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Accueil du site > Tribune Libre > Conférence "Le Sang du Père, un meurtre au service du libéralisme"

Conférence "Le Sang du Père, un meurtre au service du libéralisme"

Cette conférence a suivi le visionnage du documentaire de Sylvain Durain, "Le sang du père", dont vous pouvez vous procurez le DVD à cette adresse : http://www.sylvaindurain.fr/le-sang-du-pere-le-film

 

Cette conférence, organisée par l'association Le Rémois Informé, a été tenue par Sylvain Durain et Charles Robin. Le thème : l'évolution de la figure du père à travers les époques et sa destitution au cours de l'époque contemporaine et moderne au profit du système libéral. 

 

Partie 1, propos de Sylvain Durain :

 

Partie 2 : propos de Charles Robin :

 

Partie 3 : questions du public :

 

Bon visionnage !

 

Tags : Société Histoire Famille




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74 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 1er mars 2016 15:10

    Bienvenue à vous, excellente initiative, et merci pour ces vidéos.
    EG


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      maQiavel maQiavel 1er mars 2016 15:54

      Sujet très important.

      Je n’ai pas encore vu la conférence mais c’est l’occasion de parler aussi un peu du paradigme matricien (puisqu’il est question de sang du père).

      Ca fait un petit moment que je suis le mouvement matricien et je dois admettre qu’il est entrain de modifier mon approche de la question du système familial. Cela ne veut pas dire que je suis sur la ligne de la pensée matricienne et d’accord avec tout, j’ai beaucoup de réserves mais les matriciens ont le mérite de poser une réflexion très logique en des termes très justes, de faire un diagnostic très lucide de nos sociétés modernes et de conclure par des propositions concrètes. Quoi qu’on pense de ces propositions, il faut écouter ce qu’ils ont à dire. Voir cette excellente intervention à Meta tv de Frédéreic Mariez (qui est très bon lorsqu’il déroule sur le matriarcat mais dont je me méfie considérablement lorsqu’il aborde d’autres sujets).

       

      Les matriciens partent du constat que l’époque que nous vivons est marquée par la disparition du patriarcat, ce système familial étant mort et enterré depuis l’instauration en 1970 de l’« autorité parentale » qui consacre l’égalité des droits et devoirs du père et de la mère dans l’éducation des enfants et qui a remplacé la « puissance paternelle » qui assurait l’exclusivité de l’autorité du père sur les enfants (l’autorité du mari sur la femme s’appelait « puissance maritale »).L’autorité parentale est en quelque sorte un compromis entre autorité paternelle et maternelle (notre modèle juridique familial n’est donc ni patriarcal, ni matriarcal) , entre liberté sexuelle et fidélité au couple.

       

      Les matriciens constatent que dans la réalité, loin des abstractions juridiques, ce compromis ne fonctionne pas (voir les statistiques sur le taux de mariage et de divorces, sur l’augmentation des naissances hors mariage etc.) et aboutit concrètement à la généralisation de la famille monoparentale(qui pose des problèmes économiques évidents , dur d’élever des enfants seuls de nos jours ) , à la baisse de la natalité (que les classes dirigeantes veulent pallier par l’organisation d’une immigration de masse ) , à la famille recomposée ( qui se révèle également un échec malgré la propagande , les divorces y sont aussi très fréquent et concrètement celui qui remplit la fonction de père est celui que la mère a élu ).

       

      C’est dans ce contexte de décomposition familiale que s’insèrent les mesures comme le mariage pour tous (et peut être bientôt de nouvelles lois sur la PMA et la GPA). Cette dynamique conduit au déclin de la famille et surtout de la filiation, la crainte des matriciens étant que l’État supplante la famille et que les scénarios de science-fiction les plus obscurs ne se réalisent  pour aboutir à un totalitarisme d’Etat.


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        maQiavel maQiavel 1er mars 2016 15:55

        Quelles sont donc les alternatives à l’accroissement des problèmes familiaux, à la suppression de la filiation et donc de toute organisation familiale, à l’engendrement d’une société de plus en plus individualiste dans laquelle la reproduction naturelle deviendra davantage contraignante pour le parent isolé à la charge des enfants, à une société déshumanisée atomisée dans laquelle l’État et la machine contrôleraient tous les individus déliés, de la conception jusqu’à la mort ?

         

        La première alternative qui vient à l’esprit est le retour en arrière : c’est la réaction conservatrice vers un retour au patriarcat !

        Personnellement, je me situais aussi dans cette optique avant de connaitre les matriciens, plus par résignation qu’autre chose car au fait qu’il est impossible de remonter le temps : les fleuves ne remontent pas à leurs sources.

        Dans cette optique, il faut donc trancher en faveur de  l’autorité paternelle unique, rétablir la notion de chef de famille, de puissance maritale (la subordination de l’épouse à l’homme), de pénalisation du sexe hors mariage. C’est très bien en théorie (ou pas selon sa perspective) mais concrètement, dans une société modernes alphabétisée, mondialisée au niveau de vie élevée et dont les mœurs sexuelles sont plutôt permissives, c’est complètement utopique. :-

         

        Pour mettre en place un tel projet, il faudrait renoncer aux libertés individuelles et mettre en place un régime dictatorial patriarcal avec sa police des mœurs chargé de la répression sexuelle sur base d’une sorte de charia. Dans nos sociétés, un tel projet  n’est pas sérieux, concrètement ça se réduit à une posture de dandy réactionnaire subversif, rien de plus …

         



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        maQiavel maQiavel 1er mars 2016 15:56

        La pensée matricienne propose une autre alternative, plus adaptée à la liberté individuelle et sexuelle de nos sociétés tout en préservant la filiation : le matriarcat !

        Déjà, il faut commencer par dire que le terme matriarcat ne signifie pas  « domination par les femmes »,  le matriarcat est  « l’ordre fondé sur la maternité », un modèle de société fondé sur la filiation maternelle. C’est pourquoi il ne faut pas le confondre avec un autre concept, celui de la gynocratie(ou gynarchie) qui signifie « pouvoir aux femmes », et qui par conséquent à plus à voir avec le pouvoir politique que l’organisation familiale. Les pseudos féministes hystériques détestent le matriarcat, il faut le savoir, ca n’a rien à voir avec les femens par exemple …

        Et aussi le matriarcat ne se construit pas sur une inhibition des identités biologiques, l’homme et la femme ont des rôles différents au sein de la famille, donc rien à voir non plus avec l’idéologie de la confusion des genres.

