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Éric Guéguen

Éric Guéguen

Le monde actuel en 20 penseurs :
 
Platon - Aristote - Lucrèce - Farabi - La Boétie - Montaigne - Spinoza - Rousseau - Hegel - Tocqueville - Nietzsche - Ortega y Gasset - Polanyi - Strauss - Arendt - Vœgelin - Villey - Dumont - MacIntyre - Lasch
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« Le citoyen typique, dès qu’il se mêle de politique, régresse à un niveau inférieur de rendement mental. Il discute et analyse les faits avec une naïveté qu’il qualifierait sans hésiter de puérile si une dialectique analogue lui était opposée dans la sphère de ses intérêts réels. Il redevient un primitif. Sa pensée devient associative et affective. »
(Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, Quatrième partie, XXI, 3 (p.346)).
 
Contact : [email protected]
Le Miroir des Peuples, éditions Perspectives Libres, 2015

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  • Premier article le 05/12/2012
  • Modérateur depuis le 28/02/2013
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Derniers commentaires




  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 27 avril 2013 21:42

    Bonsoir à vous, dany13, et merci pour cette intervention.
    Figurez-vous que je n’ai jamais lu Yves Sintomer, mais étant donné que ça fait maintenant trois fois que l’on m’en parle ici, ça ne saurait tarder.
    Ceci dit, en m’en tenant à votre exemple, je relativiserais quelque peu les choses quand même.
    Vous concluez en disant : "Le peuple est prêt à prendre des décisions complexes...".
    Le peuple ? Mais quel peuple ? Le peuple des plaines désertiques du grand ouest canadien ? Celui des bidonvilles de Mexico ? Celui de la France du XXIe siècle ?
    Car il faut se pencher sur la plupart des cas recensés en terme de démocratie "participative" : ce sont toujours des régions à faible densité de population (la Colombie britannique, c’est deux fois la France avec la population de Paris et des Hauts-de-Seine réunis).
    Ensuite, c’est une population relativement homogène (comme la Suisse ou l’Islande), avec des gens de même culture, de même religion. Enfin ce n’est qu’une région-test d’un pays qui se porte plutôt bien sans pour autant avoir de grands enjeux au plan international (je veux dire par là qu’il ne se tire pas la bourre avec les USA, l’Europe, la Russie, l’Inde, la Chine et le Japon).
    Tout ceci m’incline à voir dans ce genre d’expériences - tout à fait passionnantes au demeurant, je suis sincère là-dessus - comme une sorte de "jeu de rôle". "On va jouer à... On va faire comme si...". La Colombie britannique, en l’occurrence, ne risquait pas grand chose en cas de débordement, de gabegie ou autres. L’absence de risque majeur - que courrait en revanche dans le même cas la France, pays densément peuplé, disparate au plan ethnique et en pleine crise économique - modère mon enthousiasme et, en tout cas, ne me rassure pas quant au concept de "peuple".



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 27 avril 2013 21:18

    Merci Miona !



  • 2 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 27 avril 2013 21:14

    En revanche, je suis tout à fait d’accord pour dire que certaines phrases chez Hegel sont... de la pure "branlette intellectuelle". L’ayant lu en français, ça vient peut-être de là, je ne sais pas. Pire que lui dans ce domaine : Heidegger.



  • 2 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 27 avril 2013 21:11

    Hegel demeure un grand penseur du politique.
    Il intervient à une époque où l’on se demande si la monarchie ne va pas vaciller un peu partout, où les frontières bougent tout en prenant de la consistance, où le statut de citoyen se voit peu à peu remanié, repensé, et il prend à mes yeux mieux que Kant la mesure de la tâche politique qui attend les sociétés à venir : permettre l’harmonie entre l’individu et la société, concilier l’esprit antique et les nécessités modernes, assumer le rôle du religieux, enfin faire de l’État un élément de transcendance laïque. Il avait le souci du collectif comme de l’individuel, du commerce comme de la politique, de l’athée comme du cultuel, c’est sûrement la raison pour laquelle il y a eu par la suite des hégéliens de gauche et des hégéliens de droite.
    Son sort est très particulier car autant on l’a encensé jusque dans les années 50, autant après cela on lui craché au visage (ça a commencé avec le pamphlet haineux de Karl Popper à son encontre). Il est quand même l’un des rares philosophes (avec Aristote !!!!!) à ne pas figurer dans la collection de la Pléiade... Je ne suis pas sûr qu’il ait mérité, et le culte qui lui a été rendu naguère, et le mépris qu’on lui voue de nos jours.



  • 3 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 27 avril 2013 20:52

    @ elfableo :
    ---------------
    "j’ai l’impression que personne ne cite Sartres..."
    => En effet, mais c’est parce qu’il est question de philosophie, pas d’endoctrinement.
    Sartre a dit tellement de conneries qu’il n’est pas pris au sérieux. Juste retour des choses.

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