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Comment on organise une révolution : l’exemple roumain ! Comment résister à la subversion ?

Voici un documentaire réalisé par Branstatter Susan sur les dessous de la révolution Roumaine intitulé « Echec et mat – Stratégie d’une révolution » qui fut diffusé par la chaîne franco-allemande Arte à la fin de l’année 2004. Dans ce documentaire est faite la description méthodique des moyens employés par les services secrets américains et occidentaux pour faire tomber le régime ceausescu devenu dérangeant, l’existence de cette dictature étant un obstacle à l’unification de l’Europe sous la bannière américaine. Généraux, anciens responsables de la CIA, spécialiste français des services secrets, anciens premier ministre , révolutionnaires et simples citoyens témoignent.

 

 

Le cas roumain traité dans ce documentaire est un exemple, un cas d’école à partir duquel on peut tracer des parallèles avec des situations plus récentes (Cote d’ivoire, Lybie, Ukraine, Syrie etc.)

 

Le modus opérandi du « regime change » est déjà largement connu par ceux qui s’informent par les médias alternatifs, ceux là n’apprendront donc rien de cet article sur les méthodes employées mais comme le disait Goethe, tout a déjà été pensé, l’important c’est d’y penser à nouveau , les meilleurs documentaires sont ceux qui racontent ce que l’on sait déjà surtout s’ils permettent de systématiser et d’ordonner des pensées éparses.

 

Comment donc organiser une révolution ?

 

  1. Ouverture  :

 

- Identifier et répertorier dans le pays ciblé les forces d’oppositions par l’intermédiaire d’une puissante action de renseignement,

 

- Recruter les personnes ayant suffisamment de crédibilité et d’impact pour arriver à mobiliser la population contre le régime en place pour le déstabiliser.

 

Concrètement, les agents de renseignements repèrent, contactent et accompagnent les dissidents et exploitent (ou créent le cas échéant) un climat favorable à l’insurrection.

 

 

  1. Combinaison :

 

-Mettre en contact les différentes mouvances de l’opposition

 

-Préparer et construire la crédibilité du futur chef de l’Etat afin qu’il fasse consensus dans les mouvements d’opposition

 

-Préparer le remplacement l’infrastructure politique existante par une autre

 

 

  1. Attaque couverte :

 

-Mener une puissante action de propagande depuis l’extérieur du territoire cible pour ternir l’image du régime en place en propageant l’idée selon laquelle il est hait de la population qu’il gouverne afin de le mettre au ban des nations.

-Légitimer les mouvements d’oppositions qui vont apparaitre en renforçant leur influence dans la population.

 

Concrètement, il faut conditionner la population en menant une guerre de l’information contre le régime en place par la mise en place d’une propagande noire c.à.d. provenant officiellement d’un groupe de dissident présent à l’intérieur du pays concerné mais élaboré en réalité à l’extérieur du pays cible.

 

 4. Echec au roi :

 

-Former des agitateurs professionnels chargé de galvaniser les foules afin d’entrainer des révoltes pour faire pression sur le pouvoir en place par des manifestations populaires instrumentalisées.

 

-Former des personnes à l’action paramilitaire et à la guérilla dans des camps à l’étranger (de préférence dans les pays frontaliers) et les infiltrer dans les mouvements d’opposition pour déstabiliser de l’intérieur le pays cible

 

-Utiliser des tireurs d’élite pour créer un climat insurrectionnel et faire des victimes ( car sans un certain nombre de victime ,une révolution n’est jamais crédible ) pour fabriquer les circonstances qui vont permettre de déclencher la révolution.

-Manipuler des chiffres du nombre de victimes civiles afin de susciter un rejet général du régime en place 

 

 

 5. Echec et mat :

 

-Mettre en mouvement l’opposition et les forces populaires et obliger le régime en place à réagir de façon brutale et meurtrière afin de détruire les débris de légitimité qu’il lui reste.

 -Faire intervenir les pays voisins et amis pour des raisons humanitaires.

- recruter de nombreuses personnes à des postes clés dans le régime et le renverser en faisant converger une révolution de palais à la révolution populaire.