        Le matriarcat est un modèle de société structuré sur la filiation maternelle, et où l’autorité parentale légale est maternelle. Certaines société matriarcale se fondent sur l’amour libre, alors que d’autres privilégient des unions monogames avec contrat de fidélité. Cependant, ces unions sont envisagées d’un point de vue temporaire et peuvent êtres dissoutes facilement. On parle alors de « mariage apparié ». L’exclusivité sexuelle à vie est une possibilité, mais relève d’un désir personnel et en aucun cas d’une institution.

         

        Les matriciens n’ont véritablement rien inventé, c’est selon de nombreux anthropologues le premier système familial qu’a connu l’humanité. 


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        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 16:08

        @maQiavel
        "La pensée matricienne propose une autre alternative, plus adaptée à la liberté individuelle et sexuelle de nos sociétés tout en préservant la filiation : le matriarcat !"

        Ok, MaQ, mais est-ce que ce système n’implique pas tout de même une prépondérance de l’élément féminin dans l’éducation des enfants, avec ce risque de déficit de virilité évoqué dans la conférence ? 


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        maQiavel maQiavel 1er mars 2016 16:17

        @Qaspard Delanuit
        C’est une bonne question et la réponse est non !

        Les sociétés matriarcales se structurent en familles élargies collectivistes (clans), matrilinéaires et les hommes du clan élèvent les enfants , la filiation est maternelle mais l’éducation n’est pas exclusivement maternelle,


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        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 16:35

        @maQiavel
        Je me demande si l’on peut combiner le principe de la société matriarcale avec la notion de propriété immobilière. Est-ce que la maison et le terrain doivent appartenir aux femmes ? A mon avis le système patriarcal est très lié à la capacité physique de prendre possession d’un territoire et de défendre sa clôture (figure virile du pionnier américain éleveur de vaches, sans même parler de la rivalité des rois). Les plus grandes et durables richesses terrestres sont faites des parcelles de cette planète. 


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        maQiavel maQiavel 1er mars 2016 17:37

        @Qaspard Delanuit

        Il existe effectivement une corrélation entre l’émergence de la propriété immobilière (qui vient avec la sédentarisation) et la structure familiale matriarcale.

        Ceci étant, il a existé des société combinant le matriarcat et la propriété immobilière (et très souvent, la terre appartient à la famille par le vecteur de la femme même lorsque c’est l’homme qui la gère , çàd que les fils du frère qui gère n’héritent pas ).

        http://matricien.org/geo-hist-matriarcat/

        Mais on peut très bien associer la propriété immobilière avec le matriarcat dans nos sociétés modernes  : http://matricien.org/projet-promethee/


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        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 18:29

        @pegase
        Le livre "La vilaine Lulu" (qui n’est pas destiné aux enfants) n’a pas d’effet sur la société (un milliard de fois moins que la télévision), ça ressemble plutôt à une alerte ou à une résurgence de quelque chose d’enfoui dans la mémoire d’Yves Saint-Laurent (dont l’enfance est pourtant décrite comme celle d’un petit prince entouré de nombreuses attentions.) 


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        xima (---.---.140.158) 2 mars 2016 23:28

        @maQiavel

        C’est intéressant. Les matriciens ont quelques bons arguments, notamment en ce qui concerne le délitement de la famille aujourd’hui, mais je ne suis pas forcément convaincu par ce qu’ils proposent.

        Plutôt que de rentrer dans de grands débats théoriques, je vais dire ce qui pourrait me déranger concrètement, en tant qu’homme dans une telle société :

        - Je n’aurais pas envie de devoir éduquer les enfants des femmes de mon "clan", en sachant 1) qu’on m’imposerait cette "paternité" à un moment où je ne l’aurais pas forcément choisie (ou ne serais-je simplement pas prêt) 2) que je ne serais pas le père, donc que je n’aurais pas ce lien naturel avec lui. Je pense que beaucoup d’hommes seraient peu motivés pour s’impliquer dans l’éducation des enfants, dans ces conditions. En tout cas moi.

        - Je n’aurais pas non plus envie de devoir vivre avec mon "clan" naturel toute ma vie. Pouvoir s’émanciper de sa famille de sang (subie) et aller fonder sa propre famille avec quelqu’un qu’on choisit, c’est un moyen d’indépendance et d’épanouissement que je chéris. Il a ses défauts, certes, mais il laisse au moins à l’individu le choix de construire sa vie tel qu’il le désire.

        Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, selon moi, si les sociétés matriarcales sont toujours restées beaucoup plus primitives que les sociétés patriarcales. En matriarcat, l’individu est replié sur son clan, alors que la famille patriarcale, bien qu’imparfaite, permet quand même de dépasser le tribalisme.

        Non, pour moi ce modèle ne peut s’appliquer qu’à des sociétés minimes et primitives. Ce serait une régression énorme dans notre contexte. Néanmoins, les matriciens ont raison quant à leur critique de l’évolution actuelle de la famille. Je pense qu’il s’agit surtout d’un problème de valeurs, et d’idéologie moderne qui ringardise complètement la notion de responsabilité. Une société sans responsabilité, qu’elle soit matriarcale ou patriarcale, ne peut que générer le bordel actuel. On pourrait très bien avoir un matriarcat dégénéré où les gens du clan ne penseraient qu’à leur plaisir et délaisserait l’éducation des enfants. Le problème est bien ailleurs.


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        JC_Lavau JC_Lavau 3 mars 2016 11:06

        @maQiavel.
        Mais wi, mais wi !

        N’hésite pas à exhiber un exemple où les matriarques triomphantes n’aient pas raflé tous les enfants avec tous les biens de la famille. Exemple de succès triomphant : ce qu’elles se vantent d’avoir fait de mon fils (ex-surdoué) :

        http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=253.0

        Pour le plus grand profit des trafiquants de stupéfiants.


