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Accueil du site > Tribune Libre > Réformons l’élection présidentielle !

Réformons l’élection présidentielle !

 

Pour les députés le tirage au sort est nécessaire. En effet, le député voit au court terme avec les prochaines élections. Le tirage au sort permet d'avoir des citoyens qui veulent bien voter des lois, après avoir été tiré au sort parmi la population.

 

Tags : Politique Elections Présidentielle 2017




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22 réactions à cet article    


  • vote
    maQiavel maQiavel 25 octobre 2016 15:49

    Le texte ne correspond pas du tout à la vidéo mais soit. 

    Sinon, le mode de scrutin qui est développé à partir de la 15 ème minute (le jugement majoritaire) est très intéressant. 

    • 2 votes
      Alren Alren 25 octobre 2016 18:09

      Le système du vote majoritaire est inutilement compliqué. Son but principal est d’empêcher les électeurs à favoriser leur candidat favori : de quel droit cette interdiction ? ce n’est pas démocratique !

      Et en plus, pour ce faire, il implique des calculs qui ne seront pas adaptés aux soirs d’élection dans les petits bureaux de vote où l’on risque de ne trouver personne pour les effectuer.

      Surtout si l’on n’oublie pas que dans de nombreux endroits, on manque déjà de bénévoles pour opérer le dépouillement.

      En plus d’être peu démocratique, ce système n’est pas réaliste.


      Il en existe un beaucoup plus simple et qui est de permettre à l’électeur d’attribuer une note entre 0 et 4 (par exemple) librement à chaque candidat.

      Il y a donc cinq notes possibles : 0, 1, 2, 3, 4.

      Premier avantage : il permet le vote blanc ce qui n’est pas le cas du scrutin majoritaire. Celui ou celle qui rejette tous les candidats, donne 0 à chacun d’eux, tout simplement.

      Si un électeur n’est venu voter que pour un candidat, refusant tous les autres, ce qui est, répétons-le, parfaitement son droit de libre citoyen, il peut lui donner 4 points et aucun aux autres. Beaucoup d’électeurs seront dans ce cas.

      Si un autre est plus "tactique", mais c’est son droit absolu, il peut donner le même nombre de points à plusieurs candidats, par exemple celui qu’il préfère et celui auquel il se résigne en connaissant la popularité de l’un et l’autre et/ou donner une note intermédiaire à des candidats qu’il tolérerait de préférence à d’autre(s) à qui il ne donnera aucun point car il le(s) refuse totalement.

      Bref, c’est la liberté totale du citoyen.


      Pour un dépouillement rapide et incontestable :

      Le vote s’effectue sur des rubans de papiers dans les isoloirs. Ceux-ci sont enfermés dans des cassettes hors de portée. L’électeur après avoir déverrouillé le mécanisme grâce à une clé électronique qui lui a été fournie à l’entrée par des scrutateurs qui ont vérifié son identité et son droite à voter, tourne (ou pas) des molettes faisant avancer chacune le ruban des candidats, d’autant de pas que l’électeur lui attribue de points.

      Quand c’est fait, il retire la clé et le système est bloqué de nouveau, jusqu’à l’électeur suivant. Ce système est antifraude : la clé électronique (genre USB) est-elle même déverrouillée par la carte de chaque nouvel électeur et reste bloquée en l’attendant. (Il peut y avoir plusieurs clés pour un débit plus rapide d’électeurs dans plusieurs isoloirs, bien entendu.)


      Pour le dépouillement, les cassettes de rubans électoraux bloquées par les cadenas des représentants de chaque candidat, sont ouvertes et il suffit de mesurer la longueur des parties marquées par les électeurs sur les rubans de papier pour connaître le nombre de point récoltés par chaque candidat.

      C’est très rapide et les bénévoles ainsi que les témoins ne sont pas mobilisés trop longtemps.

      Le candidat qui a obtenu le total de points le plus important est déclaré élu.

      Incidemment ce système évite le gaspillage de papier. Et les rubans peuvent être conservés pour faire foi en cas de contestation vu leur faible volume.


      Le vote par notes sur rubans remplace avantageusement le référendum par oui ou non : Si une instance a le pouvoir de provoquer un référendum avec une proposition, alors une ou des oppositions peuvent lui opposer des textes différents. Là encore le système des notes permet de trancher sur le texte qui a la faveur du plus grand nombre.