 

 

6. Post mortem

 

-Rétablir la sécurité et permettre l’accession au pouvoir d’un nouveau gouvernement reconnu qui à son tour va placer ses cadres au sein de la population pour l’influencer.

 

Contre-mesures

 

Des contre mesures à ces manouvres de subversion existent-elles ?

 

Les méthodes de subversions sont aussi vieilles que la politique, on en trouve des traces dans des ouvrages théoriques vieux de plusieurs millénaires comme « l’art de la guerre » de Sun Tzu ou encore dans des récits historiques tout aussi vieux comme « la guerre du Péloponnèse » de Thucydide.

 

Le grand principe de la subversion consiste à détecter les tendances internes à la société du pays cible qui sont antagonistes, à capitaliser sur leurs divisions pour radicaliser les conflits afin de rendre impossible tout consensus ou compromis et faire imploser la société de l’intérieur

 

Tullius Detritus, un semeur de zizanie romain de la bande dessinée Astérix le Gaulois il propage la discorde partout derrière lui , il est convoqué par Jules César qui veut dissoudre l'amitié des Gaulois afin de les conquérir.

 

Ainsi, il n’est plus nécessaire de faire la guerre à l’ennemi : on le conquiert de l’intérieur. Soumettre l’ennemi par la violence n’est pas le summum de l’art de la guerre, le summum de cet art est de soumettre l’ennemi sans avoir à le combattre

 

Cependant, la subversion ne peut fonctionner que lorsque la cible est réceptive, c.à.d. qu’elle incube en elle de graves antagonismes. Les révolutions ne se déclenchent pas ex-nhilo, aucun acteur politique n’à le pouvoir de les créer de toutes pièces à partir de rien, il faut un terreau favorable, un contexte permettant la réussite des méthodes de subversion.

 

De bons services de renseignements et particulièrement de contre espionnages peuvent ponctuellement, à court et moyen terme empêcher la réalisation de telle ou telle autre manœuvre de subversion venant d’un ennemi mais sur le long terme , seule l’unité du corps politique permet d’y être réfractaire.

 

L’unité politique à tout prix : la République de Platon

 

Dans les utopies d’unicité de la cité, cette dernière est toujours présentée comme un tout et les bons rois sont toujours soucieux du bien public qu’ils poursuivent en accord avec le peuple. La cité est perçue comme un tout au sein duquel minorité et majorité seraient unies par une solidarité collective : tous les éléments collaborent, chacun à sa place.

 

Tel est le cas de la « République ». Platon est convaincu que les divers régimes connus ont tous péri par l’effet des divisions sociales auxquelles ils ont donné naissance. Il institue donc une citée ou chacun se tient préalablement à sa place et en est content : toute la démarche de la « République » vise à définir cette harmonie qui se confond avec la justice.

Pour imaginer un Etat conforme à ce principe, Platon doit empêcher que se développent les différences sociales qui donnent naissance aux divisions : le communisme de la république n’a pas d’autre but. Le communisme de Platon ne se réclame pas du droit de chacun à des biens semblables mais au besoin d’entente entre tous, cela est si vrai que la communauté des biens, dans sa cité idéale, se limite aux gardiens qui ne posséderont rien en propre.

 

Il est clair que le but de ses mesures est toujours l’union, grâce à elle, il y’aura entre tous harmonie, communauté de plaisir et de peines, il écrit : « Peut-on citer pour un Etat un plus grand mal que celui qui le divise et d’un seul en fait plusieurs et un plus grand bien que celui qui l’unit et le rend un ? On ne le peut. Or ce qui unit, n’est ce pas la communauté de la joie et de la douleur, lorsque, dans la mesure du possible, tous les citoyens se réjouissent et s’affligent également des mêmes succès et des mêmes disgrâces ? » 

 

Le communisme chez Platon est donc la condition de l’unité qui seule évitera la tyrannie intérieure d’un groupe sur un autre, née des dissensions et des craintes réciproques.

 

A cet égard, l’emploi du mot communisme ne doit pas tromper en suggérant des rapprochements grossièrement injustifiés. Le communisme Platonicien vise à créer l’union des citoyens sous la direction de philosophes longuement formé à cette intention et il tend par conséquent non pas à niveler mais à instaurer une hiérarchie harmonieuse et acceptée. Le régime de la république est profondément religieux, le premier de tous les objectifs proposés étant l’imitation de la loi divine et le désir de gagner l’amour des dieux par la pratique des vertus .L’union sacrée de la cité platonicienne est donc fondée en fin de compte sur l’idée de l’unicité du Bien qui est d’essence divine. Et cette union est si difficile à instituer, si menacée à chaque instant qu’elle nécessite des moyens de contrôle rigoureux pour prévenir et châtier les infractions. Le régime est totalitaire, étroitement surveillé et sans communication avec l’étranger.

 

Cependant, avec la merveilleuse unité de la cité idéale évoquée dans la république, on s’éloigne de l’expérience concrète, Platon lui-même n’ignorait pas qu’il traçait là un tableau idéal et irréalisable. Aristote, entre autres, fait une critique approfondie et sévère de la solution platonicienne, il se refuse à admettre que l’unité d’une cité repose sur la similitude de tous : pour lui l’unité de la cité vit de sa diversité, la cité par sa nature est multiple, elle se compose d’une pluralité d’individus et ces individus sont différents entre eux.

 

Du réalisme politique : La société hétérogène

 

L’homogénéité communautaire, l’identité et l’idéologie unitaire au sein d’un corps politique est une utopie, un mythe n’existant que dans certains livres.

 

Le tableau des dissensions en Grèce explique en réaction le foisonnement d’utopies politiques comme celle de Platon. Thucydide l’atteste : l’expérience contemporaine était celle d’une division passionnée au sein de toutes les villes grecques. 

L’historien en a même dégagé les raisons dans une analyse sur les désordres de la guerre civile, il y explique que la guerre qui opposait Athènes et sa démocratie à l’oligarchie de sparte offrait un recours aux partisans qui, un peu partout , voyaient là une occasion d’obtenir du soutien.

 

L’Etat ne se présente donc pas sous la forme homogène d’un corps civique uni : il apparait divisé en groupe sociaux, idéologiques, ethno-communautaires distincts. Dans une société hétérogène la conflictualité est inévitable. L’art politique ne consiste pas tant à éviter les conflits qu’à les surmonter. C’est précisément ce que ne voit pas Platon dans son utopie, il ne peut se contenter d’accords plus ou moins durables entre camps opposés, de fait, il cherche à définir une citée ainsi constituée que la concorde y soit naturelle et antérieure à toute division.

 

La politique consiste à faire commun avec le multiple, l’unité du corps politique n’advient pas spontanément, il faut y travailler durement et lorsqu’elle advient, elle ne se maintient pas éternellement, la cohésion sociale est une lutte de chaque instant qui requiert en permanence des efforts politiques collectifs et des talents politiques individuels. 

 

L’approche Machiavélienne : le rôle décisif des institutions !

« On peut conclure que toutes les fois qu'on voit des forces extérieures appelées dans un État par des hommes qui vivent dans une cité, on peut attribuer ce désordre au vice de ses institutions ; c’est à dire du fait qu'elles ne présentent pas de moyens légitimes au peuple d'exhaler son mécontentement ». Nicolas Machiavel.

 

Dans des sociétés hétérogènes comme nous les connaissons, le problème du droit d’un groupe à représenter la cité se pose.

 

Une minorité peut gouverner (et constituer par définition une oligarchie) et imposer sa loi aux autres parties du corps politique mais elle ne saurait produire le régime de tous. On ne saurait être surpris de voir, dans un tel régime, une autre minorité déclencher la révolution et la guerre au nom d’une option politique qui s’identifie à ses yeux avec le bien de l’Etat. En effet ,une poignée d’hommes monopolisant et tirant tous les bénéfices de l’exercice du pouvoir et qui est autiste aux revendications sociales des diverses tendances animant le corps politique ne peut que faire naître un sentiment d’exclusion et de frustration, qui , s’il s’exacerbe , poussera ces tendances à s’organiser en factions et à renverser le régime en place quitte à accepter d' être instrumentalisées par des puissances étrangères qui sauteront sur l'occasion pour mener leurs projets de subversion.