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        JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2016 09:20

        @maQiavel. A propos des vols d’enfants judiciairement assistés, j’avais écrit ceci, en juin 2005 : http://deonto-famille.info/index.php?topic=304.0

        La séparation d’un enfant de l’un de ses parents, par l’autre parent

        Cadre éthologique et biologique comparé

        Alors que c’est la règle chez les oiseaux, peu nombreux sont les mammifères qui élèvent leurs petits en couple : les renards, les loups, les loutres, les écureuils, les élans. Chez la plupart des espèces, règnent soit la charge totale de l’élevage sur la seule femelle, comme chez les ours, soit à la femelle encadrée par le troupeau, comme chez les zèbres, ou encadré par le harem, comme chez les otaries. Les primates sont les plus groupaux, suivis par certains carnassiers organisés en meutes consanguines (loups, suricates…). A l’exception du gorille jeune adulte, qui n’a plus de prédateurs de taille, un singe tout seul a bien peu de chances de survivre dans la forêt ou la savane. Nous humains faisons exception parmi les mammifères, à cause de notre énorme cerveau, et de notre immense temps d’apprentissages. Nous sommes des animaux extrêmement sociaux, qui n’arrêtons ni d’apprendre de nos congénères, ni de leur être fort liés par les sentiments. Nous, nous avons un cerveau qui réclame quinze ans de maturation biologique jusqu’à myélinisation du cortex frontal. Nous, nous avons un cerveau qui exige, adulte, le cinquième de notre métabolisme basal, soit vingt watts sur cent watts totaux, et à la naissance, pas moins des deux tiers de notre métabolisme total. Tout comme un chimpanzé, nous pouvons fort bien mourir de chagrin.

        Le groupe intérieur, et son appauvrissement

        Bien que son substrat neuro-anatomique n’en ait pas encore été cartographié en entier, l’énoncé suivant a une grande valeur pour l’action du clinicien : L’individu est un groupe intériorisé, dont la psyché est soumise à l’épreuve des générations. Toute notre vie, nous incorporons, bien ou mal, les sentiments, les fantômes, l’expérience, les connaissances, la culture et les manières des autres. Un proverbe de clinicien, est que quand on a un individu dans son cabinet, on a au moins trois générations devant soi, au minimum jusqu’aux grands-parents. Le premier groupe qui nous façonne est le groupe familial d’origine. C’est notamment lui qui va nous apprendre les bases même de tout effort et de toute discipline, les bases morales du groupe familial que nous allons fonder à notre tour plus tard. Ou qui va défaillir à nous former…

        Bien que l’association SOS Papa n’intervienne qu’après séparations et dans les divorces, l’aliénation et l’instrumentalisation des enfants comme territoire d’un des parents, voire dans une coalition intergénérationnelle pour maltraiter l’autre parent, peut survenir longtemps avant toute séparation, voire sans jamais de séparation. Ce genre de conflit parental permanent, ou famille schismatique, est l’un des moyens sûrs pour produire un enfant psychotique. Fait remarquable : dans ce cas de figure, un seul enfant à la fois dans une fratrie tombe dans le mode schizophrène – l’enfant le plus sensible ; toutefois, dès que le patient désigné va mieux, il est fréquent qu’aussitôt un autre frère ou une autre sœur plonge à son tour.
        Il est également remarquable que les symptômes schizophréniques s’allègent spectaculairement si le conflit entre les parents s’apaise, et qu’ils commencent à se parler sincèrement.

        Nous avons vu à SOS Papa deux exemples de coalitions transgénérationnelles plus rares :
        Une mère coalisée avec son gendre pour nuire au maximum à sa fille,
        Une mère excitant sa bru et sa petite-fille à maltraiter au maximum son fils, par passion misandre : « Mon fils n’est jamais qu’un mec, et les mecs, c’est comme cela qu’il faut les traiter !  »

        Un divorce conflictuel est toujours une urgence psychiatrique, mais d’autres cas psychiatriques familiaux n’aboutissent jamais à un divorce. Leur proportion, autrefois prépondérante est en régression, grâce au divorce-boom. De nos jours, ce sont les divorces et séparations qui drainent vers eux les cas psychiatriques familiaux, et qui deviennent la plus grande occasion (ratée) de dépistage psychiatrique.

        Règles du développement psychique. Ses avaries.

        Pour qu’un enfant développe les bases de son psychisme, il lui faut des règles fiables et lisibles. En l’absence de fiabilité, dans une famille chaotique, il ne peut jamais se développer du tout ; telle est la pathologie dite « état-limite ». Les états-limites sont particulièrement épuisants à vivre, et constituent une proportion importante des foyers éducatifs. Ils demandent énormément, et savent toujours conduire au conflit.
        Si l’enfant voit son père et sa mère discuter et argumenter en paix jusqu’à prendre une décision qui respecte chacun, alors il retient qu’il a le droit de développer sa propre opinion, et ses propres façons de raisonner, sans risquer d’être pulvérisé pour sa témérité. Il apprend l’indépendance de pensée, et la coopération en pratique.
        Si au contraire il voit perpétuellement la guerre conjugale, et l’humiliation constante, puis l’extermination finale d’un de ses parents, il apprend à être faux et fourbe pour avoir des chances de survivre.

        Or est venue à régner cette mode de cultiver l’intolérance, de pulvériser la cellule familiale selon sa fantaisie, et de divorcer ou répudier dès le premier pet en travers du cul. Cette mode relève de l’ethnopsychiatrie. En relève aussi l’attitude d’aveuglement envers la dite mode.

        Selon la mode du divorce-boom, on a trouvé le coupable universel : c’est l’autre. On a trouvé le remède universel à toutes les difficultés de la vie : accuser l’autre devant le TGI, le bannir et l’exploiter à blanc. Dans 86 % des cas, l’initiative du divorce vient de la femme, qui garde tout : la maison, les meubles, les enfants, et l’argent du banni. Matériellement, c’est une excellente affaire. Quant au développement des enfants, c’est une autre histoire. On est retourné à un modèle de famille non humain, celui des ours : la famille monoparentale. Les ours ont des besoins psychiques très inférieurs aux nôtres. Ils n’ont pas de vie groupale, ni de muscles faciaux pour exprimer des sentiments sociaux. En trois ans, leur croissance est faite : eux n’ont pas notre énorme cerveau à nourrir. A faire vivre nos enfant en famille ursidée, nous appauvrissons gravement leur « groupe intérieur », leurs ressources d’apprentissage.