      • 1 vote
        alibaba007 alibaba007 27 octobre 2016 01:45

        @Alren "Voter ... pour un candidat"

        Malgré votre excellente méthode pour départager des candidats avec nuances et de façon "Démocratique", Je dois toutefois souligner que ce que l’on appelle démocratie n’est en fait que de la Novlangue ! (C’est-à-dire exactement son contraire)

        Pour vivre une réelle démocratie, il faut chercher la cause des causes au mal qui corrompt systématiquement les gens qui arrivent au pouvoir.

        Il faut pour être réellement démocratique, il faut mettre en place un système qui permet de contrôler les gens mandatés pour exécuter le ou les mandats pour lesquels on les paie par une loi supérieure qui s’appelle CONSTITUTION, qui définit les limites du pouvoir accordé aux mandatés et qui permet aux citoyens de s’assurer que les mandatés restent des serviteurs au service du bien commun.

        il faut donc abolir la votation telle quelle existe actuellement car l’élection est aristocratique et donc crée des élus qui, « mis au pouvoir » par une votation se sentent justifié comme le « meilleur des maîtres » et donc libérés de rendre des comptes aux citoyens qui les ont élus.



        Par contre une votation pour proposer un « candidat » dans une liste de personnalités déterminées pour la réalisation d’un mandat unique et non renouvelable, et dont le poste, tiré au sort, est proposé et pour lequel il sera correctement rémunéré mais également contrôlé, tout au long de son mandat (pour autant que cette personnalité l’accepte).

        La votation reste utile (au niveau démocratique) pour avoir une réponse à un choix lors d’un référendum, d’une initiative populaire pour créer, modifier ou supprimer une ou plusieurs lois (comme en Suisse).

      • vote
        Qamarad Qamarad 25 octobre 2016 19:54

        La solution apportée est intéressante. Belle découverte. Je mets ça dans un coin de ma tête pour une future réflexion. Merci.


        • vote
          rogal 25 octobre 2016 20:28

          Pourquoi ne pas se rabattre sur le système le plus simple ? Un seul tour et le candidat qui a le plus de voix est élu. Une fois cette règle adoptée, les politiciens tiennent compte de cet axiome dans leurs calculs et magouilles ; et le peuple use de sa liberté comme bon lui semble ; il a, entre autres, la liberté, pour pimenter l’affaire, de mentir aux sondeurs.


          • 2 votes
            maQiavel maQiavel 25 octobre 2016 21:02

            @rogal
            A cause du problème de légitimité que pose ce mode de scrutin. 

            En gros , si on l’avais utilisé , Chirac serait devenu président de la république en étant élu par seulement 19 % du corps électoral , meme pas 1 Français sur 5. Et pour les élection suivante , le président aurait été élu par environ 1 Français sur 4. 


          • 2 votes
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 octobre 2016 21:11

            @rogal
            "Pourquoi ne pas se rabattre sur le système le plus simple ? Un seul tour et le candidat qui a le plus de voix est élu."

            Pour des raisons psycho-sociales et symboliques : le président doit donner l’apparence d’être élu par la majorité du peuple. Evidemment, c’est toujours faux (il est désigné par un parti, il n’est pas élu par ceux qui s’abstiennent, etc.) mais grâce à ce subterfuge, l’illusion démocratique fonctionne. Ce qui ne se produirait pas si on avait, par exemple, un président avec 13 % de suffrages (plausible s’il y a 10 candidats) car il ne pourrait pas prétendre être investi de la fameuse et sacro-sainte majorité avec un tel score ! 


          • 1 vote
            Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 25 octobre 2016 21:16

            @maQiavel
            S’pèce de copieur par anticipation !  smiley


          • vote
            rogal 25 octobre 2016 21:21

            @MaQuiavel et @Qaspard Delanuit
            Tout ça c’est de la théorie. Que se passe-t-il dans la réalité ? Des exemples réels SVP. Le système majoritaire à un tour est celui des législatives britanniques si j’ai bien compris. Pas de présidentielles à un seul tour dans le monde ?


          • vote
            maQiavel maQiavel 25 octobre 2016 21:38

            @rogal
            Le régime Britannique est un système parlementaire , il implique donc la mise en place de coalition pour pouvoir gouverner. Par exemple : 

            Le parti A obtient 25 % des suffrages , le B 10 % , le C 7 % , le D 5 % et le E 2 % et tous les autres parti ont les 50 % restant. 

