• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Éric Guéguen

Éric Guéguen

Le monde actuel en 20 penseurs :
 
Platon - Aristote - Lucrèce - Farabi - La Boétie - Montaigne - Spinoza - Rousseau - Hegel - Tocqueville - Nietzsche - Ortega y Gasset - Polanyi - Strauss - Arendt - Vœgelin - Villey - Dumont - MacIntyre - Lasch
--------------------------------
 
« Le citoyen typique, dès qu’il se mêle de politique, régresse à un niveau inférieur de rendement mental. Il discute et analyse les faits avec une naïveté qu’il qualifierait sans hésiter de puérile si une dialectique analogue lui était opposée dans la sphère de ses intérêts réels. Il redevient un primitif. Sa pensée devient associative et affective. »
(Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, Quatrième partie, XXI, 3 (p.346)).
 
Contact : [email protected]
Le Miroir des Peuples, éditions Perspectives Libres, 2015

Tableau de bord

  • Premier article le 05/12/2012
  • Modérateur depuis le 28/02/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 43 5127 2238
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 149 148 1
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires




  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 14 juillet 2013 13:15

    Bonjour micnet.

    Le problème, c’est que la région parisienne est dans une situation particulière : nombreux sont ceux contraints de prendre les transports (j’en fait partie), c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je trouve que le droit de grève devrait purement et simplement ne pas exister dans tout service public qui se respecte, du moins devrait-il ne jamais perturber ledit service public (comme dans les hôpitaux, de manière générale).
    Il faudrait choisir : soit la sécurité de l’emploi à vie, soit le droit de faire grève.
    Or, on constate que les gens le plus souvent en grève sont précisément ceux qui ne risquent pas de perdre leur emploi !!! Voilà une situation paradoxale que les syndicats ne pointeront jamais du doigt.
    Bref, je ne pense pas que les franciliens seraient en mesure de marquer leur mécontentement en boudant les transports en commun, ils n’en ont pas les moyens (sans conter la Gay Pride à la tête de la mairie de Paris qui fait tout pour bouter la voiture hors des murs de Paname). D’où le scandale, à mes yeux, de voir le personnel ferroviaire mécontent de son sort les prendre en otage, véritablement.



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 14 juillet 2013 10:41

    Il faudrait demander à henocconeh s’il est vrai que la plupart des ouvriers travaillant aujourd’hui sur les voies sont bel et bien des prestataires (de nuit notamment, ce qu’un ingénieur SNCF m’a raconté un jour), et le cas échéant depuis combien de temps. Car l’entretien des voies me semble le nœud de l’affaire, or, qui dit prestataires dit boîtes privées, et si des boîtes privées sont capables d’éviter au maximum le genre d’accidents survenus vendredi soir, pourquoi vouloir faire de l’État la seule entité à même de garantir la sécurité ferroviaire ?