        D’abord, l’enfant apprend ainsi que la dialectique, ça ne marche pas, il ne reste que la toute-puissance du vainqueur, qui vous traite selon son bon plaisir, qui vous traite en pays conquis si ça lui chante. Vient la question de qui sera le tyran, le caïd tyrannique archaïque, qui soit un contre-prédateurs crédible. On voit certains garçons adopter dès huit ans ce rôle de caïd délinquant, par angoisse.

        Dans certains cas de figure, le vainqueur – la mère dans 86 % des cas – s’empresse de reprendre sa vie de vagabondage sexuel d’adolescente. Il faut entendre ce qu’est l’angoisse de l’enfant qui cherche à prévoir comment va évoluer la valse des nouveaux mâles dans le lit de maman…
        Dans d’autres cas de figure, l’enfant se retrouve au contraire avec un glaçon perfectionniste, qui lui fait bien comprendre que la moindre allusion à son banni de père est sévèrement interdite. Là l’enfant se retrouve quelques années plus tard dans le cabinet du psychologue, avec quelques symptômes bien lourds, qui commencent à inquiéter la maman parfaite.
        Les deux autres cas de figure principaux sont ceux où
        3 - La mère forme un couple ou un groupe homosexuel, d’où toute présence masculine est éradiquée, et
        4 – Le nouveau partenaire sexuel, mâle, revendique un rôle de patriarche archaïque, et entend éliminer le père réel de toute paternité. Les cas de violences physiques et de menaces physiques envers le père (et éventuellement sa nouvelle compagne) sont alors fréquents.

        Les JAFes ont un autre truc pour verrouiller les avaries psychiques sur les enfants du divorce : décider que les droits de visites du parent banni s’effectueront à l’initiative de l’adolescent. L’adolescent est ainsi confirmé dans une position hiérarchiquement supérieure au parent éliminé. La règle a été découverte par les éthologistes chez les macaques du Japon, mais elle est générale à tous les primates : le singes de rang élevé répugnent à apprendre quoi que ce soit, venant d’un singe de rang inférieur. Notre adolescent promu à un rang hiérarchique supérieur à son père, n’apprendra plus jamais rien de son père. La transmission générationnelle du savoir et de la culture est définitivement rompue.

        Suite et fin dans le message suivant.


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        JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2016 09:22

        Ce procédé marche aussi pour interdire aux adolescents de plus rien apprendre de leurs professeurs : les convaincre qu’ils sont hiérarchiquement supérieurs aux profs, qu’ils ont tous les droits et zéro devoirs, que quoi qu’il arrive, leurs parents débarqueront au collège ou au lycée pour casser du prof… ça marche le tonnerre pour produire des prétentieux ignares et flemmards.

        Le summum est atteint lorsque l’enfant est investi d’une mission parricide, au moins parricide psychique, parfois pire encore, lorsqu’il est chargé de jouer sa partie dans la campagne de calomnies contre le parent banni, dont il faut justifier le bannissement. L’enfant ainsi recruté doit biffer et falsifier la plus grande partie de sa mémoire biographique. On n’a pas fini d’en inventorier les conséquences au long cours : c’est la totalité du développement ultérieur de cet individu qui est massacré, dévoré par la corruption. Il ne saura plus jamais fonder une famille qui tienne la route. Il ne saura jamais tenir avec intégrité un poste de responsabilités et de commandement. Pour le restant de ses jours, il restera un corrompu, qui ne pourra plus s’empêcher de corrompre autour de lui.

        De même que dans les autres cas de harcèlement moral – ou mobbing, terme employé par Heinz Leymann – bien que tout l’effort du sadique organisé tende à avarier au maximum la victime désignée, et si possible à suicider le harcelé, au long cours ce sont les complices du harcèlement qui sont le plus gravement avariés dans leur psychisme. Ils sont prisonniers à vie du mal qu’ils ont fait à l’autre, à leur filiation. Ils sont de fait le principal but de l’action sadique : ils deviennent le cheptel du (de la) mobster en chef.

        En revanche, deux pathologies sont sans lien direct avec la séparation d’un des parents, mais restent dues aux pathologies parentales antérieures à la séparation  :
        La toxicomanie, et le schéma de vie de dépressif majeur.
        Le toxicomane est aux prises avec le fardeau de la problématique des deux générations précédentes, et de deuils impossibles, refermés en cryptes. L’âge moyen de l’entrée dans la toxicomanie (19 ans) est celui où se pose le problème de quitter des parents endommagés et/ou rejetants. Sa dynamique reflète l’évolution de la relation filiale : en moyenne trois ans pour que le toxicomane consulte un soignant pour rompre le lien avec le toxique.
        Pour fabriquer un dépressif majeur, il vaut mieux être un couple qui fonctionne plutôt bien comme couple sexuel, mais qui s’entend sur le dos de l’enfant, et qui le rejette en commun. L’enfant est dressé à acheter constamment chaque semblant de geste d’amour parental, à se dévouer toujours aux besoins de ses parents. L’épisode dépressif majeur survient de préférence lorsqu’il perçoit que quoi qu’il fasse, il n’obtiendra jamais l’amour parental qu’il a constamment quémandé et acheté, notamment après le décès du parent ou des parents avares d’attentions.

        Je n’aborde pas le cas de la prostitution, faute d’éléments de connaissances.

        Enfin une conséquence constante de la privation autoritaire de père, de l’appauvrissement drastique de son « groupe intérieur » n’est pas considérée par la psychiatrie, mais saute aux yeux de l’auteur de la présente fiche, car il est lui-même un créatif :
        L’enfant tombé sous la toute-puissance de la mono-parentalité devient plus intolérant aux autres, plus raciste, beaucoup plus conformiste, beaucoup moins créatif, beaucoup moins curieux, beaucoup plus soucieux de paraître, incapable de remettre en cause son savoir-être déficient, nettement lâche et froussard. Il sait être fusionnel avec un groupe ou une secte, il peut devenir oppositionnel, il peut fuguer, il peut s’engager dans la Marine pour cinq ans, mais il ne sait plus se penser distinct, et ne sait pas non plus coopérer de façon dialectique, en dépassant les conflits. L’insincérité est devenue son mode de vie : il a trop d’inavouable à camoufler.
        Il a intégré la leçon : quoiqu’il arrive, tout est toujours de la faute de l’autre, qu’il est si facile d’accuser. Sa mémoire biographique est trouée et falsifiée. Il est extrêmement réticent à explorer les bizarreries de sa filiation, il rejette sa généalogie. Sur le plan scolaire, on le voit rejeter l’Histoire, souvent la Géographie aussi (elle implique trop de curiosité envers les autres peuples, les autres conditions de vie).