Le problème qui se pose ici est donc de définir le rapport entre un groupe au pouvoir et la cité dans son ensemble.

 

Le groupe au pouvoir doit être capable de fédérer le corps politique par la promotion d’une identité collective supérieure autour d’un projet politique. Les diverses tendances dans la citée doivent être associées à ce processus, il faut leur faire une place, elles doivent être écoutée sinon ces diverses sensibilités se radicaliseront, sortiront du projet le projet politique supérieur et se retourneront contre lui. 

 

Solon, par exemple, à qui l’on faisait remonter le début de la démocratie Athénienne avait tenté non de supprimer le conflit entre les divers groupes sociaux mais de l’apaiser, il avait joué le rôle d’arbitre et imposé aux différents groupes des concessions que réclamait le bien de la cité. Il le dit lui-même : « je suis resté debout couvrant les deux partis (l’aristocratie foncière et les autres) d’un fort bouclier et je n’ai laissé aucun vaincre injustement ». Solon n’avait pu sauver la cité qu’en empêchant l’hostilité de tourner à la guerre civile.

 

La réconciliation entre les divers groupes se traduira par l’élaboration des institutions qui permettront de transcender les affrontements politiques pour fonder une citée unie, ce sont elles qui associeront à la gestion de la cité des camps qui jusqu’alors, tendaient à s’exclure l’un l’autre

Ce sont ces institutions qui empêcheront les spoliations et les mesures tyranniques d’un groupe à l’égard des autres, qui ménageront les groupes minoritaires et les associeront à la gestion de l’Etat tout en réservant aux groupes majoritaires les postes principaux.

 

Le rôle des institutions est donc de ramasser en un tout bien cimenté des éléments épars et souvent opposés, elles assurent la concorde civile.

 

De bonnes institutions ne supprimeront pas pour autant les mécontentements au sein du corps politique, mais elles doivent permettre aux mécontents de s’exprimer et leur donner le sentiment d’être écouté.

 

Nicolas Machiavel recommande aux instituteurs de donner une voie légale à l’expression des dissensions internes au risque qu’elles expriment leur mécontentement par des moyens illégaux , comme en s’organisant en milice ou en recourant à des puissances étrangères , il écrit « Nous observerons combien il est utile, important, dans une république, d'avoir des institutions qui fournissent à l'universalité des citoyens des moyens d'exhaler leur mécontentement. À défaut de ces moyens, autorisés par la loi, on en emploie d'illégitimes qui produisent, sans contredit, des effets bien plus funestes. En effet, ce mécontentement ne doit s'exercer ni par la force réunie des particuliers en faction, ni par les secours d'aucune force étrangère, deux causes puissantes de la ruine de l’Etat. Mais il doit s'exercer par une force légale et les institutions publiques, contenues dans des bornes qu'elles ne dépassent pas au point de renverser la République ».

 

Les bonnes institutions sont donc à long terme le meilleur moyen pour une cible d’être réfractaire à la subversion de son ennemi. 

 

Conclusion

 

La cause externe ne peut agir que par l’intermédiaire de la cause interne, en d’autres termes, la subversion ne peut fonctionner que dans un Etat pourvu de mauvaises institutions et dont le corps politique est divisé en tendances antagonistes résolues à s’affronter. La subversion n’est au fond que l’étincelle qui allume la mèche d'une poudrière.

 

 

Sources :

Christian MOISE

 

Tags : Etats-Unis International Manipulation




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23 réactions à cet article    


  • 3 votes
    César Castique César Castique 15 juillet 2016 12:57

    Quand on lit ça, on comprend mieux comment un couple aussi sympathique et adulé de son peuple que Nicolae et Elena Ceaucescu, peut nonobstant finir rafalé contre un mur...


    Mais ils vivront éternellement dans nos coeurs !

    • 2 votes
      michel-charles 16 juillet 2016 09:15

      bof...Un "bordel" de plus organisé par les USA...


