jime Le vaurien

Je réagissais à "parfois ils pètent un plomb"
Qualificatif négatif visant à faire uniquement à faire peur.

Ah dernière remarque pour le fun, dans nos camions nous avons l’eau courante, chaude-froide, des frigos, le chauffage, au gaz, au bois, de l’électricité à volonté, panneaux solaires, éolienne, coupleur de batterie, et même internet. :)
M’est avis que c’est plus triste de vivre dans un appart de 30m2 en ville, au loyer inabordable pour bosser dans un boulot minable payé au smic.

Ce que vous appelez kaki-treillis, nous appelons ça des petit pois. En effet, ils sont encore dans une mouvance et ne pensent pas encore par eux-mêmes, puisqu’ils essaient de s’intégrer par la similitude. Bref des petits jeunes pas encore matures.
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Après effectivement il y a de tout sur la route, à l’image de n’importe qu’elle société.
Pour ce qui est des taffs saisonniers le tableau n’est pas aussi noir. Nous avons des répertoires de bons plans. Les paies tournent autour des 2000/2500 euros pour les saisonniers débrouillards dans l’agriculture. Avec des emplacements pour les véhicules au cœur des exploitations. On peut dès le début d’une année réserver ses places et en 4 ou 5 coups de téléphone s’assurer une année autonome.
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Les plus âgés que j’ai rencontré( 30/40ans) financent ainsi leur vie future. Achats de terrains, en france ou à l’étranger pour developper une activité autonome. A condition d’être assez intelligent pour penser à demain sinon le réveil s’annonce douloureux.
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Perso, j’avais 10m2 pour vivre, avec salon, coin cuisine, sdb, garage et lit de 160*200, grand luxe :)
Il y a aussi pas mal de gars en PL avec bien plus de surface pour vivre.
Certes le coup de trajet est élevé, mais par exemple, mon dernier trip en Espagne d’un mois m’a couté uniquement que du carburant, on a dormi dans des supers endroits, au milieu du désert, au bord de mer, les roues dans le sable, au sommet de col de montagne. Si je ramène ça à quelqu’un qui aurait du se déplacer en voiture et coucher à l’hôtel(pour avoir autant de commodités que dans un camion, donc pas en camping) cela deviendrait hors de prix.
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Les seules fois où nous dormions sur les bords de route, c’était pendant des trajets rapides et encore, pour trouver un bon plan nuit, c’est tout ou rien. C’est à dire qu’avec de la chance en moins d’1/4d’heure c’est trouvé mais ça peut aller jusqu’à une heure de recherche, c’est fatiguant mais le jeu en vaut la chandelle. J’en garde les meilleurs souvenirs de mon parcours de vie.
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Et pour finir sur les marginaux précités au-dessus, j’ai développé mon activité indépendante, je gagne moi même de quoi vivre, élever ma petite famille et cotiser pour les autres, j’en suis sorti grandit et posé. Bref je vis pleinement en oubliant d’être aigri à propos d’une vie que j’aurai voulu avoir. Il faut savoir ronger sa laisse à temps.

La dernière remarque démontre la méconnaissance du sujet, c’est complètement subjectif.
Pour avoir été 10 ans sur la route, j’ai rencontré beaucoup de gens positifs portant des projets de vies réalistes, beaucoup de gens non diplomés, mais aussi des bac+3, +4, +5 avec les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, pas des paumés et des cons comme sont truffés les cafés du commerce.
L’autogestion force la responsabilité, ne prend pas la route n’importe quel abruti sous peine de n’aller bien loin.
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J’ai déja vu ce reportage, il est à charge et ne représente pas la réalité, tout juste de quoi alimenter la télé.

ED si faoülo los scaoüso, laü faï bien ou laü faï pa
me faï cogua, coïoun

dans les combats populaire, ce genre d’arriviste est vite démasqué...

conté taupi vaï :)