            A , B , C , D et E vont constituer une alliance gouvernementale pour pouvoir gouverner , le gouvernement du pays passe donc par des ententes et des arrangements entre les partis. Ça c’est en théorie mais en pratique la vie politique Britannique est bipartiste donc pas besoin de coalition. Ce que je viens de décrire correspond plus à la Belgique. 

            On avait à peu près le même système pendant la quatrième république mais c’était devenu intenable raison pour laquelle De Gaulle a impulsé la création de la cinquième république avec l’élection au suffrage universel d’ un président qui devait jouer le rôle de monarque républicain ( système qui correspond mieux à la mentalité française et sa volonté d’incarnation du pouvoir , il faut se rappeler que les Britanniques ont une monarchie ). 

            Bref , on ne peut appliquer la logique du système parlementaire à l’élection d’un président de la république dans un système présidentielle pour les raisons de légitimité que nous avons décrites plus haut. 


          • vote
            Alren Alren 26 octobre 2016 12:38

            @rogal

            Le scrutin majoritaire à un tour n’est acceptable que pour une représentation proportionnelle, donc pour élire une assemblée, pas un(e) président(e).

            Et pour être équitable, c’est-à-dire pour qu’aucune voix ne soit "perdue" localement, il faudrait que cette proportionnalité se fasse à l’échelon national. Pour cela il faudrait, si l’on y tient, qu’une partie de l’assemblée soit élue localement mais avec report des voix des battus sur une liste nationale.

            Ce système aboutira le plus souvent à ce qu’aucun groupe ne soit majoritaire. Il faudra donc, pour éviter le blocage, que les lois, par exemple, soient adoptées à la majorité relative : chaque groupe ou coalition présente son texte et celui qui devient la nouvelle loi est celui qui obtient la majorité relative.

            Naturellement, il n’y a plus de 49/3 !!!


          • vote
            Alren Alren 26 octobre 2016 12:43

            Je veux voter directement sur les sujets qui me concernent.


            Pour cela il faut changer de constitution et en rédiger une qui permette le référendum d’initiative populaire.

            Mais au lieu du référendum en "oui ou non", il faut opposer des textes concurrents et demander aux électeurs de choisir par le système des notes sur ruban papier comme je le décris plus haut, le projet de changement (ou de non-changement !) qui leur convient le mieux.





            • vote
              Maître Carré (---.---.235.12) 26 octobre 2016 12:59

              Il est vrai que l’on peut imaginer des tas de trucs qui semblent mieux, mais on n’évitera jamais le vrai big hic des élections, qui est tout simplement que l’on ne connaît absolument pas l’olibrius qui nous présente le programme le plus avenant.

              En bref, rien ne garanti que celui qui semble le meilleurs ne nous bourre pas le mou. Genre Le Psychopathe Mou se disant adversaire de la Finance.

              Pire, le système électoral à l’échelle nationale est une couillonnade et aucune invention géniale ne pourra le rendre juste. Car, quoi que vous fassiez, ce seront toujours ceux à qui appartiennent les organes médiatiques qui brodent la gloire des candidats, qui gagneront.

              Non, il faut revenir au roi ou au président à vie, choisi d’après ses mérites et il faut surtout qu’il soit révocable par le peuple s’il ne gouverne pas pour le bien commun.

              Le système de vote n’est valable qu’au sein d’une petite communauté où tout le monde se connaît.


              • vote
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 26 octobre 2016 13:14

                @Maître Carré
                "il faut revenir au roi ou au président à vie, choisi d’après ses mérites"


                Choisi d’après ses mérites OK, mais choisi par qui ? 


              • vote
                Maître Cube 26 octobre 2016 15:19

                @Qaspard Delanuit
                J’en sais rien, et c’est justement le problème. Mais je pense qu’il faut un roi ou un président à vie qui est humble et ne désire pas gouverner les autres. Il faut qu’il soit mandaté par le peuple pour le représenter. Peut-être de la manière préconisée par Etienne Chouard.


              • vote
                Maître Cube 26 octobre 2016 17:00

                @yoananda
                Oui, il n’y a pas besoin de représentants. Chaque fois qu’un problème nécessite la décision de la nation, il faut organiser référendum en expliquant bien les enjeux pour que les gens sachent bien de quoi il s’agit. Je suis entièrement d’accord avec ça.


              • 1 vote
                maQiavel maQiavel 26 octobre 2016 20:40

                @Maître Carré (cube ???)

                Donnez le pouvoir éternellement au plus vertueux ne règle pas le problème, car aussi vertueux soit il , l’homme est corruptible. Etienne Chouard te répondrai certainement que le pouvoir corrompt et que même lui n’échapperait pas à cette règle. Et si ce n’est pas lui, ce sera forcément un de ses successeurs.

                @yoananda

                Il faut se rendre à l’évidence même si ça ne plait pas : dans des Etats complexes et techniciens réunissant des dizaines de millions d’individus, il faut des gouvernants (représentants) et des gouvernés (représentés). Déjà, lorsqu’une société arrive à quelques centaines d’individus, c’est une nécessité qui se fait sentir alors pour nous je ne te dis même pas.

                Tu imagines un peu 40 millions de Français qui votent sur tout à tout moment ? Ce serait tellement lent que la grande majorité des gens se lasseraient et demanderaient à ce qu’on se choisisse des chefs (représentants / gouvernants) en arguant du fait d’avoir autre chose à foutre (comme bosser pour gagner son pain par exemple) que de voter tout le temps. Parce que c’est ça gouverner dans notre contexte, c’est faire face en permanence à des problématiques parfois très complexes. Et je ne parle même pas du risque de dissolution de l’Etat inhérent à ce démocratisme extrémiste.

                L’organisation politique requiert une hiérarchie. Donc il nous faut des représentants.

                La vraie question, c’est comment tempérer le pouvoir de ces représentants pour qu’ils ne trahissent pas les représentés selon leurs propres intérêts ? C’est là qu’intervient la notion de contre-pouvoirs : les représentés doivent être en capacité institutionnelle de contrôler démettre leurs représentants et de les démettre si nécessaire. Et les représentés peuvent aussi constituer un organe politique à part entière qui se consulte ponctuellement par référendum comme c’est le cas en Suisse avec l’initiative populaire.

                Alors ce ne sera jamais parfait, c’est sur mais c’est la vie ça smiley , le système d’organisation politique parfait n’existe pas , on est condamné à choisir le moins mauvais et à le perfectionner.


              • vote
                Maître Cube 27 octobre 2016 10:33

                @maQiavel

                Le pouvoir ne corrompt pas tout le monde, mais ceux qui sont accessibles à la corruption et qui peuvent, grâce au système, se hisser facilement aux postes de pouvoir.

                Comme le dit à sa manière Etienne Chouard, c’est le système qui permet la corruption en autorisant n’importe qui à se faire élire pour gouverner.

                Les gens honnêtes n’ont pas envie de gouverner les autres, c’est pourquoi c’est eux qui doivent être désignés pour régler chaque problème de gouvernement qui se présente, à la place des ministres, des sénateurs et des représentants, qui ne doivent plus exister.

                Chaque problème de gouvernement doit être réglé par une ou des personnes tirées au sort spécifiquement pour cet unique problème, puis reprendre leur vie ordinaire. Elles doivent être tirées au sort dans un pool trié sur le volet : de préférence des gens mariés (ils sont plus stables), sans casier judiciaire, n’appartenant pas à une secte comme la franc-maçonnerie, et surtout n’ayant pas certaines professions à définir précisément, comme financier, avocats, rentiers…


              • vote
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 27 octobre 2016 12:41

                @Maître Cube
                Il faudrait pouvoir légitimer cette discrimination (ce tri sur le volet), ce qui ne sera guère facile car le principe des principes en matière de droit est l’égalité devant la loi. Sans casier judiciaire peut encore se comprendre mais pour la reste, c’est impossible de se fonder sur des critères aussi subjectifs que ceux que vous donnez en exemple. Ajoutez les juifs et les musulmans à votre liste noire (qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire smiley ) et vous allez vite comprendre pourquoi ça ne passerait pas.   smiley


              • 1 vote
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 27 octobre 2016 12:48

                @Maître Cube
                "Le pouvoir ne corrompt pas tout le monde, mais ceux qui sont accessibles à la corruption et qui peuvent, grâce au système, se hisser facilement aux postes de pouvoir."