      • 2 votes
        Qamarad Qamarad 16 juillet 2016 15:47

        Nos amis turcs auraient peut-être bien fait de lire cet article smiley


        • 2 votes
          eau_du eau_du 16 juillet 2016 19:01

          Bonjour,
          .
          Comment on organise une révolution.. ?
          .
          Les trois ingrédients essentielles pour organiser une révolution.
          .
          1. Il faut mettre en place le financement, trouver un donateurs comme par exemple Georges Sorros ...
          George Soros le financier des révolutions colorées
          https://www.youtube.com/watch?v=bWrnZkdIGcU
          .
          2. Faire couler du sang ... employer des tirer d’élites comme en Ukraine
          Ce n’est pas par hasard que des “mystérieux hommes armés” tombent toujours à pic dans une révolution colorée. Leur violence sert deux buts essentiels : créer suffisamment de chaos et d’effusion de sang pour forcer un gouvernement à démissionner, ou pour justifier une colère croissant parmi les manifestants qui ne se doutent de rien.
          .
          3. Utiliser les grands médias pour désinformer la population
          La CIA a complètement infiltré notre espace médiatique, et soudoyé la plupart des journalistes, à coup de petits voyages tous frais payés aux USA, ou de menaces, de perquisitions domiciliaires par gouvernements interposés, de privation d’emploi, et de toutes les manières possibles.
          C’est pourquoi toutes vos infos sont pourries, déformées, mensongères.
          Actuellement, le but de la CIA est de vous pousser à désirer la guerre contre la Russie en désinformant à mort sur ce qui se passe en Ukraine.
          Mais avant, c’était l’Irak, le Kossovo, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, et j’en passe.
          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-role-de-la-cia-dans-nos-medias-159860
          .
          Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des « nouvelles » des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA.
          https://www.youtube.com/watch?v=lr8650BQ4aw
          .
          Les Confessions d’un assassin financier - John Perkins
          https://www.youtube.com/watch?v=3wszOnyMr1M
          .
          Comment les États-Unis préparent les révolutions colorées - Documentaire
          https://www.youtube.com/watch?v=9xFechIRTT0
          .
          En résume on peut dire que c’est l’oligarchie financière qui finance et organise les révolutions, qui finance les tireurs d’élites et comme ils possèdent et contrôlent les grands médias il leur n’est pas si difficile pour nous désinformer....
          .
          .


          • vote
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 16 juillet 2016 19:18

            @eau_du
            "Les trois ingrédients essentielles pour organiser une révolution.
            .
            1. Il faut mettre en place le financement, trouver un donateurs comme par exemple Georges Sorros ..."

             

            Plus exactement : il ne faut pas trouver le financement, il faut être le financement, comme Georges Sorros. 


          • vote
            liberty1st liberty1st 16 juillet 2016 19:41

            La conclusion de l’article semble légitimer toutes les révolutions et coups d’état puisqu’au fond "la subversion n’est au fond que l’étincelle qui allume la mèche d’une poudrière", comme si ces révolutions/coup d’états étaient inéluctables.

            Article pro-empire ?


            • vote
              maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 00:15

              @liberty1st
              Il y’a quand même dans l’article la description de ce qui doit être fait pour ne pas être réceptif à la subversion du coup je ne comprends pas votre remarque " comme si ces révolutions/coup d’états étaient inéluctables".

              Le problème n’est pas tant la subversion ( qui est une conséquence ) que la poudrière (càd la désunion de la cité ).