        Alors que vous reste-t-il, comme moyen d’action, si vous êtes le parent déjà banni ?

        D’abord trouvez le moyen d’être indestructible. Ne donnez plus d’autres joies ni d’autres triomphes à l’entreprise sadique. Restez vivant : c’est vous qui êtes le seul recours de vos enfants, quand à leur tour ils tenteront de résister à l’emprise de Sa Toute-Puissance. Préférez-vous que le seul recours après votre suicide télécommandé, soit une secte ? Ou un proxénète ? ou un vendeur de psychotropes toxiques ? Ceux-là raffolent du marché créé par le divorce-boom.

        Donnez leur à envier votre bonheur nouveau : reconstruisez une nouvelle vie sans eux, qui soit heureuse. Vexés, ils vont ruser pour chercher à percer votre secret.

        Et puis, peut-être que vos enfants n’ont encore jamais vu de leur vivant un couple parental qui soit un couple à mœurs saines. Faites discrètement savoir que vous avez su constituer un nouveau couple, qui est sain, lui, où les partenaires sexuels se respectent l’un l’autre. Que vos enfants aient vu cela au moins une fois dans leur vie.

        Vous n’aviez jamais su écouter l’autre ni lui faire sa place avec toute la bienveillance et la générosité qu’il faut ? Il est grand temps d’apprendre. C’est une attitude de base, qui doit être servie par une technique, et la technique s’apprend en une demi-journée. Donnez-vous un calendrier de progression. Entre six mois et deux ans, vous devriez avoir réussi l’objectif de savoir écouter au moins trois fois plus que vous ne dites.

        Votre enfant est autoritairement coupé de tout son passé. Vous, retissez les liens avec toute votre parenté, y compris avec la parenté de sa mère. Faites votre propre génogramme. Pointez les répétitions du passé que vous-mêmes avez été contraint à refaire ; identifiez les fantômes et les cryptes que les vieux secrets inavouables de votre propre famille vous ont implantés malgré vous dans votre psychisme. Préparez ainsi tout l’accueil de votre enfant, pour l’année où il voudra enfin y voir clair dans les pièges où il/elle a été enfermé(e).

        Militez pour la médiation familiale. Militez contre la vogue du divorce accusatoire comme remède universel à toutes les difficultés de la vie. Tôt ou tard, vos enfants l’apprendront, et finiront bien un jour par capter le message. Militez contre la dégradation de l’appareil judiciaire dont vous êtes victime, et contre son jeanfoutrisme. L’injustice aux affaires antifamiliales est celle qui rapporte le plus à cette administration (par les dépens qu’elle prélève), tout en ne coûtant rien au contribuable, tant elle est bâclée et expédiée n’importe comment. Militez pour que la corporation des avocats (5 avocats pour un magistrat) perde beaucoup de pouvoir, au profit des médiateurs. Militez pour que l’Etat et l’Université développent des formations de médiateurs qui tiennent la route. Votre malheur individuel s’inscrit dans un malheur général et collectif : agissez en citoyen responsable pour cette collectivité de victimes.

        Occupez-vous d’autres enfants, donnez-leur le meilleur de vous mêmes, ils sauront bien vous le rendre. Prenez cent fois le risque qu’on amplifie les accusations délirantes de pédophilie ; n’en ayez rien à branler, de cette joie de nuire de ces fanatiques de la haine. Dans les écoles de nos banlieues à problèmes, les enfants sont vivement demandeurs d’adultes qui encadrent leurs jeux, d’adultes qui encadrent leurs activités, qui leur apprennent des sports, ou à nager. A elle seule, l’école de la République ne suffit pas à toutes les tâches, ajoutez y vos propres forces. Vous avez perdu vos enfants, pensez aux autres enfants. Soyez présent pour interrompre des bagarres, soyez présent pour interrompre des maltraitances d’enfants tout autour de vous, soyez présent pour prévenir et corriger les incivilités dans le bus ou le métro.

        Rendez attractif le nom que vous avez légué à vos enfants, et que leur mère n’a pas encore pu leur arracher. Publiez, ou inventez, créez, fondez, signez vos toiles ou vos photographies… Faites que les enfants calculeront qu’ils ont intérêt à se rapprocher de la gloire de leur père, et pas seulement à profiter de la rançon que vous le banni, vous versez chaque mois.

        Fait à Vaulx en Velin, dimanche 26 juin 2005.


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        maQiavel maQiavel 4 mars 2016 15:13

        @xima

        Votre commentaire est très intéressant.

        Quelques remarques :

        -Il ne s’agit pas d’abandonner aujourd’hui et maintenant vos enfants pour élever ceux des autres, je suis aussi père et je sais bien que ça n’a aucun sens. Cette proposition concerne plus les générations suivantes.

        Il faut garder à l’esprit qu’il y’a de grande chance que les pères qui viendront n’auront pas la possibilité d’éduquer leurs enfants, de fait, ce seront les amants que les mères ont choisi (si elles arrivent à en trouver des stables, ce qui sera de moins en moins facile) qui joueront ce rôle.

        -Pour ce qui est du lien entre le père biologique et les enfants, il est culturel et non naturel autrement dit, il est une norme conventionnelle relative et non un paramètre naturel et inné comme cela est le cas pour la mère. On peut donc le déconstruire et le moduler.

        -Dans le projet prométhée des matriciens, il n’est pas question d’avoir envie ou non d’élever les enfants de son clan, c’est un devoir, une obligation que vous prescrira le clan auquel vous appartenez. Mais bien évidemment, vous ne serez pas obligé d’appartenir à un clan, on peut aussi choisir de rester seul. On peut même choisir de fonder une famille traditionnelle et d’élever ses enfants, seulement la filiation étant maternelle, le père n’aura aucun droit ou obligation sur eux qui soit validé par l’Etat. Par exemple, si votre femme décide de vous quitter pour élever les enfants que vous avez eu avec elle avec un autre homme, vous ne pourrez rien y faire. Mais de l’autre coté, elle ne bénéficiera pas de pension alimentaire …


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        JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2016 22:51

        @maQiavel.
        Tu sous-estimes gravement la puissance de l’Honorable Monopole d’avocats. Il saura faire le nécessaire pour demeurer un pousse-au-crime dont la vénalité demeurera incontournable.