                Soit, mais comment le deviner à l’avance ? Comme cela n’est pas possible, il vaut mieux partir du principe que tout homme est faillible (ça ne gênera en rien les forts et les saints) et prévoir les dispositifs institutionnels en conséquence, comme on place un extincteur même dans les bâtiments réputés résistants au feu 


              • vote
                Maître Cube 27 octobre 2016 13:18

                @Qaspard Delanuit
                Il faut oublier l’idée folle (des Lumières) selon laquelle les hommes ont des droits. Les hommes ont seulement des devoirs. Comment le démontrer ? Comme ça : Les gens altruistes s’imposent naturellement des devoirs, tandis que les autres, les gens intéressés, veulent des droits. Cela montre l’ordre des choses, l’ordre naturel.

                Comment deviner à l’avance qui peut être tiré au sort ? Ce n’est peut-être pas très simple, mais il faut, comme pour les arbres, les juger à leurs fruits. Il faut déterminer cela grâce à ce qu’ils ont produit ou détruit, en sachant que produire malhonnêtement est disqualifiant.


              • vote
                maQiavel maQiavel 28 octobre 2016 20:59

                @yoananda

                Désolé de ne pas avoir pu répondre plus tôt :

                -en Suisse ils sont un peu plus qu’une centaine.

                ------> Oui, raison pour laquelle il existe un gouvernement et un parlement en Suisse.

                Ce qui fait la particularité du système Suisse, ce n’est pas l’absence de représentants mais le fait que le corps des citoyens est un organe de décision au même titre que le parlement et le gouvernement.

                Le corps des citoyens s’il est mécontent d’un processus parlementaire peut le corriger par la voie du référendum. Ce corps citoyen peut également, en dehors de tout le circuit parlementaire et exécutif, se saisir d’un sujet qu’il estime ignoré, ou sous-estimé, par les autorités, réunit des signatures, provoque un vaste débat démocratique avant de prendre une décision.

                Bref, ce que je voulais dire, c’est que le système Suisse ne renie pas la nécessité de l’existence de représentants, seulement ces représentants ne font pas tout et le corps citoyen a aussi un pouvoir de décision.

                -Pas de soucis s’il faut faire éclater l’état français pour avoir des entités plus petites mais en démocratie directe.

                Si il y’a même deux soucis :

                1. Les Français ne voudront jamais l’éclatement de l’Etat français ( et avec raison à mon sens ) pour des tas de raisons notamment historiques : il ne faut pas oublier que la construction de la nation française est allé de pair avec celle de l’Etat. Il y’a un attachement affectif du peuple Français pour l’Etat Nation France. 

                2. Des petites entités sont difficilement souveraines pour des raisons évidentes de Puissance. La puissance de l’Etat Nation français ( une des plus grande puissance au monde ) rend possible la souveraineté sans faire allégeance à une quelconque puissance étrangère , ce qui ne serait pas le cas de petites entités qui devraient se résoudre à la vassalité.

                Pour le point 2 , tu me dira que la France dans l’état actuel n’est déjà plus souveraine mais je te répondrai qu’elle peut recouvrer cette souveraineté et que dans un tel cas , la France pourrait devenir un contre –empire ( ce qu’elle a souvent été dans son histoire ) et non un simple vassal car elle fait partie des plus grande puissance mondiale. Bref , il est suicidaire de renoncer à la puissance.

                -Tu exagères ta description, qui te dit qu’il va falloir voter tout le temps pour tout le monde. Tu n’est pas obligé de voter si tu te sens pas concerné. Et plouf, tu laisses décider ceux qui connaissent le sujet.

                ------>Mais même dans ce cas , il y’a la question de la rapidité. Avant de voter il faut débattre : si on débat à chaque fois pour la moindre des décisions à prendre , dans un monde qui va très vite , qui est très dangereux et qui nécessite de prendre des décisions rapidement , ça ne fonctionnera pas. Gouverner est un job à plein temps qui nécessite une action permanente, ce ne sont pas des millions de personnes sur internet qui peuvent le faire, il faut nécessairement une concentration du pouvoir. Et je ne parle même pas des questions de cohérences politiques …

                Même les Athéniens qui avaient un régime véritablement démocratique avaient compris que les assemblées ne pouvaient pas remplir certaines charges et qu’il leur fallait des stratèges !

                 -les mentalités sont déjà en train d’évoluer dans ce sens

                 ------> Je suis d’accord avec ça , les mentalités évoluent vers une demande de participation citoyenne aux prises de décisions mais il faut pouvoir le faire tout en ne remettant pas en question la "Raison d’Etat". Le gouvernement de tous tout le temps à tout moment, ce n’est pas sérieux et c’est une personne qui est imprégnée de l’idéal anarchiste qui le dit … smiley



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