  • 3 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 14 juillet 2013 09:10

    @ micnet, Heptistika, lloyd henreid :
    --------------------------------------------------
    Le débat est intéressant et bien malin celui qui saura dire qui est vraiment dans le juste. Faisons, comme l’a dit micnet, le pari de se départir de toute idéologie. Charité bien ordonnée...
    J’ai dit que j’étais pour la privatisation de la SNCF à condition que ce soit fait de manière monopolistique. Autrement dit, ce qui pose problème à mes yeux n’est pas en soi la privatisation de ce service, mais sa mise en concurrence ; deux choses qui sont, rappelons-le, décorrélables. Je dois dire à présent ce qui est, pour moi, pertinent chez les uns et les autres :
    ---
    Micnet a, selon moi, raison de dire que l’on ne peut pas affirmer que la privatisation engendrerait une détérioration des transports ferroviaires. Lloyd henreid, maintient que si rentabilité et qualité se trouvent être mises en concurrence, la seconde l’emportera haut la main, et je suis tout à fait d’accord avec ceci... à l’époque actuelle. Je veux dire qu’à partir du moment où un investisseur accepte de prendre en charge un tel merdier, il est bien évident qu’il espère en tirer un avantage, c’est totalement humain. Micnet répond que si la qualité n’est plus au rendez-vous, les clients iront voir ailleurs, mais à ce moment-là :
    - cela signifie qu’il n’y a pas monopole, ce à quoi je ne souscris pas ;
    - et, plus important encore : lorsque la qualité des téléphones portables d’une certaine marque se dégrade, les clients vont effectivement voir ailleurs, libre à cette marque de redorer son image par la suite. Mais si cela concerne un train sur des rails, la perte de qualité se fait directement ressentir par un accident possible, d’où des morts, et nous sommes tous d’accord pour dire qu’il n’est pas envisageable d’attendre l’advenue de ce genre de choses comme pierre de touche de la qualité !
    ---
    Cela dit, il y a une chose à ne pas oublier, et je parle ici en tant qu’usager quotidien des transports en commun parisiens : le service est déjà mauvais, très mauvais, chaotique, avec des pannes à répétition, des trains en panne, etc. Le vendredi il y a dix jours, j’ai pris le train à Massy-Palaiseau. Arrivé en gare de Longjumeau, la locomotive a émis de la fumée. Le train s’est donc arrêté, nous sommes tous descendus (Longjumeau est un trou, aucune correspondance). Et contrairement à un car en panne que l’on laisse au bord de la route, une loco en panne paralyse toute la ligne dans un sens, ce qui produit des déversements de passagers sur des moyens de locomotion connexes, un engorgement et des millions d’usagers qui passent le début de leur soirée au bord des rails.
    Je veux dire par la que l’on ne peut pas éternellement excuser le manque totale de qualité des services délivrés par la SNCF en nous faisant miroiter l’enfer libéral anglo-saxon !!! Et si les moyens financiers ne sont pas étrangers à la résolution d’un tel problème, il me semble obscène, de nos jours, de demander ces moyens à l’État qui croule chaque jour davantage !
    La qualité n’est pas au rendez-vous et je ne pense pas que la privatisation aille dans le sens d’une moindre qualité.
    Parlons à présent de la sécurité, car nous pouvons aussi décoreller qualité et sécurité : la qualité concerne les machines et caténaires qui, lorsqu’elles tombent en panne, ne mettent pas en danger les usagers ; la sécurité est davantage impliquée s’agissant des voies ferrées. C’est donc le point dur du débat : est-ce qu’une entreprise privée peut être capable de gérer sérieusement le réseau ferré ? Est-ce qu’il est envisageable de laisser dans le giron de l’État RFF et de voir disparaître SNCF et RATP au profit exclusif de boîtes sur fonds privés ? Plus généralement,est-ce qu’une entité privée peut encore se soucier... de bien commun  ?...
    ----
    Et je finirais donc par une petite page d’histoire : Les Grecs avaient recours à ce qu’ils nommaient l’évergétisme, c’est-à-dire à l’entretient d’infrastructures publiques par de grandes fortunes qui vivaient cet investissement comme un marchepied vers la gloire, la gloire de participer à la prospérité de la cité. Autre temps, autres mœurs, certes, et nous avons bien du mal à admettre que cela ait pu exister. Pourquoi ? Parce que les Grecs avaient une idée bien plus conséquente que nous du "commun". La cité était organique - comme pourrait le redevenir la nation !!! - et le commun ne consistait pas seulement à rendre des services à des individus déliés et égoïstes. Autrement dit, le koinon n’était pas du social, c’était bien plus noble, cela fonctionnait grâce à l’esprit de corps, et l’humble pouvait y trouver autant son compte que le riche entrepreneur plaçant son appétence pour la gloire au dessus du prosaïque entretien d’un compte en banque.
    Conclusion ? Ce débat est l’arbre qui cache la forêt. Tôt ou tard se fera sentir un vrai débat sur le commun, sur la remise en question de l’individualisme, sur les valeurs communes, leur hiérarchie et sur la place du tout-commercial. À suivre donc...



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 14 juillet 2013 08:23

    @ Heptistika :
    -------------------
    J’avais bifurqué sur votre lien furtivement sans voir le mot "Suisse" en haut à gauche, désolé.
    ---
    Je vais donc vous répondre, et répondre par la même occasion à lloyd henreid et à micnet... mais en queue de commentaires, ce sera plus pratique pour les quelques personnes qui voudront nous lire.



  • 1 vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 13 juillet 2013 22:20

    On va faire court :
    le transport ferroviaire n’est pas assez sérieux pour être du ressort de l’État... mais il l’est suffisamment pour n’être pas le jouet de la libre concurrence. Il doit donc être privatisé, mais de manière monopolistique. Rien à voir, donc, ni avec la France actuelle, ni avec la Grande-Bretagne tant honnie qui, soit dit en passant, en a créé le principe... et sur fonds privés.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité