Madeleine

Pour prendre une autre allégorie, c’est pareil dans le Truman Show (film encore plus initiatique que "Seul au monde" mais il y a aussi "The Game" avec Michael Douglas) : tout au long de sa vie, Truman est constamment agressé, mais de façon soft (par sa pseudo épouse, son pseudo ami etc). Comme nous sommes constamment agressés dans nos vies, mais de façon soft. Donc nous dépérissons, nous perdons de l’énergie, mais jamais nous ne changeons fondamentalement. Jamais nous ne "vivons". Nous survivons, nous nous adaptons.
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Mais quand Truman rencontre lui aussi le Dragon ultime (la scène du bateau mais je ne peux pas en dire trop), là aussi c’est mourir totalement ou vivre totalement, c’est à dire "se désincruster" définitivement du show, de l’illusion, de la dualité que les autres nous proposent.
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Moi ce qui m’a sauvée, c’est que la situation que je vivais devenait tellement "absurde" que j’ai flairé le fake, le même fake que Mâra propose à Siddharta. Donc c’est un bon indice : quand une situation de souffrance devient too much, alors c’est peut-être "le" moment à ne pas rater...

Rebonjour Buddha hotah,
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Non, pour moi cela a été un seul moment, qui a duré trois mois jour pour jour, où j’ai été attaquée de toutes parts par le Dragon ultime (manifesté par différents humains qui m’agressaient, chacun donnant le pire de lui-même). C’est la crucifixion dont parle Jésus, ce sont les attaques de Mâra envers Siddharta, tout juste avant L’Eveil.
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Je me suis vue devenir folle, tellement la tension psychique était à son maximum (tension des opposés). Alors au tout dernier moment, j’ai lâché prise : je me suis "désincrustée" de la situation et j’ai remis le problème dans les mains de Dieu.
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En une semaine, tout était réglé et depuis je suis heureuse : c’est le sourire de Bouddha. Il n’y a plus d’épée de Damoclès, plus de boulet aux pieds, plus de souffrance, plus de dualité subie. Dans le Christianisme, on parle d’être "couronné", de devenir invisible.
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Je ne sais pas si ça te parle, avec tes symboles à toi ? Remarque que Siddharta ne fait pas autrement, avant l’Eveil : il se "désincruste" de la situation que lui propose Mâra, il lâche prise : il ne bouge pas, il ne combat pas, il s’extrait du jeu de l’adversaire. Alors l’Adversaire disparaît, Mâra disparaît, et ce pour toujours.
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Il suffit d’une seule fois, mais quelle fois !
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Amicalement.
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Ps : si tu as vu le film "Seul au monde" avec Tom Hanks, c’est pareil quand il franchit la dernière vague, le "Dragon" qui peut le faire mourir... ou vivre.

J’ai vécu la même expérience que toi, Buddha hotah.
C’est le contrôle qui amène la souffrance.
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Le sourire de Bouddha se "trouve" dans le lâcher-prise...

"Si le salut tenait à une "tradition" précise à un courant précis à un trait de la lettre ou d’un dogme, ou aux pensées d’un individu dans une de ces tendances... qui serait sauvé ?"
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Les pensées de "l’individu" nommé Jésus conduisent pourtant au Salut, à condition de ne pas avoir été déformées par le Christianisme comme cela a été le cas.
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Jésus était schismatique, élitiste, gnostique et samaritain.
On est loin du Jésus des chrétiens qui ne sauvera jamais personne...

Quand elles ont leurs règles, on les remplacent ? Non mais c’est vrai, faut rester pratique... Et eux s’ils bandent, on les renvoient ? Mine de rien, c’est dramatique ce genre de dramatique...
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Cela dit, j’aime beaucoup. On voit combien les humains nus sont vulnérables... à la connerie des habillés...