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Lokidor

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  • Premier article le 27/08/2011
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  • 2 votes
    Lokidor 5 août 2011 10:22

    @Cassia : comme tu l’auras compris dans ma réaction précédent, les hybrides F1 ne sont pas des variété stériles manipulés génétiquements... ce sont juste le résultat d’un croisement de 2 plantes : tu mets 2 pieds de tomates de variété différente l’un à côté de l’autre, ils se reproduisent et tu obtiens ton "hybride F1" !

    Cela dit, ton article a le mérite de soulever une problématique importante : la conservation de la diversité génétique présente dans les variétés locales !



  • vote
    Lokidor 5 août 2011 10:15

    Dans cet article, il y a 2 mondes qui s’opposent : la production agricole industrielle, et la production agricole "traditionnelle".

    Il faut faire attention dans les termes qui sont choisi : la catalogue du Gnis n’est pas là pour restreindre ou interdir l’accès à des semences traditionnelles, il est là pour certifier l’accès à un standard de qualité sur certaines semences à destination industrielle.

    Par exemple : un agriculteur a un contrat avec carrefour pour produire 100 tonnes d’une petite tomate de forme ronde ferme et bien rouge. Il commande des semences à un semencier qui lui fournit les graines. Si au terme de la croissance de ses tomates, il se retrouve avec des tomates oblonges, ou ovales, ou de gros calibre, ou de couleur violacée, etc., carrefour ne voudra pas des tomates, car elles ne correspondent pas à ses standards commerciaux (les clients n’en voudront pas forcément), l’agriculteur sera dans la merde, et se retournera contre le semencier pour lui coller un procès.
    Le catalogue du Gnis est là pour dire : avec telle graine, vous aurez telle tomate à l’arrivée, car c’est une variété dite "stable".

    Le problème des paysans présentés dans ces vidéos est différent : il se trouvent dans un vide juridique. Leurs variétés sont "instables" (ils s’en vantent, et ça n’a rien de mauvais), ce qui veut dire qu’elle peuvent évoluer dans le temps : par exemple, il sèment 2 pieds de tomate rouge, qui, en se reproduisant, produiront la génération suivante une tomate violacée. C’est bien, car l’évolutionde leurs variétés permet de s’adapter au terroire, à une exigence gustative, etc., mais cela ne permet pas de répondre à des standards de production industrielle.
    Comme leurs variétés sont "évolutives" , il n’est pas possible de les décrire de manière "standard" dans un catalogue.
    La véritable question qui doit être posée est : comment combler le vide juridique pour que ces paysans puissent commercialiser à leur échelle leurs semences ?

    Quant au premier paysan interviewé, il est un peu malhonnète sur les hybrides F1 : ce ne sont pas des variétés "dégénératives". Pour obtenir un hybride F1, on croise 2 variétés standards A et B entre elles pour obtenir un hybride AB. Si on resème l’hybride après l’avoir fait pousser dans son champs, on obtiendra dans le champ 3 choses : 1/4 de AA, 1/4 de BB, et 1/2 de AB ; la génération suivante, on aura un populationencore plus hétérogène avec du A, du B, du AB, du AAB, du BBA, etc, soit une population évolutive, exactement comme ce qu’ont les paysans de la 2ème vidéo !!! ;)

    PS : et moi je resème tous les ans mes propres graines dans mon jardin, et ça me convient parfaitement car je ne cherche pas dans mon jardin à avoir les tomates stéréotypées rouge ronde petite que j’irai prendre à carrefour pour mefaire une pizza ! ;)

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