            • 1 vote
              maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 12:31

              Mais qu’est ce que vous voulez dire ? Que vous aviez raison de parler de « viol de masse » parce que l’Allemagne redéfinit le viol ????  smiley

              Désolé mais ce n’était pas du pinaillage mais la dénonciation d’un mensonge et d’une grossière manipulation s’intégrant dans une propagande pseudo identitaire qu’on connait tous bien. Et personne n’a torpillé la parution de votre article mensonger déformant les faits à Cologne, vous vous plaigniez du fait qu’il ne paraissait pas et on vous a expliqué pourquoi …


              • 2 votes
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 17 juillet 2016 13:23

                @maQiavel

                 
                En fait, la redéfinition allemande du "viol" concerne seulement la clarté du consentement lors d’un acte sexuel avec pénétration. En l’absence de pénétration, un attouchement sexuel non positivement consenti reste une "agression". Il ne devient pas un "viol" avec la nouvelle loi, rien ne change en ce qui concerne cette échelle de gravité identique à celle qu’on trouve dans la plupart des pays. Mais avec la nouvelle loi, le consentement doit désormais être positivement exprimé et pas seulement supposé, de sorte qu’il faut dire OUI et pas seulement NE PAS DIRE NON. Cette nouvelle loi n’a donc aucune incidence sur la manière de qualifier juridiquement les agressions et comportement grossiers de Cologne (ou d’autres villes) qui ont peu à voir avec cette problématique du consentement tacite ou clairement exprimée. En revanche, la nouvelle disposition qui a été inspirée par les événements de Cologne - ceux-ci n’ayant finalement donné lieu à aucune condamnation - est la loi contre "le pelotage en groupe". 

                Le "pelotage" en "groupe" est désormais une infraction spécifique - déjà critiquée, tant l’enquête sur Cologne a buté sur l’absence de suspects identifiables plutôt que sur des difficultés légales - et les étrangers condamnés pour un délit sexuel pourront être expulsés.

                Je viens seulement d’expliquer les nouvelles dispositions votées par les parlementaires allemands, mais comme d’habitude quelques débiles vont me faire le reproche de prendre le parti des violeurs. Je préfère donc prendre le devant en affirmant que je leur pisse à la raie après avoir baisé le cadavre de leur grand-mère.


              • 2 votes
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 13:28

                @Qaspard

                Merci pour vos précisions.

                @Hieronymus

                Il vous semble que je m’énerve ? Désolé de vous décevoir mais je suis très calme. C’est simplement que j’essayais jusque là de conserver les formes par courtoisie en parlant d’erreur de votre part concernant les événements de Cologne, et que je juge à présent qu’il n’est plus nécessaire de prendre des gants : j’affirme donc très sereinement qu’il s’agissait d’une grossière manipulation des faits de Cologne s’intégrant dans une propagande visant à provoquer une crispation identitaire généralisée. Parce que c’est ça le fin mot de toute cette histoire.

                Et à vrai dire, je ne condamne pas ces manipulations, ça fait partie du jeu de la propagande, donc je ne vous en veux pas, vous servez vos intérêts idéologiques mais de mon coté, j’aime à rétablir les faits.

                Autre chose, je n’ai rien contre Sonya Vardikula, je la trouve même charmante et il faut savoir que si vous la percevez comme odieuse, vous-mêmes êtes perçu comme odieux par bien d’autres gens sur ce forum, ça fait partie des conséquences des interactions virtuelles, je ne comprends pas comment on peut prendre les remarques de façon personnelle comme vous le faites alors que vous-même n’avez de cesse d’en faire aux autres. Détendez vous.


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 13:31

                @Qaspard Delanuit
                -En l’absence de pénétration, un attouchement sexuel non positivement consenti reste une "agression". 

                Encore heureux car cela signifierait qu’une tape surprise aux fesses deviendrait un viol , ce serait absurde ...


              • 2 votes
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 17 juillet 2016 13:42

                @maQiavel
                "Encore heureux car cela signifierait qu’une tape surprise aux fesses deviendrait un viol , ce serait absurde ..."


                En effet mais je suis toujours surpris par la méconnaissance de la loi pour tout ce qui touche à la question des relations sexuelles. Par exemple, nombre de gens ne supportent pas l’idée d’une graduation juridique dans les agressions sexuelles et veulent tout appeler "viol", beaucoup ignorent la notion de majorité sexuelle et pensent pouvoir faire condamner l’amant de leur fille de 15 ans, etc. 


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 13:58

                @Qaspard Delanuit
                Au delà de la connaissance de la loi , il y’a simplement une question de bon sens il me semble.

