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Indépendance des Chercheurs

Indépendance des Chercheurs

Collectif de chercheurs pour la défense de l’indépendance des scientifiques au service de l’intérêt général.

http://science21.blogs.courrierinte...


Photo : Illustration d’un livre de Giordano Bruno sur la Mnémotechnique (source : Wikipédia).

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    Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 15 avril 2015 05:41

    Et notre deuxième article :
     
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/09/le-9-avril-journee-de-greve-et-de-manifestations-ii-50805.html


    Le 9 avril, journée de grève et de manifestations (II)

    La journée de grève et de manifestations du 9 avril 2015 connaît une importante mobilisation, alors que Le Monde écrit en même temps « Radio France : Fleur Pellerin travaille à une médiation », précisant : «  une nouvelle assemblée générale à 10 heures à la Maison de la radio a voté la reconduction de la grève jusqu’à vendredi ». Mais de quelle médiation parle-t-on, au vu de la politique globale du gouvernement à l’égard des services publics ? Avec le titre « A Paris et en régions, des dizaines de milliers de manifestants "contre l’austérité" », France TV Info évoque une « mobilisation "pour les salaires, les services publics, l’emploi, la protection sociale" appelée par la CGT, FO, la FSU et Solidaires ». Les services publics sont donc explicitement un enjeu de la mobilisation. Comme souligné dans notre article « Le 9 avril, journée de grève et de manifestations (I) », on peut regretter les limitations du mot « austérité » utilisé par les organisations syndicales dans leur appel à la journée du 9 avril, et l’absence d’une dénonciation claire de la mondialisation du capitalisme qui constitue la véritable source des problèmes mis en avant. L’article de France 3 Régions «  Manifestation contre l’austérité dans les rues de Paris » présente la photo d’une banderole avec le mot d’ordre «  Stoppons l’austérité. Non à la Loi Macron !!! Grève interpro  !!! ». Il s’agit donc bien d’une dénonciation de la politique gouvernementale, politique maintenue malgré le désaveu infligé par les dernières élections départementales. Essonne

    Info diffuse à son tour une note intitulée « Grève interprofessionnelle contre la loi Macron ». Précisément, la « Loi Macron » n’est pas une simple loi « d’austérité », mais bien une large collection de « réformes de structure » exigées et soutenues par les lobbies de l’Union Européenne et par les institutions internationales chargées du « suivi » des Etats dans le cadre du capitalisme mondialisé. Notre article « Hollande, Valls et la mondialisation du capitalisme (I) » commente la prise de position explicite de l’OCDE à l’égard de la France, diffusée juste après le second tour des élections départementales. Mettre en évidence le rôle de la mondialisation du capitalisme est donc essentiel, et la simple référence à « l’austérité » ne suffit pas pour exposer l’origine et les enjeux de la situation actuelle. Les mobilisations du 9 avril doivent, de notre point de vue, s’accompagner d’une réflexion collective sur cette question essentielle qui concerne l’ensemble des citoyens. L’action des personnels de Radio France, déjà évoquée dans nos articles «  Radio France, grève et défense du service public » (I) et (II), met en évidence devant un large secteur de la population les attaques dont les services publics français sont depuis longtemps la cible. Analyser sur le fond et dans la transparence l’origine économique et politique de ces attaques est aujourd’hui une première urgence. Le rôle de la stratégie imposée par le grand capital mondialisé constitue, de ce point de vue, une donnée fondamentale.

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/09/le-9-avril-journee-de-greve-et-de-manifestations-ii-50805.html ]
     
     
    Cordialement

    Le Collectif Indépendance des Chercheurs
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/
    http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia

     



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    Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 15 avril 2015 05:39

    Dommage que les organisations syndicales n’aient pas dénoncé la mondialisation du capitalisme dans leurs appels. C’est pourtant une question de plus en plus essentielle depuis trois décennies.
     
