Il y a quand même des avis objectifs dans cette océan de désinformation. Merci à M. Piccinin.
Pendant ce temps François Hollande envoie Fabius au Qatar pour négocier l’engagement français aux côtés de cette racaille, dans la guerre subversive menée en Syrie.
"Qui tire les ficelles derrière le colonel Assaad ?« Certains membres des Frères musulmans à l’extérieur de
la Syrie, y compris en Turquie, et tous ceux qui à l’intérieur ne
croient plus en des manifestations pacifiques et veulent désormais en
découdre les armes à la main », souligne un membre du CNS, qui reconnait
que ces derniers « sont de plus en plus nombreux ». Les Frères sont
membres du Conseil national, mais à terme, leur agenda pourrait différer
de celui des « laïcs », qui composent la principale organisation de
l’opposition syrienne." "Selon les services de renseignements français, l’ASL est forte de
quelques 8000 hommes, mais dans l’ensemble peu habitués aux combats,
issus souvent de l’administration de l’armée. La majorité de ses membres
sont en fait de jeunes appelés qui ne sont pas retournés à leurs
casernes à l’issue d’une permission. Localement, ils s’appuieraient sur
des milices qui ont décidé de rejoindre la contestation." (Georges Malbrunot 9 décembre 2011 - Figaro)
"Le masque est tombé ! Le président du Conseil national syrien
d’Istanbul, Burhan Ghalioun, a révélé le fond de sa pensée et la vraie
mission qui lui est confiée : celle de déconnecter la Syrie de ses
alliances régionales actuelles et de l’ancrer solidement au camp
américain… sans contrepartie aucune. Le chef de l’opposition syrienne,
désigné par la Turquie et la CIA, a énuméré ses priorités au cas où il
accèderait au pouvoir (il vend la peau de l’ours avant de l’avoir
tué !). L’instauration de la démocratie et de la liberté ne semblent pas
en faire partie. M. Ghalioun a déclaré dans une interview au Wall Street Journal
américain qu’il romprait les liens militaires avec l’Iran et cesserait
d’approvisionner le Hezbollah et le Hamas. Selon lui, ces étapes
s’inscrivent dans le cadre de l’orientation de la Syrie vers le retour à
la coalition avec de grandes forces arabes dans la région. Grand patriote, le chef du conseil d’Istanbul a exhorté la « communauté internationale »
à prendre de nouvelles dispositions contre son pays, y compris la
possibilité d’instauration d’une zone d’exclusion aérienne. Une telle
option s’était soldée en Libye par l’intervention de l’Otan et
l’exacerbation de la guerre civile qui a fait des dizaines de milliers
de morts en quelques mois seulement. M. Ghalioun a annoncé que la Syrie
abandonnerait la voie militaire pour récupérer le Golan occupé par
Israël depuis 1967, et opterait uniquement pour les négociations. Le chef de l’opposition syrienne
présente ainsi ses lettres de créances aux États-Unis et à Israël et
satisfait les principales exigences de ces deux pays sans contrepartie.Deux semaines après la chute de Bagdad
en mai 2003, alors que 300000 soldats américains étaient stationnés à la
frontière irako-syrienne, l’ancien secrétaire d’Etat Colin Powell avait
débarqué à Damas avec une liste de 11 diktats, résumant ce que
M. Ghalioun s’est dit prêt à accepter. Le président Bachar al-Assad
avait refusé les ultimatums et choisi la voie de la confrontation. Il a
appuyé la résistance irakienne et le Hezbollah, au lieu de signer la
reddition comme le lui commandait M. Powell. C’est là que réside toute la différence entre Bachar al-Assad et ses détracteurs." (Pierre Khalaf ,Tendances de l’Orient No 60, 5 décembre 2011)
Il pourrait le devenir en cas d’action militaire étrangère et BHL s’y emploie. Alors que l’opposition syrienne peut s’exprimer dans un cadre constitutionnel. L’appel à l’ingérence occidentale est le fait de traîtres qui nient le fort soutien populaire au régime quand l’’ASL est constituée de nombreux éléments étrangers (turcs, jordaniens, libyens), me contredirez-vous ? De plus certains plaisantent sur Ghalioun en disant qu’il est président du Conseil Nationaliste Sioniste. Qu’en pensez-vous ?