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        maQiavel maQiavel 4 mars 2016 23:16

        @JC_Lavau
        En fait, je ne comprends pas trop ce que tu dis depuis le début. Est-ce que tu peux le formuler différemment ?

        Par exemple, dans ton dernier commentaire, tu parles d’avocat et je ne vois pas le rapport avec mon dernier message... 


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        JC_Lavau JC_Lavau 5 mars 2016 20:52

        @maQiavel. Toi y en a être complètement anschlussé par la propagande de ces matriarques.

        L’expérience toutefois m’a rendu incroyant.

        Par exemple quand la Reine-Mère s’est vantée de protéger la criminalité organisée parce que c’était (c’est toujours) une criminalité féminine.

        http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Fam_Lavau/proteger_criminalite_feminine.h tml


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        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 16:00

        Je vais tenir des propos difficiles et que certains vont peut-être trouver incompréhensibles ou fâcheux. 


        L’Eglise de Pierre est judéo-chrétienne. Le catholicisme romain EST judéo-chrétien. La France catholique est judéo-chrétienne. Si l’on veut trouver un christianisme affranchi du judaïsme, il faut aborder le christianisme par son versant ésotérique, que l’on nomme "l’Eglise de Jean". Il s’agit du courant spirituel fondé sur l’évangile selon Jean, qui est très différent des 3 autres. Ce n’est pas une "Eglise" au sens d’une communauté ayant une adresse physique (comme le Vatican pour l’Eglise de Pierre), c’est une communauté de coeur qui ne prend aucune forme administrative risquant de s’interposer entre l’homme et l’expérience christique. Le pape est une combinaison de l’Empereur romain et du grand-prêtre des adorateurs du dieu vengeur du monothéisme clanique. Dans l’Eglise de Jean, vous avez des amis spirituels mais il n’existe qu’un seul Maître que l’on ne peut rencontrer qu’en faisant soi-même un saut vers l’esprit. Le rôle de l’Eglise de Pierre (conduire des troupeaux) est en passe de s’achever, par conséquent il n’y aura plus jamais aucun retour à une France catholique (ni au règne du roi très chrétien). 
         

        Cependant cette conférence aborde avec pertinence quelques concepts très intéressants.

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          medialter medialter 1er mars 2016 16:14

          @Qaspard Delanuit
          "Le rôle de l’Eglise de Pierre (conduire des troupeaux) est en passe de s’achever"

          *

          Malachie ?


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          maQiavel maQiavel 1er mars 2016 16:21

          @Qaspard Delanuit
          Ce n’est pas une "Eglise" au sens d’une communauté ayant une adresse physique (comme le Vatican pour l’Eglise de Pierre), c’est une communauté de coeur qui ne prend aucune forme administrative risquant de s’interposer entre l’homme et l’expérience christique. Le pape est une combinaison de l’Empereur romain et du grand-prêtre des adorateurs du dieu vengeur du monothéisme clanique. Dans l’Eglise de Jean, vous avez des amis spirituels mais il n’existe qu’un seul Maître que l’on ne peut rencontrer qu’en faisant soi-même un saut vers l’esprit. 


          Je ne crois pas être ésotériste ( en fait , je ne sais même pas ce que ça veut dire donc je n’en sais rien ) mais cette partie de votre commentaire est de ma perspective le véritable christianisme et la véritable Eglise. 


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          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 16:25

          @medialter
          "Malachie ?"


          Pas seulement cette fameuse prophétie. La décomposition de la forme romaine elle-même. Ou tout simplement la ringardise criante de ses représentants malgré tous leurs efforts pour faire des concessions à la modernité. La clé secrète de toutes les religions est la sexualité : sexualité horizontale (féminin-masculin) et sexualité verticale (humain-divin) et quand on considère les choses dans la perspective de cette croix tout devient beaucoup plus clair. 


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          medialter medialter 1er mars 2016 16:35

          @Qaspard Delanuit
          Je suis assez d’accord sur cette importance de l’ésotérisme de Jean (bien que j’y inclurais également les textes gnostiques qui s’y rattachent). Mais ça dépasse largement le sujet actuel, et cela nous mènerait trop loin d’en parler ici. Nous reprendrons ça plus tard smiley


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          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 20:57

          @pegase
          "Hillard prétend que le concept "judéo-chrétien" est une escroquerie"

           

          Oui, pas faux, mais il faut aller plus loin et en tirer les conséquences. C’est une escroquerie (en fait c’est plus compliqué mais bon...) qui s’incarne dans l’Eglise de Pierre, celle qui a son siège à Rome avec cette succession de papes (dont plusieurs furent vraiment d’affreux personnages). Donc, le catholicisme est précisément cette chimère, cette escroquerie, ce truc qui n’a jamais existé en tant que mouvement spirituel car l’Eglise romaine n’a jamais été autre chose qu’une administration (avec quelques bons côtés bien sûr, mais fondée sur un mensonge).  smiley


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          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 23:32

          @pegase
          "Sinon ce sont peut être de vrais apparitions, mystère et boule de gomme."

           

          Les apparitions ne m’étonnent pas. Ce qui m’étonne, c’est que les êtres humains ne s’étonnent pas d’être vivants. 


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          berphi 2 mars 2016 00:01

          @Qaspard Delanuit

          Les apparitions ne m’étonnent pas. Ce qui m’étonne, c’est que les êtres humains ne s’étonnent pas d’être vivants.

          Joli ! Sacré citation. Vous m’avez bluffé Qaspard. Respect.


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          gaijin gaijin 2 mars 2016 08:57

          @Qaspard Delanuit @ pegase

          " judéo-chrétien" est une escroquerie "

          oui de ce point de vue et non d’un autre : judéo chrétien ne désigne pas un courant politique ou religieux mais un mode pensée, un rapport de l’être au monde peut importe les doctrines officielles .......

          on est en france la pays de la gastronomie mais on est aussi le pays ou il y a le plus de macdo au nombre d’habitants ...


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          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 1er mars 2016 16:36

          "bien que j’y inclurais également les textes gnostiques qui s’y rattachent"

           

          En fait, je n’y ai pas fait allusion pour ne pas compliquer les choses. 