    Notre premier article à ce sujet :
     

    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/09/le-9-avril-journee-de-greve-et-de-manifestations-i-50804.html

    Le 9 avril, journée de grève et de manifestations (I)

    Alors que la grève de Radio France se poursuit avec courage comme évoqué dans nos articles « Radio France, grève et défense du service public » (I) et (II), le 9 avril 2015 sera une journée de grève et de manifestations au niveau interprofessionnel dans toute la France. Les travailleurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, services publics particulièrement visés par la machine à broyer de la mondialisation du capitalisme et sa projection politique au sein de l’Union Européenne, ne manqueront pas au rendez-vous. Plus globalement, les services publics sont une cible de choix du grand capital mondialisé. Ce qui confère une portée exceptionnelle à la grève de Radio France et à ses enjeux. Le 9 avril, Les Echos écrit « Radio France cherche un médiateur pour sortir de l’impasse et de la division ». Mais quelle est la source de l’impasse, et qui changera les politiques gouvernementales récurrentes d’exécution zélée de la mondialisation du capitalisme ? La journée du 9 avril devrait être précisément l’occasion d’une réflexion collective sur les effets destructeurs irréversibles de la stratégie de nivellement par le bas de salaires et standards sociaux à l’échelle planétaire que comporte la mondialisation du capitalisme si on se plie à ses injonctions. La simple référence à une « austérité  » ne permet pas de décrire, ni de comprendre, le contenu réel de l’évolution actuelle qui risque de devenir irréversible si rien n’est fait pour s’y opposer vraiment dans la pratique. Comprendre que la privatisation du patrimoine public et la liquidation des services publics font partie de la stratégie imposée par la mondialisation du capitalisme, est aujourd’hui indispensable. Comme ceux qui les ont précédés au cours des trois dernières décennies, François Hollande et Manuel Valls exécutent la politique imposée par le système capitaliste mondial.

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/09/le-9-avril-journee-de-greve-et-de-manifestations-i-50804.html ]



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    Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 15 avril 2015 04:42

    Et notre article du 13 avril :
     
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/13/mesures -antiterrorisme-et-droits-de-l-homme-ii-50819.html

    Mesures antiterrorisme et droits de l’homme (II)


    Le lundi 13 avril 2015 a été une journée de mobilisation contre le Projet de loi relatif au renseignement, déposé il y a moins d’un mois engageant la procédure accélérée et dont l’examen vient de commencer aujourd’hui à l’Assemblée Nationale. Si personne ne met en cause la nécessité de combattre le terrorisme, le contenu du nouveau projet de loi suscite de fortes réserves comme déjà souligné dans notre article « Mesures antiterrorisme et droits de l’homme (I)  ? ». Evoquant une manifestation de « plusieurs centaines de personnes ? » aujourd’hui à midi près de l’Assemblée Nationale, le Journal du Dimanche emploie le titre « "La loi sur le renseignement, c’est regarder dans la culotte des Français" ? » tiré d’une déclaration du porte-voix de La Quadrature du Net. A son tour, L’Express commente « Projet de loi renseignement : un débat presque sans opposition à l’Assemblée ? », alors que BFMTV diffuse une vidéo intitulée « Loi sur le renseignement : "On instrumentalise le 11 janvier", juge Besancenot ? ». Europe 1 rapporte « Loi Renseignement : les hébergeurs Internet montrent les muscles ? », rappelant le «  chiffon rouge de la délocalisation ? » et faisant état de la réponse de Manuel Valls qui défend même « l’expérimentation de la détection par algorithme lorsque des comportements numériques spécifiques aux réseaux terroristes sont détectables ? ». A-t-on vraiment besoin d’une telle masse de captures de données et d’une telle sophistication informatique pour combattre efficacement le terrorisme ? Le 13 avril, Amnesty International interroge « Renseignement en France : les députés protégeront-ils nos libertés ? », et ajoute « A partir du 13 avril 2015 les députés français étudieront le projet de loi relative au renseignement. Procédure accélérée injustifiée, légalisation de dispositifs de surveillance de masse, contrôle judiciaire insuffisant : ce projet de loi met en danger nos libertés individuelles ». De son côté, le Défenseur des Droits Jacques Toubon diffuse le 13 avril un communiqué intitulé « Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, exprime ses réserves sur le projet de loi relatif au renseignement », avec le sous-titre « A l’occasion du début de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi relatif au renseignement, le Défenseur des droits renouvelle ses réserves sur certains points majeurs du texte ». Jacques Toubon rappelle ainsi son intervention du 2 avril devant la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale. Tel qu’il a été dépose, et vu la précipitation de son examen, le projet de loi sur le renseignement risque de se solder par une violation des conventions européennes garantissant le respect de la vie privée et le droit à un recours effectif.


    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/13/mesures -antiterrorisme-et-droits-de-l-homme-ii-50819.html ]


     


    Cordialement


    Le Collectif Indépendance des Chercheurs

    http://science21.blogs.courrierinternational.com/

    http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia

     



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    Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 15 avril 2015 04:37

    La lutte contre le terrorisme serait-elle une question de surveillance de masse et de "haute technologie" ? On peut sérieusement en douter, si on pense à la manière dont un certain nombre d’attentats ont vu le jour, à commencer par celui contre Charlie Hebdo.

