... et la région de Champagne, dans laquelle se trouve la base industrielle Taittinger, et les gens qui font effectivement ce Champagne. On pourrait imaginer que dans un moment de folie les travailleurs français décident qu’à tout prendre, ceci leur appartient plutôt qu’à un héritier en exil.
Le problème de Jean Robin, vraiment, c’est l’immense nullité de ses arguments. Foncièrement, il est du niveau d’un commentateur moyen ici ou ailleurs et s’imagine qu’il est un "intellectuel". Il anone alors des critiques tellement bêtes avec tellement d’assurance que c’est effectivement pénible à entendre et embarassant à répondre.
Pourtant j’aime vraiment bien les interviews qu’il réalise parfois. En journaliste qui donne la parole à des gens intéressants qui ne l’ont pas (et même si sous son apparente ouverture il est dans un spectre au final assez étroit), il est utile. Mais grand dieu, quand il fait l’intellectuel, quelle andouille. Il faut vraiment qu’il laisse ça à d’autres.
M. Robin, j’apprécie certaines de vos vidéos et je trouve très bien que des gens avec vos positions donnent de la voix mais il y a quand même trop d’erreurs factuelles dans ce que vous racontez.
Vous ne payez pas l’école publique et la privée. Vous payez la privée, en partie par la collecte nationale (qui lui est redistribuée) et en partie par un chèque directe à l’école. La logique est la même que dans le dépassement d’honoraire : vous payez la base, et le supplément. Mais oui, les écoles privées se voient redistribuées la collecte nationale. Je ne me rappelle plus les détails mais il me semble que ça se passe au niveau des salaires des enseignants, enseignants tous agrégés de l’état, ce qui a un coût, qui s’additionne à celui de leur formation, elle aussi assurée par l’état.
D’autres part vous abordez le débat de la liberté de choix éducatif de façon simpliste. Il est au demeurant curieux qu’un supporter de riposte laïque comme vous en soit à militer pour le droit des parents à mettre leurs enfants dans une école coranique totalement libérée des "dogmes" de l’éducation nationale. Il y a bien des choses à dire contre l’éducation nationale, mais si vous voulez faire porter l’argument, il faut un peu plus de jugement sur les implications de vos propositions.
De façon plus générale et sans vouloir vous vexer, vous faites des interviews souvent très intéressante mais à chaque fois que vous vous placez comme intellectuel, ça ne semble vraiment pas votre rôle. Agitateur : oui, très bien. Leader d’opinion : oulah, pas sûr !