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            gaijin gaijin 1er mars 2016 17:32

            @ tous
            je n’ai pas encore vu les vidéo ( defois je bosse )
            mais avant de se lancer dans des envolées il faut regarder le réel
            " la crainte des matriciens étant que l’État supplante la famille"
            trop tard !
            et c’est bien la cause du marasme actuel : il n’ y a plus d’éducation parentale qu’elle qu’elle soit, vu que les gamins passent leur journées a l’école et ne voient que brièvement les parents le soir et là c’est la télé qui prend le relais .....résultat il n’y a plus d’éducation du tout ( a part quand les parents sont conscients du problème ....) et les enfants s’autoéduquent entre eux sur le mode des rapports claniques primaires ( autrement dit le gang )
            dans notre beau pays des libertés l’état décide de ce que doivent apprendre les enfants, de comment ils doivent vivre ( ne parlons même pas de l’obligation vaccinale ) tout ça bien sur pour leur bien .....
            l’individualisme et le modernisme ont détruit les éléments essentiels de l’éducation : le village, la famille élargie.... et sont en train de finir la famille nucléaire ( on passe de plus en plus au mode monoparental )
            la dernière étape ( les enfants élevés en batterie ) est pour bientôt mais bien sur dans leur intérêt , pour leur sécurité etc .....


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              maQiavel maQiavel 1er mars 2016 17:49

              @gaijin
              J’entend bien les difficultés que vous pointez et que je connais très bien , sont tout à fait juste mais les matriciens les connaissent aussi et ils craignent que ça deviennent pire et que la filiation disparaisse purement et simplement. Nous n’en sommes pas encore là , heureusement (et regarder réalité ne consiste pas à voir le pire mais à l’ observer telle qu’elle se présente à nous sans exagérer dans un sens ou dans un autre ), mais peut en arriver là , d’ou l’alternative qu’ils proposent ...


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              gaijin gaijin 1er mars 2016 18:09

              @maQiavel

              je n’exagère pas je regarde juste les fait et la direction qu’ils indiquent ......l’étape suivante d’une évolution ne dépend pas d’une volonté ou d’une théorie mais simplement du maintien de l’existence des conditions de cette évolution .....


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              maQiavel maQiavel 1er mars 2016 18:15

              @gaijin

               Une force ne va dans une certaine direction que tant qu’elle ne rencontre pas une force adverse. Les choses ne sont pas immuables.

              -l’étape suivante d’une évolution ne dépend pas d’une volonté ou d’une théorie mais simplement du maintien de l’existence des conditions de cette évolution

              Ben justement , les matriciens sont pour un changement des conditions de cette évolution. La volonté et les propositions théoriques ne font pas tout mais elles ne valent pas rien non plus , ce serait une très mauvaise compréhension des processus historiques de réduire l’action et la volonté humaine au néant ... 


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              gaijin gaijin 2 mars 2016 08:30

              @maQiavel
              " Ben justement , les matriciens "

              je ne m’oppose pas a la vision des matriciens pour l’instant, je n’en suis pas là, mon propos pour l’instant avant de sauter sur telle ou telle solution c’est de poser correctement les faits et l’état des lieux


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              maQiavel maQiavel 2 mars 2016 10:02

              @gaijin

              Mais je pense que le constat des matriciens sur l’état actuel des choses est très lucide. Il existe un danger que l’Etat et le marché supplante totalement la cellule familiale à leur profit, c’est une tendance réelle que l’on perçoit bien aujourd’hui mais le processus n’est pas encore arrivé à son terme. La fin du processus, ce sera la substitution de la filiation par un contrat d’association entre parents et enfants.Vous prenez le mariage pour tous, la PMA, la GPA, l’utérus artificiel, vous mettez le tout dans une boite et mélanger très fort : il en ressort la fin de la filiation.

              La filiation existe encore aujourd’hui malgré toute les difficultés.

               



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              maQiavel maQiavel 2 mars 2016 10:07

              Faisons une projection :

              Une fois l’UA admis par la société, on pourra passer à la phase suivante : la production de masse de bébé par des firmes biotechnologiques, la mise en place de contrat d’association familial qui garantira le droit des bébés éprouvette à se séparer de leur tuteur et des tuteurs à se séparer des enfants !

              Concrètement, l’enfant fabriqué artificiellement sera une marchandise que l’on pourra se procurer dans un centre biotechnologique de pointe, on pourra aussi s’en débarrasser lorsque la marchandise ne nous plaira pas  ! C’est à dire qu’il y’ aura à présent un contrat d’association entre les parents et les enfants (via l’industrie de fabrication), les deux parties pouvant annuler le contrat pour incompatibilité ou autre !

              Et ensuite on mettra sur le tapis un problème à résoudre : pourquoi un statut législatif à deux vitesses entre les bébés fabriqués et les bébés engendrés naturellement ? Au nom de l’égalité des droits, les enfants qui sont nés naturellement devront bénéficier du contrat d’association et avoir le droit de se séparer de leur parent s’ils le désirent !

              Des parents protesteront mais on leur dira : de quoi avez-vous peur ? Vos enfants vous aiment et vous les traitez bien, n’est ce pas ? Alors pourquoi craignez vous qu’ils décident de se séparer de vous ? Ils ne vous appartiennent pas vous savez ? Le rôle de l’Etat est de protéger les enfants de toute oppression, y compris familiale, et de garantir l’égalité des droits. Pourquoi ce serait aux parents de donner des normes aux enfants qu’ils sont obligés de respecter et pas l’inverse ? Si vous voulez que votre enfant ne décide pas de vous quitter alors, prenez en compte ses désirs et conformez vous aux normes que lui vous dictera, tout se passera bien ainsi !

              L’homogénéisation entre enfants nés naturellement et artificiellement se fera donc au nom de l’égalité des droits.

              A coté bien sur, il y’ aura un matraquage médiatique, scolaire, social, axé sur l’idéologie du désir (on le voit bien aujourd’hui d’ ailleurs), l’ immédiateté , l’ impulsivité etc. , et des télés réalité , des dessins animés , des séries télévisées mettront cela en perspective pour donner aux enfants des modèles de comportement type , des standards de société axé sur le narcissisme pour en faire des enfants tyrans !

               Si l’enfant n’est pas satisfait de son milieu familial, il pourra demander à être séparé de sa famille et être placé dans une usine (ils appelleront ça un centre de réinsertion familial) en attendant d’être replacé dans une famille, contrat à l’appui !

