On peut en débattre , mais vouloir parvenir à
l’équilibre budgétaire avec une croissance molle , à fortiori négative,
me parait bien hasardeux
Personne n’y croit, même pas les néolibéraux. C’est ça le drame... Les néolibéraux, en revanche, voient tout cela d’un bon oeil dans l’optique du détournement des ressources publiques à leur profit.
En fait quand on réalise qu’on paye 40 ou 50 milliards de charge et que ça correspond à la totalité de la perception de l’impôt sur le revenu, on voit bien le problème.
Ca ne veut pas dire qu’il n’y a pas de rationalisation à faire dans les administrations publiques (à commencer par l’Elysée, le sénat, l’Assemblée et les ministères), mais certainement pas de la façon dont le font les néolibéraux (démantèlement par sabotage de la santé, de la justice, des télécoms, de l’énergie et de l’éducation, des autoroutes ou bien partenariats public-privés au détriment du public et au bénéfice du privé).
je répète donc, le cycle infernal de dettes dans lequel on est engagé, c’est avant tout à cause des déficits.
Il y a un graphe qui traîne sur le net qui montre bien d’où vient le déficit : de l’endettement justement. Si vous ne prenez pas en compte les intérêts, il n’y a plus de déficit, il y a même de l’excédent pour la décennie 200X.
Il n’y aurait pas d’intérêts, il n’y aurait pas de dettes, mais ce serait une très mauvaise nouvelle pour nos amis banquiers.
Le PS n’est plus a gauche depuis longtemps. Manuel Valls dit tout haut ce que tous les autres pensent tout bas. Il reprend les méthodes qui marchent...
Ca c’est génial ! Pour les ultra-libéraux, comme FrenchDissident, quand il y a plus qu’une micro-trace d’état, c’est ENCORE trop d’état !
Ce que décrit Naomi Klein, pour ceux qui n’auraient pas lu, ce sont les formes extrêmes de gouvernance ou des états s’effacent de la façon la plus radicale possible devant les promoteurs des politiques ultra-libérales / corporatistes en leur laissant la marge de manoeuvre la plus large possible que les hommes d’affaires des multinationales et les banquiers puissent avoir, comme en Irak, précisément, au détriment des populations.
Il faudrait alors m’expliquer comment, en enlevant le peu d’état qu’il reste dans tous les cas décrits, comment en laissant alors le champ totalement libre aux politiques de dérégulation ultra-libérale, comment les situations se transformeraient alors magiquement en monde des bisounours ! Comment, en enlevant le peu d’état qu’il reste, la redistribution par percolation promise s’effectuera alors. On croit rêver.
Quant aux attaques ad hominem, si c’est la-dessus qu’on se base pour décridibiliser la thèse du bouquin c’est du grand n’importe quoi, alors que n’importe quel lecteur sait avec quel soin l’auteur décrit
par le menu l’idéologie corporatiste en l’illustrant d’innombrables
exemples. On parle de fond et pas de personne, et FrenchDissident ferait bien d’en prendre de la graine, lui le spécialiste de l’attaque ad hominem envers Naomi "jolie pouffe marketing qu’on n’écoute que parce qu’elle est mignonne". Faut balayer devant sa porte avant de critiquer les autres...