    En l’espèce, le monde politique semble même ignorer des mises en garde d’instances institutionnelles (Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Défenseur des Droits...).
     
    Notre article de dimanche dernier :
     
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/12/messure s-antiterrorisme-et-droits-de-l-homme-i-50814.html

    Mesures antiterrorisme et droits de l’homme
    (I)


    Les activités terroristes récentes, et notamment les attentats contre Charlie Hebdo et l’hypermarché Casher de Vincennes ou encore ceux survenus au Danemark et celui plus récent contre le musée du Bardo à Tunis, contraignent les Etats à renforcer leurs dispositifs destinés à faire face à cette menace. Mais comment garantir concrètement que les nouvelles mesures comportent les précautions nécessaires en matière de droits de l’homme ? A propos du Projet de loi relatif au renseignement, déposé en France le 19 mars auprès de l’Assemblée Nationale engageant la procédure accélérée, de nombreuses réserves ont été émises. Sur le site d’Amnesty International, la note « Rassemblement : non à la surveillance généralisée ! » appelle les citoyens à se rassembler le lundi 13 avril près de l’Assemblée Nationale. L’appel est lancé à l’initiative d’Amnesty International France, d’ATTAC, du Centre d’études sur la citoyenneté, l’informatisation et les libertés (CECIL), de CREIS-Terminal, de la Fondation Copernic, de La Quadrature du Net, de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), du syndicat Solidaires, du Syndicat des Avocats de France et du Syndicat de la Magistrature. Avec le titre explicite « Projet de loi sur le renseignement en France : la surveillance de masse légalisée ? », Amnesty

    International écrivait dès le 20 mars « Le projet de loi sur le renseignement présenté en Conseil des ministres hier, jeudi 19 mars, légalise des pratiques de surveillance extrêmement larges et intrusives sans pour autant exiger un contrôle du juge, garant des libertés individuelles ». Le 24 mars, la Ligue des Droits de l’Homme diffusait sur son site un communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN) intitulé « Loi renseignement : tous surveillés ! ». A propos du projet de loi, l’OLN «  appelle les citoyens et les parlementaires à se mobiliser pour conduire ce projet vers sa seule finalité légitime : mettre les dispositifs d’encadrement de la surveillance et du renseignement en adéquation avec les exigences de l’Etat de droit ». Dans son appel du 9 avril, la LDH reproduit le même texte qu’Amnesty International avec notamment le grief « Le gouvernement a fait le choix de confisquer le débat démocratique en soumettant ce texte à la procédure accélérée et en entretenant la confusion sur l’objet de ce texte, présenté à tort comme une loi antiterroriste. L’urgence décrétée renvoie dans l’ombre le véritable sujet : les pouvoirs de surveillance de l’État sur les citoyens ». La France est loin d’être le seul pays en Europe où un problème de cette nature se pose à l’heure actuelle, comme le souligne le communiqué du 23 mars du Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Nils Muižnieks. Une situation très inquiétante sur le plan des droits et libertés fondamentaux.

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/04/12/messure s-antiterrorisme-et-droits-de-l-homme-i-50814.html ]



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    Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 5 mai 2013 20:32

    C’est rare qu’en France un(e) journaliste ose parler de Bilderberg, a fortiori de la Trilatérale. Voir nos articles de cette année :
     
     
    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/04/bilderb erg-trilaterale-theorie-du-complot.html

    Bilderberg, Trilatérale, "théorie du complot"...

    Le 4 mai 2013, Arte écrit « La dette de la France se vend bien », tout en produisant un reportage qui précise que cette « dette » ne cesse d’augmenter. Mais en quoi consiste la prétendue « dette » de la France et d’autres Etats, d’où vient-elle vraiment et quelle peut être la souveraineté concrète des pays ainsi « endettés » ? Et comment la France et d’autres pays jadis « riches » ont-ils pu s’engager dans une politique de privatisations et de délocalisations qui a ruiné leur patrimoine public et leur économie ? Quels intérêts a servi dans la pratique une telle stratégie d’autodémolition économique et sociale ? Avec le titre « Un Français sur deux croit à la théorie du complot », Le Point fait état d’un sondage d’après lequel 51% des Français se rallient au point de vue : « ce n’est pas le gouvernement qui gouverne la France, on ne sait pas en réalité qui tire les ficelles ». S’agit-il vraiment d’un quelconque « complotisme » ou, tout simplement, du constat d’un désastre social et économique assorti d’un manque de transparence ? Le Point se réfère à un article du Monde intitulé « La moitié des Français croient aux théories du complot » et qui présente un diagramme détaillé des pourcentages de réponses par rapport à l’énoncé «  On ne sait pas qui tire les ficelles ». Le Monde précise que la source est une étude lancée par le think tank britannique Counterpoint et financée par l’Open

