Alain Gachet : "Une découverte, ça dérange beaucoup !"

Nota : Aller chercher de l’eau à 20m pour remplir 3 seaux par minute, une pompe immergée de 375W suffit. Calcul avec 20m de hauteur manométrique et 10m ou 1bar pour la circulation.
Le maximum des pompes immergées courantes c’est 200m, là il faut 2,625kW. Avec les 600m comme indiqués dans la vidéo 7,625kW avec une pompe spécifique.

Sous les tropiques je compte 130-150W de puissance moyenne par kW de panneau voltaïque installé, dans ce cas ci j’installe 3kW.
La pompe de 375W c’est 9kWh par jour, si je tiens compte que sous ces latitudes de 3 jours sans soleil c’est pas impossible, c’est 8 batteries 12V 200Ah qui faut installer. Si j’installe une citerne de 130m³ je m’en sorte avec 3 batteries.

On peut voir que la profondeur de l’eau à un gros impact sur le cout de la production électrique.

Si c’est en zone maritime souvent venteuse, on peut mettre de l’éolien.

L’exemple des 3 seaux par minutes c’est pour 55 canadiens, 300 français ou 600-900 personnes dans les conditions de la vidéo.

C’est un exemple théorique, normalement la priorité c’est par ordre décroissant le frigo du dispensaire, l’école l’éclairage de la place, le particulier et la pompe. S’il n’y a plus de jus pour la pompe et que la citerne est vide quelques jours par an, un petit groupe électrogène à 100€ et 1litre d’essence pour 10m³ ça va très bien.

@Zatara
Je ne vois pas ou tu veux en venir car ça n’a rien à voir avec mes commentaires.

Mais il n’est pas nécessaire de continuer, à priori zatara est à coté de la plaque aujourd’hui.

Si les paroles ne me donnent pas une impression de propagande, je n’ai pas à chercher plus loin, je n’ai pas à vérifier.
Incrédule, oui mais pas maniaco-compulsif, je vérifie quand le rédacteur est un habitué de la propagande conspi ou facho. En écrivant ces lignes je m’aperçoit que ça manque coté extrémistes de gauche.

Mon premier commentaire est dû au fait que toutes les zones nommées sont des zones où il y a eu des prospections pétrolières, même le Nord Kenya ou j’avais un doute est passé à la casserole. Trouver de l’eau via des images satellites dans des endroits où par son ex-boulot on a eu accès aux études des recherches pétrolières..., j’aurai moins douté de l’inverse, bon c’est médiatique c’est le principal.
J’y donne aussi d’autres manières de trouver de l’eau.

Mon deuxième commentaire est dû au fait que je connais le coté festif à la sortie des premiers litres d’eau du tuyau. Les 600m m’ont fait tiquer un peu.

C’est avec plaisir que je discuterai avec vous sur la recherche de l’eau en employant des moyens géophysiques et les forages. Si ça reste au niveau de l’attaque hors sujet, ce n’est pas la peine d’insister, j’ai un âge qui me permet de ne plus apprécier les luttes d’égos ou idéologiques.

@pegase
Ce n’est pas un problème de hauteur même au moyen âge, c’est un problème de puissance nécessaire. On trouve des pompes de plus de 1000 bars, elles refoulent à 10 km.

Dans une mine ou dans le pétrole ce que l’on extrait a une bien plus grande valeur ajoutée que l’eau, on s’en fout un peu du prix de l’énergie d’extraction, l’eau ça rapporte entre 0 et0,3€ le mètre cube, le pétrole entre 200 et 400€ le mètre cube.
Pour les Vosges au Moyen âge c’était de l’agent et du fer il me semble.

Dans la cambrousse, EDF ou équivalent n’y passe pas, il y a un problème d’énergie. S’il y a une rivière pour fournir l’énergie, un puit de 3m suffit pour l’eau potable et on peut très bien filtrer l’eau de la rivière.

Des pompes à piston avec du cuir comme joint on en trouve encore et c’est encore toujours le suif comme au moyen âge qui va le mieux pour l’emmancher.

@dimistri
J’installe, je paie assez souvent ne serait-ce que mon temps c’est moi qui décide.

Je ne parle pas de pompe à essence mais d’un groupe électrogène à moins de 100€.

Au début de l’intervention il y a toujours un petit groupe et ça fait du poids pour le retour en avion. Sur place il pourra toujours servir.

Pour info, il y en a pas mal qui ont laissé tombé le dromadaire pour le Toyota ou l’Isuzu, de l’essence ça se trouve.

Demain à 10h30, j’ai rendez-vous avec une personne sur ce sujet entre autre pour Haïti, si vous avez 2-3 ans à perdre, vous pouvez venir et donner votre avis sur place. C’est pas cher se domicilier à Haïti, 5000 gourdes plus la visite chez un médecin pour le certificat de santé.

Vu qu’Haïti c’est devenu un désert avec le charbon de bois, je crois bien que je vais lancer la mode du butane comme à Madagascar. Si l’endroit à électrifier risque d’avoir du jus dans les 5 ans, ce ne sera pas du solaire, ce sera un groupe électrogène au gaz malgré plus de 200 jours de soleil par an. Il faut que je les drogue au butane pour qu’ils laissent les arbres tranquille.

L’eau potable et un peu d’électricité c’est un peu mon passe temps, je n’impose pas une mode, j’essaie de coller à un contexte local.
Contexte local ça veut dire du matériel que l’on trouve localement et non rapporté de France et du coup non réparable par une personne formée localement.

Il y a des pays style Cambodge ou Haïti qui en on bouffé des ONG qui veulent imposer ses idées préconçues de l’étranger, on impose pas ; on se concerte.

Je n’ai pas à vous faire plaisir, j’ai à fournir de l’eau potable à des gens qui en ont besoin dans un contexte local.

@Zatara
Une simple recherche sur le nom de la technologie lève le doute sur la véracité de ces déclaration : Watex system.
 
Visible sur le site de la NASA (à moins que vous considérez ce site comme étant conspirationniste) et avec la photo de Mr Gachet en prime !
Ici vous trouerez un descriptif powerpoint qui explique un peu plus la technologie radar utilisée.
 
Ce qui serait plus intéressant, c’est de savoir qui finance ces prospections (un début de réponse). Il annonce un but humanitaire mais cette technologie a une grande importante géostratégique (militaire) et industrielle.
 
Il est surprenant que ce genre d’info ne fasse pas la une de tout les grand médias ! Une entreprise française de haute technologie "en capacité" de résoudre le problème de la soif dans le monde. A mon avis l’industrie pétrochimique et l’industrie de l’eau sont sur le coup !