                Mais d’un autre coté , je peux comprendre la tendance à perdre le sens des réalités lorsque soi même ou une personne de l’ entourage est touchée par ce genre d’agression , la colère prends logiquement le pas sur la raison ...


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 14:05

                "la colère prend " et d’avance désolé pour toutes les fautes d’orthographe car je sens qu’on va me tomber dessus ...


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 14:43

                @Hieronymus

                -il est évident qu’il y a eu au moins des dizaines de tentaive de viol cette nuit là et que les autorités ont tout fait pour étouffer cette tragédie

                Supposons : des dizaines de tentatives de viols ne sont pas des viols de masse. Quant à l’hypothèse selon laquelle les autorité avaient cherché à étouffer l’affaire, c’est une autre question que celle de la manipulation mensongère de votre titre sur les viols de masses à Cologne.

                C’est vous qui avez voulu relancer cette histoire et maintenant vous vous plaignez d’une meute qui en aurait après vous alors que de toute évidence vous avez tort ? (remarquez que je n’ai placé le « t » à la fin smiley ).


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 14:48

                @Hieronymus

                -quant à la charmante je vous la laisse volontiers, non mais vous avez pas vu le délire ou quoi ? apprenez à lire !

                Je devrais apprendre à lire ? Très bien, dans ce cas , lisons !

                Déjà, je constate en cliquant sur son commentaire que Sonya ne s’est fritée qu’à vous. Certes, les débuts étaient difficiles avec Eric Gueguen mais leur échange s’est terminé de façon tout à fait courtoise.Le premier échange que vous avez eu avec elle , c’est celui ou vous avez critiqué un de ses articles :

                « Hieronymus (---.---.---.99) 11 février 2013 16:33 : franchement je ne saisis absolument pas sur quels critères Agoravox décide de l’article qui sera la tête de gondole du jour ?ici c’est un débat de cons entre têtes de cons (bien pensantes) pour un sujet dont on se contrefout royalement, entre pipol et clochemerle, le niveau zéro de la me(r)diatisation, bien sur repris et redébattu à foison par @nal+rideau ! »

                Ce à quoi elle vous répondra : « Calimeronymus ? C’est vraiment trop injuste »...

                Vous avez durement critiqué un article qu’elle a publié, ce qui est votre droit le plus strict, personne ne le conteste mais vu le ton employé, il ne fallait pas s’attendre à des câlins de sa part en retour.



              • 2 votes
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 14:49

                @Hieronymus

                Ensuite dans l’article dans lequel nous discutions des agressions de Cologne et dans lequel vous vous êtes interrogé sur le fait que votre article ne soit pas publié , elle vous a expliqué « Sonya Vardikula (---.---.---.164) 12 janvier 17:11 : Rien que le titre trompeur, ça ne donne pas très envie de voter pour sa publication... Les agressions (insultes, vols, mains aux fesses, etc) sont nombreuses en effet, pas les viols... A part ce titre manipulateur, je ne vois rien qui pourrait bloquer sa publication ».

                Remarque tout à fait pertinente qui n’était pas du tout agressive à laquelle vous avez répondu « Hieronymus (---.---.---.246) 12 janvier 17:55 « soit vous ne suivez absolument pas l’info, soit vous avez une dent contre moi ».

                 

                Et c’est de là que vos échanges sont partis.

                Elle vous même expliqué : « Allez, une pleurnicherie de plus (un contentieux imaginaire) ! Vous n’avez qu’à changer le titre comme préconisé par MaQiavel et Qaspard. Ce serait nettement plus constructif que cette enfilade de pleurnicheries...  Pour ce qui est du mépris, vous êtes plutôt en pointe dans l’exercice : on trouve quelques perles dans vos commentaires, où untel sera traité de "crétin", un autre de "taré" et même "sale ordure"... Pour conclure, je vous conseille modestement de suivre les conseils de cet admirable commentateur : "un peu de modestie dans les titres ne ferait pas de mal, l’heure n’est pas au sensationnalisme", dont le commentaire débutait par cette invective odieuse, méprisante et détestable : "titre prétentieux et trompeur". 