    Society dont le fondateur n’est autre que George Soros. L’article souligne également que « les trois quarts des sondés estiment que c’est la finance internationale qui dirige le monde ». Tel est sans doute le point essentiel : peut-on donner tort à ceux qui pensent de la sorte ? Et c’est manifestement la raison essentielle des méfiances qui depuis toujours s’expriment à l’égard de lieux de rencontre comme la Commission Trilatérale ou le cercle de Bilderberg. Peut-on raisonnablement amalgamer avec une quelconque « théorie du complot » l’inquiétude devant l’hégémonie évidente de la grande finance internationale ? Le 4 mai également, une analyse d’Eric Dupin dans Slate s’intitule « Politique : "Populiste", une injure riche de sens ». Mais peut-il y avoir un usage légitime de ce type de vocabulaire dans la situation actuelle ? La réalité est que le peuple a très largement de quoi se plaindre. Ce n’est pas le cas des « élites » qui fréquentent la Commission Trilatérale et le cercle de Bilderberg. Et le silence médiatique récurrent à l’égard de la Trilatérale et de Bilderberg, souligné encore dans nos articles de cette année « La Commission Trilatérale, à Berlin ce week-end  » et « La Commission Trilatérale, réunie à Berlin : qui en parle ? », ne contribue-t-il pas à aggraver la méfiance ? La France est précisément l’un des pays où ce silence est le plus systématique, qu’il s’agisse des médias ou du monde politique.

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/05/04/bilderb erg-trilaterale-theorie-du-complot.html ]


    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/04/20/commiss ion-trilaterale-europe-et-afrique.html

    Commission Trilatérale, Europe et Afrique (I)


    Le 20 avril, Le Point écrit « L’Afrique peut désormais contribuer à la croissance mondiale (ministres) ». L’article se réfère à des déclarations récentes de ministres africains en rapport avec la publication, cette semaine, d’une étude du Fonds Monétaire International prévoyant notamment une forte croissance pour l’Afrique subsaharienne en 2013 et par la suite. Même si Jeune Afrique rétorque « Afrique : en 30 ans, le nombre de pauvres a été multiplié par deux ». En revanche, la situation en Europe ne paraît guère prometteuse. Peut-on estimer dans ces conditions que les interventions européennes en Afrique sont vraiment désintéressées ? Au même moment, la Commission

    Trilatérale vient de mettre en ligne les comptes rendus de sa réunion européenne d’il y a un an et demi (La Haye, novembre 2011). Se trouvait déjà en ligne un long document intitulé « Europe’s Response to the Arab Awakening, Contributions by European Members to the Panel Discussion » qui recommande notamment la création d’une grande zone économique comprenant l’Europe et l’Afrique. Mais dans quelle mesure les auteurs (Elisabeth Guigou, Andrzej Olechowski, Volker Perthes, Stefano Silvestri et Peter Sutherland) avaient-ils demandé l’avis des Africains ? Vu la situation actuelle, il convient d’analyser en détail ces documents de la Trilatérale. Nous nous proposons donc de le faire dans une série d’articles sur ce blog. Mais force est de constater que les pays jadis « riches » payent lourdement la facture de leur stratégie de privatisations et de délocalisations des trois dernières décennies. Qui peut, sérieusement, s’en étonner ?

    [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/04/20/commiss ion-trilaterale-europe-et-afrique.html ]


    http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/03/14/la-commission-trilaterale-a-berlin-ce-week-end.html



