreprise qui la prenne en apprentissage. Dans un département du centre de la france sinistrée et dans une ville de 200000 habitants, défi difficile à relever. Ben elle à trouvé et choisi seule. Elle a fait deux ans d’apprentissage à passer un diplôme en candidate libre et travaille depuis ce temps sans interruption (elle à 25 ans). Maintenant elle songe à reprendre des études professionnelles (éducatrice jeunes enfants) et faire elle aussi des enfants.

                        Elle apprend ce dont elle à besoin pour être efficace et performante et ses patrons succéssifs (commercants) la regrette. Elle est épanouie, respectueuse et consciencieuse (elle aurait pu virer "rebelle" et finir je ne sais où) et sait qu’elle peut atteindre ce qu’elle souhaite si elle le décide. A 18 ans (majeure) elle tenait des magasins (petits) seule en confiance de la ou du patron.

                        Un jour elle ne sera plus salariée (qu’elle dit).

                        Sa soeur de quatre ans son ainée, cursus classique, à bac +5 et est aujourd’hui prof (et ne s’en porte pas plus mal). 

                        Je connais des enfants dans les 5/6 ans qui sont d’une intelligence naturelle brillante et d’autres plus agés qui ont été cassés par l’éducation de masse, avenir qui attend certainement une partie de ces 5/6 ans.

                        Education de masse

                        Travail de masse

                        Chômage de masse



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