                Je réitère donc : je trouve Sonya tout à fait charmante et ce n’est pas parce que vous vous êtes frité avec elle que je changerai d’avis, vous n’êtes d’ailleurs pas étranger à ce crêpage de chignon. 


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 17:57

                @Hieronymus

                Non mais vous êtes drôle vous : c’est vous qui m’apostrophez sur un article qui n’a rien à voir avec le sujet que vous abordez en mentionnant mon « air benoît de débatteur casuistique », je vous réponds franchement et c’est moi le méchant ???

                Non mais il va falloir arrêter de jouer les victimes monsieur, je ne vous cherche pas de poux dans la tête, vous m’invectiver en affirmant que je suis insupportable et traitez d’odieuse une personne qui n’est même pas là pour se défendre elle-même et il aurait fallu que je me taise ? Ça suffit !

                Jamais je ne serais revenu là-dessus si vous n’aviez pas commencé avec vos « apprenez à lire » !

                Et ce n’est pas la première fois que vous êtes agressif avec moi , c’est déjà arrivé mais je laisse passer en général car je n’aime pas m’embrouiller avec les personnes que j’apprécie ( et vous en faites partie ) donc en général , je fais comme si de rien n’était. Mais à un moment donné , ça suffit ...


              • 2 votes
                Stupeur Stupeur 17 juillet 2016 20:11

                Sonya est une des personnes les plus adorables que je connaisse (dans la vraie vie).

                Mais il ne faut pas la chercher !

                Elle prévient les éventuels chercheurs. Il suffit de savoir lire et de ne pas insister quand on n’a pas le sang-froid requis. smiley

                 

                Sonya, ne change rien, tu frôles la perfection ! smiley


              • vote
                lsga lsga 17 juillet 2016 12:48

                Un bien bel article.

                Je passerais sur la fascination pour le "communisme" à la Platon, typique des petits bourgeois idéalistes un peu fachos sur les bords (la "justice", "l’harmonie", les "pets de licornes", et autres aberrations moralistes sans liens avec la réalité matérielle de l’appareil de production), mais globalement c’est un bien bel article. 

                Les Révolutions colorées ne vont pas tarder à arriver en Europe. Les réacs rêvent d’une guerre civile entre souchiens et immigrés ? ils auront une guerre de générations, une guerre entre la jeunesse urbaine et progressiste et les vieux cons mi-racistes mi-fascistes. Ce sera sanglant, plus qu’en Ukraine, surtout quand on va couper les vivres aux vieux retraités friqués du sud de la France qui votent maréchal, et aux sous-doués chômeurs consanguins du Nord de la France qui votent lepen. Le système social national : au revoir. Vive le système social communal. 

                Avec l’arrivé au pouvoir de Hillary, et la mise en place du Gun Control, il va falloir de nouveaux débouchés à l’industrie de l’armement US. Perso : je suis tout à fait pour un 2nd amendement à l’échelle de l’UE. 
                 


                • vote
                  maQiavel maQiavel 17 juillet 2016 13:01

                  Hé hé, le retour d’isga le rouge.

                  Non, je ne suis pas fasciné par la république de Platon, au contraire, dès qu’il m’arrive je la prendre politiquement au sérieux ( ce qui , à mon avis , il ne faut pas faire ) ,elle m’horrifie plus qu’autre chose. Mais il est vrai que c’est un peu comme les licornes cette histoire, c’est un objet politique utopique qui n’existera jamais ici bas.

                  Mais pour ce qui est des utopies, celles qui me font le plus rêver ne sont pas celles des hierarchistes rigides mais plutôt celles des anarchistes. 


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                  lsga lsga 18 juillet 2016 20:36

                  @maQiavel

                  Non ce n’est pas le retour d’isga le rouge ^^ J’ai simplement fait l’effort de me logguer pour dire que j’avais aimé l’article. Je suis d’accord avec l’essentiel. J’ajouterais une chose : une révolution colorée sur le territoire US est loin d’être impossible.


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                  maQiavel maQiavel 18 juillet 2016 20:36

                  @lsga
                  En effet... 



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