              Des télés réalités feront la promotion de ce nouveau marché, on verra des concurrents tenter de séduire un enfant très mignon, égoïste et narcissique et les gagnants récupéreront le lot .Plus tard, ils feront l’inverse avec des milliardaires et des enfants en concurrence les uns avec les autres pour être choisi !

               

              Ainsi les parents terrorisés ne pourront plus donner de normes à leurs enfants au risque de les voir demander de rompre le contrat de libre association familiale !

               

              Et voilà de fait l’ Etat et le marché qui les fait naître les enfants , pousser dans ses industries et qui les éduque dans ses écoles ,les seuls habilité à donner des normes et un cadre aux enfants , voilà enfin remodelée l’ humanité selon ces vues soi disante progressiste ( pour la rendre libre ,égale et l’ arracher de tous les déterminismes évidemment ). C’ est le meilleur des mondes d’ Huxley en acte.

               

              Bien qu’aujourd’hui la situation soit désastreuses, nous n’en sommes pas encore là , heureusement …


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              gaijin gaijin 2 mars 2016 12:51

              @maQiavel
              assez bonne projection .....

              " Ainsi les parents terrorisés ne pourront plus donner de normes à leurs enfants"

              c’est déjà largement le cas ....la diffusion superficielle des idées venues de la psychologie a cassé le cadre ancien ( le dressage a coup de baffes ) qui était excessif mais il l’a remplacé ....par rien .....la deuxième génération post 68 est massivement perdue dépourvue elle même de tout cadre structurant et incapable d’éduquer quoi ou qui que ce soit .....le règne de l’enfant tyran est arrivé

              et il faut faire des émissions télé pour ramener un peu de sens : https://www.youtube.com/watch?v=-DxWt4o4Q50


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              JC_Lavau JC_Lavau 2 mars 2016 17:22

              @maQiavel. C’est ça, c’est ça... Tu n’as plus qu’à découvrir le père de mon petit-fils, qui va avoir 19 ans. Une partie du gang des tueuses conjurées prétend que ce serait moi. Je serais donc un vrai monstre, pensez donc : un zizi long de 700 km !
              Matriarcat criminel et triomphant, jamais mon petit-fils ne sera autorisé à devenir une personne distincte. Voir déjà ce qu’elles ont fait d’un surdoué, mon fils :

              http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=253.0

              Agnès Echène est allée au bout de ton raisonnement :

              http://ladivecie.free.fr/article.php3?id_article=68
              http://sisyphe.org/imprimer.php3?id_article=1324
              http://www.gatago.com/fr/soc/feminisme/10365313.html
              Auteur : Agnès Echène.
              En bref : tout domicile fixe, toute famille fixe, toute paternité fixe sont interdits aux mâles. Tous les pouvoirs, toute vie familiale, toute propriété sont réservées aux matriarques. Le mâle n’est toléré que le temps d’un don de sperme, et de corvées journalières, le temps qu’il plaît à la matriarque..
              Du reste, c’est exactement cela la doctrine mise en pratique par nos magistrates féminazies, au quotidien, en violation de la loi française écrite (mais en conformité avec les coutumes du Féministan).

              On peut aussi regarder le projet d’impôt sur le délit de masculinité, soumis au Risksdag (parlement suédois) en octobre 2004 par Gudrun Schyman :
              http://deonto-famille.info/index.php?topic=26.0


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              gaijin gaijin 1er mars 2016 18:05

              ça commence mal : " le rapport guerrier est induit par la polyandrie "
              non !
              la guerre commence avec le néolithique et deux conditions : l’existence de biens pouvant être volés et l’existence d’un moyen de les emporter rapidement : les chevaux .......c’est a partir de là que se structure notre type de société : caste de guerriers , pouvoir etc et que progressivement le religieux glisse du féminin au masculin et d’un rapport direct a un rapport social et hiérarchique ( augmentation de la taille des communauté ,racourcissement de la durée de vie ......)


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                jean mouche jean mouche 2 mars 2016 00:43

                @gaijin

                Les premières traces de charnier apparaissent à l’age du bronze, avant la généralisation du cheval hors de l’Asie centrale.

                Je pense qu’au Néolithique on rackettait juste le voisin sans le tuer pour pouvoir revenir prendre ses récoltes l’année suivante.

                Avec les armes en bronze, je crois que le chef de guerre peut, à l’instar de la souris cortex commencer à envisager la conquête du monde.

                Le cheval a permis d’attaquer en fourbe en faisant des raids pour enlever des femmes et voler des biens de valeur (50 à 100kg grand max, tu ne peux pas trop voler de récoltes avant l’invention du char de guerre) . C’est l’origine des mythes sur les centaures.

                Le canasson a aussi permis un nouveau raffinement, expliqué dans l’Anabase de Xenophon : poursuivre l’ennemi vaincu et l’exterminer jusqu’au dernier.

                http://remacle.org/bloodwolf/historiens/xenophon/index.htm

                Car celui qui fuit la bataille lâche armes et protections pour courir plus vite, son adversaire le poursuit armé et a bien du mal à le rattraper. Du coup le camp vaincu peut, après s’être réarmé, reformer facilement une unité combattante et revenir rapidement te nuire encore.

                grâce au cheval la victoire est écrasante au sens propre puisque l’adversaire finit sous les sabots de ta monture.

                Un passage de l’excellente série Rome illustre aussi ce fait.

                https://www.youtube.com/watch?v=iqnlL9kaJ60


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                maQiavel maQiavel 2 mars 2016 08:24

                @jean mouche
                Gaijin a raison. 

                En fait, on retrouve déjà quelques charniers au paléolithique mais avec la révolution néolithique et la sédentarisation qui l’accompagne, ils se multiplient. 

                L’une des raisons de faire la guerre était le racket comme vous dites mais surtout le besoin de se procurer des esclaves ( besoin qui n’existe pas chez les chasseurs ceuilleurs nomades du paléolithique). 

                Ceci étant, le cheval va jouer plus tard un grand rôle dans l’émergence des États et des civilisations... 


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                maQiavel maQiavel 2 mars 2016 08:28

                @jean mouche
                Pardon, je voulais dire que vous avez raison, la guerre devient un phénomène social avant la généralisation du cheval. 



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