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institutcoppet

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L’Institut Coppet est une association loi 1901 qui a pour objectif de diffuser des traductions de livres, d’extraits ou d’articles relatifs à la culture et au libre marché. www.institutcoppet.org

Le Groupe de Coppet, conduit par Madame de Staël et Benjamin Constant fut, à l’aube du XIXe siècle, le premier think-tank européen consacré à l’étude de la liberté sous toutes ses formes. Ses travaux portaient sur les problèmes de la création d’un gouvernement constitutionnel limité, sur la question du libre-échange, de l’impérialisme et du colonialisme français, de l’histoire de la Révolution française et de Napoléon, sur la liberté d’expression, l’éducation, la culture, la montée du socialisme et de l’État-providence. 

Le libre marché a souvent été conçu à tort comme un phénomène principalement anglo-saxon. Cette philosophie de la liberté a des racines très anciennes mais elle a connu en France un développement particulièrement original. Contrairement aux Anglais, les Français justifient la liberté par les droits naturels plutôt que par l’utilitarisme. Ils défendent le libre marché sous la forme du capitalisme de laissez-faire. Ils furent très tôt les adversaires du collectivisme, des idées interventionnistes et protectionnistes. Historiquement l’École française préfigure l’École autrichienne moderne. 

L’Institut Coppet, deux siècles après l’illustre Groupe de Coppet, veut contribuer à faire découvrir ces grands précurseurs. Ce travail d’archéologie et de diffusion, s’appuiera notamment sur des traductions d’études ou d’articles parus dans les instituts et think-tanks américains ou cette tradition intellectuelle française continue à vivre et à se développer. Sous l’impulsion de l’école autrichienne notamment, de nombreux travaux ont été consacrés ces 40 dernières années à Turgot, Condillac, Destutt de Tracy, Say, Constant, Bastiat et Molinari. Puissent ces auteurs de la liberté continuer à inspirer l’intelligence et la culture française.

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  • Premier article le 10/01/2012
  • Modérateur depuis le 14/01/2012
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Derniers commentaires




  • 8 votes
    institutcoppet institutcoppet 12 janvier 2012 23:27

    Le marché exerce une plus forte réglementation qu’aucune agence gouvernementale ne l’a jamais fait. Dans un marché libre (capitalisme libéral), une banque qui prend des risques et subit de lourdes pertes, finit par faire faillite. Dans un capitalisme de copinage, le gouvernement la renfloue avec l’argent des contribuables. Dans un marché libre, une entreprise ne fait des profits qu’en apportant une valeur économique aux consommateurs (à travers des biens qu’ils sont portés à acheter). Dans un capitalisme de copinage, elle en fait en recevant des subventions, en s’aidant des lois, des réglementations, pour protéger son marcher, et faire disparaître ses concurrents.


    Wall Street et Washington se complaise bien dans ce système. Les grandes banques adorent ce système politique où ils prennent les profits et où ils vont voir le gouvernement dès qu’ils ont des pertes. Le premier contributeur de la campagne d’Obama et de Mitt Romney (le leader chez les républicains), c’est Goldman Sachs, la plus grande banque américaine. Ce n’est pas un hasard.


  • 2 votes
    institutcoppet institutcoppet 12 janvier 2012 23:19

    Le libéralisme ne créé par d’injustices, il créé des inégalités. Ces inégalités naissent d’inégalités dans la valeur de la production de chaque individu. Tel individu gagne dix fois davantage que tel individu, parce qu’il créé pour la société une valeur dix fois supérieure, c’est aussi simple que ça.
    A chacun selon ses capacités productives, tel est le principe exclusif du capitalisme. Je ne vois pas où est l’injustice.
    L’injustice c’est quand l’Etat prend aux entrepreneurs, aux ingénieurs créatifs, aux grands talents, par des impôts confiscatoire, une richesse qu’ils ont créé, et que personne d’autre qu’eux-mêmes ne méritent.

    "Mais les valeurs humaines ne recommande-t- elles pas d’ aider les plus faibles ?"
    L’usage de votre liberté peut vous amener à recommander le code moral et les valeurs que vous souhaitez. Vous supposez que dans une société libérale rien ne serait fait pour les plus faibles. Et bien, soyez rassuré, personne ne vous empêchera de leur venir en aide, conformément à votre code moral et à votre vision des valeurs humaines.



  • 1 vote
    institutcoppet institutcoppet 12 janvier 2012 23:12

    Un monopole, qu’est-ce que c’est ? Un seul offreur. Il y a deux façons pour une entreprise d’obtenir un monopole :
    1- en étant tellement plus performante que ses concurrents, en ayant des produits avec un rapport qualité prix tellement bon, qu’aucun autre concurrent n’arrive à faire mieux et fait ainsi faillite.

    2- en obtenant par l’Etat, qui a le monopole de la coercition/violence, un privilège lui permettant, par la Loi, d’être le seul offreur (exemple : monopole public).

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