    La Commission Trilatérale, à Berlin ce week-end


    Le 14 mars 2013, Les Echos écrit « Hollande veut répondre à l’impatience par ordonnances ». De quelle impatience s’agirait-il ? La réalité est que les citoyens portent au quotidien un jugement de plus en plus négatif sur la politique de François Hollande et sur les prétendues « réformes » gouvernementales. Au même moment, Les Echos publie un article du Prix Nobel d’Economie Joseph Stiglitz intitulé « Les élections italiennes et la faute des dirigeants européens », soulignant la « nocivité d’une austérité généralisée » et réclamant un changement de politique l’échelle européenne. Mais la solution préconisée par Stiglitz, à savoir un renforcement des pouvoirs de l’Union Européenne, ignore la cause principale de la situation actuelle : la politique de privatisations et de délocalisations menée depuis trois décennies dans les pays jadis « riches ». L’Union Européenne a été un vecteur privilégié de cette stratégie aux conséquences fatales. Sauf méprise de notre part, Joseph Stiglitz ne fait pas partie de la Commission Trilatérale dont la réunion plénière de 2013 commence à Berlin ce vendredi et durera tout le week-end. Mais les membres français de la Trilatérale sont relativement nombreux : un quota de dix-huit, comme pour l’Italie et la Grande-Bretagne, à côté de vingt pour l’Allemagne. Et c’est un français, l’ancien président de la Banque Centrale Européenne Jean-Claude Trichet, qui en préside la section européenne succédant à Mario Monti. Le site de la Commission Trilatérale n’annonce pas d’avance le programme de la réunion plénière de 2013. Mais de toute évidence, la situation financière des Etats-Unis et de l’Europe occidentale occupera une place importante dans les débats. La Trilatérale compte également des représentants de la République Populaire de Chine. Sa section Amérique du Nord est présidée par le spécialiste du « renseignement  » militaire US et professeur à l’Université de Harvard, Joseph S. Nye, Jr. Le 14 mars également, le Quotidien du Peuple rapporte « La Bundesbank : la crise de l’euro n’est pas terminée ». L’article souligne notamment l’appréciation du président de la Bundesbank : « le cours de la réforme semble avoir stagné en France ». De quelle « réforme » s’agit-il, si ce n’est d’une nouvelle étape de la casse économique, sociale et institutionnelle entreprise dans les années 1980 ? Le Point du 14 mars porte à la une la phrase « sauver nos retraites ». Mais les retraités n’ont-ils pas cotisé toute leur vie ? Au fond, rien de vraiment nouveau par rapport à l’analyse déjà présentée dans nos articles récents «  Hollande, Ayrault et la mondialisation » (I) , (II) et (III). Le dumping social planétaire fait de plus en plus de ravages dans les pays jadis « riches ».

    [ la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/03/14/la-commission-trilaterale-a-berlin-ce-week-end.html ]


    http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/170313/la-commission-trilaterale-reunie-berlin-qui-en-parle

    La Commission Trilatérale, réunie à Berlin : qui en parle ?

    Ce dimanche 17 mars 2013 se tient toujours à Berlin la réunion plénière annuelle de la Commission Trilatérale. Nous avons déjà consacré à cette réunion l’article de jeudi dernier « La Commission Trilatérale, à Berlin ce week-end » sur notre blog La Science au XXI Siècle. Comme d’habitude, aucun média « sérieux » n’en parle. Quant aux prétendus « progressistes », les « gauches » participent directement à la Trilatérale (la « socialiste » française Elisabeth Guigou en est membre actuellement), et les « gauches de la gauche » ont besoin des « gauches » pour accéder à un certain nombre de « bonnes places ». Il en résulte un silence spectaculaire. Pourtant, au vu de son site, on ne peut pas reprocher à la Commission Trilatérale une réelle opacité. Bien au contraire, les informations et le matériel considérables qui y sont diffusés s’ajoutent aux rapports commercialisés par la Brookings Institution. C’est bien au niveau des médias et du monde politique et syndical, que se fait la censure de l’information. Sans oublier ceux qui crient à la « théorie du complot ». Pourtant, il ne semble pas qu’il soit interdit, voire même difficile, de s’informer sur les réunions de la Commission Trilatérale, à en juger par les photos diffusées hier par le site VigiInfos sur l’accueil offert la veille par Angela Merkel à la réunion de Berlin. VigiInfos relève également que l’Agenda international de cette semaine affiché par l’Assemblée Nationale comportait explicitement la mention : « Commission des affaires étrangères. Participation de Mme Elisabeth Guigou, présidente, à la Trilatérale ». Il n’y a donc pas de secret, uniquement des silences. Lieu de réflexion commune des représentants du capitalisme mondial, la Trilatérale ne se cache ni ne se renie. « En face », on ne peut pas en dire autant... Et quel média français a fait savoir à ses lecteurs que l’ami personnel de longue date de François Hollande qu’est le PDG d’AXA Henri de Castries est en même temps le président des rencontres de Bilderberg ?

    [la suite, sur le lien http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/170313/la-commission-trilaterale-reunie-berlin-qui-en-parle ]


    Cordialement

    Le Collectif Indépendance des Chercheurs
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